La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

Module de Médecine du sport

Présentations similaires


Présentation au sujet: "Module de Médecine du sport"— Transcription de la présentation:

1 Module de Médecine du sport
Prévention des risques liés à l’entraînement physique militaire et sportif (EPMS) MC Nathalie KOULMANN 30 novembre 2015

2 L’EPMS, une nécessité opérationnelle
Militaires opérationnels Particularités des activités physiques militaires * Sollicitations physiques diverses port de charges (endurance + force) et spécifiques (accélérations, plongée) * Terrains d’opérations divers (climats variés : chaleur, froid, altitude) Patrimoine génétique Histoire et vécu personnels * Conditions dégradées - dette de sommeil - sous-nutrition, déshydratation - stress psychologiques… * Phases d’activités intenses suivies de phases de déconditionnement Jeunes recrues Réponses adaptatives à l’entraînement Réponses maladaptatives, intolérances

3 Niveau d’aptitude physique
Préparation physique et évolution de la population militaire - Population jeune marquée par les phénomènes sociétaux : surpoids – sédentarité - Niveau de pratique sportive avant le recrutement ? Inadéquation entre les exigences physiques toujours accrues et la réalité de l’aptitude physique des personnels Temps Niveau d’aptitude physique des personnels requis par tâche 1950 1960 1970 1980 1990 2000 2010 2020

4 Les bénéfices de l’activité physique
Les effets bénéfiques attendus : - Physiques - Psychologiques - Médicaux Que l’on ne s’y trompe pas, l’évolution de l’homme sur les dernières siècles voire millénaire n’est pas génétique mais bien liée au changement de notre mode de vie. On a tendance aujourd’hui à reporter l’origine de nos modification morphologique et de l’obésité sur notre mode d’alimentation (trop grasse, trop sucrée), mais ce n’est certainement pas la seule cause et peut être même pas la principale. Si l’on regarde 50 ans en arrière, nos grands parents avaient des apports énergétiques quotidiens équivalent ou supérieur aux nôtres et ils étaient moins obèses parce qu’il bougeaient plus. Le temps passé devant les écrans est aujourd’hui le meilleur facteur prédictif d’obésité.

5 Les bénéfices de l’activité physique
Que l’on ne s’y trompe pas, l’évolution de l’homme sur les dernières siècles voire millénaire n’est pas génétique mais bien liée au changement de notre mode de vie. On a tendance aujourd’hui à reporter l’origine de nos modification morphologique et de l’obésité sur notre mode d’alimentation (trop grasse, trop sucrée), mais ce n’est certainement pas la seule cause et peut être même pas la principale. Si l’on regarde 50 ans en arrière, nos grands parents avaient des apports énergétiques quotidiens équivalent ou supérieur aux nôtres et ils étaient moins obèses parce qu’il bougeaient plus. Le temps passé devant les écrans est aujourd’hui le meilleur facteur prédictif d’obésité.

6 Activité physique et mortalité
Réduction de la mortalité toutes causes: 33% (IC 95%: 28-37) (Nocon et al. Eur J Cardiovasc Prev Rehab 2008) étude sur personnes, âges ans, suivi 6 ans, APS au niveau des recommandations (Leitzmann et al. Arch Intern Med 2007) Activité modérée RR = 0,71 (0,63-0,80) Activité intense RR = 0,67 (0,60-0,75) La plupart des études montrent un effet dose-réponse Effets des changements de pratiques : « ceux qui deviennent actifs ont tendance à rattraper ceux qui sont toujours restés actifs en terme de niveau de risque relatif » Depuis les années 1950, de nombreuses études scientifiques ont montré un impact des APS sur la mortalité avec une réduction du risque global de l’ordre de 30%. C’est notamment le cas de cette étude de Leitzmann qui a suivi une cohorte de plus de personnes sur 6 ans et retrouve une réduction du risque de mortalité pour une pratique au seuil des recommandations américaines par rapport au fat d’être inactif. Le 2ème point intéressant est qu’il existe un effet dose-réponse : plus le niveau d’activité est important plus le bénéfice sur la santé est important. La question du seuil ou du niveau d’activité minimum est toujours posée. Enfin 3ème point, il n’est jamais trop tard pour s’y mettre. Les études sur l’effet d’un changement de pratique montre que quelque soit l’âge ou le moment, à partir du moment où l’on se met à l’activité au obtient un bénéfice.

