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Glem juin 2014 Le diabète.

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1 Glem juin 2014 Le diabète

2 Prise en charge du diabète dans la maison médicale de Marcinelle
1 description- (le rôle de l'infirmière) 2 exemples 3 limites discussion

3 1 . Description Projet pluridisciplinaire Suivi des mêmes personnes tout au long de leur vie (89) Tous les aspects de la prévention (trajets de soins, convention, mais aussi personnes à risque) Approche globale ( suivi médicamenteux mais aussi soutien à l’activité physique, promotion de bonnes habitudes alimentaires) Individuelle et collective Prise en charge en réseau (hopital) Dossier informatisé

4 Les recommandations de bonnes pratiques
Que nous disent-elles? Le traitement du diabète a pour objectif d’améliorer le bien-être du patient diabétique pour qu’il/elle puisse mener une vie similaire du point de vue qualitatif et quantitatif à celle d’une personne ne souffrant pas du diabète. Concrètement, cela signifie : ·        éviter les symptômes liés à l’hyperglycémie, ·        prévenir les complications aiguës (hypoglycémie, hyperglycémie), ·        éviter les complications chroniques, ·        diminuer la mortalité, ·        maintenir l’autonomie du patient, ·        contrer la discrimination sociale.

5 Pour y parvenir, nous ne pouvons nous contenter d’axer le travail sur les seuls problèmes spécifiques au diabète, comme assurer une bonne régulation de la glycémie et détecter à temps (à une phase réversible) les complications liées au diabète mais nous devons également considérer le risque cardio-vasculaire global

6 Les points d’action suivants sont nécessaires à cet effet:
·        réduire le surpoids, le cas échéant, ·        encourager l’activité physique, ·        décourager le tabagisme, ·        traiter l’hypertension, ·        instaurer un traitement par statine, sauf s’il n’y a pas de facteurs de risque cardio-vasculaire complémentaires ’aspirine Le principal point noir est la faisabilité de ces objectifs sévères. Il est en effet de la plus haute importance de maintenir à un niveau optimal le bien-être général et la qualité de vie de chaque patient. »

7 Objectifs thérapeutiques :
·        Tabagisme : arrêt ·        Réduction du poids en cas d’obésité : 5 à 10% en 1 an ·        HbA1c < 7,0 % ·        Glycémie à jeun ≤ 125 mg/dl ·        Pression artérielle (PA) < 130/80 mm Hg ·        LDL-cholestérol < 100 mg/dldiscussion

8 Procédure « maison » 1. Diagnostic
Si glycémie à jeun entre 100 et 126 : « anomalie du glycémie à jeune » => ctrl à 3 mois => planning « taux de glucose sanguin » Si glycémie à jeun >= 126 => ctrl après 1 mois: planning «  taux de glucose sanguin »+ hgbA1c. Tout de suite prescrire la prise de sang Si lors contrôle glycémie à jeune >= 126 « Diabète de type 2 » dans problème, maladies actives et facteurs de risque: pathologie/ diabète (chercher dans la liste préfaite!!) Diagnostic «  intolérance au glucose » à réserver après TOTG

9 2. Quatre contacts annuels sont prévus, pour faire les prises de sang, examens complémentaires, prescription des médicaments   2.2 Tâche du médecin: 1. Noter le contrôle sanguin suivant dans le planning « taux de glucose sanguin, ctrl annuel /trimestriel diabète » et ACCOMPLI pour la prise de sang faite Contrôle annuel : POT A URINE ! Adapter le planning en fonction du patient! (discussion avec le patient) 2. Faire des demandes types pour les infirmières Trimestriel : Glycémie / Hémoglobine glyquée Annuel : glycémie/hémoglobine glyquée/ /cholestérol total / HDL /LDL/Triglycérides/créatinine Micro-albuminurie (premières urines du matin) 3. Demander si le patient se sent bien / habitudes alimentaire/exercice physique 4. Médication => prescrire les médicaments pour trois mois jusqu’au ctrl suivant. 5. Le médecin regarde s'il faut l’insérer dans un trajet de soins. 6. Si le patient ne réagit pas aux lettres d'appel, noter dans le planning «taux de glucose sanguin» + «discussion patient» avec échéance 6 mois. Faire entretien motivationnel, à l'aide des questions ouvertes (les questions se trouvent dans le dépliant des risques cardiovasculaires ou dans le dossier DIABETE sur le server)

