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LA CONSULTATION en vue du certificat de non contre indication sportive

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Présentation au sujet: "LA CONSULTATION en vue du certificat de non contre indication sportive"— Transcription de la présentation:

1 LA CONSULTATION en vue du certificat de non contre indication sportive
ASSOCIATION MEDICALE DES MINIMES

2 MEDECINE DU SPORT LE CERTIFICAT DE NON CONTRE INDICATION
LE DOPAGE. LES AUT PRESCRIPTION DES APS COMMENT DEVENIR CHAMPION D’EUROPE EN 36 JOURS !

3 INTERROGATOIRE   ATCD FAMILIAUX Mort subite : lors d’un effort, même en dehors du sport chez un sujet jeune (< 50 ans) HTA Maladie cardio vasculaire Asthme Diabète, Cholestérol ATCD PERSONNEL Habituel ( médicaux, chirurgicaux, psychiatrique ), les traitements en cours ATCD SPORTIFS Les traumatismes, et leurs traitements Symptomatologie à l’effort Principalement tous les symptômes l’ayant obligé un jour à arrêter son entraînement, ou à abandonner une compétition, en insistant sur les impressions de palpitation, vertiges, essoufflement, douleurs… Sport pratiqué, le niveau, la charge d’entraînement

4 Examen clinique   Appareil cardio vasculaire respiratoire ECG de repos : au moindre doute en fonction de la clinique et des antécédents notamment familiaux. Appareil locomoteur : rachis, membres, appuis, laxité enfant Ne pas oublier: BMI ou masse grasse, ORL et ophtalmo

5 Le test de RUFFIER ?   C’est une épreuve d’effort simple, réalisable au cabinet du médecin sans matériel particulier (une montre et un tensiomètre). Il consiste à la prise de la Tension artérielle, et de la fréquence cardiaque (pouls) du sujet examiné , d’abord au repos =P0 , puis après trente flexions de jambes effectuées en 45 secondes, juste à la fin de l’exercice =P1, et enfin après une minute de repos =P2 On détermine ainsi l’ indice : L’Indice de Ruffier Dickson I = ( P0+P1+P2 ) – 200, l’ensemble est divisé par dix Le résultat est comparé à un tableau de cotation De 0 à 2,9= très bon De 3 à 5,9 = bon De 6 à 8 = moyen Supérieur à 8 = à surveiller

6 Le test de RUFFIER ? - Que faut-il penser de la pratique du test de RUFFIER ? IL donne une idée grossière du niveau d´entraînement de la personne, et en aucune manière, il n’a de valeur prédictive de risque potentiel de problème cardio-vasculaire

7 Qui signe le certificat ?
Dans la majorité des cas, ce sera le médecin examinateur Un avis spécialisé peut être demandé ( cardiologue, pneumologue, ORL, ophtalmo….), en fonction des conclusions de la consultation. Certains certificats ne peuvent être fait que par des médecins du sport, et dans certains cas, par des médecins de la fédération concernée.

8 Contre indications aux sports à risques

9 LA PLONGEE Cardiologie insuffisance cardiaque symptomatique
pathologies avec risque de syncope BAV II ou III non appareillés tt par anti arythmique ou Béta bloquant ( CI temporaire ) Pneumologie Asthme actif Chirurgie pulmonaire Pneumothorax spontané ou maladie bulleuse Oto-rhino-laryngologie Cophose unilatérale Ossiculoplastie Otospongiose opérée

10 LA PLONGEE Ophtalmologie Pathologie vasculaire de la rétine
Prothèse ou implant creux Chirurgie du globe oculaire datant de moins de 6 mois ( laser compris ) Neurologie Epilepsie Traumatisme crânien grave ( à évaluer ) Perte de connaissance itératives Psychiatrie Affection psychiatriques sévères Ethylisme chronique Traitements anxiolytique, antidépresseur, hypnotique (CI temporaires) Métabolique Diabète sous reserve

11 Le Rugby Les mêmes que dans tous les sports
Et de manière plus spécifique: Néphrite Epiphysite de croissance Spondylolyse et spondylolisthesis de l’adolescent Myopie supérieure à moins 3 dioptries Pour la 1ère ligne : Rachis cervical

