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DON D’ORGANES A LA REUNION

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Présentation au sujet: "DON D’ORGANES A LA REUNION"— Transcription de la présentation:

1 DON D’ORGANES A LA REUNION
DE LA MORT ENCEPHALIQUE A LA GREFFE

2 PLAN AGENCE DE LA BIOMEDECINE CADRE JURIDIQUE MORT ENCEPHALIQUE
Physiopathologie et diagnostic CAS PARTICULIER DE LA REUNION BILAN D’ACTIVITE EN PARLER…..

3 AGENCE DE LA BIOMEDECINE
ORGANISATION TERRITORIALE

4 Etablissement public d’Etat
Crée en Mai 2004 Etablissement public d’Etat Sous la responsabilité du Ministère de la Santé Autorité compétente pour l’activité de prélèvement et greffe d’organes

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6 La coordination hospitalière à l’île de la Réunion
Opérationnelle 24h/24h, en liaison permanente avec le SRA 3 Organise et coordonne les PMO et les greffes Gère l’activité de greffes Information auprès des professionnels de santé et du public (associations, écoles, entreprises…) Création et participation à des évènementiels pour la promotion du don d’organes Gestion logistique de la structure

7 1994 : LOIS DE BIOETHIQUE PRINCIPE DU CONSENTEMENT PRESUME
REGISTRE NATIONAL DES REFUS (RNR) PRINCIPE DE L’ANONYMAT PRINCIPE DE LA GRATUITE DU DON

8 LE DON D’ORGANES Qui peut donner ?

9 SUJET DECEDE

10 arrêt cardio-respiratoire
Sur des Donneurs décédés DES TISSUS DES ORGANES Sujet en état de mort encéphalique Sujet décédé avec arrêt cardio-respiratoire

11 MORT ENCEPHALIQUE DEFINITIONS

12 Approche holocéphalique (whole brain death):
Correspondant à une destruction irréversible de l’ensemble des structures de l’encéphale. Définition actuellement utilisée en France.

13 Mort isolée du tronc cérébral.
Brainstem death On considère que la destruction totale et irréversible du tronc cérébral est une condition nécessaire et suffisante du décès. Définition actuellement utilisée en Grande Bretagne.

14 Arrêt des fonctions supérieures.
Higher brain death Perte irréversible de la conscience et des fonctions cognitives, qui correspondrait à une destruction du néocortex. Cette approche prend en compte « la perte irréversible de ce qui fait l’essence de l’homme ».

15 En réalité, c’est à priori plus compliqué que cela…..

16 On reconnaît actuellement que la conscience repose sur un réseau de structures corticales et sous-corticales, aucune d’entre elles n’est suffisante, mais chacune est indispensable…. Ces réseaux neuronaux sont multiples et complexes, et ne répondent pas à des distinctions purement anatomiques….

17 La définition française holocéphalique est donc la plus précise et surtout la moins ambiguë!!

18 Définition actuelle. La mort encéphalique est définie par la destruction irréversible de l’ensemble des fonctions cérébrales chez un sujet à cœur battant. Elle est la conséquence d’un arrêt complet de la circulation cérébrale

19 Mort encéphalique(2) Historique
1959 (Goulon et Mollaret) : description du coma dépassé 1968 (Ad Hoc Committee of the Harvard Medical School) : mort cérébrale est irréversible = mort de l’individu 1969 à 1989 : débats sur les moyens du diagnostic, sur l’enfant et mises en place des différentes législations (hard law) et recommandations (soft law) 3

20 La mort encéphalique(3) le cadre juridique
Décret en Conseil d’Etat : 2 Décembre 1996 Arrêté au JO : 4 Décembre 1996 Circulaire au JO : 4 Décembre 1996 Pas de bonnes pratiques, pas de recommandations une conférence d’experts en 1998 (SFAR, SFT, EFG) 8

21 Mort encéphalique Epidemiologie

22 REUNION 2008 — Vasculaire 62 % REUNION 2007 ME: 4.7 % des décès du CHR
SME: 81/M hab 36,1 donneurs prélevés/M hab 31,2% d’oppositions Âge moyen SME P: 44 ans Donneurs > 60 ans: 17% Causes de décès des SME: AVC 47% Trauma 39% (AVP 15%, autres 23%) Autre 17% REUNION 2008 ME : 4 % des décès du CHR SME : 74 / M hab 28.8 donneurs prélevés/ M hab 26.3 % d’oppositions Age moyen SME P : 50 ans Donneurs > 60 ans : 32 % Causes de décès des SME : — Vasculaire 62 % — Trauma 17% — Autre 21 %

