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EXALANG Le Mickaël Lenfant Marie-Pierre Thibault

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Présentation au sujet: "EXALANG Le Mickaël Lenfant Marie-Pierre Thibault"— Transcription de la présentation:

1 EXALANG 11-15 Le 01.12.2011 Mickaël Lenfant Marie-Pierre Thibault
Marie-Christel Helloin © Exalang (Motus) – Lenfant/Thibault/Helloin – 2009 Le Dominique CORNET Amiens 2011/2012

2 4. Compétences Orthographiques
 Morphologie flexionnelle  Complément de phrases  Texte à choix multiples  Dictée Dominique CORNET Amiens 2011/2012

3 a. MORPHOLOGIE FLEXIONNELLE
Dans cette épreuve, le sujet doit opérer un choix parmi des propositions qui ciblent exclusivement cet aspect de la morphologie. Le travail est proposé à l’écran, pour favoriser la concentration sur le mot-cible. Une phrase est affichée, dans laquelle le mot-cible est manquant. Le sujet devra le choisir parmi 4 propositions. Les distracteurs vont porter sur la forme verbale ou sur l’accord (accord en nombre, en genre), temps du verbe, homophones non homonymes, pseudo-mots, pseudo-synonymes, accord erroné ciblant les erreurs les plus fréquemment rencontrées. Le choix définitif du patient ne sera validé que lors du passage à la phrase suivante, ce qui permet une stratégie essai/erreur. Le temps de traitement de cette épreuve est pris en compte. Cette épreuve mesure principalement la compétence morphologique flexionnelle, tout en incorporant les paramètres de lecture et de compréhension. Dominique CORNET Amiens 2011/2012

4 b. TEXTE A CHOIX MULTIPLES
Dans cette épreuve, les enfants doivent lire un texte et choisir, parmi des distracteurs sémantiques, morphologiques flexionnels et visuo-sémantiques notamment, insérés dans le texte, en couleur bleue et entre parenthèses, le mot qui leur paraît adapté. Le travail s'est axé sur le sens et sur la forme orthographique des mots, essayant de combiner des distracteurs sémantiques et orthographiques en évitant le plus possible les distracteurs phonologiques. (Quelques pseudo-mots ont été insérés dans l'épreuve, de façon à répondre au mieux aux critères choisis pour les distracteurs). Le temps de traitement est noté, mais il n'y a pas de "contrainte" temporelle. Le sujet est simplement prévenu que son temps de traitement sera pris en compte. Cette épreuve a été classée parmi les épreuves d'orthographe, car il est apparu que la dimension orthographique prédominait sur la dimension sémantique de la stratégie de compréhension de lecture. Il n'en reste pas moins qu'elle combine les stratégies de lecture experte et celles de choix orthographique, et que ses résultats sont à rapprocher de ceux obtenus aux autres épreuves de lecture Dominique CORNET Amiens 2011/2012

5 Mot attendu Distracteurs proposés aurez serez avez saurez
Sémantique Morphologique Visuo-perceptif aurez serez avez saurez mémoriser remémorer mémorisées moraliser entendues contenues entendus étendues problème réussite problèmes progrès découvert perdu découvrir recouvert nierions refuserions nieront n'irions proposé promis proposée préposé parfaitement faiblement parfeitement fermement véhiculés transportés véiculés inoculés espionnage aventure espionnages exploit comptent paient comptait content frime peur frimes firme Technologie technicienne technologies technocratie portable jetable portables sortables surfant glissant surfent hurlant Dominique CORNET Amiens 2011/2012

6 c. DICTEE Cette épreuve se présente sous forme de closure. Nous avons choisi de mesurer la transcription de certains mots, en les cotant selon 3 critères: - transcription phonologique - connaissance lexicale de tout ou partie du mot - aspect morphologique flexionnel et grammatical. Il est apparu comme plus précis en terme d’étalonnage fiable et de cotation identique pour chacun d’imposer aux sujets des mots précis sur lesquels focaliser leur attention, plutôt que de leur faire écrire un texte entier, avec tous les paramètres que cette tâche de dictée induit : - mémoire à court terme, - graphisme - anticipation, révision, sémantique, balayage oculaire... Les mots sont sélectionnés pour leur caractère "marqueur de la connaissance" en phonologie, lexique ou grammaire. Cette épreuve peut être proposée en version papier/crayon, ou en version clavier. Dominique CORNET Amiens 2011/2012