7 Mortalité cardiovasculaire et APS
Paffenberger RS et al. N Eng J Med 1993 Action sur les Facteurs de Risque Cardiovasculaire: HTA : effet comparable à une monothérapie chez l’hypertendu Profil lipidique: Triglycérides,  LDL,  HDL Tabagisme : facilite le sevrage et diminue la dépression Surpoids: action sur la réduction de graisse abdominale Diabète :  50 à 60 % l’apparition d’un DT2 chez les sujets à risque L’impact des APS sur la morbi-mortalité cardiovasculaire est multifactorielle: l’APS agit de façon indépendante (par actions sur la dysfonction endothéliale, anti inflammatoire, anti thrombotique, sur le SNA…) Elle agit également sur le contrôle des FDRCV et se potentialise avec la maitrise des autres FDRCV.

8 APS, syndrome métabolique et Diabète
La pratique des APS : Réduit le risque de survenue d’un diabète (DT2) de 50 à 60 % chez les sujets à risque élevé Réduit de 63% le risque de DT2 pour 150 minutes de marche soutenue/semaine L’effet est indépendant de la perte de poids et de la diététique L’effet est prolongé sur plusieurs années : changement de mode de vie Il existe aujourd’hui un haut niveau de preuve pour affirmer les effets bénéfiques des AP dans la prévention et le contrôle du diabète. La réduction est de l’ordre de 50 à 60% chez les sujets à risque en état pré diabètique (intolérant au glucose). L’effet est indépendant de la perte de poids et du régime avec lequel les effets sont synergiques. L’effet est indépendant des autres FDRCV. L’action est propre et porte sur une meilleur utilisation du glucose musculaire, diminution de l’insuiino résistance, réduction de l’adiposité abdominale, diminution de la masse grasse et augmentation de la masse maigre. Lorsqu’on opère un changement de mode de vie en favorisant les APS, l’effet bénéfique est observé sur le long terme, plusieurs années contrairement au régime.

9 APS et cancers  40 à 50 % du risque Effet dose-réponse
Cancer du colon:  40 à 50 % du risque Effet dose-réponse Effet indépendant des autres FDR mais peut les influencer Cancer du sein:  30 à 40% du risque chez les femmes ménopausées Rôle ++ en prévention 2nd:  compls et décès,  qualité de vie Cancer de la prostate: Plus discuté  10 à 30% du risque Récemment de plus en plus d’études ont été publiées sur les effets protecteurs d’une APS régulière dans la survenue de certains cancers avec un niveau de preuve considéré comme convainquant. Cela concerne essentiellement le cancer du colon, mais pas celui du rectum, du sein et de la prostate, qui sont néanmoins parmi les les 4 cancers les plus fréquent avec celui du poumon.

10 Activité physique et sommeil
« Contrairement aux idées reçues, l’exercice modéré aigu, même pratiqué le soir après une journée de travail, n’a pas d’impact négatif sur l’architecture du sommeil » (sauf exercices intenses prolongés) (1) « L’exercice régulier a un effet dose-réponse tout à fait bénéfique chez les sujets présentant des troubles du sommeil » (qualité et durée) (1) Dans le syndrome d’apnées obstructives du sommeil, plusieurs études ont rapporté une diminution de l’IAH (42%) et une amélioration de la qualité du sommeil. (2) Autre domaine qui peut être intéressant, celui du sommeil. Une revue récente de la littérature montre que le sport, sauf à être très intense et prolongé, n’altère pas le sommeil des sujets sains et au contraire peut aider ceux qui présentent des troubles du sommeil. Enfin une étude récente a montré que l’activité physique, indépendamment de son action sur la perte de poids, pouvait avoir un effet bénéfique dans le SAOS. Chennaoui M et al. Sleep and exercise: A reciprocal issue ? Sleep Medicine Reviews 2014. Iftikr IH et al. Effects of exercise training on sleep apnea : a meta-analysis. Lung 2014

