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Epistémologie et science: principes et tendances

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Présentation au sujet: "Epistémologie et science: principes et tendances"— Transcription de la présentation:

1 Epistémologie et science: principes et tendances
Cours master S1

2 1-Situation de la science
- centrale dans nos sociétés - volonté de rationalisation - un moyen d’appréhender le monde - méfiance Retour réflexif sur les pratiques : EPISTEMOLOGIE

3 2-Qu’est ce que l’Epistémologie?
Un discours (epistemé) rationnel sur la connaissance (logos) qui pose des questions sur : - l’existence d’un savoir intangible - l’objet - les principes métaphysiques - les principes méthodologiques - les conclusions (valeur de la science) - la démarcation science/non science

4 3-L’existence d’un savoir intangible?
Le savoir définitif n’existe pas Ex : Lamarck (1809) / Darwin (1859) Vitalisme: la vie est irréductible à la matière - La fonction crée l’organe (cou de la girafe) - Hérédité des caractères acquis Mécanisme: d'inspiration matérialiste. La vie n'est qu'un mécanisme, qu'une forme particulière de la matière. Deux principes fondamentaux: des variations ou mutations individuelles ; la pression de la sélection naturelle

5 4-L’objet La science doit construire son objet
Où s’arrête la définition de l’objet ? Où s’arrête la discipline étudiant l’objet ? Animal - Environnement Sciences de la terre - du vivant - humaines - sociales

6 5-Les principes métaphysiques
Toute science repose sur des principes indémontrables                     Ex : Aristote ( av J.C.) Physique: Science de la nature: principe interne de mouvement et de repos Ex : Galilée ( ) Réfutation du principe aristotélicien de l’immobilité - Principe de relativité (poissons et papillons)

7 6-Les principes méthodologiques
Nécessité de principes directeurs Méthode inductive (ex : Newton) partir de l’expérience, des faits, de l’observation pour remonter aux principes généraux et construire une théorie (1687). Méthode déductive (ex : Descartes) va des principes aux conséquences. Fondée sur l’intuition et la formulation d’hypothèses (1637). Méthode expérimentale (ex : Claude Bernard) La science expérimentale (1878)

8 7-Les conclusions Toute observation est en soi une intervention
Valeur de la science : problème de l’objectivité Toute observation est en soi une intervention

9 8-La démarcation science /non science
K. Popper( ) la réfutabilité, le falsificationisme Rejet ( et non acceptation) de l’hypothèse Sciences herméneutiquers : recherche et production de sens (donc de connaissance du réel) par la rencontre de deux subjectivités: celle de l'interprète, et celle qui a produit l'objet à interpréter.

10 Nature et structure du discours scientifique
idées de la science normative : savoir universel absolument fondé descriptive : déterminer le contenu, la forme les objets techniques, la valeur des propositions causalement explicative: A -> B prédictive: y = f(x)

11 Construction des concepts
L’ obstacle épistémologique (Bachelard) “ Quand on cherche les conditions psychologiques des progrès de la science, on arrive bientôt à cette conviction que c'est en termes d'obstacles qu'il faut poser le problème de la connaissance scientifique. Et il ne s'agit pas de considérer des obstacles externes, comme la complexité et la fugacité des phénomènes, ni d'incriminer la faiblesse des sens et de l'esprit humain : c'est dans l'acte même de connaître, intimement, qu'apparaissent, par une sorte de nécessité fonctionnelle, des lenteurs et des troubles. C'est là que nous montrerons des causes de stagnation et même de régression, c'est là que nous décèlerons des causes d'inertie que nous appellerons des obstacles épistémologiques. La connaissance du réel est une lumière qui projette toujours quelque part des ombres. Elle n'est jamais immédiate et pleine. Les révélations du réel sont toujours récurrentes. Le réel n'est jamais « ce qu'on pourrait croire » mais il est toujours ce qu'on aurait dû penser. La pensée empirique est claire, après coup, quand l'appareil des raisons a été mis au point. En revenant sur un passé d'erreurs, on trouve la vérité en un véritable repentir intellectuel. En fait, on connaît contre une connaissance antérieure, en détruisant des connaissances mal faites, en surmontant ce qui, dans l'esprit même, fait obstacle à la spiritualisation” (La formation de l’esprit scientifique).

