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Technologie des A.P.P.N. JJ. Grimm UFR STAPS d'Amiens.

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1 Technologie des A.P.P.N. JJ. Grimm UFR STAPS d'Amiens

2 Technologie des A.P.P.N. Introduction : les APPN ? Les sports de neige
L'escalade La CO

3 Introduction : les « APPN »
Réflexions et interrogations préalables Quels sont les points communs : Le rapport à la nature...(« N ») ? Se déplacer dans cet environnement ? Des valeurs : liberté, esprit « fun » ? L'absence de compétition ? Qu'est-ce que les APPN ? Un certain nombre de caractéristiques communes semble réunir ces APS. Mais chacune de caractéristique est à regarder de plus près. Spontanément on se doute bien que cette notion de « pleine nature » devrait-être fédératrice.

4 Le rapport à la Nature

5 Mais... Mais que penser des surfaces artificielles d'escalade, des snowparks plantés de rails et creusé de half-pipe ?

6 Se déplacer dans cet environnement naturel
Historiquement des modes de déplacements, des « moyens de transport » D'un point A à un point B séparés par un dénivelé : ski, escalade, C-K, Retour au point de départ après passage à des « balises » : CO, régate en voile. Classifications : voies, pistes, classes de rivières Golf ? OK Attention au golf : le but du jeu n'est pas d'assurer un déplacement, c'est une conséquence. C'est un jeu d'adresse (cô pétanque ou flèchettes) mais qui se joue en plein air. Il n'y a pas de pertinence motrice dans le déplacement : la preuve : l'utilisation de voiturette pour aller au trou suivant.

7 Mais... Que penser des remontés mécaniques... En ski, en VTT
… des 4X4 des parapentistes ou delta plane

8 Des valeurs spécifiques
Des pratiques à forte valence individuelle mais pratiquées en « tribu ». Notion de « tribu » accentuée par les modes de transmission du savoir. Compagnonnage des anciens vers les plus jeunes. Liberté, écologie, rupture avec le quotidien, l'urbain, le commun.

9 Mais... Historiquement ce sont des activités militaires.
Cf : À l’origine du ski français, le discours commun de l’Armée et du Club alpin français ( ) (YANN DROUET ET ANTOINE LUCIANI), R STAPS. Les « via ferrata » La plongée sous-marine La course d'orientation

10 L'absence de compétition ?
Glisse free ride, Patrick Edlinger

11 La notion d’épreuve B Jeu : « le sport, l’émotion, l’espace »,1984
« Sommets et profondeurs du labyrinthe infernal. Affronter la mer, le ciel, la terre ou la montagne – avec le risque réel d'un sacrifice humain, sa propre mort – mais avec la volonté délibérée d'en revenir vivant et régénéré, c'est (…) le premier degré de la pratique sportive, courage physique, dépassement de soi dans une épreuve voulue, acceptée, choisie, autrement dit dans une descente aux enfers »

12 Essai de définition Pour J. Dupuis : 4 invariants :
Énergie extérieure Environnement changeant Engin médiateur de l’action Émotion Des APS plus ou moins APPN ? Une étude de J. Dupuis montre que les APPN présentent : Energie Extérieure Déplacement .... Elles peuvent alors se définir comme :

13 La famille APPN Y entrent : Limite N’entrent pas :
Plongée, Ski alpin, voile, CK (rivière), Kayak de mer, rafting, Surf, alpinisme, VVT, Parapente Limite Ski de fond, ski nautique, CK (eau plate), escalade (SAE), Rando N’entrent pas : Tennis, ski acrobatique, aviron, canal du midi en péniche, Golf, équitation, motonautisme

14 Essai de définition 1 Les paramètres du milieu influencent le projet de déplacement : ce milieu de pratique peut-être qualifié de complexe, varié et parfois variable. - complexe par le nombre et la nature des éléments qui le composent. Ce milieu pose des problèmes d’organisation des informations au pratiquant. - varié par la grande diversité des lieux de pratique. - variable par le changement d’intensité de certains paramètres (vent). Les trois qualificatifs de « complexe », « varié » et « variable » suffisent donc à définir le milieu de pratique qui caractérise les APPN.