11 Les sujets entrainés réagissent mieux aux stress.
Sport et santé mentale Anxiété et stress : Les APS réduisent les traits d’anxiété et ses indicateurs physiologiques Plus faible est le niveau d’aptitude physique, plus élevé est le niveau d’anxiété (Landers 1994) Les sujets entrainés réagissent mieux aux stress. Dépression : Chez des sujets dépressifs, les « actifs » ont un score plus faible que les « non actifs » aux diverses échelles de dépression (Camacho et al. 1991) La principale motivation de gens pour la pratique sportive est la recherche de plaisir. La pratique sportive est source de bien-être, d’intégration sociale, d’amélioration de l’image de soi. Elle réduit de façon significative l’anxiété. Les APS agissent sur les répercutions négatives secondaires de la dépression: isolement, inactivité, mésestime de soi et de l’image du corps…

12 150 min/sem d’intensité modérée ou 75 min/sem si élevée et
Endurance : 150 min/sem d’intensité modérée ou 75 min/sem si élevée et Renforcement musculaire : 2 à 3 fois/sem, 10 exercices, 12 répétitions Idéalement le double… Face aux nombreux effets bénéfiques sur la santé, les sociétés savantes ont émis des recommandations régulièrement actualisées et parfois très spécialisées en fonction des pathologies. Pour faire simple, la pratique moyenne recommandée est d’au moins 2h30 d’activité par semaine. Mais surtout les pouvoirs publiques ont compris l’enjeux en terme d’économie pour la santé et pratique une politique d’incitation et de promotion des APS, jusqu’à reconnaître aujourd’hui les APS comme une prescription médicale.

13 L’EPMS concerne tous les militaires, d’active ou de réserve,
quels que soient leur armée ou service d’appartenance, en tous lieux et par tous temps.

14 L’EPMS dans les Armées Une nécessité opérationnelle Varie dans ses modalités (type d’activités, fréquence, intensité) Varie dans le temps (alternance de périodes de forte et faible activité) Varie au cours de la carrière Parfois pratiqué avec des contraintes

15 Les activités physiques
Des effets bénéfiques connus : - Physiques - Psychologiques - Médicaux Mais l’EPMS est pourvoyeur d’accidents, dont il convient de réduire la survenue

16 Généralités sur la prévention

17 Pas de données complètes pour les armées en France
Etat des lieux Pas de données complètes pour les armées en France (pas de recueil épidémiologique systématique ni de déclaration obligatoire des cas) Mais de nombreuses données partielles mettent en évidence l’importance quantitative des affections liées à l’EPMS Par contre une synthèse des données publiées au niveau international a été réalisée en 2009 : elle a permis de mieux connaitre les facteurs de risques et les conditions de survenue de ces accidents en milieu civil et militaire. Mise en place d’un observatoire des blessures liées à l’EPMS dans les écoles et centres de formation, en cours d’analyse…

18 Les affections liées à l’EPMS
Les accidents potentiellement mortels Les atteintes musculo-squelettiques

19 Les accidents potentiellement mortels
Accidents cardiaques Sujet jeune (moins de 35 ans) : MORT SUBITE Sujet de plus de 35 ans avec facteurs de risques : infarctus du myocarde Cf cours du Pr BONNEVIE Prévention : sélection , suivi médical et règles de bonne pratique de l’EPMS. 1. Sélection : efficacité démontrée limites de l’ECG de repos 2. La visite systématique 3. 10 règles d’or du Collège des Cardiologues du Sport

20 Les 10 règles d’or des cardiologues du sport
1. Je respecte toujours un échauffement et une récupération de 10 minutes lors de mes activités sportives. 2. Je bois 3 à 4 gorgées d’eau toutes les 30 minutes d’exercice, à l’entraînement comme en compétition. 3. J’évite les activités intenses par des températures extérieures inférieures à -5°C ou supérieures à 30°C. 4. Je ne fume jamais 1 heure avant ni 2 heures après une pratique sportive. 5. Je ne prends pas de douche dans les 15 minutes qui suivent l’effort. 6. Je ne fais pas de sport intense si j’ai de la fièvre, ni dans les 8 jours qui suivent un épisode grippal (fièvre + courbatures). 7. Je pratique un bilan médical avant de reprendre une activité sportive intense si j’ai plus de 35 ans pour les hommes et 45 ans pour les femmes. 8. Je signale à mon médecin toute douleur dans la poitrine ou essoufflement anormal survenant à l’effort. Je signale à mon médecin toute palpitation cardiaque survenant à l’effort ou juste après l’effort. 10. Je signale à mon médecin tout malaise survenant à l’effort ou juste après l’effort.

