La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La lecture et l’écriture au CIII

Présentations similaires


Présentation au sujet: "La lecture et l’écriture au CIII"— Transcription de la présentation:

1 La lecture et l’écriture au CIII
Eric Vasseur, CPC Castelsarrasin Nadine Allouette, IMF Xavier Da Prato, IMF

2 « Lire, c’est comprendre » donc
« Apprendre à lire » à des CIII ? Quel sens à cette expression ? « Lire, c’est comprendre » donc « Apprendre à lire, c’est apprendre à comprendre »

3 Qu’est-ce que lire ? Toute la vie !
• Au bas de l’échelle, on trouve le décodage et la compréhension. Fusion accomplie chez un lecteur normal ; codage/décodage instantanée (sauf mots inconnus et difficiles). L’élève passe d’apprenti lecteur à lecteur : il faut maintenant apprendre à tout lire et en tirer profit. • Entre ces deux extrêmes se déploient de nombreux niveaux de compréhension Ces niveaux nécessitent des interactions ou des fusions entre différents indices : - graphiques : disposition d’un texte, des images ou graphiques, des paragraphes, des guillemets etc… syntaxiques : compréhension des subordonnées, repérages d’un sujet éloigné etc… sémantiques : lexique (« une source de chagrin », mots inconnus des élèves, implicites etc…) Le déchiffrage ne suffit plus pour comprendre, c’est une condition nécessaire mais pas suffisante. Toute la vie ! • A bout de l’échelle, se situent les interactions des idées et des sentiments. Ne passe pas inaperçu pour le bon lecteur. Connivence avec l’auteur ou désaccord. Acte d’identification (les sentiments, pensées, valeurs du texte déjà en nous).

4 Dossier implicite : clic !
Qu’est-ce que lire ? 2 niveaux de compréhension  (D’après André Ouzoulias) : la compréhension d’informations explicites Ex. : « Céline ouvre la porte. » On sait que c’est Céline et que c’est une porte qu’elle ouvre. la compréhension d’informations implicites : Le sujet doit élaborer (ce n’est pas optionnel) à partir d’elles tout un ensemble Ex : « Lise regarda dehors. Elle prit son parapluie et sortit. » On peut faire les inférences suivantes : Soit il pleut, soit le ciel est menaçant ; Lise veut se prémunir de la pluie ; Elle a regardé dehors pour savoir si elle aurait besoin d’un parapluie etc. Ces informations ne sont nullement données dans ces 2 phrases. Dossier implicite : clic ! Autrement dit, comprendre un texte (lu ou entendu, c’est la même chose ici) oblige le lecteur à le reconstruire sémantiquement en s’appuyant sur ses connaissances du monde.

5 Qu’est-ce que lire ? Des inférences font appel à des connaissances extérieures au texte, reposant sur : une expérience du monde personnelle une expérience du monde représenté dans les écrits des disciplines. C’est pourquoi, la multiplicité et la variété des lectures contribuent à enrichir la mémoire du lecteur (on parle aussi d’encyclopédie du lecteur) et développent sa capacité à faire des inférences culturelles.

6 Qu’est-ce que lire ? L’implicite culturel : illustration par l’image…
Si nous vous montrons ceci : à quoi pensez-vous ? (notez vos conclusions). Et si nous ajoutons ceci ? : (redressée, lotus et encens) (Notez…) Ajoutons encore ceci (lotus, encens et mains)