12 Le Rugby Indice de TORG  Le bilan préventif du rachis cervical du rugbyman comprend des examens complémentaires d'imagerie médicale. Ces examens (1) vont servir de référence (futur) ou contre-indiquer (présent) la pratique du rugby. Il concerne essentiellement les joueurs de première ligne depuis la catégorie junior et sera plus ou moins complet selon le niveau de jeu pratiqué (professionnel, centre de formation…). L'indice de TORG (IT) est le rapport du diamètre sagittal constitutionnel du canal cervical sur le diamètre sagittal des corps vertébraux. Normal : IT = / En ce qui concerne la décision de non contre-indication à la pratique du rugby, le professeur J.SENEGAS (2) propose 4 groupes qui correspondent à des risques cervicaux croissants. Cette classification prend en compte l'Indice de TORG mais aussi la mesure d'une éventuelle instabilité en flexion/extension du rachis cervical et le diamètre sagittal du canal vertébral.

13 Le Rugby Le risque est donc un canal cervical étroit
L’indice de Torg est le moyen imposé par la fédération pour se couvrir Un scanner ou une IRM n’est pas pris en charge par la sécurité sociale.

14 Les sports de combats Ce sont d'abord les contre-indications absolues à la pratique de tout sport, notamment les affections entraînant une inaptitude à l'effort : cardiaque respiratoire neurologique

15 Les sports de combats Les arts martiaux sont des sports de contact et ce contact intervient pratiquement lors de chaque séance d’entraînement en club, a fortiori lors d’une compétition ; il en résulte qu’un certain nombre d’affections constituent des contre-indications absolues spécifiques à pratique. Sans prétendre à l'exhaustivité, nous avons listé les plus évidentes ci-après.

16 Les sports de combats • Affection ou traitement perturbant l'hémostase en induisant un état d’hypocoagulabilité avec un fort risque d’hémarthrose • Affection réduisant la solidité osseuse ou trouble de la statique sévère • Antécédents personnels signant une insuffisance circulatoire au niveau des troncs supra aortiques ou malformations artérielles (tels les anévrysmes de l'aorte ou des artères cérébrales) ou artério-veineuses, • Affection rendant dangereux le traumatisme abdominal direct soit du fait d'une fragilité de la paroi (hernie, éventration…), soit du fait d'une pathologie d'organe abdomino-pelvien (rate hypertrophiée, volumineux kystes rénaux, ovariens…),

17 Les sports de combats Par contre, certain nombre d'affections stabilisées avec ou sans traitement ne constituent pas une contre-indication : antécédents d’épilepsie essentielle ou de diabète. En cas de traumatisme crânien récent avec perte de connaissance, il est fortement conseillé de prendre l’avis d’un médecin avant d’envisager la reprise de la compétition. Cet avis est indispensable si le traumatisme a occasionné des lésions osseuses ou cérébro-vasculaire. Quoi qu’il en soit, il appartient au médecin établissant le certificat médical de décider si une affection constitue une contre-indication absolue ou relative selon la sévérité de l’affection

18 Les sports de combats Constituent une contre-indication spécifique à la compétition combat, les affections ophtalmologiques suivantes : • Antécédents de chirurgie intraoculaire et réfractive : Kératotomie radiaire, anneaux intra-cornéens, lasik. • Monophtalmie • Amblyopie fonctionnelle ou organique (acuité inférieure à trois dixièmes avec correction) ; • Myopie supérieure à 3,5 dioptries correspondant à moins de 1/10ème sans correction ; soulignons que seul le port de lentilles souples autorisé. Pour certaines lésions de la périphérie rétinienne, l'avis du spécialiste est requis.

19 Les sports de combats Il faut informer le sportif voulant pratiquer la compétition combat : • Des règles d'hygiène qu'il doit adopter notamment en cas de blessure ouverte, s'il est porteur du virus de l'hépatite B ou C ou de l'immunodéficience. • Des risques encourus s'il est déjà affecté de la perte d'un organe pair (rein, testicule) en cas de traumatisme de l'organe unique. Il est des contre-indications temporaires à la compétition combat : • Si un sportif subit un K.O. au cours d’une compétition, son retrait de la compétition est immédiat, absolu pour toute la durée de la compétition. Il lui est fortement conseillé de solliciter l’avis d’un médecin sur son aptitude à participer à une nouvelle compétition.