21 Les accidents potentiellement mortels
Accidents cardiaques Les noyades Le coup de chaleur d’exercice 6% des décès dans les armées américaines entre 1996 et 1999

22 CCE : définition Encéphalopathie Contexte hyperthermique
Pas de CCE sans signes neurologiques ! 2. Au cours ou au décours immédiat d’un exercice physique intense et prolongé Pas de CCE sans effort ≠ Coup de chaleur classique Pas de CCE sur effort bref (Cooper) Contexte hyperthermique Seuil classique ≥ 40°C Différent du seuil de déclaration (Armée française) ! Complications pouvant être mortelles Défaillance multiviscérale Rein : fréquent & réversible Foie : moins fréquent => gravité + (peut => greffe hépatique) Cœur (très rare, réversible) Cerveau (très rare passée la phase aiguë, irréversible)

23 CCE : données épidémiologiques
CCE : 1 des 61 évènements soumis à la surveillance épidémiologique (code F3) Déclaration selon 2 procédures : Le message épidémiologique hebdomadaire La fiche spécifique de déclaration 4 objectifs pour la surveillance : Estimer l’importance épidémiologique Identifier les situations nécessitant une intervention urgente (enquête lors de la survenue de décès par CCE ou de cas groupés de CCE Évaluer les actions de prévention entreprises (évolution de l’incidence des CCE dans le temps) Identifier et orienter des axes de recherche (prévention et prise en charge des CCE)

24 CCE : données épidémiologiques

25 CCE : données épidémiologiques
Facteurs associés Âge Augmentation du RR de 12,7 chez ≤ 20 ans Sexe Augmentation du RR de 1,9 chez les hommes Saison 13% CCE: novembre à avril OPEX Augmentation du RR de 3 Armée Taux d’incidence RR [IC 95%] Terre 53* 11,8 [3,8-36,8] Marine 11,7 2,6 [0,8-8,5] Gendarmerie , ,9 [0,6-6,2] Air 5,3 1,2 [0,3-4] Services communs 4,5 1

26 Circonstances de survenue
CCE : données épidémiologiques Circonstances de survenue Marche course 61% Marche commando & TAP 23% Cross 6% Autre % 90% 500 m avant l’arrivée 55% À l’arrivée 37% Juste après l’arrivée 8%

27 Autres facteurs associés
CCE : données épidémiologiques Autres facteurs associés Manque d'entrainement Oui dans étude cas-témoin américaine1 Recrutement Morphotype différent +++ Oui dans étude rétrospective israélienne2 Recrutement 50% des 82 cas dans les 6 mois incorporation Non dans étude rétrospective française3 Recrutement , 182 patients 1 Gardner et al., MSSE 1996; Wallace et al., Aviat Space Environ Med 2006 2 Epstein et al., Med Sci Sports Exerc 1999 3 Abriat et al., Mil Med 2014 Le sujet à ne pas manquer : Homme jeune de l‘Armée de Terre réalisant une marche course hors métropole, à 500 m de l'arrivée Ex : Légionnaire à Djibouti ou en Guyane

28 Prodromes Au moins 50% des cas CCE : clinique
Nausées, vomissements 25% Fatigue intense 24% Soif intense 20% Marche titubante 19% Rétrécissement vision 9% Céphalées 8% Irritabilité 5% Sensation tête vide 4%

29 Hypotension artérielle (90-110/40-60 mmHg)
CCE : clinique Phase d'état Le sujet s’effondre …. Encéphalopathie Confusion 46% Perte de connaissance 54% Crise comitiale 4% Hyperthermie T°≥ 40°C, mais problème délai et méthode ++ Hypotension artérielle (90-110/40-60 mmHg) Non nécessaire au diagnostic Prépa Phys & Env Extrême

30 Le diagnostic positif est avant tout clinique!
CCE : diagnostic Le diagnostic positif est avant tout clinique! Encéphalopathie Continuum obnubilation => confusion => perte de connaissance Attention à la crise d’épilepsie ! Hyperthermie Nécessaire (seuil) mais pas suffisante Toute suspicion diagnostique impose la mise en œuvre d’un traitement d’urgence ++ Aucun examen biologique n’est spécifique : CPK ? Aucun intérêt Créatininémie, TP, ALAT, … : intérêt pour le suivi clinique uniquement!