7 Et enfin entière…

8 Une image est toujours produite et présentée par quelqu’un, qui peut donc choisir de la faire découvrir au spectateur de façons différentes. Avec n’importe quelle image, vous pouvez en faire autant… en utilisant un petit logiciel de manipulation des images. Pour comprendre cette image, un certain nombre d’informations sont indispensables : - celles qui caractérisent la situation de communication (titre ou légende, auteurs, destinataires, dates, lieux, propriétaire, support), - celles qui donnent du sens aux personnages et aux objets. La situation de communication : « Les laïcs, femmes en prière », Photographie, prise par Daniel Brun, extraite de la série de diapositives Le Bouddhisme, CRDP, Remarque : sur la photographie, on peut lire que la date du copyright est De quoi stimuler la perplexité du spectateur quant à la fiabilité des sources. Lieux : Sri Dalada Maligawa (Kandy, Sri Lanka). Temple bouddhiste de la capitale de l’île de l’Océan Indien, qui recèle, bien cachée dans de somptueux écrins, une dent sacrée du Bouddha. Les personnages et les objets : - Femme en prière. Les mains jointes et les fumées d’encens représentent l’action de prier. - Lotus :plante de la famille des nymphéacées. Le lotus sacré des bouddhistes (nelumbo nucifera), nommé kamala, est une espèce qui n’existe pas à l’état sauvage. Ses graines bénéficient d’une longévité exceptionnelle. Sa fleur s’ouvre au lever du soleil et se ferme à son coucher. Les bouddhistes se sont appuyés sur cette dernière caractéristique pour associer le lotus avec le soleil. De nombreuses représentations montrent le Bouddha tenant un lotus à la main. Dans le Mahabarata, on raconte que Brahma est né d’un lotus qui a poussé du nombril de Vishnu. Et aussi que Lakshmi (qui porte également le nom de Kamala (= lotus)), l’épouse de Vishnu, est née du lotus qui a poussé sur le front de Vishnu. - Encens : on obtient cette gomme-résine en incisant l’écorce de boswellia. Brûler de l’encens est une action rituelle qui symbolise l’élévation de la prière des croyants vers leurs dieux. Plusieurs religions ont utilisé ce symbole (dont celles du bassin méditerranéen).

9 Le lotus est un symbole et un motif décoratif très répandu en Asie.
Le lotus est profondément enraciné dans la boue et la tige se développe à travers l'eau sombre. Ses racines sont dans la vase, sa tige est dans l'eau et sa fleur flotte majestueusement sur l'eau.  Ceci représente la progression de l'âme au travers d'abord du matérialisme, en passant par l'eau de l'expérience avant d'atteindre le soleil de l'illumination. Dans le bouddhisme, le lotus représente la véritable nature des êtres, qui a lieu à travers le samsara dans la beauté et la clarté de l'illumination.

10 Peut-on enseigner la compréhension ?
A noter : les textes qui sortent de l’expériences quotidienne sont plus propices à l’apprentissage. les enfants n’ont pas conscience qu’il ne comprend pas le texte mais seulement des propositions : c’est une difficultés pour enseigner la compréhension…

11 Peut-on enseigner la compréhension ?
Construire la signification d’un texte … Elle nait de la collaboration entre l’auteur et son lecteur. La signification n’est pas donnée : elle se construit. On proposera : - des groupements de textes qui vont s’éclairer les uns les autres - apporter oralement les savoirs nécessaires - éclaircir les allusions culturelles On mettra l’accent sur les axes suivants : - identification de l’idée principale - explicitation/argumentation de ce qui a été compris - confronter ce qui a été lu à son expérience personnelle effectuer des inférences (ce qui n’est pas écrit explicitement) opérer des généralisations (ça se passe toujours ainsi…) - comparer aux lectures antérieures ce qui vient d’être lu

12 « Lire, c’est comprendre » donc
Peut-on enseigner la compréhension ? L’apprentissage de la lecture passe par : - un entrainement systématique, répété, méthodique, évalué. des stratégies de compréhension et d’explicitations de celles-ci. Apprendre à hiérarchiser les informations d’un texte, à les mettre en cohérence, à inférer les " trous sémantiques " du texte en mobilisant ses connaissances antérieures sont quelques-unes des compétences à travailler. Tout cela de façon très régulière… « Lire, c’est comprendre » donc « Apprendre à lire, c’est apprendre à comprendre »

13 Quels sont ces compétences linguistiques ?
Les compétences nécessaires à la compréhension des écrits Identifier le genre (ensemble de textes, écrits ou oraux, qui présentent de grandes similitudes) : roman, éditorial, dictionnaire, manuel, énoncé de mathématiques, lettre… Adapter sa stratégie de lecture : interagissant avec le genre, le lecteur articule son but (l’objet de sa recherche) et l’organisation de l’écrit qu’on lit. Mettre en œuvre des processus complexes : prélever des indices, les organiser, les associer en mémoire, anticiper un sens qu’il validera ou révisera ensuite… Un certain nombre d’inférences sont automatisées chez le bon lecteur, notamment toutes celles qui reposent sur les compétences linguistiques. Quels sont ces compétences linguistiques ?