7 Modalités de cotation :
En version papier, sélectionner dans le logiciel, à l’issue de la transcription par le sujet ou ultérieurement, le mode "papier". Un tableau de cotation apparait alors à l’écran sur lequel il sera nécessaire de cocher les marqueurs présents. La version clavier (sélectionner mode clavier dans le logiciel) présente deux alternatives : soit une cotation immédiate après la transcription, soit une cotation différée au choix de l’examinateur. Attention, si le corpus n’est pas imprimé immédiatement après la saisie clavier par le patient, il ne sera plus possible d’y accéder ensuite. Dominique CORNET Amiens 2011/2012

8 d. COMPLEMENT DE PHRASES
18 phrases incomplètes sont proposées au patient. Il doit les compléter à l’écrit, de la façon qui lui convient. On recherche ici quelques marqueurs spécifiques : temps et modes verbaux, pronoms personnels, présence de connecteurs spécifiques, anaphores. Ces marqueurs attendus permettent l'obtention d'un point lorsqu'ils sont présents et correctement orthographiés, et lorsque la phrase ainsi complétée constitue un énoncé sémantiquement et syntaxiquement bien structuré, quelque soit l'orthographe du reste de la phrase. Cette épreuve ne prend pas le temps de réalisation en compte, dans la mesure où les variations de temps peuvent être dues à la vitesse d’évocation d’une phrase, à la longueur de cette phrase et/ou à la vitesse du graphisme, paramètres qui ne voulaient pas être mesurés ici. Les marqueurs recherchés ici sont strictement les mêmes que ceux attendus à l'épreuve "complément de phrases – oral". Ces deux épreuves sont complémentaires et corrélées sur un plan statistique. Elles permettent de juger en première intention, si la compétence langagière existe, puis si celle-ci est maîtrisée à l'écrit. Dominique CORNET Amiens 2011/2012

9 Comme pour la dictée, cette épreuve peut être proposée en version papier/crayon, ou en version clavier. Elle a été étalonnée en version papier qui reste, à ce jour, le moyen le plus habituel pour la transcription. Les phrases à compléter figurent sur un feuillet patient à la fin du cahier de passation. Modalités de cotation :  En version papier : un tableau de cotation apparaît alors à l’écran sur lequel il sera nécessaire de cocher les marqueurs présents.  La version clavier (sélectionner mode clavier dans le logiciel) présente deux alternatives : soit une cotation immédiate après la transcription, soit une cotation différée au choix de l’examinateur. Pour la cotation immédiate, sélectionner "saisir les résultats maintenant" ; à la fin de la saisie clavier, le logiciel propose d’imprimer la production du sujet puis affiche le tableau de cotation. La cotation s’effectue obligatoirement dans le logiciel à partir du corpus imprimé. Pour la cotation différée (bouton "plus tard"), il est également nécessaire d’imprimer le corpus immédiatement après la saisie clavier. L’utilisateur pourra ensuite accéder au tableau de correction à partir du module résultat par un onglet sur la ligne correspondant à cette épreuve. Dominique CORNET Amiens 2011/2012

10 5. Compétences langagières orales
 Compréhension de consignes  Rappel et compréhension de récit  Compréhension de débat  Complément de phrases (oral) Dominique CORNET Amiens 2011/2012

11 a. COMPREHENSION DE CONSIGNES
Cette épreuve permet de mesurer, sans contrainte temporelle, la capacité de compréhension et d'exécution de consignes simples et complexes. Cette épreuve a été pré-validée et pré-testée dans un mémoire d'orthophonie (Tang-Leclerc, 2006). 12 phrases sont proposées au sujet, chacune étant associée à une planche imagée. La consigne peut être répétée deux fois avant l’exécution de la consigne par le sujet, mais la phrase en elle-même ne doit pas être séquencée, de façon à tester la capacité de compréhension globale d'une consigne, quelle que soit sa longueur et sa complexité. Dominique CORNET Amiens 2011/2012

