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18ème JOURNEE MEDICALE DE HAUTE ALSACE Samedi 28 mars 2015

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1 18ème JOURNEE MEDICALE DE HAUTE ALSACE Samedi 28 mars 2015
ACCOMPAGNEMENT DES PARENTS EN SITUATION DE HANDICAP Isabelle GROSSE, chef de service, Service d’Accompagnement et de Soutien à la Parentalité68 Elise MARGRAFF, Educatrice Spécialisée – Intervenante Parentalité ASSOCIATION MARGUERITE SINCLAIR Copyright Isabelle GROSSE – Association Sinclair

2 LE HANDICAP S O M A I R E DEFINITIONS OMS, Loi 2005
LES DEFICIENCES MENTALES Les catégories Ses caractéristiques PARENTALITE ET DEFICIENCE INTELLECTUELLE Ethique Environnement Définition de la parentalité (G.Poussin, C. Sellenet, trois axes de la parentalité) Conséquences sur le développement de l’enfant PISTES DE REFLEXION Savoir, savoir-être, savoir-faire Accueillir et accompagner S O M A I R E

3 LE HANDICAP DEFINITIONS
Voici 2 définitions légales officielles issues de 2 sources juridiques: La définition de l’Organisation Mondiale de la Santé (O.M.S) La définition française (à travers la loi de 2005)

4 LE HANDICAP DEFINITION DE L’O.M.S. DE 1980
(Classification internationale du handicap : CIH) Pour l’O.M.S. : « est handicapé un sujet dont l’intégrité physique ou mentale est passagèrement ou définitivement diminuée, soit congénitalement, soit sous l’effet de l’âge, d’une maladie ou d’un accident de sorte que son état d’autonomie, son aptitude à fréquenter l’école ou a occuper un emploi s’en trouve compromis »

5 LE HANDICAP LA CLASSIFICATION INTERNATIONALE DES HANDICAPS (CIH)
DE L’O.M.S. DISTINGUE 3 PLANS SELON LES TRAVAUX DE L’EPIDEMIOLOGISTE PHILIP WOOD LA DEFICIENCE : correspond à toute perte de substance ou altération d’une structure ou fonction psychologique, physiologique ou anatomique. 9 domaines sont identifiés : - déficience intellectuelle, - déficience du psychisme - déficience du langage et de la parole, - déficiences auditives , - déficience visuelle - déficiences des autres organes (cardio-respiratoire, urinaire, sexuelle) - déficience du squelette, - déficience esthétique (difformité) - déficience des fonctions générales, sensitives et autres (diabète)

6 LE HANDICAP L’INCAPACITÉ :
est une résultante de la déficience. Elle correspond à une réduction ou impossibilité à accomplir certaines activités ou gestes de la vie quotidienne considérés comme normaux pour un être humain. Cette incapacité se décline en 9 catégories : - le comportement, - la communication, - les soins corporels, - la locomotion, - l’utilisation du corps, - la maladresse et les incapacités générées par certaines situations, - des aptitudes particulières (résolution de problèmes, planification du travail), - les autres restrictions d’activité

7 LE HANDICAP LE DÉSAVANTAGE :
conséquence de l’incapacité, limite ou interdit l’accomplissement normal du rôle social en rapport avec l’âge, le sexe, les facteurs sociaux et culturels. Le désavantage résultant des déficiences et/ou incapacités est pour partie tributaire de l’environnement .

8 LE HANDICAP Maladie ou troubles
Déficiences (atteintes du corps) aspect lésionnel Incapacités (vie quotidienne) aspect fonctionnel Désavantage (rôles sociaux) aspect situationnel

9 LE HANDICAP CLASSIFICATION DE LA FONCTIONNALITE DU HANDICAP ET DE LA SANTE (CIF), 2001 5 niveaux : Fonctions organiques Structures anatomiques Activités Participation Environnement

10 LE HANDICAP

11 LE HANDICAP DÉFINITION DE LA LOI DU 11 FÉVRIER 2005 « pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées » Constitue un handicap toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans un environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé « invalidant » L.114 CASF