20 CONCLUSIONS La délivrance d’un certificat de non contre indication au sport est un acte médical Nécessite un vrai examen médical Engage pleinement la responsabilité du médecin

21 ASSOCIATION MEDICALE DES MINIMES
MEDECINE ET DOPAGE ASSOCIATION MEDICALE DES MINIMES

22 MEDECINE ET DOPAGE DEFINITION et LOI LUTTE CONTRE LE DOPAGE
ANTENNE MEDICALE DE PREVENTION ET LUTTE DU DOPAGE

23 DEFINITION La première définition légale du dopage en France date de   La loi du 28 juin 1989 donne une nouvelle définition du dopage La loi du 23 mars 1999, désormais codifiée dans le livre VI du code de la santé publique (CSP) , donne maintenant la définition suivante (article L du CSP) :

24 " Le dopage est défini par la loi comme l’utilisation de substances ou de procédés de nature à modifier artificiellement les capacités d’un sportif. Font également partie du dopage les utilisations de produits ou de procédés destinés à masquer l’emploi de produits dopants. La liste des procédés et des substances dopantes mise à jour chaque année fait l’objet d’un arrêté conjoint des ministres chargés des sports et de la santé

25 Substances interdites Méthodes interdites
A. Stimulants B. Narcotiques C. Agents anabolisants D. Diurétiques E. Hormones peptidiques Méthodes interdites Dopage sanguin Manipulation pharmacologique, chimique et physique      Substances soumises à certaines restrictions A. Alcool B. Cannabinoïdes C. Anesthésiques locaux D. Corticostéroïdes E. Bêtabloquants

26 LA LISTE La liste des substances dopantes et méthodes de dopage interdites reprend celle élaborée et proposée par l’Agence mondiale antidopage (AMA), adoptée par le Comité international olympique (CIO) et par les fédérations sportives internationales. L’arrêté actuellement en vigueur est celui du 25 mars 2005, modifiant l’arrêté du 20 avril 2004 modifié (JORF du 7 avril 2005)

27 LA LISTE article 2 : « le sportif doit s’assurer que tout médicament, supplément, préparation en vente libre ou toute autre substance qu’il utilise ne contient aucune substance interdite. » article 4, l’acte de prescription, à des fins thérapeutiques, d’une substance ou d’un procédé interdit énuméré à l’annexe I de cet arrêté peut prendre la forme d’une justification médicale.

28 LA LISTE Il existe une distinction entre les contrôles effectués en compétition et hors compétition (entraînement, etc.).  La liste comprend : Les classes des substances et méthodes interdites en permanence (en compétition et hors compétition) Les substances interdites uniquement en compétition Les classes des substances interdites dans certains sports

29 LA LISTE

30 PRATIQUE SPORTIVE et IMAGE DU DOPAGE dans la RÉGION MIDI-PYRÉNÉES
Conseil Régional de Midi-Pyrénées, 27 mars 2002 PRATIQUE SPORTIVE et IMAGE DU DOPAGE en MILIEU SCOLAIRE dans la RÉGION MIDI-PYRÉNÉES F. PILLARD, D. RIVIERE Service d’Exploration de la Fonction Respiratoire et de Médecine du Sport, Hôpital PURPAN, TOULOUSE

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32 information des jeunes sportifs
Conclusion (1) LUTTE CONTRE LE DOPAGE répression prévention information des jeunes sportifs enquêtes épidémiologiques NERI A. Le dopage hors jeu. Commission des affaires culturelles de l’Assemblée Nationale. 1999 Résolution du 17 décembre 1998 du parlement Européen alternatives pour la performance suivi médico-sportif : MEDECINE DU SPORT