12 Les formats des énoncés ont été créés en rapport avec le type de structure syntaxique des énoncés que les collégiens reçoivent en cours. Le sujet effectuera toutes les manipulations à l'aide de la souris. Le temps n'est pas comptabilisé ici, dans la mesure où la consigne est exprimée par le testeur, qu'elle peut être répétée si nécessaire et que le temps de manipulation à l’écran est variable selon la dextérité du sujet. La note obtenue sera de 1 ou 0, par consigne, par appui du testeur sur les touches O (oui) ou N (non). Dominique CORNET Amiens 2011/2012

13 b. RAPPEL ET COMPREHENSION DE RECIT
Cette épreuve a pour finalité de tester la compréhension orale textuelle et les compétences narratives. Les compétences mnésiques et attentionnelles font partie intégrante de la tâche demandée. Cette épreuve a été élaborée en partie lors d'un mémoire d'orthophonie (Guingant, Montigny, 2006). Un récit d’une durée de 2 mn 45 s est présenté au patient. Après l’écoute de l’histoire, un rappel libre lui est demandé. Ce rappel est noté selon les critères langagiers suivants :  Communication : prise en compte de l'interlocuteur.  Expression : syntaxe, grammaire, connecteurs.  Richesse lexico-sémantique : qualité du lexique, explicitations.  Schéma narratif : présentation de l'héroïne, de ses motivations, événements, résolution. Dominique CORNET Amiens 2011/2012

14 La cotation en 0, 1, 2, 3 est laissée à l'appréciation de l'examinateur à l'intérieur de chaque critère. Dans une visée fonctionnelle de l'oral, il est apparu impossible d'exiger des structures spécifiques, le sujet ignorant quelles structures il devrait fournir de façon précise. La notation portera alors sur la capacité à restituer un récit à un interlocuteur, à en situer les personnages, les actions, la finalité. Les hésitations et approximations couramment admises dans toute situation dialogique seront dans cette situation parfaitement tolérées et acceptées. 16 questions sont ensuite posées, dont quelques-unes avec indiçage visuel. La réponse se valide par clic sur la réponse pour les questions à choix multiples, et par appui sur O (oui) ou N (non) pour les questions ouvertes. Le tableau des réponses fourni dans le cahier de passation est indicatif, d'autres terminologies pouvant être acceptées à partir du moment où elles apportent une réponse pertinente à la question posée. Dominique CORNET Amiens 2011/2012

15 c. COMPREHENSION DE DEBAT
Le langage se développe et se construit dans divers genres de discours. Par conséquent, lorsque nous voulons mesurer les compétences de compréhension, nous sommes obligés de faire des choix ; choix parmi plusieurs genres de discours. Il existe effectivement des genres de discours dans lesquels nous pouvons être plus à l’aise que d’autres. Deux grands types de discours ont été retenus (dans lesquels sont regroupés divers genres discursifs) : le narratif et l’argumentatif. Cette épreuve de compréhension de débat fait appel en premier lieu à la prise en compte et à l’intégration du genre argumentatif mais aussi à des compétences pragmatiques. Savoir repérer les informations importantes, les assimiler, les classer, les reformuler sont des compétences mesurées de manière pratique dans cette épreuve. Dominique CORNET Amiens 2011/2012

16 Une conversation entre deux adultes (durée : 1 mn 40 s) est présentée au sujet ; celle-ci porte sur les points de vue différents de deux adultes sur l’intérêt du téléphone portable chez les adolescents. Immédiatement après écoute de ce débat, 13 questions orales sont posées, auxquelles il est demandé au sujet de cliquer sur la réponse de son choix (oui/non/je ne sais pas). Seule la première question appelle une réponse spécifique, interrogeant le sujet sur la qualité des deux interlocuteurs. Le calcul du score se fait automatiquement en fonction des clics fournis à chaque réponse. En cas de non-réponse, il est possible de passer à la question suivante, la valeur 0 étant attribuée à la question qui n'aura pas obtenu de réponse. Dominique CORNET Amiens 2011/2012

