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REDUIRE L’UTILISATION DES PRODUITS PHYTOSANITAIRES

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1 REDUIRE L’UTILISATION DES PRODUITS PHYTOSANITAIRES
                              Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL

2 Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL
Comment réduire l’utilisation des produits phytosanitaires sur mon exploitation?                     Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL

3 Les solutions possibles
Les solutions préventives Les voies curatives Adapter ses pratiques phytosanitaires Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL

4 LES SOLUTIONS PREVENTIVES

5 Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL
Organisation et préparation de la campagne de culture - Rotation des cultures - Introduction de cultures bénéfiques à la rotation - Culture sous couvert - Inter-culture ou culture dérobée - Semis précoce - Semis tardifs - Augmentation de la densité de semis - Réduction des densités de semis - Choix variétal - Faux semis Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL

6 Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL
Préparation du sol - Déchaumage / Mulchage (mécanique) - Labour - Travail du sol sans retournement - Semis direct - Travail du sol et semis de nuit Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL

7 AGRONOMIE Rotation des cultures Couvert végétaux Préparation du sol
Semences Semis Techniques sans labour Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL

8 ASSOLEMENT ROTATION

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ROTATION DES CULTURES Description de la méthode : Organiser la rotation pluriannuelle des cultures sur une parcelle en tenant compte des intérêts des successions culturales Intérêts de la méthode : Limiter la levée des adventices au cours de certaines cultures de la rotation Limiter la spécialisation des adventices Limiter la résistance des adventices à certains herbicides Limiter la propagation des maladies et ravageurs d’une année sur l’autre Limites de la méthode : Risque de stress hydrique lors du passage d’une culture d’automne à une culture de printemps Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL

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Conditions de mise en œuvre : Favoriser une succession culturale comportant des cultures semées à différentes périodes (fin été / début automne, fin automne, début printemps, fin printemps) (Exemple dans l’ordre : Colza/blé/féverole/maïs) Choisir des espèces adaptées au milieu Introduire le maximum de familles et d’espèces différentes, au moins une légumineuse, au moins une inter-culture longue tous les 3 ans Avoir au moins un tiers de céréale à paille Alterner cultures exigeantes en Azote, en Phosphore ou en Potassium et cultures peu exigeantes (légumineuses ou engrais vert) Importance et valorisation des précédents culturaux Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL

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INTRODUCTION DE CULTURES BENEFIQUES A LA ROTATION Description de la méthode : Introduire dans la rotation pluriannuelle des cultures sur une parcelle en tenant compte des intérêts de certaines cultures et de la tête d’assolement Intérêts de la méthode : "La tête de rotation" permet de fertiliser, stimuler l’activité biologique, le repos physique du sol, structurer et aérer le sol et limiter les adventices et les maladies (légumineuses, prairie...) Bénéficier de la présence de cultures étouffantes dans la rotation afin de limiter la présence d’adventices Bénéficier de la présence de cultures participant à la fertilisation azotée et minérale du sol (Luzerne, trèfle, soja...) Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL

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Limites de la méthode : Cultures/prairies difficiles à valoriser économiquement Nécessité de matériels supplémentaires à ces cultures Prise en compte des paramètres agronomiques (contrôle des adventices, alimentation azotée des cultures, maîtrise des maladies et des ravageurs, maintien de la fertilité du sol) Conditions de mise en œuvre : Tête de rotation avec une culture "nettoyante" (prairie, légumineuse, seigle, triticale, épeautre, avoine...) Incorporer des cultures denses et à faible écartement dans la rotation Si vivace, privilégier une culture étouffante pluriannuelle fauchée Ne pas attendre que la parcelle soit salie pour introduire une culture étouffante Mis en place d’une féverole sur les parcelles laissées peu propre par le précédent cultural La mise en place de sarrasin peut être intéressante dans la lutte contre le chardon de part sa période de semis et la préparation du sol qui a lieu lors de sa plus grande vulnérabilité Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL

14 Maintient des couverts végétaux
                             

15 INTER-CULTURE OU CULTURE DEROBEE
Description de la méthode :   Consiste à semer une culture intermédiaire entre deux campagnes Intérêts de la méthode : Evite la colonisation de la parcelle par les adventices Evite la perte d’azote L’inter-culture peut être récoltée ou détruite par enfouissement en tant qu’engrais vert Certaines plantes ont un rôle nématicide (Fabaceae, asteracae ou encore panicums spp, moutarde blanche...) Conditions de mise en œuvre : En adéquation avec la culture précédente et la culture suivante Efficacité de la méthode : 2-3 mois peuvent être suffisants pour modifier sensiblement la disponibilité en azote du blé suivant. Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL 15

