Une tâche complexe, qu’est-ce que c’est ?

Présentation au sujet: "Une tâche complexe, qu’est-ce que c’est ?"— Transcription de la présentation:

1 Une tâche complexe, qu’est-ce que c’est ?
Tentative de caractérisation des tâches complexes Enseignants des écoles de Bessan / Vias et du collège de Bessan dans le cadre d’une liaison écoles-collège animée par Didier Mur, CPC, et Michel Ramos, IUFM – mars 2012

2 C’est une situation… de recherche. Elle est différente des situations d’exercice, d’entraînement systématique, de travail sur des procédures de base et des techniques instrumentales. de recherche authentique. On propose avec les tâches complexes de travailler sur des situations concrètes les plus proches possibles de la vie réelle. de recherche nourrie par des ressources externes (des documents d’appui, un portefeuille de documentation).

3 C’est une situation… de recherche qui nécessite la mobilisation de plusieurs ressources appartenant souvent à plusieurs champs disciplinaires. de recherche ouverte. Les élèves peuvent utiliser des cheminements différents, des démarches personnelles pour résoudre la situation. Il n’existe pas une procédure unique et automatique. Elle est proposée, au moins dans un premier temps, sans guidage, sans indications d’étapes ou de passages obligés.

4 C’est une situation… de recherche qui motive les élèves car elle leur pose un défi et présente un enjeu. de recherche qui motive les apprentissages car elle permet de leur donner du sens. de recherche qui peut être autovalidante. Il y a quelque chose à produire et on peut se rendre compte assez clairement que l’on a réussi ou pas avec le produit final. de recherche qui implique le plus souvent de la collaboration.

5 C’est une situation… Dont on ne peut toucher à la structure sans la dénaturer En revanche, on peut jouer sur des variables didactiques pour ajuster le niveau de difficulté en fonction des élèves.

6 C’est une situation… Que l’on peut proposer, sous forme collaborative, en début de séquence pour introduire et motiver une connaissance à construire. Que l’on peut également proposer en cours de séquence pour observer les progrès des élèves. Que l’on peut enfin proposer en fin de séquence pour vérifier les acquisitions individuelles, sans guidage dans un premier temps puis avec guidage pour les élèves qui en ont besoin. Que l’on peut faire analyser à la fin aux élèves pour les amener à adopter une posture réflexive.