33 Conclusion (2) 2,4% des sportifs auraient déjà consommé un produit figurant sur la liste des substances dopantes déclaration !!! 10,3% des sportifs pourraient être tentés un jour par le dopage - garçons +++ (compétiteurs, niveau national) filles (sports individuels avec contact) - reconnaissance de l’efficacité du dopage méconnaissance (non reconnaissance) de la dangerosité tolérance du dopage - comportement transgressif d’adolescent versus {reconnaissance sociale / perte de l’esprit ludique}

34 Conclusion (3)  Certains aspects du sport peuvent favoriser
la consommation de cannabis chez les adolescents  L’encadrement et l’information des jeunes sportifs s’avèrent nécessaires en matière de prévention de la consommation de cannabis

35 En terme de loi, on définit le dopage comme l'utilisation de substances ou de procédés de nature à modifier artificiellement la performance sportive. En terme de santé, on parle de perturbations organiques comme des pathologies cardio-vasculaires, hormonales, tumorales ou psychiques telles qu’un état de dépendance de l’organisme aux produits ou au procédé utilisé En terme d’éthique sportive, c’est une tricherie, une malhonnêteté, un manque de respect de soi, un refus de l’incertitude inhérente à la pratique d’un sport.

36 Un contrôle antidopage
Consiste à opérer sur un sportif désigné et obligé de s’y soumettre, un prélèvement généralement urinaire (il peut aussi être sanguin, salivaire, des phanères ou dans l’air expiré) afin de rechercher et d’identifier en laboratoire, les produits interdits ou soumis à restriction d’usage que ce sportif aurait éventuellement absorbés Il peut être conduit aussi bien en compétition qu’à l’entraînement

37 L’initiative du contrôle antidopage revient
Au Ministère chargé des Sports (administration centrale ou direction régionale) Aux présidents des fédérations, nationales ou internationales, des ligues ou comités régionaux Au Conseil de prévention et de lutte contre le dopage (CPLD) A l’agence mondiale antidopage (AMA)

38 Ces contrôles sont exécutés, conformément à une procédure réglementée, sous la responsabilité d’un médecin agréé et assermenté. La Direction Régionale et Départementale Midi-Pyrénées établit un ordre de mission au médecin requis. 2006 : création et mise en place de l’Agence Française de Lutte contre le Dopage (AFLD), indépendante du gouvernement et correspondante de l’AMA sur le territoire national

39 Contrôle antidopage inopiné ou non inopiné
Un contrôle antidopage est dit inopiné, dès lors qu’aucun préavis ou information sur le contrôle n’est donné préalablement à la fédération, à l’organisateur ou au sportif. Seul le donneur d’ordre et le médecin préleveur en sont informés.

40 Les échantillons prélevés sont analysés par le Laboratoire National de Dépistage du Dopage (LNDD) qui est situé à Chatenay Malabry dans l‘enceinte du CREPS. C’est l’unique laboratoire français accrédité et agréé par arrêté ministériel.

41 Gestion des résultats des analyses
Le laboratoire transmet le résultat de ses analyses : Au président de la fédération, nationale ou internationale,qui doit en informer son licencié, quel que soit le résultat. Au président du CPLD.

42 En cas d’analyse positive
Le sportif peut demander une contre-expertise à ses frais dans un délai de 5 jours à compter de la réception de la lettre lui annonçant les griefs retenus contre lui. Une instruction est ouverte par l’instance fédérale concernée qui procède à l’audition du sportif L’organe disciplinaire fédéral prononce les sanctions sportives et disciplinaires prévues en cas de dopage. Le CPLD peut réviser les sanctions décidées par les fédérations et sanctionner les sportifs non licenciés. Les décisions du CPLD peuvent faire l’objet d’un recours au Conseil d’Etat.