17 d. COMPLEMENT DE PHRASES
Cette épreuve reprend à l’oral l’épreuve de complément de phrases présentée à l’écrit. Les objectifs et les types d’énoncés sont strictement identiques, ce qui permet ensuite une comparaison des résultats (en score et en qualitatif) entre les deux épreuves. Il est en effet tout à fait intéressant de rechercher si une compétence est acquise à l’oral, avant de juger de son acquisition à l’écrit. Cette comparaison sera à prendre en compte lors de la comparaison avec les résultats obtenus à l’écrit, si le patient ne maîtrise pas cette compétence à l’oral. Il est conseillé de comparer les résultats à ces deux épreuves dans le tableau des résultats. Les cibles attendues sont les mêmes que celles attendues à l’écrit, soit : temps et modes verbaux, pronoms personnels, présence de connecteurs spécifiques, anaphores. Dominique CORNET Amiens 2011/2012

18 6. Compétences transversales
 Jugement morphosyntaxique  Connecteurs et quantificateurs  Habiletés pragmatiques  Traitement des inférences  Logique et Langage  Devinettes Dominique CORNET Amiens 2011/2012

19 a. JUGEMENT MORPHOSYNTAXIQUE
Cette épreuve cible la phrase et ses constituants. La phrase constitue un énoncé syntaxiquement indépendant du point de vue du sens. Elle représente une unité d’idée. Pour traiter cette phrase, un ensemble de règles permet au récepteur de décider si une phrase donnée est plausible grammaticalement ou non. La morphosyntaxe est l’étude des variations de formes de mots en fonction des règles de combinaisons régissant la formation des énoncés. Les relations syntaxiques qu’entretiennent les éléments constitutifs de la phrase influent sur le sens qu’on lui attribue. Ainsi, la compréhension de la phrase porte sur quatre types de traitements : - un traitement lexical - un traitement syntaxique - un traitement sémantique - un traitement pragmatique. Le traitement syntaxique joue un rôle prépondérant dans la compréhension des phrases complexes, à l’oral comme à l’écrit. L’intérêt d’une épreuve de correction morphosyntaxique est d’évaluer l’efficacité du traitement morphosyntaxique. Dominique CORNET Amiens 2011/2012

20 Fayol (1999) a confirmé les liens entre la maîtrise syntaxique et les performances en lecture. Adams et al. (1982) indiquent également qu’ "à l’exception de la ponctuation, le seul appui dont dispose le lecteur pour isoler les syntagmes et les propositions est sa propre compétence syntaxique." Le bon découpage d'une phrase dépend en grande partie du bon repérage des mots qui la constituent, mais aussi de la reconnaissance des structures syntaxiques et des marques morphosyntaxiques : flexions de genre et de nombre pour les noms et les adjectifs, flexions de genre, de nombre, de personne, de temps, de mode pour les verbes. Dominique CORNET Amiens 2011/2012

21 Ici, toutes les phrases présentent une erreur, ce qui est clairement spécifié dans la consigne, qui demande de repérer et de corriger l’erreur. Pour créer les phrases erronées, nous avons tenté d’identifier les éléments les plus ambigus du point de vue de la constitution phrastique. Certaines constantes ont ainsi pu être dégagées :  L’anaphore et le traitement des pronoms en fonction de la distance entre le référent et son pronom  La flexion et le temps du verbe  L’emploi de certains modes comme le subjonctif  Les relations dans la phrase entre le syntagme nominal et le syntagme verbal  Les indexicaux et les mots fonctionnels en relation avec le contexte syntaxique  L’accord en genre et en nombre Dominique CORNET Amiens 2011/2012

22 Cette épreuve permet de mesurer la compréhension, au sein de phrases, de marqueurs spécifiques (référent du pronom personnel sujet ou de l'anaphore, genre et nombre du référent, action présente vs passée ou future, mode verbal). Une phrase est émise. Le patient doit repérer l’erreur morphosyntaxique (attribution d’1 point) puis la corriger (attribution de 3 points en tout). Si le patient corrige directement, la cotation, sans indiquer au préalable l'erreur repérée, le score maximum lui est accordé. Le temps n’est pas pris en compte. Dominique CORNET Amiens 2011/2012