12 LE HANDICAP Trois lois majeures dans le secteur du handicap :
La loi n° du 30 juin 1975 relative aux institutions sociales et médico-sociales Cette loi dite « sociale » est considérée comme fondatrice à double titre : elle symbolise l’autonomisation du secteur vis-à-vis du champ hospitalier (déjà initiée par la loi du 31 décembre 1970 portant réforme hospitalière) - elle consacre le secteur social et médico-social comme un ensemble homogène et autonome, soumis à des règles communes. L’introduction du « médico-social » permet tout de même aux établissements sociaux de proposer des prestations de soins. À partir de 1995 une réflexion entre les pouvoirs publics et des acteurs du secteur s’amorce. Des insuffisances de la loi sociale apparaissent : - Elle reste muette sur le droit des personnes bénéficiaires, - Elle est centrée sur la prise en charge à temps complet, - Il y a un manque d’adéquation entre l’offre et les besoins repérés (importantes disparités d’équipement selon les départements,...)

13 LE HANDICAP 2. La loi du 2 janvier 2002, rénovant l’action sociale et médico-sociale 4 orientations majeures : Elargissement du champ d’application du social et médico-social Amélioration des procédures de pilotage Formalisation de procédures de concertation et de partenariats Renforcement du droit des personnes prises en charge Cette loi du 2 janvier 2002 réaffirme et conforte l’identité du secteur social et médico-social, de ces gestionnaires et de ces professionnels. Détails des orientations : 1. … Alors que la loi de 1975 n’envisageait que la prise en charge à temps complet, les interventions sociales et médico-sociales sont désormais élargis à l’accueil de jour, l’accueil séquentiel, l’accueil familial… Elle permet également un certain nombre d’expérimentations : activités ou partenariats innovants ; panachage de publics, etc. 2. … Avec l’ensemble des dispositifs d’autorisation, de contrôle ou de tarification qui devient plus transparent et plus rigoureux. Les établissements sont soumis à une démarche d’évaluation des prestations qu’ils délivrent, qui conditionnent le renouvellement de l’autorisation d’un établissement. 3. … Avec par exemple la création des conventions, des contrats pluriannuels d’objectifs et de moyens, groupements de coopération sociale ou médico-sociale. 4. … La réforme sociale permet de passer d’une logique de placement, à une logique de prestations de services, centrée sur la capacité à répondre aux problématiques des usagers. Elle impose la mise en place dans chaque structure d’un certain nombre d’outils : projet d’établissement, livret d’accueil, règlement de fonctionnement, charte des droits et libertés, contrat de séjour, personnalité qualifiée, conseil de la vie sociale. Elle place l’usager au centre du dispositif d’accompagnement.

14 LE HANDICAP 3. Loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées  Cinq objectifs : Le droit à compensation du handicap L’intégration scolaire L’insertion professionnelle L’accessibilité La simplification administrative Fondé sur les principes généraux de non-discrimination, texte qui vise à garantir l’égalité des droits et des chances pour les personnes handicapées et à assurer à chacun la possibilité de choisir son projet de vie. … qui permet la prise en charge par la collectivité des dépenses liées au handicap (aide humaine et technique). … Avec le principe de scolarisation dans l’établissement scolaire le plus proche de son domicile pour les enfants handicapés et la mise en place des aménagements nécessaires pour permettre aux étudiants handicapés une scolarité continue … la loi prévoit un système d’incitations et de sanctions alourdies pour faire respecter l’obligation légale de l’emploi d’un quota de 6% de personnes handicapées dans le secteur public et dans les entreprises privées de plus de vingt personnes … qui concerne l’accès des personnes handicapées aux espaces publics, aux systèmes de transport et au cadre bâti neuf. Des dispositifs d’incitation et de sanction sont également prévus … avec la création de maisons départementales des personnes handicapées où les différentes commissions préexistantes sont fusionnées en un " guichet unique ", la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées.

15 2. LES DEFICIENCES MENTALES Les catégories
La déficience mentale que l’on qualifiera ici d’intellectuelle est une limitation des performances des fonctions mentales sur le plan : - de la perception, - de l’abstraction, - de la conceptualisation, - de l’apprentissage cognitif, Et plus généralement sur la capacité à élaborer des réponses adaptées aux circonstances de la vie quotidienne Les origines : A la conception : maladies génétiques, … Pendant la grossesse : virus, toxines, alcool, … A la naissance : souffrance cérébrale, … - Après la naissance : manque de stimulations, absences de soins, …