43 Nul n’est censé ignorer la loi
Le sportif doit s’assurer que tout médicament, supplément, préparation en vente libre ou tout autre substance qu’il utilise ne contient aucune substance interdite

44 Dispositif d’autorisation d’usage à des fins thérapeutiques
Le Code Mondial Antidopage (CMA) fait référence à un dispositif permettant à tout sportif d’obtenir une Autorisation d’Usage à des fins Thérapeutiques (AUT) de substances dopantes interdites, en l’absence d’alternative thérapeutique. Un standard international élaboré par l’Agence Mondiale Antidopage (AMA) explicite les critères de délivrance d’une AUT et décrit les procédures de sa mise en œuvre: Une procédure à priori de délivrance d’AUT- procédure allégée, pour les bêta2-agonistes par inhalation (Salbutamol, Salmeterol, Formotérol et Terbutaline) et les glucocorticoïdes par voie non systémique. Les autres substances et procédés interdits seront soumis à une procédure complète

45 Procédures d’AUT Demande de formulaire auprès de la fédération nationale. Cette notification médicale doit indiquer: Le nom du médicament, la posologie, la voie d’administration et la durée du traitement Le diagnostic et les examens pratiqués Le médecin prescripteur Cette notification est à adresser au Comité d’Autorisation d’Usage à des fins Thérapeutiques (CAUT) L’autorisation entre en vigueur à réception de la notification pour le processus allégé Délai de 21 jours avant une compétition pour l’AUT standard La décision peut être révisée à tout moment Une seule soumission à la fois. Pas d’autorisation rétroactive sauf urgence, pathologie aigüe ou délai de soumission insuffisant lié à des circonstances exceptionnelles.

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52 Quelques statistiques pour l’année 2004
8945 analyses au niveau national Pour Midi-Pyrénées : 63 contrôles totalisant 342 prélèvements Sports les plus contrôlés au niveau national : cyclisme,puis athlétisme, football et rugby à XV Au niveau régional : cyclisme puis rugby à XV, athlétisme et football 72% des contrôles ont été effectués en compétition

53 Pourcentage d’analyses positives : 4,33% (5,84% en Midi-Pyrénées)
Substances principalement détectées : Corticoïdes 45,6% Cannabis 28,1% Salbutamol 20,4% Stimulants 7,5% Stéroïdes anabolisants 7% Diurétiques 2,8%

54 Répartition des contrôles positifs par discipline
Cyclisme Haltérophilie Athlétisme Football Rugby à XV Ski Tennis Basket-ball Sports de glace Football américain 38,9% 7,2% 6,7% 4,9% 3,35% 2,8% 2,5% 2,3%

55 Cas clinique

56 Cédric D. , âgé de 19 ans, consulte à votre cabinet
Cédric D., âgé de 19 ans, consulte à votre cabinet. Vous le connaissez depuis son enfance et savez qu’il est un Sportif de Haut Niveau de la FFR A l’examen clinique, vous constatez un poids de 88kg pour une taille d’1,90. Une TA de 130/70, une FC de 60/min, une bronchite purulente avec un bronchospasme +++ il avoue mal dormir depuis 48h avec de nombreux réveils nocturnes et une sensation d’étouffement permanente. Il a 39°de température.

57 Questions (plusieurs réponses possibles)
Vous décidez de le traiter par une association antibiotiques-corticoïdes: Vous avez parfaitement le droit d’utiliser ces traitements Vous n’oubliez pas de lui faire un justificatif thérapeutique pour qu’il puisse continuer à jouer Vous arrêtez sa pratique sportive jusqu’à la fin de l’élimination du produit illicite

58 2. Quel bilan demandez-vous pour ce patient ? :
Biologie Consultation spécialisée en Médecine du sport Consultation spécialisée en Pneumologie avec réalisation d’une EFR d) Rien

59 Que recommandez-vous à ce patient ? :
De prendre contact avec sa fédération pour l’informer de sa maladie asthmatique Il faut rédiger une autorisation d’usage thérapeutique Tout va bien. On se revoit au prochain épisode

60 4. Cedric revient vous voir quelques mois plus tard avec des « exigences médicamenteuses ». Quels produits vous paraissent interdits ? a) Viagra ° b) Solupred ° c) Rhinadvil ° d) Deturgylone ° e) Toplexil °

61 5. Cedric revient vous voir quelques mois plus tard avec des « exigences médicamenteuses ». Quels produits vous paraissent potentiellement détournables ? a) Viagra ° b) Solupred ° c) Rhinadvil ° d) Deturgylone ° e) Toplexil °