23 b. CONNECTEURS ET QUANTIFICATEURS
Cette épreuve s'intéresse tout particulièrement aux connecteurs et marqueurs quantitatifs. La particularité de ces mots est qu’ils n’ont pas de signification propre, donc pas de représentation sémantique fixe en mémoire à long terme. Ils reçoivent leur contenu mental et leur référence externe au cours de la compréhension elle-même ; ils sont destinés à cela, "prendre une signification passagère en servant de supports pour la mise en oeuvre d’inférences" (Gineste et Le Ny, 2002). Oralement, le sujet doit compléter une phrase par l'un de ces mots. Plusieurs mots sont le plus souvent possibles. La liste qui en est donnée dans le cahier de passation ne se veut pas exhaustive. Toute réponse logique et grammaticalement correcte sera alors acceptée. Dominique CORNET Amiens 2011/2012

24 c. HABILETES PRAGMATIQUES
L’épreuve de pragmatique est élaborée sur la base d'un mémoire de recherche (Ancelot, 2008), qui tendait à mesurer les habiletés pragmatiques. D’une manière très générale, on définit la pragmatique comme l’étude de l’usage du langage dans des contextes sociaux. De ce fait, l’approche pragmatique est une approche sociale, cognitive et culturelle du langage et de la communication. Les éléments majeurs de la pragmatique :  la prise en compte de l’extra-linguistique (la question des contextes)  la question de l’implicite (langage non littéral) Dominique CORNET Amiens 2011/2012

25  la notion d’action langagière  les connaissances sur le monde  la grande diversité des usages du langage (types et genres discursifs) Les compétences pragmatiques peuvent se définir comme les compétences qui permettent d'utiliser adéquatement le langage en tant qu'outil de communication en tenant compte du contexte. Etre capable d’effectuer des choix contextuellement appropriés de contenu, de forme et de fonction, implique la maîtrise d’habiletés cognitives générales (e.g., traitement de l’information, calcul d’inférence, capacité à intégrer plusieurs sources d’information, etc.) (Lenfant et al, 2008). Dominique CORNET Amiens 2011/2012

26 Les diverses compétences de la pragmatique sont étudiées à travers des items dont les consignes principales sont :  Retrouver le sens d'un idiome  Trouver le référent approprié dans une phrase  Comprendre le sens d'une critique cinématographique ou musicale  S'intéresser au sens de l'énoncé dans son entier en décryptant des jeux de mots  Reconnaître quel est le genre d'écrit proposé  Attribuer un titre à une image  Attribuer les bons énoncés à des situations imagées Dominique CORNET Amiens 2011/2012

27 d. TRAITEMENT DES INFERENCES
Une inférence est une procédure qui permet aux interlocuteurs de se comprendre verbalement, même si toute l’information n’est pas explicitée (Duchêne–May Carle, 2000). Dans un énoncé, tout n’est pas dit de manière explicite. L’auditeur et/ou le lecteur procèdent au traitement de ce qui n’est pas dit pour déduire les informations nécessaires à la compréhension de l’énoncé. La difficulté à effectuer des inférences et à établir les connexions entre les idées d’un texte est une des difficultés attribuées aux faibles compreneurs. Ainsi, l’épreuve d’inférences est proposée sur un support écrit. Le patient répond oralement à la question écrite en rouge qui fait suite à l’énoncé sur l’écran et l’examinateur valide par les touches "O" (oui) ou "N" (non) du clavier. Dominique CORNET Amiens 2011/2012

28 e. LOGIQUE ET LANGAGE Cette épreuve permet de mesurer la capacité du sujet à raisonner de façon logique face à un problème avec énoncé verbal. Ce n'est pas la solution d'un problème mathématique qui sera jugée, mais la prise en compte et l’intégration des énoncés, la capacité à trier les informations, à sélectionner les éléments pertinents à la résolution du problème et à inhiber les informations inutiles. C’est d’abord l’aspect langagier de la résolution de problèmes qui sera abordé. Le dernier item (énigme) ne comporte d’ailleurs aucune donnée numérique. Les consignes et items créés pour tester ces éléments de logique sont les suivants :  Trouver la question qui serait logiquement celle à attribuer au problème exposé ;  Trouver la donnée manquante pour pouvoir résoudre un problème ;  Trouver l'indice logique qui permet de résoudre une énigme. Le sujet coche lui-même les réponses de son choix. Dominique CORNET Amiens 2011/2012

