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Publié parAriane Parmentier Modifié depuis plus de 10 années
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Khaled YOUSSEF Service d’urologie Hôpital pasteur CHU Nice
Lithiases urinaires Khaled YOUSSEF Service d’urologie Hôpital pasteur CHU Nice
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« Comme tous ceux qui essayent d’épuiser un sujet, il épuise ses auditeurs. » Oscar Wilde
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Généralités: 1-2% des admissions hospitalières 5% de la population
Prédominance homme ans 80% s’éliminent spontanément 30-50% de récidives à 5 ans
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Differents types de lithiases
Oxalate de calcium Acide urique Phosphato ammoniaco magnésienne Cystine Lithiases médicamenteuses
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Sémiologie La douleur: Unilatérale
colique néphrétique brutale: ‘frénétique' Lombalgies chroniques, aigues Hématurie Signes d’accompagnement (agitation, troubles mictionnels,troubles digestifs,fièvre) asymptomatique
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Colique néphrétique: Douleur intense évoluant par vague
Nausées, vomissements Hématurie macro ou micro : 95% Irradiation en fonction du niveau de l’obstacle
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Définition: Colique simple Colique compliquée (<5%): T° > 38 °C
Oligurique Femme enceinte Hyperalgique
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Diagnostic différentiel
A droite: colique hépatique,cholécystite ou appendicite A gauche:occlusion, sigmoïde diverticulaire
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Affections urologiques non lithiasiques Affections non urologiques
Pyélonéphrites aiguës Fissuration d'anévrysme de l'aorte Tumeurs rénales et des voies urinaires Diverticulite Infarctus rénaux Nécrose ischémique du cæcum Torsion de kyste ovarien Appendicite Colique biliaire Ulcère gastrique Pneumonie Arthrose lombaire
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Imagerie diagnostique:
Abdomen sans prepararion (ASP) Echographie abdominale en général combinée à l’ASP vasculaires intra-rénales Opérateur dépendant 21-35% de faux négatifs pour l’hydronéphrose Faux positifs d’hydronéphrose (10%) sensibilité 64%, spécificité 100% DD avec calcifications Difficulté de détection des calculs < 5 mm
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Échographie / Doppler
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Imagerie diagnostique:
Scanner spiralé non injecté Tous les calculs sauf indinavir sont radio-opaques Œdème de la paroi urétérale autour du calcul sensibilité 97%, spécificité 96%, mieux que CT + ASP Evaluation de la forme de la taille. 80% calculs < 6 mm s’évacuent spontanément Calcul > 5 mm, 2/3 proximaux de l’urètre, chance d’expulsion faible surtout si bas situés 80% calculs > 7 mm seront traités par l’urologue 90% d’évacuation spontanée des calculs à la jonction vésico-urétérale (traitement si > 10 mm)
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Uro scanner
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Imagerie diagnostique:
UIV: Utilisation d’iode Mauvaise fiabilité pour les calculs < 4mm, Montre l’anatomie: diverticules caliciels, rétrécissement des tiges calicielles, anomalies de forme du bassinet, syndrome de la jonction, anomalie du nombre ou du trajet des uretères. Risque de rupture du bassinet Sensibilité et spécificité < CT spiralé
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uiv2
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UIV
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Prise en charge en phase aiguë: Colique simple:
Soulager la douleur: AINS, opiacés, spasmolytiques (?) Hydratation normale, bien répartir l’hydratation sur la journée Tenter de récupérer le calcul à tout prix Bouteille PVC coupée, filtre à café, passoire
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Colique simple: Traitement ambulatoire
Donner des antalgiques en réserve Aviser le patient de consulter si: T° > 38, frissons vomissements, réapparition ou modification de la douleur malaise urines rouges oligurie durant 24h
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RECOMMANDATIONS AUX PATIENTS NON HOSPITALISES
Poursuivez le traitement comme prescrit. Ne modifiez pas les doses sans avis médical. Tamisez les urines au travers d'un grand filtre à café et conservez tous les calculs expulsés, que vous apporterez lors de la consultation prévue. Buvez normalement en répartissant bien les prises au cours de la journée. Mangez normalement. Mesurez votre température tous les matins. Consultez en urgence en cas de :- fièvre vérifiée, à 38°C ou plus- frissons- vomissements- réapparition ou modification de la douleur- malaise- urines rouges- si vous n'urinez pas pendant 24 heures. Faites faire les examens prescrits comme prévu et apportez les résultats à la consultation. Attention : la disparition de la douleur ne signifie pas que vous soyez guéri. Il faut faire les examens et consulter comme prévu dans tous les cas.