62 BASES PHYSIOLOGIQUES DE L’ENTRAINEMENT PHYSIQUE
Dr Pierre SEBASTIEN

63 LA PHYSIOLOGIE Étude du fonctionnement
permet prévention des pathologies (connues et nouvelles) Apprendre à apprendre: le sportif, l’entraîneur, le staff, les dirigeants… Optimiser l’entraînement sans provoquer d’effets néfastes pour la santé pour améliorer la performance en compétition

64 Le Métabolisme de Base Le métabolisme de base est le besoin en calories nécessité par l'organisme pour assurer son fonctionnement pendant une journée. Le métabolisme de base représente le niveau métabolique d'un individu au repos, à jeun depuis 14 à18 heures. On considère que le MB est celui de l'individu couché éveillé ou endormi.

65 Le Métabolisme de Base Le métabolisme de base s'adapte aux contraintes imposées et peut diminuer de 50%. Les régimes hypocaloriques engendrent ainsi une baisse considérable du métabolisme de base entraînant des prises de poids rebond et l'échec du traitement. Un sujet équilibré à 2800 Kcal/jour soumis à un régime de 1300 Kcal/jour verra son métabolisme chuter à 80% en 3 semaines et s'adapter à ces 1300 Kcal/jour en 5 à 7 mois. Le métabolisme de base s'exprime en Kj (kilojoule) par cm2 de surface corporelle. [1 calorie = 4,18 joules].

66 COUT ENERGETIQUE DES ACTIVITES
Course à pied Kcal/h Vitesse Demi-fond Fond Marathon Cyclisme Kcal/h Sur piste Derrière entraîneur 330 Sur route Sur route avec vent debout

67 COUT ENERGETIQUE DES ACTIVITES
Boxe Haltérophilie Escrime Natation vitesse Natation fond Patinage artistique 600 Patinage vitesse Ski Fond SKI Alpin Tennis simple Tennis double Lancers Saut Aviron Lutte

68 COUT ENERGETIQUE DES ACTIVITES
Basket-ball Football Water-polo Handball Rugby Ces calculs sont variables et aléatoires, car ils diffèrent par la tension nerveuse, l'entraînement, l'intensité etc... et peuvent varier de 1 à 4.

69 « La vie est de l ’énergie organisée en information »
Contraction musculaire : transformation de l ’énergie chimique en énergie mécanique Faible rendement de l ’exercice musculaire Demande énergétique considérable (70 Kcal/h au repos, 1400 Kcal/h à 20 km/h) Seule énergie chimique utilisable par le muscle: ATP Mais les réserves sont si faibles, pas plus de 2 secondes !

70 Les substrats énergétiques
Pour assumer toutes ses fonctions, le corps a besoin d'énergie. Cette énergie est constituée par la rupture des liaisons de la molécule adénosine triphosphate (ATP). L'ATP est donc le carburant utilisé par tous les processus du corps. La production d'énergie se classe en deux cycles principaux : ­ sans utilisation d'oxygène (anaérobie) ­ avec utilisation d'oxygène (aérobie)

71 Les substrats énergétiques
Les processus anaérobies ont lieu dans le cytoplasme de la cellule tandis que les processus aérobies ont lieu dans les mitochondries. Le réticulum endoplasmique ou sarcoplasmique (cellule musculaire) constituent entre autre le site de la synthèse des protéines.

72 LES DIFFERENTES SOURCES ENERGETIQUES :
Chaque voie est caractérisée par : La présence d’oxygène La production de lactates Le délai d’intervention Le débit L’importance de la réserve SOURCE ANAEROBIE ALACTIQUE SOURCE ANAEROBIE LACTIQUE SOURCE AEROBIE

73 LES DIFFERENTES SOURCES ENERGETIQUES : SOURCE ANAEROBIE ALACTIQUE
Immédiatement disponible Soutenue sur une très faible durée (<10sec) Capacité faible mais débit très élevé Utilise la phosphocréatine musculaire Sollicitée dans les efforts explosifs ( haltérophilie, sprint, saut, lancer…)