31 CCE : diagnostics différentiels
Tout malaise d'effort n'est pas un CCE (causes cardiaques) Pas de CCE sans troubles neurologiques Un trouble neurologique à l'effort n'est pas obligatoirement un CCE (epilepsies, …) Une hyperthermie n'est pas suffisante pour affirmer un CCE

32 Savoir penser à l’hyponatrémie de dilution !
CCE : autres diagnostics différentiels Savoir penser à l’hyponatrémie de dilution ! Hyperhydratation sur effort prolongé Œdème cérébral Marathon, ultra marathon 5% coureurs Si voie orale possible => régression en 30’ Solution 9% = 4 bouillon Kub dans 120cc Si voie orale impossible

33 Refroidir, refroidir, refroidir… cible T°<38,6°C
CCE : traitement Refroidir, refroidir, refroidir… cible T°<38,6°C

34 CCE : traitement. Comment?
Tous les moyens sont bons! Sur le terrain Immersion eau glacée Immersion eau froide Pâles hélicoptère Ventilateur Ice packs

35 Facteurs extrinsèques
CCE : prévention Facteurs extrinsèques Tenue coton : à proscrire Treillis : à subir Microfibre : à retenir Charge [sac à dos] La plus légère possible Si imposée (marche commando) : danger ! Environnement Température ambiante Hygrométrie Vent + simplicité Validé Faible coût - Vent + validé Vent - Coût : dispo Abaques WBGT 26/04/201726/04/201726/04/201726/04/2017

36 CCE : prévention Abaques

37 WBGT Wet bulb globe temperature Environnement clos
CCE : prévention WBGT Wet bulb globe temperature Donne un indice Environnement clos I = 0,7 Tnw + 0,3 Tg Environnement extérieur I = 0,7 Tnw + 0,2 Tg + 0,1 Ta

38 CCE : prévention

39 Facteurs intrinsèques
CCE : prévention Facteurs intrinsèques le bon sens ! Antécédents médicaux Obésité/surpoids Facteurs génétiques Alcool/drogues/médicaments Stress Dette de sommeil

40 Contrainte vestimentaire
CCE : prévention Contrainte vestimentaire Environnement DANGER Facteurs individuels Antécédents médicaux Obésité/surpoids Facteurs génétiques Alcool/drogues/médicaments Stress Dette de sommeil Charge de travail

41 Traitement pronostic CCE : conclusions
Le CCE représente toujours un risque d’accident grave au cours des marches commandos en particulier Importance de la prévention primaire Rôle primordial de l’encadrement sur le terrain (et du médecin d’unité) Prodromes : Phase d’état : Complications :  troubles de l’humeur, de la conscience...  hyperthermie  troubles de la conscience : DTS coma aréactif, convulsions  vomissements  défaillance cardio-circulatoire  détresse respiratoire  hépatorénales et neurologiques,  C.I.V.D. Traitement pronostic refroidissement, le plus précoce possible évolution

42 Les affections liées à l’EPMS
Les accidents potentiellement mortels Les atteintes musculo-squelettiques

43 Généralités sur la prévention

44 Les lésions musculo-squelettiques : état des lieux
Taux de blessures : 10 à 15 % recrues par mois, jusqu’à 25 % pour les filles, jusqu’à 35 % pour les commandos marine. Deux types d’atteinte musculo-squelettique : ATTEINTES AIGUES, blessures ATTEINTES CHRONIQUES par hyper-sollicitation Les études épidémiologiques menées dans les armées étrangères (USA et UK) montrent des atteintes prédominant au membre inférieur. Les atteintes du dos sont plus fréquentes dans les activités physiques militaires

45 Les atteintes musculo-squelettiques aiguës
Atteintes ligamento-tendineuses Entorses de gravité variable Ruptures tendineuses Atteintes musculaires Elongations Contusions ruptures Atteintes osseuses

46 Les atteintes musculo-squelettiques chroniques
Atteintes ligamento-tendineuses Tendinites Périostites Atteintes osseuses Fractures de fatigue

47 Les lombalgies Les douleurs rachidiennes sont extrêmement fréquentes. Elles peuvent être aiguës (effort de soulèvement, mouvement en torsion, hyper-extension) ou chroniques (maintien de postures, vibrations, stress). Le port de charges est un grand pourvoyeur de douleurs rachidiennes (et de lésions des membres inférieurs) Rachis cervical Rachis dorsal Rachis lombaire

48 Le port de charges dans les armées
UNE CONTRAINTE MILITAIRE ANCIENNE

49 Le port de charges dans les armées
UNE QUESTION D’UNE GRANDE ACTUALITE Généralisation des protections balistiques Complexification des systèmes de communication Modernisation des armements Multiplication des systèmes individuels et collectifs Poids des batteries !