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Indications à l’hospitalisation Indications:
Colique hyperalgique Colique fébrile Colique chez la femme enceinte Colique avec IRA ou oligurie Colique dans le cadre d’une IRC
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Prise en charge urologique: Indications:
Colique néphrétique compliquée Rein unique Rein transplanté Calcul > 6 mm Calculs bilatéraux Empierrement de la voie excrétrice post-LEC
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Autres causes d’obstruction:
Nécrose papillaire diabète, AINS (phénacétine +++), drépanocytose Caillot sanguin Tumeur Compression extrinséque Maladie de la jonction pyélo-urétérale
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Grossesse et lithiases
Pas de facteurs favorisant pendant la grossesse 50% pendant le 3eme trimestre 99% au cours des 6 derniers mois 10% des cas douleurs du flanc absente seuls les signes digestifs et troubles mictionnels présents RISQUES: - accouchement prématuré - rupture prématurée des membranes
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Particularités de la femme enceinte
En dehors d’un avis médical les AINS ne sont pas recommandes et sont strictement interdits pdt le 3eme trimestre Le paracétamol n’est pas contre indique Les morphiniques sont possibles en dehors du travail
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Place de l’imagerie chez la femme enceinte
Le diagnostique repose avant tout sur l’ échographie (examen non irradiant) Si doute diagnostique ou CN compliquée discuter autres examens avec gynécologue obstétricien, radiologue et urologue Interet de l'échographie endovaginale pour le bas uretère URO irm ou UIV a 3 cliches si >1er trim.
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En cours de grossesse Drainage des urines par sonde urétérale ou sonde JJ: en urgence levée de l’obstacle Traitement du calcul après l’accouchement
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Dérivation urinaire Si colique néphrétique fébrile
Pyélonéphrite sur obstacle Drainage des urines et traitement de l’infection
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Dérivation urinaires nephrostomies
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Sonde JJ
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Traitement de la pierre
La lithotritie extracorporelle (LEC) L’ureteroscopie interventionnelle La chirurgie percutanée La chirurgie a ciel ouvert
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Ureteroscopie interventionnelle
Sous AG Traitement par les voies naturelles Confirmation du diagnostique Utilisation énergie balistique , laser ou dérivation de l’obstacle
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Ureteroscope souple Sous AG Patient en décubitus
Sous contrôle radiologique Après cystoscopie Objectif: remonter les voies naturelles pour traiter le calcul
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Traiter la pierre in situ
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Néphrolithotomie percutanée
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Position anatomique Rapports post avec 11eme et 12 eme cotes
Muscle psoas Aponévrose du muscle transverse et carre des lombes
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Abord du rein Il existe deux systèmes vasculaires antérieurs et postérieurs Une zone de jonction avasculaire: la zone de ponction
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Installation du patient
Personnel protége par des tabliers de plomb Ponction du rein sous contrôle radio Mise en place d’une nephrostomie Dilatation du trajet Installation du matériel de travail
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Matériel pour montée de sonde urétérale
Cystoscope et câble de lumière froide Sonde urétérale pour UPR (ureteropyelographie rétrograde) Sonde urétérale simple
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Matériel pour pose de nephrostomie
Aiguille de ponction Dilatateur d’Alken Gaine de travail
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Matériel de travail pour NLPC
Nephroscope et lumière froide Instruments de travail: pince tripode et pince a deux mors
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Situation opératoire Gaine en place dans le calice inférieur
Leader de sécurité Lithiase pyelique de gros volume Sonde urétérale
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Lithotritie extra-corporelle
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Lithotriteur piézoélectrique
Double repérage échographique et radiologique Gestion de la séance en temps réel Sans anesthésie et en ambulatoire Durée d’une séance 30 a 45 min.
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Régime de base ( prévention )
En résumé - Boissons : 2 litres au moins par jour, réparties sur jour et nuit encore plus si exercice physique ou climat chaud 2 verres de jus d’orange - Calcium : 800 à 1000 mg par jour - Oxalate : éviter les aliments riches en oxalate : chocolat +++ - Sel : 6 à 7 grammes par jour = ne pas ajouter de sel à table - Protéines : pas plus de 1 gramme par kg de poids et par jour - Acide Urique : éviter les aliments riches en purines - Sucres : éviter bonbons, pâtisserie et sodas - Lutter contre la sédentarité et l’excès calorique qui favorisent l’hyper calciurie, l’hyperoxalurie et l’hyperuricurie - Varier l’alimentation, consommer des fibres (fruits, légumes) - Ces règles diététiques doivent être simples et faciles à appliquer - Elles doivent être respectées à vie - Elles sont moins efficaces si la diurèse de 2 litres/jour n’est pas obtenue BOIRE BEAUCOUP, MANGER MOINS et MANGER MIEUX sont les mesures indispensables pour la prévention de la récidive lithiasique
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En conclusion A chaque lithiase son traitement
Bien connaître les indications d’hospitalisation et de traitement pour orienter au mieux
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