23 REUNION 2008

24 QUELQUES NOTIONS ANATOMIQUES ET DE PHYSIOPATHOLOGIE
MORT ENCEPHALIQUE QUELQUES NOTIONS ANATOMIQUES ET DE PHYSIOPATHOLOGIE

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27 Le cerveau en pratique….
Inextensible Vol : 1500ml dont 80% parenchyme cérébral, 3-5% vol sanguin cérébral, 5-15% LCR Vascularisation: Art Carotides en avant, système vertébro-basilaire en arrière 2% poids du corps MAIS 14% du DC et 20% Oxygénation Aucune réserve énergétique

28 Vascularisation cérébrale.
Le réseau artériel cérébral est constitué des 2 carotides internes en avant, des 2 artères vertébrales en arrière (qui se réunissent pour former le tronc basilaire). Il existe une anastomose entre ces 2 systèmes : C’est le polygone de Willis

29 Polygone de Willis

30 Réseau veineux cérébral.
Le drainage veineux se fait par l’intermédiaire des veines superficielles et profondes qui débouchent dans les sinus veineux.

31 La notion de cascade veineuse
Pour que le sang veineux soit drainé dans les sinus veineux, il faut que la pression hydrostatique veineuse soit supérieure à la pression intracrânienne. Le déplacement du sang dans le cerveau se fait grâce à la pression de perfusion cérébrale , définie par : PPC = PAM - PIC

32 En cas d’HTIC majeure, la PPC devient nulle voire négative car PIC > PAM.

33 PHYSIOPATHOLOGIE vol intra cérébral, PIC, PPC D ’abord lésions tissulaires puis arrêt de la vascularisation INFARCISSEMENT = NECROSE DU CERVEAU

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35 Mort encéphalique(6) Physiopathologie
Suppression de la commande centrale de la respiration . Suppression de la régulation de l’homéostasie circulatoire, thermique et endocrinienne. => arrêt respiratoire, possible hypotension artérielle, hypothermie et diabète insipide.

36 Mort encéphalique Aspects physiopathologiques
L’EME entraîne une libération des centres médullaires sous jacents avec automatisme médullaire, d’où possibilité de persistance des ROT, d’un signe de Babinski, mais aussi de réflexes spinaux lors de stimulations nociceptives !!! Ces réactions motrices réflexes sont donc liées à un arc réflexe médullaire mais ne permettent pas de remettre en cause le diagnostic d’EME.

37 Mort encéphalique Aspects physiopathologiques
L’orage catécholaminergique Souvent le tout premier signe de l’évolution vers l’EME : Plus la PIC augmente de façon brutale, plus l’organisme tend à vouloir maintenir une PPC en augmentant la PAM, d’où HTA brusque, suivie d’une bradycardie réflexe : C’est le phénomène de Cushing. S’ensuit une période de tachycardie + HTA + vasoconstriction intense suite à la libération massive de catécholamines…..

38 Mort encéphalique Aspects physiopathologiques
OAP d’origine cardiaque voire neurogénique. Lorsque « l’orage passe », s’ensuit une période d’hypotension par brusque diminution du tonus vasomoteur : risque d’hypo perfusion des organes nobles Augmentation majeure de la post charge cardiaque (par l’HTA) et vasoconstriction coronaire : risque +++ d’ischémie myocardique, d’insuffisance cardiaque…(dysfonction cardiaque dans 20 % des cas)

39 Diagnostic clinique et para-clinique
MORT ENCEPHALIQUE Diagnostic clinique et para-clinique

40 Diagnostic clinique (1)
Avant tout éliminer des troubles sévères à type de : désordres métaboliques (hypoglycémie, hyponatrémie, hypercalcémie…), endocriniens (hypothyroïdie…) hypothermie (++++) Intoxication médicamenteuse Empoisonnement Curarisation Etat de choc

41 Diagnostic clinique (2)
Coma profond, flasque, aréactif Abolition des réflexes du tronc cérébral: 1-Disparition du réflexe photomoteur (mydriase bilatérale aréactive): 2-Disparition du réflexe cornéen 3-Disparition du réflexe oculo-céphalique 4-Disparition du réflexe oculo-vestibulaire 5-Disparition du réflexe de toux 6-Disparition du réflexe oculo-cardiaque Abolition de la respiration spontanée : Mise en évidence par une épreuve d’hypercapnie