14 Toutes ces compétences doivent faire l’objet d’un apprentissage
Les compétences linguistiques essentielles à la compréhension Au nombre de quatre Toutes ces compétences doivent faire l’objet d’un apprentissage Dominique est arrivée en retard Cette enfant a une santé très fragile.  1) Identifier ce dont on parle (personnages, objets, idées …) tout au long d’un texte, à travers des désignations diverses Par exemple : le chat par le félin, le mammifère… 2) Identifier la chronologie d’un texte en s’appuyant sur des indicateurs de temps comme les compléments circonstanciels (adverbes, groupes nominaux, propositions subordonnées) mais également sur l’emploi des temps verbaux. 3) Identifier la cohérence logique d’un texte. Le lien de causalité est celui qui met le plus les élèves en difficulté. 4) Identifier l’énonciation : Qui parle ? A qui ? Selon quel point de vue ? L’attention aux marques orthographiques constitue parfois un indice important, voire unique.

15 Réponse Dans le texte Dans ta tête
Pierre a placé un broc de jus d’orange sur la table. Il est retourné à la cuisine. Il est revenu ensuite avec de la confiture de fraises et du beurre. Puis il a apporté des tranches de pain grillées. 1- Qui a apporté un broc de jus d’orange sur la table ? 2- De quel repas s’agit-il ? 3- Pouvez-vous nommer tout ce que Pierre a apporté sur la table ? 4- Quel repas prend-on le matin ? Réponse Dans le texte Dans ta tête Juste là La réponse est fournie dans une seule phrase du texte. Pense et cherche La réponse est à rechercher dans plusieurs phrases ; Les mots de la question ne sont pas tous les mêmes que ceux du texte. L’auteur et toi Le lecteur doit établir des relations entre les informations données par l’auteur. Toi seulement Le lecteur fait appel à ses connaissances

16 Les difficultés… L’homme remit rapidement une pellicule dans l’appareil et prit le cliché. La photo du siècle venait d’être prise ! Achondroplasie et désoxyribonucléique sont des mots appartenant au domaine des sciences. Pendant la nuit de Noël, des rennes et un traineau servent de moyen de transport à cet homme. Réponse Dans le texte Dans ta tête Juste là La réponse est fournie dans une seule phrase du texte. Pense et cherche La réponse est à rechercher dans plusieurs phrases ; Les mots de la question ne sont pas tous les mêmes que ceux du texte. L’auteur et toi Le lecteur doit établir des relations entre les informations données par l’auteur. Toi seulement Le lecteur fait appel à ses connaissance

17 Le « questionnaire de lecture » …
2 constats à propos du questionnaire : - c’est une pratique très courante - cette pratique prédomine sur la reformulation ou le résumé malgré les orientations des B.O. sur la reformulation et le résumé : Rappel des compétences attendues : - en fin de CE1 : « Lire silencieusement un texte en déchiffrant les mots inconnus et manifester sa compréhension dans un résumé, une reformulation, des réponses à des questions. » - dès la fin du CE2 : « Lire silencieusement un texte littéraire ou documentaire et le comprendre (reformuler, répondre à des questions sur ce texte). » à la fin du CM1 : « Lire silencieusement un texte littéraire ou documentaire et le comprendre (reformuler, résumer, répondre à des questions sur ce texte). » en CM2 : « S’appuyer sur des mots de liaison et les expressions qui marquent les relations logiques pour comprendre avec précision l’enchainement d’une action ou d’un raisonnement. » (Programmes 2008, Repères pour une progressivité des apprentissages, BO n°3 du 19 juin 2008)

18 Le « questionnaire de lecture » …
Ses limites : - Évaluation des connaissances uniquement - Peu compréhensible parfois, inadéquats, aux réponses attendues voire inutile - Implication des élèves risquant d’aller décroissant - Manque d’autonomie : ils ne disposent pas d’un cadre méthodologique qui pourrait les doter de savoir-faire « réinvestissables » Autres effets observés : * refus d’engagement dans l’activité, * absence de réaction sur le texte, * réponses formulées, * difficultés à donner son avis personnel, à justifier, argumenter… L’attention de la classe se focalise souvent de manière exclusive sur l’erreur ou l’exactitude de la réponse alors qu’elle devrait aussi porter sur les stratégies à mettre en place pour comprendre et pour répondre.

19 Le « questionnaire de lecture »
Expliquer que cette théorisation est une aide pour répondre aux questions de lecture. Elle permet de réfléchir a priori à la nature des questions posées, aux procédures les plus efficaces pour y répondre et au type de relecture qu’elles impliquent (ou n’impliquent pas).