29 f. DEVINETTES Cette épreuve combine les fonctions d'évocation linguistique, de logique, de prise en compte de l'énoncé dans son intégralité et de la faculté à jouer avec les mots => mesurer les qualités de "réplique" et de souplesse mentale du sujet. Tous les mots à trouver relèvent d'un lexique connu par des adolescents, la difficulté réside dans l'interprétation de l'énoncé et la vitesse de réponse, tout en prenant en compte l’humour et le sens non-littéral. Après écoute des énoncés des devinettes, le patient donne oralement sa réponse qui est validée par l’examinateur au moyen des touches « O » « N ». Dominique CORNET Amiens 2011/2012

30 iii. Les résultats Dominique CORNET Amiens 2011/2012

31 1. AFFICHAGE DES RESULTATS
Selon les subtests, 1 à 3 types de score sont présents: Un score brut de réussite, pour lequel le logiciel affichera une barre de couleur plus ou moins longue selon le pourcentage de réussite. Le maximum correspond alors en général à la réussite à tous les items sauf pour les deux épreuves de fluence pour lesquelles il s’agit du maximum obtenu dans la tranche d’âge lors de l’étalonnage (qui peut cependant dans l’absolu être dépassé par un sujet testé)  Un score brut de temps (pour certains subtests seulement), uniquement numérique exprimé en secondes ;  Un ratio réussite/temps, pour les subtests avec temps, avec présence d’une barre de couleur plus ou moins longue selon le pourcentage par rapport au maximum obtenu dans la tranche d’âge correspondante (ce maximum peut être dépassé par un sujet testé, mais la barre de couleur ne pourra dépasser le maximum obtenu lors de l’étalonnage). Dominique CORNET Amiens 2011/2012

32 2. INTERPRETATION DES RESULTATS
a. PERCENTILES L’expression des notes en percentiles permet de renseigner l’utilisateur à propos de la position du sujet au sein d’une distribution. Il est conseillé d'interpréter les percentiles en parallèle avec les résultats en écart-type ou en notes standard quand elles sont disponibles. La distribution des sujets d’une classe donnée (par exemple 5ème) est découpée en intervalles. Les percentiles indiqués dans le logiciel sont les plus communément utilisés dans les tests de langage (5, 10, 25, 50, 75, 90, 95). Dominique CORNET Amiens 2011/2012

33 b. NOTES STANDARD Les notes standard fournissent une indication supplémentaire, à savoir la distance qui sépare les sujets entre eux, mais supposent que la distribution des notes soit gaussienne. Le choix a été fait de garder une échelle à 5 classes (à l'identique d'Exalang 3-6 et d'Exalang 5-8). Les classes 2, 3, 4 possèdent une "largeur théorique" d’un écart-type. Dominique CORNET Amiens 2011/2012

34 La Note Standard (NS) 1 correspond aux 6,7% de la population de référence ayant eu les résultats les plus faibles. La NS 2 correspond aux 24,2% suivants, la NS 3 correspond aux 38.2% suivants (classe moyenne centrée sur la médiane), la NS 4 correspond aux 24,2% suivants et la NS 5 correspond aux 6,7% de la population de référence ayant eu les résultats les plus élevés. Les distributions réelles obtenues lors de l’étalonnage n’étant parfois pas "strictement" gaussiennes (distribution théorique), il n’y a pas toujours correspondance stricte entre les résultats en NS et le nombre d’écart-type d’un sujet. Dominique CORNET Amiens 2011/2012

35 c. INTERPRETATION DES SCORES "RATIO" Ces scores correspondent au rapport score de réussite/temps. Ils donnent une indication sur l’efficacité du sujet dans la tâche à effectuer et sur l’équilibre entre performance et temps de traitement. Ce type de score paraît particulièrement approprié chez l’adolescent pour lequel plus que la performance par rapport à l’âge, ce sont la lenteur de traitement ou d’exécution de la tâche, qui vont signifier le trouble (Boutard, 2008, Schelstraete et al. 2006). Le ratio permettra de pondérer une apparente bonne réussite à une épreuve, en terme d’efficience. Néanmoins, il conviendra d’être prudent dans l’interprétation. En effet, un sujet trop rapide risque, malgré des réponses inappropriées, d’obtenir un ratio supérieur à un sujet plus lent aux réponses pertinentes. Ce score est donc à analyser en fonction de l’observation clinique du sujet pendant la passation et à comparer aux deux autres scores obtenus. Dominique CORNET Amiens 2011/2012