42 Mort encéphalique(9) Diagnostics para-cliniques
EEG: 2EEG avec tracés isoélectriques pdt 30min à 4 heures d’ intervalles Artériographie des 4 axes: examen de référence Angio-TDM cérébral: moins long Doppler trans-crânien: au lit du malade, pas de valeur légale en France(Back-Flow et pic proto-systolique sur les 2 ACM + tronc basilaire)

43 L’EEG. Silence électrocérébral défini comme l’absence d’activités cérébrales d’une amplitude supérieure à 5 µV

44 Limites de l’EEG. Impossibilité d’utilisation si présence d’agents d’anesthésie dans le sang. Hypothermie

45 En France, 2 EEG nuls et aréactifs de 30 mn, pratiqués à 4 heures d’intervalle, chez un patient ayant une température centrale > 35°C , permettent d’affirmer le diagnostic d’EME.

46 Artériographie cérébrale.
 Injection successive dans les 4 axes artériels : les 2 carotides communes Les 2 artères vertébrales  Arrêt du flux de produit de contraste à la base du crâne.

47 Limites de la technique
Méthode invasive avec gestes techniques. Nécessité d’un radiologue expérimenté. Dans un centre équipé pour ….

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50 Angioscanographie cérébrale.
Injection d’un produit de contraste iodé par voie veineuse, recherche de l’absence d’opacification : Des artères péri calleuses Des artères terminales du cortex Des veines cérébrales internes De la grande veine cérébrale

51 Intérêt du scanner Méthode rapide, peu invasive
Beaucoup plus simple d’obtenir un scanner en urgence qu’une artériographie… Absence de nephrotoxicité à l’iode prouvée

52 La coordination hospitalière
PRELEVEMENTS ET GREFFES D’ORGANES

53 Procédure de prélèvements d’ organes et de tissus
Coordination hospitalière Annonce de la mort aux proches Contre-indications Recherche du consentement Bloc opératoire Devenir des greffons

54 La coordination hospitalière
Une fois le diagnostic de mort encéphalique établi il faut prévenir le plus tôt possible la coordination hospitalière et poursuivre la réanimation du donneur potentiel 1 IDE et un médecin coordonnateur Mise en route d’ un bilan spécifique Mise en place des démarches administratives Assiste aux entretiens avec la famille

55 Annonce de la mort aux proches
Annonce faite par le réanimateur Moment difficile: caractère brutal, difficultés de compréhension Expliquer clairement la mort encéphalique, son caractère irréversible et l’ évolution vers l’ ACR. Présence de la coordination hospitalière nécessaire. En discuter au préalable au cas par cas.

56 La recherche du consentement
Laisser aux proches le temps de prendre conscience du décès Rechercher le témoignage de la personne décédée et non pas une autorisation de sa famille sauf pour les mineurs Place importante de la coordination pour répondre à de nombreuses questions sur la mort encéphalique et aider aux démarches administratives propres au décès.

57 Contre-indications générales absolues au don d’ organes
Refus du vivant Pas d’ identité Non levée d’ obstacle par le procureur si il y a une mort suspecte Maladies infectieuses: SIDA, rage, tuberculose évolutive, encéphalopathie spongiforme

58 Contre-indications générales absolues au don d’ organes
Tumeurs malignes : A discuter au cas par cas avec le service de régulation. Infections sévères non contrôlées. Toxicomanie IV +/-.

59 CAS PARTICULIER DU DON DE SON VIVANT

60 Sur des donneurs vivants
Un rein, une partie du foie ou du poumon Moelle osseuse Personne majeure FICHIER NATIONAL ET INTER Personne mineure SEULEMENT ENTRE FRERES ET SOEURS Personne majeure et apparentée = même famille

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62 CAS PARTICULIER DU DONNEUR D’ORGANES A CŒUR ARRETE

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64 CAS PARTICULIER DE LA REUNION

65 Que prélève t- on à la Réunion ?
Organes : LES REINS Tissus : Les cornées. Avenir : Cœur ? Valves cardiaques ? Peau ?

66 ACTIVITE 2008 SME recensés : 42 + 16 = 58 SME
Nombre de SME prélevés : 22

67 36,1 donneurs prélevés/M hab 31,2% d’oppositions
REUNION 2007 ME: 4.7 % des décès du CHR SME: 81/M hab 36,1 donneurs prélevés/M hab 31,2% d’oppositions Âge moyen SME P: 44 ans Donneurs > 60 ans: 17% Causes de décès des SME: AVC 47% Trauma 39% (AVP 15%, autres 23%) Autre 17% REUNION 2008 ME : 4 % des décès du CHR SME : 74 / M hab 28.8 donneurs prélevés/ M hab 26.3 % d’oppositions Age moyen SME P : 50 ans Donneurs > 60 ans : 32 % Causes de décès des SME : — Vasculaire 62 % — Trauma 17% — Autre 21 %