10 Tâche de l'infirmière: 1. Prise de sang breve evaluation contrôle, du suivi 2. Prise de paramètres : Poids Tension Périmètre abdominal 3. Rendez-vous chez le médecin ou infi diabeto la semaine après pour discuter le résultat / adapter le traitement 4. Planning ‘ en cours d’exécution’ 5. Veille qu'il y ait des pyramides alimentaires dans les cabinets 6. Envoie des lettres en cas de retard

11 3. Examens de suivi 3.1 RETINOPATHIE Fond d’œil : Fréquence : une fois par an , puis 1x /2 ans si diabète bien réglé et examen 2 fois de suite normal

12 3.2 MONOFILAMENT Quelques précisions: 1. Fréquence: début un fois par an, puis en fonction de la classe 2. Si fait : à mettre dans traitement ‘monofilament’ avec score 0-1-2a-2b-3 Puis dans planning traitements ‘monofilament’ avec score et date du prochain contrôle. 3. Maladies vasculaires: indice bras-cheville < 1,0 pour les diabétiques (0,9 pour les non-diabétiques): demander échodoppler ou consultation en chirurgie vasculaire

13 Quelques précisions: 1. Education du patient: cfr les 10 commandements du pied 2. Soins du pied

14 · L’éducation au diabète
« Un traitement optimal du diabète commence par une adaptation du mode de vie. Le patient joue ici un rôle important. Chaque jour, il doit prendre des petites et des grandes décisions influant sur sa maladie. De plus, il devra assumer ce processus tout au long de son existence. Pour cette raison, l’éducation à des soins autonomes optimaux est un élément important de l’accompagnement des patients diabétiques. Les valeurs sont celles de la promotion de la santé, accompagner, ne pas juger

15 Le diagnostic éducatif (cfr questionnaire)
À court terme (moins de six mois) l’éducation aux soins autonomes a un effet positif sur la valeur HbA1c et sur les paramètres qui affectent la qualité de vie. Pour pouvoir parvenir à un effet à plus long terme, il est important que l’éducation réside en un processus continu et non en une intervention unique. L’éducation du patient et le soutien apportés à une adaptation du mode de vie se font progressivement au fil du temps. La phase primordiale est celle du diagnostic éducatif : Il faut évaluer les possibilités de la personne, sa motivation, ses connaissances, ses aptitudes, attitudes, et établir ensuite avec elle un projet éducatif. ( barrières de la langue, du vocabulaire, toutes sortes d’outils sont à notre disposition)

16 C’est lorsqu’elle est dispensée par différents professionnels des soins de santé de manière coordonnée («soins partagés») que l’éducation au diabète est la plus efficace.  Il convient d’aborder les aspects suivants avec le patient (rôle (non spécifique) de l’infirmière éducatrice en diabétologie): ·        les conséquences psychosociales du diagnostic de diabète pour le patient ; ·        les objectifs de traitement individualisés et la planification du suivi (prise de rendez-vous) ·        les besoins alimentaires personnels (avec élaboration d’un planning alimentaire) ; ·        le rôle de l’activité physique dans le traitement ; ·        l’interaction entre la prise d’aliments, les activités physiques et les antidiabétiques oraux/l’insuline ; ·        les améliorations possibles du mode de vie, comme par exemple les effets nuisibles du tabac et d’une consommation excessive de boissons alcoolisées, ainsi qu’une prise (administration) correcte et sûre des médications ; ·        l’administration et l’adaptation de l’insuline si nécessaire ; ·        l'auto contrôle de la glycémie et la signification des résultats dans le cadre des éventuelles actions à entreprendre ; ·        la réaction adéquate en cas de dérèglement (tant hypo qu’hyperglycémique) ou de maladie ; ·        la prévention et la détection précoce des complications chroniques, avec une attention spéciale pour les soins des pieds ; ·        l’utilisation du passeport du diabète ; ·        l’utilisation optimale des infrastructures de santé existantes ; ·        les adaptations administratives du permis de conduire qui s’imposent.

17 l’OMS a défini des recommandations dans le domaine de l’éducation thérapeutique des malades, qui se caractérisent par quatre axes : ·         L’éducation thérapeutique du patient devrait permettre aux patients d’acquérir et de conserver les capacités et compétences qui les aident à vivre de manière optimale avec leur maladie. ·         Il s’agit, par conséquent, d’un processus permanent, intégré dans les soins. ·         Elle est centrée sur le patient : l’éducation implique des activités organisées de sensibilisation, d’information, d’apprentissage de l’autogestion et de soutien psychologique, concernant la maladie et le traitement prescrit, les soins, le cadre hospitalier et de soins, les informations organisationnelles, et les comportements de santé et de maladie. ·         Elle vise à aider les patients et les familles à comprendre la maladie et le traitement, coopérer avec les soignants, vivre plus sainement et maintenir ou améliorer leur qualité de vie.»