50 Deux aspects distincts du port de charges
Manipulation de charges Port de charges à dos d’homme Les conséquences physio-pathologiques ne sont pas les mêmes Métaboliques Musculo-squelettiques Manipulation de charges + +++ Port de charges à dos d’homme ++

51 Les lésions musculo-squelettiques : état des lieux
Facteurs de risque intrinsèques Age Sexe Facteurs anatomiques IMC et niveau physique Souplesse Tabac Antécédents Facteurs de risque extrinsèques Modalités d’entrainement Type d’activité Chaussage Surface(!) Climat

52 Les étapes de la prévention

53 Prévention des blessures liées à l’EPMS
Un document de référence ancien : la directive du SSA de 1984 (BOEM 683) relative à la prévention des accidents médicaux liés à l’entraînement physique et sportif, envisage les aspects médicaux (sélection, catégorisation médico-physiologique, éducation sanitaire). Principes généraux de la nouvelle doctrine EPMS de 2011 (Manuel d’entraînement physique militaire et sportif, PIA-7.1.1_EPMS) Progressivité Régularité Adaptation Diversité Sécurité Périodes clés : la formation initiale, les préparations opérationnelles, le retour de blessure

54 Prévention des blessures liées à l’EPMS
Optimisation de l’entraînement physique militaire et sportif Nouvelle doctrine EPMS

55 Prévention des blessures liées à l’EPMS
Outre l’application des grands principes, un certain nombre d’adaptations d’entraînement sont de nature à limiter les risques de blessures : a. Séances d’entraînement sous forme multi-variée (alternance des sollicitations physiques et physiologiques). b. Réduire le kilométrage total parcouru en course à pied et augmenter les activités portées comme la natation ou le cyclisme. Les résultats montrent une diminution des blessures de 46%. c. Respecter les phases d’échauffement et de retour au calme. d. Adapter les règles de jeu en sports collectifs en recherchant à limiter ou contrôler les situations à risque comme les phases de contact. e. Utiliser la natation comme élément de récupération ou comme entraînement. f. Associer du renforcement musculaire postural aux procédés d’entraînement par la course à pied.

56 Prévention des blessures liées à l’EPMS
Le port d’équipements individuels de protection contribue à diminuer les risques de blessures. a. Port d’un protège-dents lors d’activités comme les TIOR ou le parcours d’obstacles. b. Les protections pour les activités TIOR, (protège-tibias, coquille, casque ..) c. Orthèse de cheville par-dessus la chaussure chez les parachutistes. L’utilisation de chaussures adaptées à l’individu, aux activités et aux surfaces a. Ne pas utiliser de chaussures usagées (> à 600 km pour les chaussures de jogging). b. Proscrire les chaussures de course à pied pour les activités exigeant des changements vifs d’appuis et de déplacement latéral (sports de raquette, sports collectifs de salle). c. Chaque fois que c’est possible, porter des chaussures adaptées à la surface des revêtements. d. Respecter les recommandations d’amorti des fabricants en fonction du poids.

57 Prévention des blessures liées à l’EPMS
e. Bon amorti sur des sols durs. A l’inverse, sur des sols meubles, un trop grand amorti pourrait favoriser la survenue d’atteintes chroniques (tendinite). f. Connaître les caractéristiques des alignements anatomiques de ses pieds (pronation, supination) pour les chaussures de course à pied. g. Utiliser des chaussures neuves en formation initiale et lors d’une reprise d’entraînement après arrêt prolongé. h. Éviter des efforts de longue durée avec des chaussures neuves. La chaussure doit se faire au pied. i. La sensation de confort doit être prédominante lors de l’achat d’une paire de chaussures et doit être durable au cours de son utilisation. j. Le port de semelles intérieures n’a pas démontré d’efficacité. La qualité des installations et des équipements sportifs conditionne la sécurité des pratiquants. Importance de l’entretien, du suivi et du contrôle, qui doivent être réalisés par du personnel formé.