16 LES DEFICIENCES MENTALES Les catégories
L’O.M.S. dans sa classification internationale des maladies (CIM-10) définit le retard mental comme un arrêt du développement mental ou un développement mental incomplet, caractérisé par une insuffisance des facultés d’intelligence, notamment au niveau des fonctions cognitives, du langage, de la motricité et des performances sociales : On distingue selon le niveau de Q.I : - retard mental léger (QI de 69 à 50) - retard mental moyen (QI de 49 à 35) - retard mental grave (QI de 34 à 20) - retard mental profond (QI moins de 20)

17 LES DEFICIENCES MENTALES Caractéristiques
Echec ou retard scolaire : difficultés de lecture et d’écriture Difficultés d’abstraction Immaturité affective Troubles de l’attention, de la concentration et de la mémorisation Répétition du discours, fabulation Auto-centrage sur ses propres besoins Grande fatigabilité Lenteur verbale et gestuelle Troubles spatio-temporels Problème de compréhension, de conceptualisation Difficultés comportementales et relationnelles : troubles de l’humeur

18 LES DEFICIENCES MENTALES Caractéristiques
Concrètement, cela se traduit dans le quotidien par une difficulté ou une incapacité à : prévoir ou anticiper un évènement, faire des achats adaptés, préparer un repas équilibré ou tout simplement cuisiner, faire le ménage, gérer des dépenses courantes, remplir un dossier administratif, organiser une sortie, répondre aux besoins de leurs enfants

19 3. PARENTALITE ET DEFICIENCE INTELLECTUELLE
Définitions de la parentalité Gérard Poussin, 1993 « La parentalité est à la fois un besoin quasi inscrit dans le développement du sujet (désir d’enfant), une ligne de démarcation manifestant le passage de l’enfance à l’âge adulte, un mouvement pouvant advenir ou pas et susceptible de modification aux différents âges de la vie ».

20 PARENTALITE ET DEFICIENCE INTELLECTUELLE
Définitions de la parentalité Catherine Sellenet « La parentalité est l’ensemble des droits et devoirs, des réaménagements psychiques et des affects, des pratiques de soin et d’éducation mises en œuvre pour un enfant par un parent (de droit ou électif) indifféremment de la configuration familiale choisie ».

21 PARENTALITE ET DEFICIENCE INTELLECTUELLE
Définitions de la parentalité Didier Houzel Les 3 axes de la parentalité : L’EXERCICE DE LA PARENTALITE C’est la dimension des droits et devoirs des parents. Elle fait appel au lien de parenté, de filiation, de généalogie. C’est la dimension symbolique (nom et prénom). Ce sont les responsabilités au regard de la loi : l’autorité parentale, le droit de visite, les droits de garde. C’est également l’inscription au niveau social et culturel des parents.

22 PARENTALITE ET DEFICIENCE INTELLECTUELLE
Définitions de la parentalité Didier Houzel L’EXPERIENCE DE LA PARENTALITE C’est la dimension psycho-affective. C’est l’expérience subjective, le ressenti. Cet axe fait référence à l’éprouvé, au vécu intime, aux affects et aux émotions. C’est un processus conscient et inconscient en lien avec son enfance, ses propres expériences et ses modèles familiaux.

23 PARENTALITE ET DEFICIENCE INTELLECTUELLE
Définitions de la parentalité Didier Houzel LA PRATIQUE DE LA PARENTALITE C’est la dimension des actes concrets de la vie quotidienne. Mise en œuvre : Des soins physiques et psychologiques, De l’éducation, De l’éveil, De la socialisation, Des interactions parents-enfants, De la capacité à établir des liens (en référence au lien d’attachement décrit par Bowlby).

24 PARENTALITE ET DEFICIENCE INTELLECTUELLE
Ethique Le titre peut donner matière à réflexion : « différent de qui ? de quoi? comment ? » « par rapport à soi, à un autre, à une norme sociale, éducative, médicale, juridique ? » Dans tous les cas, sur le plan juridique, il n’existe pas de statut juridique concernant la parentalité. Il existe deux formes de protection : - celle de l’enfant - celle de l’adulte

25 PARENTALITE ET DEFICIENCE INTELLECTUELLE
Ethique Pour les parents ou futurs parents ayant une déficience intellectuelle, ils relèvent du droit commun et ont des droits et des devoirs face à leur enfant, comme tout parent. Notre travail en tant qu’intervenant social ou médico-social en première ligne nous conduit à devoir nous positionner sur ce sujet qui ne peut être neutre en ce sens qu’il nous renvoie toujours à nos propres considérations et représentations.