18 Autres outils précieux
2        l’entretien motivationnel et l’approche centrée sur la personne ; 3        la considération positive inconditionnelle(Rogers); Besoin fondamental de tout être humain, d etre estime,en tant que personne independamment des criteres attribuables aux comportements; le plus puissant moteur therapeutique du changement de comportement

19 Contenu d’une éducation
-l’éducation individuelle du patient et l’éducation de son entourage :  -donner de l’information et stimuler la compréhension de la maladie, les causes, l’évolution, les complications, l’espérance de vie  -motiver à changer son mode de vie : alimentation équilibrée, arrêt du tabac, exercices  -informer comment prévenir, reconnaître et traiter les hypo-et hyperglycémies  -donner des explications sur l’effet de certains médicaments sur la glycémie (e.a. les sirops)  -apprendre la technique d’injection, la rotation des sites d’injection  -expliquer le mode d’action de l’insuline, la conservation de l’insuline  -apprendre à mesurer la glycémie avec un glucomètre, des lancettes et des tigettes  -donner des explications concernant les assurances vie, le permis de conduire, la recherche d’emploi, les voyages

20 Difficultés sur le terrain
: En général : Manque d’éducateur de première ligne Démotivation de certains : Manque de supervision Pas assez de formation régionale organisée Peu de liens avec la 2ème ligne Manque de formation des infirmières de référence (soins à domicile) « Rentabilité » financière

21 Evaluation à la maison médicale :
 tout le confort et l’équipement pour travailler, outils à disposition, flexibilité (domicile- cabinet) L’ « enrôlement » des patients dans le suivi trimestriel fonctionne de mieux en mieux - communication dans l’équipe et avec l’extérieur est de bonne qualité -         le cadre est plus clair pour les trajets de soins mais moins pour les autres patients -         peu de trajets de soins (2 ou 3 par an) -         difficulté donc de maintenir les connaissances pour l’infirmière éducatrice - difficultés pour le patient et l’éducatrice de tenir « dans la durée » -         situations d’échec répétées avec certains patients  , qui auraient le plus besoin « du suivi (problème de langue, de motivation, de compréhension, de priorisation, vie "compliquée", difficultés de prendre en compte le long terme, peurs, -         les patients ont tendance à venir « quand ils ont un problème » plutôt qu’ à un rendez-vous pris de longue date (question de l’accessibilité<> efficacité des soins) - polypathologies  -difficile de savoir comment faire avec les patients plus « difficiles »; risque d’usure -         encodage des infos reste toujours difficile, (difficile d’encoder tout ce qui se passe avec le patient, supports écrits) -le temps de l’évaluation manque -         medidoc et pas pricare, rend difficile le soutien de la fédé à ce niveau (enquête sur le diabète, tableau de bord)

22 L’éducation thérapeutique, un art?
"Une seule chose (parmi beaucoup d'autres) me semble insupportable pour l'artiste ; ne plus se sentir au début ".C. Pavese.

23 Exemples et discussion
Nestor: Patient de 50 ans diabétique de type 2 en déni, alcoolique et gros fumeur ; angiopathies. Pendant quelques temps il a été très motivé par l’envie de se soigner, nous sommes allées au domicile lui apprendre à effectuer ses injections insulines est venu pendant plusieurs mois à tous les rendez-vous , a intégré le groupe tabac, ensuite, sa santé s’est détériorée, il a du subir plusieurs angioplasties ; son hbAic est passée de 10 – 11 à 7 en février 2014

24 Latifah Femme de 41 ans, d’origine africaine, 7 enfants, les élève seule. Bmi 41 Sous insulinothérapie ( 4 injections par jour) mais peu compliante Mauvaise hygiène de vie ; saute de repas et puis boit du coca quand elle redoute l’hypo. Participe aus séances collectives, ne vient pas souvent aux rendez-vous individuels Suivi diététicienne mis en place ne mars 2014 Hba1c à 8 ?

25 Nasser Patient de 36 ans Suite à son diabète, a suivi d’abord un régime simple Sous insuline et trajet de soins depuis 1 an car son HbAic était de 11 Après une période de « déni », a pris conscience de la nécessite de mettre des choses en place : compliance au traitement sport bonne hygiène de vie présent à tous les rendez-vous


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