36 Un ratio faible et significativement inférieur au score attendu dans la tranche d’âge signera en général une difficulté, pour la compétence concernée, que ce soit par échec sur le contenu ou manque d’automatisation entraînant une lenteur de traitement. Un ratio élevé chez un sujet performant correspondra en général à une bonne aisance tant au niveau du contenu que du temps de traitement mais peut aussi correspondre, s’il est accompagné d’un score de réussite faible, à une trop grande impulsivité. Dominique CORNET Amiens 2011/2012

37 d. SEUILS DE PATHOLOGIE Dans un certain nombre de tests déjà anciens, la tendance était de définir un seuil de pathologie en terme d’âge de développement, mais malgré leur interprétation aisée pour le clinicien, ces normes exprimées en âge de développement peuvent être trompeuses, car la corrélation entre âge et développement verbal est loin d’être parfaite et particulièrement inadéquate chez les adolescents, (Grégoire 2006, Boutard 2008). La notion de seuil de pathologie, en ce qui concerne, par exemple, le nombre d’écarts-type à la moyenne reste vivement discutée dans la littérature ; elle apparait souvent comme arbitraire (Grégoire, 2006, rapport Inserm, 2007) et relève aussi de la sensibilité des auteurs. Dominique CORNET Amiens 2011/2012

38 Si l’on définit le trouble à -1 écart-type en dessous de la moyenne, dans une distribution normale, on trouve 16 % d’individus sous le seuil. Si on choisit -2 écarts-types (comme proposé par la classification internationale CIM-10), on n’en trouve plus que 2,3 %. Ce taux de 2,3 % révèle un seuil peu compatible avec la prévalence admise de la dyslexie par exemple. Les définitions et les classifications internationales (CIM-10 et DSM-IV) présentent l’avantage de permettre des comparaisons entre différentes études menées au plan international Dominique CORNET Amiens 2011/2012

39 La plupart des auteurs et des études admettent pour les troubles spécifiques d’apprentissage, un seuil de pathologie à -1,65 écart-type, ce qui correspond au percentile 5 dans une distribution gaussienne et se rapproche plus de la prévalence admise pour les troubles du langage écrit. La plupart des batteries dont les résultats sont exprimés en percentiles retiennent comme seuil de pathologie le percentile 10. Celui-ci correspondrait dans une distribution gaussienne à -1,3 écart type. Pour les échelles en 5 classes, avec des notes standard de 1 à 5, telles que celle retenue dans cette batterie, la NS 1 est en général considérée comme seuil de pathologie. La NS 2, si elle est combinée à d'autres NS 2 et des NS 1, peut confirmer un niveau pathologique. Dominique CORNET Amiens 2011/2012

40 Pour les résultats présentés en nombre d’écarts-types à la moyenne, un seuil de pathologie à -1,65 écart-type paraît pertinent et relativement consensuel, mais les résultats situés entre -1,3 et -1,65 écart-type sont aussi à prendre en considération en fonction des correspondances entre les épreuves d’un même module pour envisager un risque réel de pathologie, Pour les résultats affichés en percentiles, nous retiendrons le seuil de pathologie couramment admis et utilisé par les cliniciens du percentile 10. Une attention particulière pourra cependant être portée aux résultats se situant en dessous du percentile 25, considérée comme une zone de fragilité ou de risque pour le collégien Dominique CORNET Amiens 2011/2012

41 Pour les résultats en Notes Standard, la NS 1 est considérée comme seuil de pathologie. Les sujets présentant de nombreuses notes standard 2, mériteront cependant une certaine vigilance et il sera souhaitable pour affiner les résultats de regarder pour un sujet donné, sur une épreuve précise, comment il se situe à l'intérieur de cette classe : est-il en limite inférieure, au centre ou en limite supérieure ? Le nombre d’écarts-types à la moyenne apportera alors une indication précieuse. Dominique CORNET Amiens 2011/2012


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