15 Essai de définition 1 Faire des APPN, c’est aller d’un point à un autre, réaliser un trajet. Ce déplacement fait l’objet d’un projet ( choix d’itinéraire, réajustement). Le pratiquant prend des décisions et les met en œuvre pour réaliser ce projet de déplacement. Dans les APPN, il y a une optimisation du déplacement, une recherche du rendement, de l’économie, de l’efficacité. C’est ce type de pratiques qu’il serait souhaitable de privilégier à l’école, contrairement à certaines activités comme le golf ou le tir à l’arc dont le but n’est pas le déplacement du pratiquant, mais la balistique d’un mobile ( balle, flèche…..). De la même façon, en danse escalade, ski artistique, free style ( planche à voile ) ou en kayak surf, le but n’est pas de se déplacer d’un point à un autre mais de composer des mouvements en privilégiant l’esthétique. De part leur logique interne, ces activités s’éloignent des objectifs choisis prioritairement pour les APPN à l’école. Elles peuvent cependant servir d’outil pédagogique à certaines étapes de l’apprentissage.

16 Essai de définition Les programmes de l'éducation nationale :
« Les «APPN» regroupent l’ensemble des activités se caractérisant par un déplacement finalisé, avec ou sans engin, dans un milieu de pleine nature ou le reproduisant. Ce milieu est complexe, varié, parfois variable, souvent imprévu, rarement standardisé. La motricité mise en jeu dans ce milieu nécessite plus particulièrement un codage des informations, un contrôle de ses émotions et une maîtrise des risques éventuels. » BO n° 29 du

17 Essai de définition Les APPN regroupent un ensemble d’activités qui suscitent et développent des habiletés ouvertes, car le pratiquant évolue dans un milieu non standardisé obligeant une adaptation dans «l’ici et maintenant ». Il est constamment placé devant la nécessité de lire l’environnement afin de faire des choix d’itinéraire, de trajectoire, de vitesse, de posture… Dans certains cas, cette activité perceptive et décisionnelle se réalise sous une forte pression temporelle.

18 Le ski, le snowboard Quelques données historiques
Quelques données biomécaniques Quelques données techniques

19 Historique À l’origine du ski français, le discours commun de l’Armée et du Club alpin français ( ) (YANN DROUET ET ANTOINE LUCIANI), R STAPS. « Dans le cadre d’une stratégie de contrôle de l’espace alpin à la frontière franco-italienne, l’Armée importe la pratique du ski en France au cours de l’année 1900. Sûre des avantages qu’elle pourrait tirer d’un tel outil, elle met alors en place une stratégie de propagande afin de diffuser ce nouveau moyen de transport dans les populations montagnardes »

20 Historique « Bien que riche de ses reliefs, la France serait, d’après Henry Dunod – un des principaux promoteurs de la pratique du ski au sein du CAF –, l’un des derniers pays d’Europe, après la Norvège et la Suède – nations du premier développement –, mais aussi après l’Allemagne, l’Autriche, la Suisse, la Russie et l’Italie, à implanter cette activité sur son territoire (La Montagne, 1907, 53-63). « Cette prime diffusion est alors censée contribuer à la mise en place d’un environnement permettant le développement des loisirs d’hiver en montagne. » À l’origine du ski français, le discours commun de l’Armée et du Club alpin français ( ) (YANN DROUET ET ANTOINE LUCIANI), R STAPS.