74 LES DIFFERENTES SOURCES ENERGETIQUES : SOURCE ANAEROBIE LACTIQUE
Disponible rapidement (>10 sec) Débit énergétique relativement élevé Réserve moyennent abondante Utilise le glycogène (musculaire) mais produit de l ’acide lactique Sollicitée dans les efforts intermédiaires (400 m à 1500 m)

75 LES DIFFERENTES SOURCES ENERGETIQUES : SOURCE AEROBIE
Disponible très progressivement (>3min) Débit énergétique très faible Réserve quasiment illimitée Utilise l ’oxygène à partir des substrats organiques (graisses) Sollicitée dans les efforts longs (> 1500 m) C ’est la voie de l ’endurance

76 La glycolyse aérobie: les acides gras libres
Le temps nécessaire pour atteindre le maximum des réactions aérobies varie de 1 minute chez le sportif entraîné à 4 minutes chez le sédentaire. Le substrat lipidique est sollicité progressivement dès la 10ème seconde d'effort, la puissance maximale de la glycolyse aérobie est atteinte vers la 45ème seconde, mais son utilisation ne devient intéressante qu'entre la 5ème et 10ème minute d'effort.

77 La glycolyse aérobie: les acides gras libres
. Plus l'effort va se prolonger, plus le substrat lipidique va être sollicité pour économiser le glycogène, notamment à l'épuisement du glycogène hépatique, sollicité depuis la 10ème ou 15ème minute; au bout de 2 h 30 à 3 heures d'exercice à 70% de VO2 Max, les voies lipolytiques sont utilisées à leur maximum. Arrivé à un certain stade de puissance (50% VO2 Max pour un sujet non entraîné et 60 à 70% pour un sujet entraîné) la puissance supplémentaire sollicitée par l'exercice sera assurée par la filière anaérobique lactique et les fibres rapides.

78 UTILISATION DE L’ ENERGIE
Les voies métaboliques sont mises en jeu simultanément

79 UTILISATION DE L’ ENERGIE
Chaque voie est prépondérante selon La durée l’intensité ou la vitesse

80 UTILISATION DE L’ ENERGIE: EVALUATION DE L’ INTENSITE DE L’EXERCICE
Quelle mesure évalue le mieux l’intensité de l’exercice ? La mesure de la consommation d ’oxygène: VO2 (l /min) VO2 max. PMA VMA

81 UTILISATION DE L’ ENERGIE: EVALUATION DE L’ INTENSITE DE L’EXERCICE
La fréquence cardiaque : « jauge » de l ’intensité de l ’exercice FC max. FC repos PMA VMA

82 UTILISATION DE L’ ENERGIE: UTILISATION DE LA FREQUENCE CARDIAQUE DE RESERVE
Fréquence cardiaque de réserve: Pour adapter l’intensité de l’effort Pour harmoniser un exercice collectif Exemple: 50% FcR est égale à = 125 FC max. FC réserve FC repos PMA (VO2 max.)

83 UTILISATION DE L ’ENERGIE: CARACTERISTIQUES DU SUJET ENTRAINE
Quel est le meilleur moyen d ’évaluer la qualité de l ’entraînement? Fréquence cardiaque Quel est le meilleur moyen d ’évaluer le surentraînement?

84 UTILISATION DE L ’ENERGIE: CARACTERISTIQUES DU SUJET ENTRAINE
Notion de récupération après l’effort Surveillance par la mesure de la fréquence cardiaque FC TEMPS Début effort Fin effort

85 UTILISATION DE L’ENERGIE: LE SEUIL ANAEROBIE : COURBE DES LACTATES
Endurance aérobie : pas de limitation énergétique Endurance active: limitation par la réserve de glycogène Résistance : limitation par l’accumulation de lactates Résistance Endurance active Endurance aérobie Zone de transition

86 UTILISATION DE L’ ENERGIE FACTEURS DEPENDANTS DE L’ INTENSITE : TYPE DE SUBSTRATS UTILISES
Effort de faible intensité : métabolisme aérobie (utilisation de lipides) Effort intense : métabolisme anaérobie (utilisation de glucides)


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