26 PARENTALITE ET DEFICIENCE INTELLECTUELLE
Ethique Ce qui nous amène à nous poser les questions suivantes : Comment les personnes en situation de handicap investissent leur rôle de parent ? Quelles sont les incidences liées au handicap dans l’exercice du rôle parental ? Que vivent les enfants ? Quelles sont les conséquences sur le développement de l’enfant ? Comment pouvons-nous au mieux accompagner ces personnes dans l’exercice de leur parentalité ?

27 PARENTALITE ET DEFICIENCE INTELLECTUELLE
Ethique Notre travail est donc d’accompagner aux mieux ces personnes en tenant compte des droits de chacun. Il nécessite de prendre en compte différents paramètres : L’environnement social L’environnement familial L’environnement éducatif Les modèles de représentation Les personnes ressources

28 PARENTALITE ET DEFICIENCE INTELLECTUELLE
Environnement Ces familles rencontrent peut-être davantage de difficultés dans la façon d’appréhender leurs responsabilités diverses telles que : Gérer leur budget S’inscrire dans un projet professionnel Etre en relation avec les autres Pouvoir vivre au quotidien de la manière la plus autonome Il est évident que la parentalité, même si elle est souhaitée, peut être une difficulté en plus à assumer.

29 MODELE DE LA PARENTALITE DE FELDMAN (2002)
FACTEURS SOCIAUX Stigmatisation Discrimination SOUTIEN SOCIAL Présence de soutien Types de soutien Accès au soutien Adhésion Compréhension Valeurs culturelles Valeurs des pairs HISTOIRE DU DEVELOPPEMENT Déficits cognitifs Mauvais traitements Institutionnalisation Modèles parentaux Types d’expériences avec les enfants SANTE PHYSIQUE ET PSYCHOLOGIQUE Maladies Etat psychologique Estime de soi Stress Vulnérabilité Facteurs physiologiques PRATIQUE PARENTALE Valeurs familiales EVENEMENTS SOUDAINS Mauvais traitements Violences Maladies Décès d’un proche Perte d’un conjoint STATUT SOCIO-ECONOMIQUE Type de revenu Emploi Type de logement Type de quartier

30 PARENTALITE ET DEFICIENCE INTELLECTUELLE
Environnement LES FACTEURS D’INFLUENCE POUR LES PARENTS : Histoire familiale Vécu institutionnel ou en famille d’accueil Pas ou peu de modèle familial Jamais « imaginés » comme de futurs parents Fragilité psychique Niveau de stress élevé lié à : L’âge à l’âge de l’enfant Multiplicité des travailleurs sociaux Peur du placement de leur enfant Multiplicité des problématiques Manque d’estime de soi

31 PARENTALITE ET DEFICIENCE INTELLECTUELLE
Guide d’évaluation des capacités parentales D’après le guide de Steinhauer (Montréal, 1993) BUT : Aider les intervenants à estimer de manière rigoureuse la mobilisation des parents, leurs capacités parentales afin de répondre de manière adaptée aux besoins de leurs enfants de 0 à 5 ans. Ne pas confondre « capacités parentales » (ce que le parent serait capable de faire) et « compétences parentales », qui sont des attributs susceptibles de se modifier au cours du temps. Les capacités parentales ont un caractère de permanence (lié à une déficience intellectuelle, par exemple) ou de chronicité (lié à une problématique). L’actualisation des compétences parentales exige deux éléments : la capacité la volonté d’exercer le rôle de parent

32 PARENTALITE ET DEFICIENCE INTELLECTUELLE
Guide d’évaluation des capacités parentales En résumé, ce guide prend en compte : Le contexte socio-familial La santé et le développement de l’enfant L’attachement Les compétences ou habilités parentales Le contrôle des impulsions La reconnaissance de la responsabilité Les facteurs personnels Le réseau social L’histoire des services

33 PARENTALITE ET DEFICIENCE INTELLECTUELLE
Guide d’évaluation des capacités parentales Quelques indices de troubles de l’attachement / 2 à 6 ans Pauvreté de communication Difficultés de concentration, attention, apprentissage Attitudes « parentifiées » Imprudence, prise de risque excessive Pauvreté dans les affects Familier avec les étrangers, intrusif Ambivalent dans les contacts Autodestruction Langage, motricité, cognition Problème de sommeil Problème de santé fréquent Retard d’acquisition de la propreté Retard de croissance Troubles alimentaires Absence de contact visuel Fuite du regard Isolement, fuite Anxiété Agressivité Instabilité de l’humeur Hyperactivité