21 Historique « L’autorité militaire estime, en effet, que, si la pratique du ski constitue un moyen efficace d’améliorer la défense de la zone alpine, elle constitue aussi un moyen de lutter efficacement contre la « dégénérescence de la race montagnarde » À l’origine du ski français, le discours commun de l’Armée et du Club alpin français ( ) (YANN DROUET ET ANTOINE LUCIANI), R STAPS. « Dans certaines vallées des Alpes, on est impressionné par le rachitisme de la race. [...] Sur cinq naissances de garçons, on obtient à peine, dans quelques cantons, un homme de vingt ans bon pour le service. [...] Cette dégénérescence ne tient pas à l’alcoolisme [...], mais à la façon de vivre des habitants pendant l’hiver. Dès que le froid commence, les paysans abandonnent les étages supérieurs de leur maison pour venir vivre pêle-mêle avec le bétail. [...] Quand ils abandonnent, par hasard, leurs écuries pour aller à l’extérieur, ils subissent en quelques secondes une différence de température de 50 à 70o, ils ne tardent pas à contracter des pleurésies, des pneumonies ou des bronchites qui les rendent tuberculeux. Dans ces conditions les skis peuvent, comme en Norvège, rendre d’inappréciables services et, à la longue, améliorer la race en changeant leurs habitudes »

22 Historique « L’ambition affichée par le capitaine Clerc est considérable : diffuser une nouvelle pratique sportive dans la société française et, plus particulièrement, dans la population montagnarde. Pourtant, cette population est principalement composée de paysans et d’artisans, des catégories sociales traditionnellement étrangères à la diffusion des pratiques physiques et sportives si l’on s’en réfère aux études couramment admises qui privilégient une diffusion bourgeoise de ces pratiques physiques (Bancel & Gayman, 2002). » ibidem

23 Historique « A compter de 1906, la stratégie de « propagande » du ski en France évolue. L’Armée, jusqu’alors seule institution à s’investir réellement dans la promotion et la diffusion de cette pratique, se voit dorénavant seconder par les principales sociétés sportives qui prennent l’espace montagnard comme cadre de leurs activités : le CAF et le TCF. On retrouve ce phénomène de « collaboration » des promoteurs dans la genèse de différentes pratiques physiques telles la gymnastique ou le scoutisme (Spivak, ; Denis, 1998). »

24 Eléments de biomécanique
Force Force = masse (poids corporel en kg) x accélération, F = m x a [N] Unité de force: Newton [N], 1N = 1kg x 1m/s2 Les forces sont des grandeurs dirigées, déterminées par leur valeur et leur direction. F = force avec une direction et une valeur déterminées F = force avec valeur seule (intensité de la force en kN par ex.)

25 Eléments de biomécanique
Accélération Une accélération peut être positive (vitesse accélérée) ou négative (vitesse décélérée / freinante). Lorsque l’accélération = 0, la vitesse ne varie pas. Principe d’inertie Un corps ne modifie son état mécanique que lorsqu’il y est contraint par une force. Cela signifie qu’il suivra son trajet/sa trajectoire avec une vitesse constante. Principe d’action et de réaction Si un corps agit avec une force F1 sur un deuxième corps (action), le deuxième corps agit sur le premier avec une force contraire d’intensité équivalente F2 (réaction).

26 Eléments de biomécanique
Composition et décomposition des forces Souvent, on cherche à obtenir une force R (résultante) par la composition (combinaison) de deux forces ou plus. Cette situation peut être représentée à l’aide d’un parallélogramme des forces. La décomposition d’une force R en ses deux composantes est réalisée selon le même principe

27 Eléments de biomécanique
Terminologie Centre du gravité du corps CGC : Centre des forces de toutes les masses partielles d’un corps. Poids P Force due à l’application de la pesanteur sur le centre de gravité. Force normale N Force perpendiculaire à la force de réaction agissant sur le support à la suite du poids P. Force de déclivité D Force résultant de P+N; lorsque le support est horizontal, D = 0.

28 Eléments de biomécanique
Terminologie Force de frottement Ff Lorsque deux corps se déplacent l’un contre l’autre, on observe une force freinante, la force de frottement Ff, Ff = x N ( = coefficient de frottement). Forces d’inertie Fi Les forces d’inertie se font sentir lorsque le corps subit une accélération (positive ou négative). Force centrifuge Fc Force d’inertie radiale qui pousse/tire le conducteur vers l'extérieur du virage à la suite d'un changement de direction. Force de fuite = force centrifuge Force centripète Force de réaction à la force centrifuge.