12 7-3 critères pour une théorie scientifique (Popper)
- Cohérence interne - Progrès /précédente - Testabilité

13 Les révolutions scientifiques
La logique des révolutions scientifiques - Kuhn, 1962 Pré-science: bourgeonnement, voies diverses Science normale: maturité, consensus, paradigme dominant Crise paradigmatique: Anomalies, incapacité du paradigme dominant à expliquer les données secondaires - Résistances extrêmes de la communuté (pères fondateurs) -> Modification ad hoc de la théorie dominante -> émegence d’un paradigme alternatif Résolution de la crise: émergence d’une nouvelle science normale

14 Rapports entre science et réalité
La connaissance scientifique est une connaissance approchée. " une science a l'âge de ses instruments de mesure " (Bachelard)

15 9-Science et Idéologie Toute vie sociale suppose des représentations symboliques qui valorisent ou non tel ou tel comportement, telle ou telle valeur : c’est l’Idéologie qui a 3 fonctions - intégration - dissimulation - renversement

16 2 grands types de rapports entre Science et Idéologie
- sciences et idéologies « scientifiques » - sciences et autres formes d’idéologie religieux politique moral

17 Sciences et intérêts - personnel - technique - pratique
- émancipatoire

18 Sciences et responsabilité
- le chercheur est-il responsable? - le directeur de laboratoire? - La communauté scientifique? - Le comité d’éthique?

19 10. Défis et enjeux de la complexité: véritable défi pour la connaissance
Dans tous les domaines de la recherche, il n’est question que «d’objets complexes» ou de «systèmes complexes». Cela ne signifie pas qu’un accord définitif existe entre les scientifiques sur la nature de cette «complexité», surabondamment repérée et invoquée. D'un point de vue général, la notion de complexité repose sur l'idée fondamentale selon laquelle un système articulant des éléments divers constitue un tout qui est différent de la somme de ses parties. Elle implique que l'organisation même de ces éléments produit des émergences, autrement dit qu'elle développe des propriétés spécifiques qui ne sont pas déductibles de la connaissance de chacun de ces éléments.

20 - La seule prise en considération des "interactions entre les éléments" ne suffit plus: il faut développer de nouveaux instruments de pensée, permettant de saisir des phénomènes de rétroaction, des logiques récursives, des situations d'autonomie relative. Il s’agit là d’un véritable défi pour la connaissance, aussi bien sur le plan empirique que sur le plan théorique. - Dans le domaine des sciences mathématiques, physiques, chimiques ou biologiques, les bases conceptuelles de l’étude de la complexité existent. Elles montrent que la résolution d’un système complexe, composé d’un grand nombre d’éléments en interaction, passe précisément par un changement conceptuel du niveau de description pour révéler l’émergence de nouvelles propriétés. - En sciences humaines et sociales, la notion de complexité devient opératoire si elle permet de sortir du mythe positiviste selon lequel l'"explication" d'un phénomène impose d'en traiter en "éliminant le contexte".

21 S’attacher à la complexité: un renversement épistémologique
- L'exploration de la complexité se présente comme le projet de maintenir ouverte en permanence, la reconnaissance de la dimension de l’imprédictibilité. - L'exploration de la complexité se présente comme le projet de maintenir ouverte en permanence, dans le travail d’explication scientifique lui-même, la reconnaissance de la dimension de l’imprédictibilité. - Un des outils principaux de l'approche de la complexité dans les divers champs du savoir est la mise en œuvre de la différenciation des temporalités et des changements d'échelle.