34 PARENTALITE ET DEFICIENCE INTELLECTUELLE
Conséquences sur les besoins de l’enfant BESOINS OBSERVATIONS Besoin d’attachement Présence du lien d’attachement Pauvreté du lien Discontinuité du lien Besoins primaires Difficultés dans le repérage des besoins Non respect du rythme de l’enfant Besoin de sécurité physique Difficultés à anticiper les dangers Besoin de stimulation Manque de stimulation Jeux non adaptés Pauvreté de langage, manque de paroles et d’explications Besoin de limites/règles Difficultés à dire NON A poser des limites Place et rôle de chacun Confusion des rôles Rivalité Parentification Conflit de loyauté (apprentissage)

35 PARENTALITE ET DEFICIENCE INTELLECTUELLE
Conséquences sur le développement de l’enfant MANQUE DE CONNAISSANCES : Dans la pratique de la parentalité : Soins de base, sécurité affective et physique Repérage des besoins de l’enfant et réponses non adaptées Difficultés à poser un cadre, des règles et de s’y tenir Difficultés à envisager les situations de danger Faible degré d’interactions « mère-bébé » Peu de stimulation, d’éveil et d’échanges verbaux

36 4. PISTES DE REFELXION Identifier les parents en situation de déficience intellectuelle le plus tôt possible Effectuer une évaluation des besoins de la situation familiale : Contexte Capacités Personnes ressources Facteurs environnementaux Proposer un étayage et un soutien Etre dans une posture d’accompagnement et non de contrôle Améliorer les habiletés parentales Proposer des formations spécifiques aux professionnels ainsi qu’un appui technique S’interroger individuellement et collectivement sur les représentations du handicap et du « bon parent »

37 PISTES DE REFELXION Savoir, savoir-faire, savoir-être
PROFESSIONNELS PARENTS SAVOIRS Développer ses connaissances sur les caractéristiques de la déficience intellectuelle Prendre en compte les facteurs extérieurs Evaluer les besoins de l’enfant Avoir une connaissance actualisée des dispositifs « parentalité » sur le territoire Connaître et repérer les besoins de l’enfant Connaître le développement de l’enfant Connaître les dispositifs SAVOIR-FAIRE Transmettre des informations en utilisant des outils adaptés Analyser une situation en tenant compte des différents facteurs Etre capable d’exprimer une demande Apporter une stimulation adaptée à l’âge de l’enfant Proposer des jeux adaptés Avoir des attentes raisonnables adaptées à l’âge de l’enfant

38 PISTES DE REFELXION Savoir, savoir-faire, savoir-être
PROFESSIONNELS PARENTS SAVOIR-ETRE Porter un regard critique sur sa pratique Interroger l’éthique dans sa pratique Etablir des relations adaptées aux personnes en situation de déficience intellectuelle Interroger ses valeurs Respecter le choix des personnes Repérer et maîtriser ses émotions Avoir une estime de soi Avoir le sentiment d’être responsable de sa vie Avoir une attitude positive envers l’enfant : chaleureuse, valorisante, intéressée, tolérante, patiente…

39 Accueillir et accompagner
PISTES DE REFLEXION Accueillir et accompagner ACCUEILLIR la personne comme un parent ETABLIR un lien de confiance PROPOSER des repères fixes, réguliers SE PRÉSENTER clairement, expliquer ses missions AJUSTER son vocabulaire au degré de compréhension INDIQUER une information à la fois RÉPÉTER et valider si la personne a bien compris PROPOSER des astuces (pictogramme…) POSER des questions simples ou « fermées »

40 Accueillir et accompagner
PISTES DE REFLEXION Accueillir et accompagner Identifier vous bien : Nom, prénom, fonction Poser clairement le cadre Vérifier si la personne a bien compris Adapter votre discours : vocabulaire simple, parler lentement… Veiller à la durée de l’entretien (pas trop long) Repérer les compétences, valoriser la personne Si des difficultés existent, faire des propositions concrètes mais une seule à la fois Ne pas multiplier les intervenants (référent) Veiller à ne pas avoir des objectifs non adaptés aux capacités de la personne