29 Eléments de biomécanique
Surface d’appui C’est le nom de la surface encadrée par les deux skis. La surface d’appui du snowboard est la superficie qui est réellement en contact avec la neige.

30 CG Surface d'appui

31 Surface d'appui

32 Gestion de l’équilibre
Pendant la course, l’effet des forces en action doit être réglé, intercepté ou redirigé par le skieur de telle manière que la résultante R traverse la surface d’appui S. Aussi longtemps que ceci est le cas, le skieur se situe dans un équilibre dynamique et ne chute pas.

33 Les forces en jeu lors d’une descente dans la ligne de pente
Lors d’une descente dans la ligne de pente, les forces en jeu sont moindres que lors d’un virage, puisqu’il n’y a pas de changement de direction qui puisse donner naissance à la force centrifuge. L’intensité des forces varie selon l’inclinaison et les propriétés du support. Lors d’une descente dans la ligne de pente sur une surface irrégulière, les forces qui entrent en jeu sont centrifuges verticales; elles appuient le skieur dans une dépression ou l’élèvent sur une bosse. Les lignes d’inertie a-d montrent le parcours du centre de gravité du corps (CGC) tel qu’il serait si le CGC pouvait «continuer» sa route sans subir l’influence de forces internes ou externes, et à une vitesse constante.

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37 Les forces en jeu dans un virage
Les forces qui apparaissent dans un virage et les éléments qui les accompagnent sont quelque peu plus complexes. Les forces se modifient dès qu’il y a un changement de direction (éloignement de la ligne de pente) ou des modifications de vitesse au sein d’un virage.

38 Les forces en jeu dans un virage

39 Modification des forces en virage
Constatations – force centrifuge: augmentation avec vitesse supérieure ou rayon plus étroit – force de déclivité: modification à la suite de l’inclinaison de la pente – force résultante: exige une force de réaction (et donc une prise d'appui) pour être ressentie comme «pression».

40 Modification des forces en virage
Rapports de principe – plus la vitesse est élevée, plus la force centrifuge Fc croît – plus le terrain est raide, plus la force de déclivité D croît – plus la force résultante R est grande, plus la résistance de la neige doit être élevée (angle de prise de carre par un mouvement d’angulation = de bascule)‏

41 Application au ski Chasse-neige tournant Terrain plat
F de déclivité faible Une force faible suffit a sortir de la ligne de pente. V faible = F centrifuge faible Conséquences : angles de carres... Lorsqu’on glisse sur un terrain plutôt plat, la force de déclivité subie est relativement petite. C’est pourquoi il suffit d’une force faible pour s’éloigner de la ligne de pente. À cause de la faible vitesse, la force centrifuge est également moindre. Sur les illustrations de la page 4, on voit que la force résultante R s’atténue elle aussi de cette manière. Dans la pratique, ceci signifie: – petit changement de position du CGC nécessaire – petits angles de prise de carre possibles – forces internes nécessaires faibles

42 En snowboard Phase de déclenchement:
Lors du déclenchement d’un virage, le centre de gravité du corps (CGC) se déplace vers l’aval (mouvement d’angulation) Cette force est principalement amorcée par un léger mouvement d’angulation au niveau des hanches et donc, par une prise de carre plus importante (cf : vélo). lors du déclenchement d’un virage, le centre de gravité du corps (CGC) se déplace vers l’aval (mouvement d’angulation), ce pourquoi il nécessite une force interne. Comme illustré, cette force est principalement amorcée par un léger mouvement d’angulation au niveau des hanches et donc, par une prise de carre plus importante (similaire au déclenchement d’un virage à vélo). Le snowboarder perd ainsi son «équilibre dynamique» et doit diminuer, et finalement changer, la prise de carre.