20 Le « questionnaire de lecture » …
Enseigner les stratégies pour répondre à un questionnaire. Les élèves sont amenés à préciser les stratégies de compréhension du texte et de réponse à une question utilisées parmi celles présentées dans la liste ci-dessous : je lis le titre de l’extrait je cherche le nom de l’auteur et la date de parution du texte je regarde la source du texte, le titre de l’ouvrage, le genre de texte je lis le texte en entier une première fois je me représente ce que je lis au fur et à mesure je m’arrête pour mémoriser ce que j’ai imaginé au fil de la lecture du texte je lis les questions qui vont guider ma lecture j’entoure, je souligne ou surligne les mots, les éléments de phrases, les phrases qui permettent de répondre aux questions je prends des notes, en relisant d’après les questions j’ai trouvé la réponse dans le texte et je la relève j’ai trouvé les informations dans des mots, des segments de phrases, des phrases à relier et je dois formuler la réponse j’ai trouvé la réponse dans ma tête (il faut la déduire du texte où elle n’est pas écrite), je dois la formuler. Les élèves expliquent comment ils ont fait et constatent que plusieurs stratégies sont combinées, qu’ils auraient pu procéder autrement… Ils peuvent également indiquer une procédure qui n’est pas explicitée dans la liste (" je reviens en arrière pour vérifier ", " je lis d’abord les questions "…). L’enseignant peut alors engager un travail d’entraînement à la lecture d’un texte qui prenne en compte le niveau de chaque élève et sa manière personnelle de procéder.

21 Le « questionnaire de lecture »
Après une séquence d’apprentissage… des affiches possibles qui posent la théorisation collective ! Si l’on met l’accent sur la nature des questions, on obtient une typologie proche de celle-ci : Question dont la réponse est écrite dans le texte n’est pas écrite dans le texte question dont la réponse est « exactement » (littéralement) dans le texte - question qui n’utilise pas exactement les mots du texte : « ce ne sont pas les mêmes mots mais ça veut dire la même chose » (substitutions lexicales ou syntaxiques). question qui implique de raisonner à partir des informations données dans le texte, en utilisant plus ou moins ce qu’on savait déjà avant la lecture (sur l’univers de référence du texte) - question dont la réponse peut être connue du lecteur avant la lecture

22 Le « questionnaire de lecture »
Après une séquence d’apprentissage… des affiches possibles qui posent la théorisation collective ! Si l’on met plutôt l’accent sur les procédures, on obtient une typologie proche de celle-là : * Comment avons-nous fait pour répondre aux questions ? nous avons recopié un morceau du texte (exemple : question n°…..) ; nous avons reformulé des morceaux du texte (exemple : question ……) ; nous avons réuni des informations (ou des indices) données à plusieurs endroits du texte (exemple : question …..) ; nous avons utilisé des connaissances que nous avions avant de lire ce texte. (exemple : questions …..)

23 Le « questionnaire de lecture » …
Les objectifs d’un questionnaire : Il est possible de proposer des dispositifs efficaces dès lors que le questionnaire favorise un apprentissage explicite de la compréhension, engage un travail sur le sens. Il est essentiel d’apprendre à comprendre ce qu’est un questionnaire dans le cadre d’un projet. Les objectifs doivent être au préalable bien définis : - Accéder à la compréhension globale du texte - Construire des inférences internes - Construire des inférences externes - Aborder une notion particulière - S’assurer de la compréhension - Évaluer les capacités des élèves - Proposer une méthodologie du fonctionnement des questionnaires - Apprendre à formuler les réponses et à chercher comment les trouver - Apprendre à justifier sa réponse

24 Le « questionnaire de lecture » …
Les objectifs d’un questionnaire : Rappeler ou établir clairement son objectif :  guide de lecture pour les élèves  anticipation sur le contenu attendu des réponses (donc les questions peuvent être observées avant la lecture du texte) Exemples d’objectifs à dire clairement aux élèves : « Les questions vont permettre de mieux comprendre les relations que nouent entre eux les personnages du roman. » «  Le questionnaire va nous aider à décrire la personnalité, le caractère de ce personnage. » « A l’aide des questions posées, nous allons vérifier si tout le monde a bien compris la différence entre un auteur et un narrateur. » 

25 Les outils Les ateliers de questionnement de textes
Sur le site de Castelsarrasin Les ateliers de questionnement de textes

26 Un documentaire d’histoire La séance associée
Lire dans les domaines autres que le français Un documentaire d’histoire La séance associée

27

28


Télécharger ppt "La lecture et l’écriture au CIII"

Présentations similaires


Annonces Google