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69 ÉVOLUTION DU TAUX D’OPPOSITIONS AU DON

70 ÉVOLUTION DU RECENSEMENT DES SME/M hab

71 Évolution du recensement dans la ZIPR3 depuis 5 ans

72 Évolution du prélèvement dans la ZIPR 3 depuis 5 ans

73 BILAN D’ACTIVITE DE PRELEVEMENT D’ORGANES AU NIVEAU NATIONAL

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75 Bilan d’activité de greffe à la Réunion

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78 BILAN D’ACTIVITE DE GREFFE AU NIVEAU NATIONAL

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80 EN PARLER……

81 Grande cause nationale 2009
Le nombre de patients qui chaque année ont besoin d’une greffe ne cesse d’augmenter : en 2008, ils étaient , soit 571 de plus qu’en 2007. Mais seules greffes ont été réalisées et 222 patients sont décédés faute de greffe à temps. Alors que le don d’organes a été déclaré avec le don de moelle osseuse, de sang et de plaquettes grande cause nationale pour 2009, il est important de fédérer et rassembler toutes les énergies pour faire progresser la greffe.

82 DIFFUSER L’INFORMATION POUR POUVOIR SE POSITIONNER
Rôle des coordinatoins hospitalières de « prêcher la bonne parole » : Au sein de l’institution hospitalière Dans les Comités d’Entreprise Dans les associations Dans les établissements scolaires+++++

83 Pour prendre position, il faut savoir!
QUE DIT LA LOI ? Principe du « consentement présumé »: après sa mort, toute personne est considérée consentante au don d’éléments de son corps en vue de greffe, si elle n’a pas manifesté son opposition de son vivant. La loi nous donne donc la liberté de décider personnellement. En cas de décès, le médecin demandera aux proches si le défunt était opposé au don d’organes.

84 Pour prendre position, il faut savoir!
QUE DIT LA LOI ? Principe du « consentement présumé »: après sa mort, toute personne est considérée consentante au don d’éléments de son corps en vue de greffe, si elle n’a pas manifesté son opposition de son vivant. La loi nous donne donc la liberté de décider personnellement. En cas de décès, le médecin demandera aux proches si le défunt était opposé au don d’organes.

85 JE N ’AI JAMAIS ABORDÉ LE SUJET...
Je ne veux pas mettre ma famille en difficulté JE M’INFORME JE PRENDS MA DECISION

86 POUR !  J’en parle à mon entourage pour qu’il puisse en témoigner
Je peux porter sur moi une carte de donneur. Elle n’est pas obligatoire mais témoigne de ma décision Je peux l’inscrire sur un papier libre POUR !

87 entourage pour qu’il puisse en témoigner
CONTRE J’en parle à mon entourage pour qu’il puisse en témoigner Je peux l’inscrire sur un papier libre Il est préférable de se faire inscrire sur le Registre National des Refus

88 LE R N R Le Registre National des Refus
Il est géré par l’Agence de la biomédecine Il est possible de s’y inscrire dès l’âge de 13 ans Il est possible d’annuler son inscription à tout moment si l’on change d’avis Il sera consulté obligatoirement avant tout prélèvement

89 COMMENT S’INSCRIRE SUR LE RNR ?
 Se procurer la brochure de l’ Etablissement français des Greffes auprès d’une pharmacie, de votre médecin ou de l’hôpital  Remplir le formulaire  Le renvoyer, accompagné de la photocopie de votre carte d’identité à l’adresse ci-dessous : Registre National des Refus BP 2331 13213 MARSEILLE Cedex 02

90 Personne mineure La signature des 2 parents
ou du représentant légal est obligatoire  Si l’on est pour, il faut en parler avec sa famille et on peut porter une carte de donneur  Si l’on est contre, il est possible de s’inscrire sur le Registre des Refus dès l’âge de 13 ans

91 POUR PLUS D’INFORMATIONS
COORDINATION DU CHFG : COORDINATION DU GHSR :

92 MERCI DE VOTRE ATTENTION !


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