58 Les étapes de la prévention

59 Evaluation de l’efficacité du programme : des initiatives locales – Ex du CFIM de Gap
Evaluation de la condition physique des EVAT de la brigade de montagne au cours de la formation initiale : efficacité et tolérance. Comparaison avant et après la période de formation générale initiale : - Prise de poids (+2,6%) avec diminution de la masse grasse (-0,4%)  augmentation de la masse musculaire. - Augmentation de l’aptitude aérobie (+ 7,6 %). - Acquisition d’un bon niveau d’aptitude aérobie en accord avec la doctrine de l’EPMS pour les métiers à dominante « locomotion». Tolérance : - 15% de traumatologie et score de fatigue >10% sans altération au cours de la FGI - 2/3 sont des microtraumatismes mais avec gravité des macrotraumatismes (1/3 arrêt FGI) - 75 % MI - Marche pourvoyeuse de 2/3 de la traumato pour 1/3 de temps de pratique - Facteur de Risque : %MG >14% et aggravation du score fatigue

60 Etude au CFIM de Gap Effets d’un entrainement en force chez des EVAT durant la formation générale initiale Objectif : Comparer l’efficacité d’un entraînement en force aux séances de renforcement musculaires encadrées ou pas par un moniteur EPMS. Méthodes : 3 groupes de sujets (EVAT 27ème BIM) : Circuit training encadré, circuit training non encadré, entraînement en force. - Fréquence et durée : 1/semaine – 6 semaines. Variables mesurées : - Biométrie (poids, % MG). - Tests de performance : * Test VMA (navette), évaluation VO2max. * Force maximale (DC, presse oblique, soulevé de terre). * Force et puissance sous maximales (DC, répétitions de sauts verticaux).

61 Modalités d’entraînement en force : le circuit training du CFIM 27ème BIM
DC Tirage Extension genoux Flexion genoux Flexion coude 1 Flexion coude 2 Dips Extension coude Développé Nuque Haussement épaules 30’’ de travail / 30’’ de repos 3 circuits – 3’ de récupération Charges modérées Durée de la séance 36’ 6 semaines – 1X par semaine Encadré ou non par un spécialiste EPMS 8 exercices « bras » 2 exercices « jambes »

62 Modalités d’entraînement en force : l’entraînement en musculation
Développé couché Presse oblique Soulevé de terre 1 exercice « bras » 1 exercice « jambe » 1 exercice coordonné Cycle « force maximale » Travail en pyramide Charges 70 et 100% RM Durée de la séance : entre 50’ et 92’ 6 semaines – 1X par semaine Encadré par un spécialiste EPMS SERIE 1 SERIE 2 SERIE 3 SERIE 4 SERIE 5 MUSCU 5 DC 6 5 4 2 1 PRESSE SdT 3

63 Etude au CFIM de Gap Principaux résultats
Effets d’un entrainement en force chez des EVAT durant la formation générale initiale Principaux résultats - Prise de poids avec stabilité de la masse grasse  augmentation de la masse musculaire sans effet du type d’entraînement en force. - Augmentation de l’aptitude aérobie sans effet du type d’entraînement en force. - Augmentation significative de la force maximale des membres supérieurs sans effet du type d’entraînement en force. Progression : CT non encadré < CT encadré < Musculation. - Augmentation significative de la force maximale des membres inférieurs après entraînement en force avec une différence significative entre l’entraînement en musculation et le CT non encadré. - Pas de progression de la puissance maximale des membres inférieurs (détente verticale) quel que soit l’entraînement en force mais une amélioration de la fatigabilité (30 sec de bondissements).  Compte tenu de la planification de l’EPMS durant la FGI, le CT apparait la forme d’entraînement en force la plus adaptée pour une population novice.  Notre étude révèle l’importance de l’encadrement des séances EPMS pour obtenir une progression significative.

64 Conclusions L’entraînement physique militaire et sportif est une obligation pour tous les militaires MAIS est pourvoyeuse de lésions. Nécessité d’une synergie médecin-moniteur EPMS Rôle primordial du médecin dans la prévention Place du commandement


Télécharger ppt "Module de Médecine du sport"

Présentations similaires


Annonces Google