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CULTURE SOUS COUVERT Description de la méthode : Semer une culture secondaire et basse en accompagnement de la culture principale Intérêts de la méthode : Limite le développement des adventices Conditions de mise en œuvre : La culture secondaire est une culture étouffante semée de façon dense (ex : mélange vesce/orge, colza, ray-grass ou trèfle blanc dans la féverole...) Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL

17                                                              CULTURE SOUS COUVERT

18 PREPARATION DU SOL                                            

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LABOUR Description de la méthode :   Travail profond du sol avec retournement Intérêts de la méthode :   Enfouissement des graines adventices et des adventices germées Perturbation du développement des rhizomes des vivaces Luttes contre certains bio-agresseurs (maladies, limaces, insectes présents sur repousses) Aération et restructuration du sol en cas de tassement antérieur Limites de la méthode :   Remontée de graines adventices susceptibles de germer   Risque d’érosion accru Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL

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Conditions de mise en œuvre : Réaliser au moins un labour dans la rotation A réaliser de préférence en hiver en sol argileux et au printemps en sols limoneux à limono-sableux Le labour ne devra pas être trop dressé ni trop profond (20 cm maximum pour éviter de mélanger les phases aérobie et anaérobie du sol) Eviter les passages trop nombreux pour éviter les tassements   Charrue (avec rasette) Réaliser un labour espacé tous les 2/3 ans permet d’éviter la remontée de certaines graines adventices qui auront le temps d’être détruites en profondeur Temps de mise en œuvre :   1h / ha Coût de mise en œuvre :   achat ( ) : 9000 à 12000€ pour une charrue de 5 socs   20 à 30 L de fioul par ha Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL

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Efficacité de la méthode : Efficace surtout sur les adventices à stock semencier peu persistant. De manière générale, plus le temps écoulé entre 2 labours sur une même parcelle est important, plus la réduction du stock semencier sera importante. Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL

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TRAVAIL DU SOL SANS RETOURNEMENT Description de la méthode : Préparer le sol avant le semis sans retournement Intérêts de la méthode : Optimise l’implantation de la culture pour limiter la levée des adventices Permet la destruction de certaines plantes adventices (notamment les vivaces à pivots (rumex et chardons)) avec les éléments à socs type patte d’oie Augmentation de la teneur en matière organique et de l’activité biologique en surface Diminue le risque d’érosion et les fuites de nitrate par rapport à un labour Augmente le stock du carbone dans le sol Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL

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Conditions de mise en œuvre : Décompactage des sols tassés, écroûtage, avec sous-soleuse, bineuse, cover-crop... Sur sol mal drainé et/ou mal aéré, préférer le sous-solage pour améliorer la perméabilité et la pénétration des racines Sur semelle de labour ou tassement, un décompacteur permet de corriger ces couches à tendance imperméable Coût de mise en œuvre :   Sous-soleuse (2004) : 5000 €   Décompacteur (2004) : 2000 à 5000 € Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL

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FAUX SEMIS Description de la méthode : Cette méthode consiste à préparer le sol sans semer, favorisant la levée rapide des adventices. Cette levée sera détruite par la suite. Intérêts de la méthode : Réduit le stock superficiel de graines adventices Préparation du lit de semence Destruction des limaces, d’autant plus importante que les passages sont nombreux Limites de la méthode :  Risque de tassement et/ou de battance dû aux nombreux passages et aux pluies Risque d’érosion accru Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL

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Conditions de mise en œuvre : Passages suffisamment nombreux et de plus en plus superficiels En présence de vivaces, privilégier un déchaumage profond préalable avec un outil à dents droites ou à socs plats (contre les rhizomes)  A réaliser sur sol ressuyé juste avant une petite pluie favorisant la poussée des adventices Vibroculteur, 2 interventions possibles, voire plus si les conditions le permettent, à 2-3 semaines d’intervalle Destruction à la herse étrille ou à la houe rotative (de 2 à 4cm de profondeur) ou avec des appareils plus lourds mais en maîtrisant bien leur profondeur Temps de mise en œuvre : 30 min/ha/passage Coût de mise en œuvre : 7 à 10 L de fioul par ha/passage 25 €/ha traction comprise pour le faux semis, la destruction étant réalisée par la préparation pour le faux semis suivant ou le semis. Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL

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Efficacité de la méthode : Efficace sur cultures d’automne et surtout sur cultures d’été (betterave, maïs, tournesol, pomme de terre...)  Efficace sur graminées pluriannuelles si utilisation d’un outil à dents droites (efficacité réduite avec des disques ou des pattes d’oie) Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL

27 CHOIX VARIETAL                       

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CHOIX VARIETAL Description de la méthode : Choisir la variété de la culture en fonction de sa capacité de développement et de sa résistance à la présence des adventices, des ravageurs et des maladies Intérêts de la méthode : Sélectionner la variété de la culture par son pouvoir couvrant et son aptitude à se développer rapidement dans les conditions pédo-climatiques de la parcelle. Limites de la méthode : Antagonisme entre l’aptitude à la concurrence et la résistance/tolérance aux maladies aériennes voire aux insectes par augmentation de l’hygrométrie dans la végétation Incompatibilité avec certains cahiers des charges de production ou la recherche d’une variété à forte productivité Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL

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Conditions de mise en œuvre : Surtout sur blé et colza (meilleure expérience) Viser, pour le blé, la précocité de début montaison, l’aptitude au tallage, le port planophile des feuilles, une bonne hauteur Efficacité de la méthode : Semble plus efficace sur l’ensemble des adventices annuelles que sur des espèces vivaces. Surtout démontré sur blé et colza. Existent des variétés pour répondre dans la plupart des cas (Bio-agresseurs, rendement, qualité...) sur la plupart des cultures. Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL

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DECHAUMAGE                      Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL

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DECHAUMAGE MULCHAGE Description de la méthode : Travail superficiel du sol effectué juste après la récolte de la culture précédente ou après un faux-semis Intérêts de la méthode : Détruire les levées de la culture précédente et des adventices en les incorporant aux premiers centimètres du sol. Le déchaumage mécanique permet aussi : l’incorporation du fumier et des engrais verts la stimulation de la levée des adventices permettant la réduction du stock de graines de favoriser l’infiltration des pluies Lutte contre certains bio-agresseurs (maladies, limaces, insectes présents sur repousses) Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL

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Limites de la méthode :   - Risque de patinage au semis et de compactage du sol  - Risque d’érosion accru si le sol est nu Conditions de mise en œuvre : A réaliser avant la grenaison des adventices ou des repousses de la culture précédente.  - Préférer un déchaumage superficiel (lutte contre les annuelles). Si forte présence de vivaces : déchaumage profond - Charrue, Rotavator, Cover-crop, Vibroculteur, sur 10cm maximum, 2 à 3 interventions espacées d’au moins 2-3 semaines avant la montée en graine Temps de mise en œuvre : 30 min/ha Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL

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Coût de mise en œuvre :   achat (2004) : € pour un Cover-crop de 4m   7 à 10 L de fioul par ha Efficacité de la méthode :   Efficace sur les plantes adventices annuelles présentes au moment de la récolte Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL

34 SOLUTIONS CURATIVES

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Solutions curatives Solutions mécaniques - Herse étrille ou sarcleuses - Houe rotative - Bineuse à dents - Bineuse à étoile - Bineuse à doigts ou à soleil - Bineuse à brosse Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL

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Herse étrille Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL

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Bineuse autoguidée                                     Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL

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BINEUSE ETOILE Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL

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BINEUSE A DOIGT OU A SOLEIL Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL

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BINEUSE A BROSSES                                    Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL

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Solutions curatives Pulvérisation dirigée - Désherbineuse - Semoir-pulvérisateur - Traitement chimique dirigé seul Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL

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44 Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL
Solutions curatives Désherbeurs thermiques et autres - Désherbeur à vapeur d’eau - Solarisation - Paillage et plasticulture - Désherbeur à gaz - Désherbeur électrique Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL

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Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL

46 Réduction des doses/ha
Optimiser les doses Traitement dirigé Semoir-Pulvé Désherbineuse Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL

47 RESPECTER LES BONNES PRATIQUES
un pulvérisateur en bon état ne pas dépasser les doses homologuées en traitant dans les conditions optimales en respectant les zones non traitées ... Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL

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OPTIMISER LES DOSES Réduire les dose par rapport à la dose homologuée La réduction de dose doit être pratiquée en toute connaissance de cause. Pour plus de précision quant à sa mise en oeuvre, référez-vous aux publications professionnelles et aux conseils de techniciens expérimentés. Traiter à bas volume Le principe est de diminuer la quantité d’eau pulvérisée par hectare afin de concentrer davantage la bouillie et de pouvoir baisser la dose par hectare de produit. Cela nécessite des compétences pointues quant à la fabrication de la bouillie et à son épandage, mais aussi des matériels performants (pulvérisateur, buses...). Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL

49 Utiliser des adjuvants pour favoriser l’efficacité du produit
Favorise un meilleur contact ou un contact plus long du produit sur la plante adventice ou sur la culture à traiter, l’adjuvant améliore l’efficacité dU PP. Cela permet souvent de réduire la concentration de la bouillie et donc la quantité de produits utilisés. Les adjuvants sont nécessaires, voire incontournables, avec la technique de la pulvérisation en bas volume. (power point adjuvants) Faire des impasses de traitement Suite à l’observation de ses parcelles et en tenant compte des suivis des réseaux de surveillances des ravageurs, il est possible sur certaines cultures, dans certains secteurs et sous certaines conditions climatologiques de faire l’impasse d’un traitement, qu’il soit herbicide, fongicide ou insecticide par rapport aux préconisations, sans pour autant avoir un impact sur la qualité ou la quantité du produit final. Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL

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TRAITEMENT DIRIGE SEUL Description de la méthode : Réaliser le traitement chimique localisé uniquement sur le rang Intérêts de la méthode : Réduction importante de la quantité de produits phytosanitaires (rang ou inter-rang) Conditions de mise en œuvre : Adaptation du pulvérisateur pour obtenir des jets dirigés Coût de mise en œuvre : 2300 à 4500 €HT (2006) Polycopié désherbage mixte Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL

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SEMOIR PULVE Il pulvérise uniquement sur le rang le produit phytosanitaire adapté. Cela permet d’avoir une efficacité optimale (surtout associé à un binage à un stade avancé de la culture) tout en divisant par 3 les quantités de produits phytosanitaires .De plus, l’application se faisant au même moment que le semis, il y a un gain de temps appréciable. Il existe aussi des systèmes de pulvérisation qui s’adaptent sur des semoirs déjà existant. Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL

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Description de la méthode : Profiter du passage du semis pour réaliser un traitement chimique localisé uniquement sur la raie de semis Intérêts de la méthode : Réduction importante de la quantité de produits phytosanitaires : au moins 60% de produits phytosanitaire en moins par rapport à un désherbage chimique en plein. Limites de la méthode : Requiert une attention supplémentaire lors du semis Nécessite une largeur de travail identique à la bineuse si l’on veut utiliser celle-ci en rattrapage. Conditions de mise en œuvre : Identique à celle d’un semis classique Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL

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Temps de mise en œuvre : Identique à celle d’un semis classique Coût de mise en œuvre :  Achat de l’équipement seul ajouté au semoir : 4000 €HT (2003) Efficacité de la méthode : Associé à un binage cette technique est moins efficace qu’un désherbage chimique mais atteint néanmoins un niveau suffisant sur maïs (7 sur la notation AGPM). Risque d’envahissement de mercuriales, renouées des oiseaux et renouées liseron. Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL

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DESHERBINEUSE Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL

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Tout l’intérêt est de réunir les avantages du travail du sol de la bineuse (aération, cassure de la battance, arrachage de certaines plantes adventices...) avec la pulvérisation localisée sur le rang. Cela permet d’avoir une efficacité optimale (équivalente à du chimique en plein) tout en divisant par 3 les quantités de produits phytosanitaires appliqués. Il existe aussi des systèmes de pulvérisation qui s’adaptent sur les bineuses existantes. Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL

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Description de la méthode : Associer en un seul passage un traitement localisé sur le rang (chimique ou thermique) et un binage sur l’inter-rang Intérêts de la méthode : Réduction importante de la quantité de produits phytosanitaires : uniquement sur le rang représentant au moins 60% de produits phytosanitaires en moins par rapport à un désherbage chimique en plein dans le cas de la désherbineuse chimique Mêmes atouts que la bineuse simple Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL

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Limites de la méthode : Réglage délicat Risque d’arrachement des pieds de la culture Problème de désherbage avec les adventices à levée échelonnée Périodes d’intervention courtes (conditions de réussite pouvant être difficiles à réunir : Hygrométrie pas trop basse pour l’efficacité du traitement chimique mais période sèche à la suite pour l’efficacité du désherbage par binage) Une alternative au désherbinage pourrait être l’association d’un traitement au semis (uniquement sur le rang) suivi d’un binage à haute-vitesse lorsque la culture est développée Surveillance du bouchage des buses (projection de terre) Une désherbineuse 4 rangs ne peut permettre de désherber que 50 ha/an Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL

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Conditions de mise en œuvre : Bineuse équipée d’un pulvérisateur ou d’un système de traitement thermique. Possibilité d’adapter un système DPAE Même conditions de mise en œuvre que bineuse simple Temps de mise en œuvre :   Vitesse d’avancement chimique : 5 à 8 km/h (2 à 2,4 Ha/h),   Vitesse d’avancement thermique : 2 à 6 km/h (1 à 1,8 ha/h)   Vitesse d’avancement thermique avec avec un système d’auto-guidage : jusqu’à 4 Ha/h. Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL

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Coût de mise en œuvre : Achat du matériel (chimique) ( ) : 8300 €HT (6 rangs), €HT (8 rangs repliable)   Achat du matériel (thermique) (2005) : €HT (6 rangs repliable), €HT (8 rangs repliable)   Traction : 20 à 25 CV/m Coût de chantier Chimique pour 30 ha de culture avec 2 passages (tracteur 4RM 90 CV + chauffeur) : 36 €HT/ha, 22 €HT/ha par passage selon certains essais (avec traction et main d’œuvre sur 50 ha), de 38 à 75 €HT/ha d’après une autre étude (pour 2 passages, Traction et MO comprises)   Coût de chantier Thermique pour 30 ha de culture avec 2 passages (tracteur 4RM 90 CV + chauffeur) : 53,3 €HT/ha Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL

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Efficacité de la méthode : Efficacité optimale sur adventice au stade 2 feuilles maximum (nécessite 2 passage) Efficacité réduite si les passages sont trop tardifs Efficacité identique quel que soit le second passage (avec ou sans pulvérisation = binage simple) en buttant le rang lors de ce second passage et d’autant plus s’il n’y a pas de pluie entre les 2 passages Les adventices non détruites au premier passage ne le seront pas non plus au second Pas de perte de rendement par rapport à un itinéraire chimique classique en 2 passage (le premier désherbinage et le second en binage ou désherbinage) Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL

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Méthode biologique Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL

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Lutte contre les maladies et les ravageurs - Trichogramme contre la pyrale du maïs - Bacillus Thuringiensis Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL

63 Exemple de Bacillus Thuringiensis
Description de la méthode : La bactérie entomopathogène Bacillus thuringiensis synthétise des cristaux protéiques lors de la sporulation qui ont, le plus souvent et selon les souches, une activité larvicide sur différentes espèces d’insectes, d’acarien et de nématodes. Intérêts de la méthode : Lutte sélective contre certaines chenilles Pouvoir traiter des ravageurs qui ne pourraient être maîtrisés par des pulvérisations d’insecticides classiques Limites de la méthode : Emergence de populations d’insectes résistantes (mises en évidence en laboratoire mais rares à l’état naturel) Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL

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Conditions de mise en œuvre :  S’utilise comme un produit de synthèse. Soumis à AMM. Efficacité de la méthode : Semble être très efficace et surtout alternatif aux traitements chimiques n’ayant plus d’effet à cause de l’apparition de résistance Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL

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Exemple du Trichogramme contre la pyrale du maïs Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL

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PYRALE DU MAIS Ostrania Nubilalis Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL

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CAPSULLE DE Trichogramme Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL

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                             La larve se développe à l'intérieur de l'oeuf de l'hôte qui est tué très tôt. Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL

69 Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL
Description de la méthode : Utilisation d’un prédateur (Trichogramme) contre la pyrale du maïs   Trichogramma brassicae (Hymenoptera, Tichogrammatidae) Intérêts de la méthode : Lutte sélective de la Pyrale du maïs, respect des auxiliaires Destruction de la Pyrale dès son premier stade avant même qu’elle ne commette de dégâts Traitement en un seul passage Adaptation de la vitesse d’émergence des vagues en fonction de l’amplitude du vol du ravageur. Risque limité pour l’environnement, pour les utilisateurs et le personnel Conditions de mise en œuvre :   Lâchers inondatifs et saisonniers ( à parasites par hectare)   L’intervention doit être répétée chaque année au moment de la ponte du ravageur.   Traitement en un seul passage Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL

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Temps de mise en œuvre : Pose manuelle :  33 points de lâcher par hectare => 3 Ha/h pour un lâcher unique en 3 vagues d’émergence Efficacité de la méthode :  Un bon synchronisme entre le lâcher des trichogrammes et le début de ponte du ravageur est essentiel pour obtenir une efficacité optimale.  Le meilleur résultat est obtenu avec un lâcher unique en 3 vagues d’émergence. Efficacité et régularité très satisfaisante, du même niveau qu’un traitement chimique Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL

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Les informations proviennent du site phyteauverne. Vous trouverez des références techniques intéressante sur ce site Pierre ROUDAUT CFPPA MONTRAVEL


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