22 Différenciation des temporalités et des changements d'échelle
Différentes temporalités de la nanoseconde au siècle (être humain) Intégration des différentes temporalités Différentes échelles d’espace micro / meso / macro Intégration des différentes spatialités Persistances et changement à différentes échelles Persistances - Invariants transformationnels Mutualité Persistances / Changements Intégration / Enslavement des niveaux

23 implications de diverse nature :
soit en suscitant un véritable renversement épistémologique soit en ouvrant de nouveaux espaces de recherche à travers l'accès à un niveau d'analyse de l'objet demeuré fermé jusque là soit encore en renouvelant les pratiques de la comparaison et en relançant, sur des bases nouvelles, des approches qui semblaient épuisées. Ainsi le développement de la micro-histoire a indiscutablement contribué au renouveau des approches macro-historiques prenant en compte la durée longue. Cette considération de la complexité invite aussi à repenser la distinction entre les sciences nomologiques, qui prétendent à l’énonciation de lois explicatives, et les sciences herméneutiques et/ou descriptives qui abandonnent, par définition, toute idée d’un point de vue explicatif unitaire, au-delà de la simple différenciation ordinaire des sciences dites «dures» et des sciences humaines et sociales.

24 Repenser les distinctions
Schéma stratégique CNRS - recherche fondamentale et recherche finalisée priorités théoriques et outils de la recherche entre des disciplines distinctes

25 «recherche fondamentale» et «recherche finalisée»
- recherche non comme un espace distribué en différents secteurs, plus ou moins étanches les uns aux autres, mais comme un espace intégré d'activités. différents champs de savoir ne se développent pas "hors contexte" : ils entretiennent des relations étroites avec des savoir-faire, des moyens de production, des lieux et des intérêts multiples qui contribuent à les modeler et à orienter leur développement qui résulte ainsi du croisement de plusieurs logiques de production et d'appropriation du savoir, dont les logiques instrumentales font partie. - Les scientifiques ne sont ni les seuls intervenants, ni les seuls juges dans ce champ de pratiques. Il savent par exemple que leur activité est de plus en plus tenue de se développer dans des directions et selon des temporalités qui sont influencées, sinon prescrites, par des exigences sociales, politiques et économiques. - La démarche de recherche se trouve ainsi conduite à incorporer, de façon délibérée et explicite, la prise en charge de ses propres débouchés sur le terrain de l’action, et elle en accompagne les effets “retour » sur le terrain de la connaissance.

26 «priorités théoriques» et «outils de la recherche»
- La définition des thématiques de recherche est désormais de plus en plus dépendante des choix faits en matière d’infrastructures de recherche. - Il n’est plus possible de penser celles-ci comme le domaine de l’intendance, par nature second et subordonné par rapport aux choix qui engagent l’avancée de la connaissance. - Les sciences du vivant, les sciences et technologies de l’information, les sciences de l’environnement, la physique et l’astrophysique aussi bien que les sciences de l’homme et de la société vont se construire de plus en plus à partir des données nouvelles que les plates-formes technologiques leur permettent de constituer. - Celles-ci, en ouvrant le champ des possibles, renouvellent les méthodologies, et donc les problématiques de la recherche autant que ses modes d’organisation, à l’échelle nationale et internationale.

27 entre des disciplines distinctes
assignées à des « champs » et à des « méthodes » spécifiques et disjoints - Les grands secteurs de l’innovation scientifique se situent définitivement à l’intersection de plusieurs espaces disciplinaires dont ils font, du même coup, voler en éclats les frontières traditionnelles. - Ainsi le champ des sciences et technologies de l’information et de la communication, qui se constitue non seulement dans une dynamique des sciences de l’information et des systèmes, mais aussi dans l’association des sciences humaines et sociales, des sciences du vivant, des sciences cognitives ou des nanosciences, illustre parfaitement ce mouvement de transdisciplinarité. - De façon plus générale, le développement de nouveaux secteurs de connaissance à l'interface des disciplines ne laisse désormais de côté aucun département scientifique. - La construction coopérative d'objets transdisciplinaires doit notamment permettre de redonner toute leur place aux sciences humaines et sociales, au-delà d’une simple contribution aux autres secteurs de la recherche en termes d’humanisation de la science.

28 - En effet, l'intervention de ces sciences dans le processus interdisciplinaire ne concerne pas seulement les "enjeux sociaux" de la science, ni les "implications des nouvelles technologies". Elle entre de plain-pied dans la construction des objets de recherche eux-mêmes, dès lors qu'une série de repères fondateurs de la pensée et de l'action se trouvent aujourd'hui bousculés par l'avancée des connaissances.


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