41 Présentation d’un dispositif innovant
S.A.S.P.68 Service d’Accompagnement et de Soutien à la Parentalité du Haut-Rhin (S.A.S.P.68)

42 Présentation d’un dispositif innovant
S.A.S.P.68 Le S.A.S.P. 68 est un NOUVEAU DISPOSITIF EXPERIMENTAL DEPARTEMENTAL En partenariat avec la Maison Départementale des Personnes Handicapées (M.D.P.H.) sous convention avec le Conseil Général du Haut-Rhin S.A.V.S. Marguerite Sinclair PLATEFORME RESSOURCE PARENTALITE ET HANDICAP L.A.E.P. Lieu d’Accueil Enfant Parent « Capucine » Parent d’enfants de 0 à 6 ans S.A.S.P. 68 Service d’Accompagnement et de Soutien à la Parentalité du Haut-Rhin - Parent d’enfants de 0 à 18 ans - Professionnels du secteur sanitaire et social du Haut-Rhin

43 Présentation d’un dispositif innovant
S.A.S.P.68 4 MISSIONS GUICHET UNIQUE DE RECUEIL DES DEMANDES SOUTIEN ET ACCOMPAGNEMENT DE PARENTS PLATE-FORME RESSOURCES OBSERVATOIRE DÉPARTEMENTAL

44 Présentation d’un dispositif innovant
S.A.S.P.68 MISSION 1 Recueil des demandes d’accompagnement et de soutien à la parentalité de personnes en situation de handicap (mental, physique, psychique, sensoriel) Grâce à un outil permettant une analyse statistique : origine et nature de la demande, suivi, orientation vers un dispositif le plus adapté à la demande, etc.

45 Présentation d’un dispositif innovant
S.A.S.P.68 MISSION 2 Soutien et accompagnement de parents en situation de handicap Nos interventions : Entretiens individuels sur RDV au service ou à domicile Actions collectives autour d’un thème

46 Présentation d’un dispositif innovant
S.A.S.P.68 POUR QUELS PARENTS ? PARENTS d’ENFANTS MINEURS ou FUTURS PARENTS dans l’attente d’une naissance ou ayant un projet d’enfant Reconnus en situation de handicap (TOUT TYPE DE HANDICAP) par la Commission des Droits et de l’Autonomie (C.D.A.) Domiciliés sur Mulhouse et son agglomération (Communes de la M2A)

47 Présentation d’un dispositif innovant
S.A.S.P.68 OBJECTIFS L’objectif principal de l’accompagnement est le SOUTIEN DES PARENTS afin que les enfants puissent grandir dans un cadre familial sécurisant, sécurisé et épanouissant Evaluation de la situation et des besoins ORIENTER et faire le relais vers les dispositifs de droits communs Offrir un temps d’écoute et d’expression

48 Présentation d’un dispositif innovant
S.A.S.P.68 MISSION 3 Plate-forme ressource à destination de professionnels sur la question de la parentalité et du handicap Nos interventions : Action de sensibilisation et d’information Appui technique autour d’une situation d’accompagnement (en individuel ou en équipe)

49 Présentation d’un dispositif innovant
S.A.S.P.68 QUELS PROFESSIONNELS CONCERNES ? Du secteur sanitaire et social exerçant dans le HAUT-RHIN Tous les partenaires de la petite enfance et du handicap Exemples de partenaires : M.D.P.H. Autre S.A.V.S. Services du Conseil Général Espaces Solidarité (P.M.I, Service social)

50 Présentation d’un dispositif innovant
S.A.S.P.68 MISSION 4 « Observatoire Départemental » sur la question de la parentalité et du handicap dans le Haut-Rhin Communiquer à la MDPH des éléments quantitatifs et qualitatifs de cette problématique. Mise en place d’un outil de recensement : Origine des demandes Nature des sollicitations Mise en œuvre des accompagnements Orientations proposées et suivi des orientations

51 Le service fonctionne uniquement sur PERMANENCE TÉLÉPHONIQUE :
Présentation d’un dispositif innovant S.A.S.P.68 NOUS CONTACTER 25 rue de Dornach 68120 PFASTATT Téléphone : Fax : Mail : Le service fonctionne uniquement sur rendez-vous PERMANENCE TÉLÉPHONIQUE : Du lundi au vendredi de 9h00 à 12h00

52 Merci pour votre attention


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