43 En snowboard Le snowboarder perd ainsi son «équilibre dynamique» et doit diminuer, et finalement changer, la prise de carre. On prend continuellement de la carre, jusqu’à ce que la force résultante R traverse à nouveau la surface d’appui et rétablisse ainsi l’«équilibre dynamique ». Ensuite, il s’agit de maintenir l’«équilibre dynamique» en utilisant des forces qui augmentent de manière constante et se modifient de façon imprévisible.

44 Le déclenchement d'une rotation en snowboard
Principe: Pendant la phase de vol, seules la vitesse de rotation et la position du corps par rapport à l’axe de rotation peuvent être modifiées. Comme les gymnastes, qui, avec des mouvements ciblés des bras, mais aussi en repliant et en ouvrant le haut du corps et les jambes, parviennent à modifier les figures qu’ils exécutent.

45 Le déclenchement d'une rotation en snowboard
Phase de déclenchement : Terminer le moment angulaire (déclenché par des mouvements de la tête, des bras et du haut du corps) au dernier moment du contact avec la neige puis co-rotation. La vitesse de rotation se forme essentiellement au moment du déclenchement. Le nombre de tours qu’on peut réaliser à un instant donné croît avec le moment angulaire. Phase de déclenchement: il est essentiel de terminer le moment angulaire (déclenché par des mouvements de la tête, des bras et du haut du corps) au dernier moment du contact avec la neige; en fait, le mouvement de rotation doit être interrompu par une co-rotation. Il va de soi que la vitesse de rotation se forme essentiellement au moment du déclenchement. Le nombre de tours qu’on peut réaliser à un instant donné croît avec le moment angulaire. L’extension des bras facilite le déclenchement.

46 Le déclenchement d'une rotation en snowboard
Phase de déclenchement (suite) : L’extension des bras facilite le déclenchement. Ne pas faire subir à la planche une co- rotation trop tôt. = maintenir une légère prise de carre Par une légère ligne en S ou une torsion, on peut empêcher que la planche ne glisse Phase de déclenchement: il est essentiel de terminer le moment angulaire (déclenché par des mouvements de la tête, des bras et du haut du corps) au dernier moment du contact avec la neige; en fait, le mouvement de rotation doit être interrompu par une co-rotation. Il va de soi que la vitesse de rotation se forme essentiellement au moment du déclenchement. Le nombre de tours qu’on peut réaliser à un instant donné croît avec le moment angulaire. L’extension des bras facilite le déclenchement.

47 Le déclenchement d'une rotation en snowboard
Phase de vol: le moment angulaire créé reste constant durant toute la phase de vol. – vitesse de rotation: l’extension des bras et du corps ralentit la vitesse de rotation; un fléchissement des bras produit l’effet contraire. – changement de l’axe de rotation: rabattre les bras asymétriquement, par ex. avec un bras étendu au-dessus de la tête et l’autre perpendiculaire au corps. Phase de déclenchement: il est essentiel de terminer le moment angulaire (déclenché par des mouvements de la tête, des bras et du haut du corps) au dernier moment du contact avec la neige; en fait, le mouvement de rotation doit être interrompu par une co-rotation. Il va de soi que la vitesse de rotation se forme essentiellement au moment du déclenchement. Le nombre de tours qu’on peut réaliser à un instant donné croît avec le moment angulaire. L’extension des bras facilite le déclenchement.

48 La technique Comprendre le ski
(cf : JP. Briglia, B. Vallet, Ski alpin, coll. De l'école aux association, Ed. Revues EPS, 1989)‏ Les différents virages en ski Les virages en snowboard

49 Comprendre le ski L'enjeu : accepter la pente où le skieur se trouve quand l'ensemble skieur-ski est amené à glisser. Problème fondamental :

50 Comprendre le ski Problème fondamental :
Piloter les skis afin que l'ensemble skieur-ski puisse « dominer » la pente. Les actions possible du skieur sont peu nombreuses : Se pencher (...)‏ S'appuyer (...)‏ Faire pivoter des parties de son corps par rapport aux autres

51 Evolution du pratiquant
Tendre vers un maîtrise toujours plus grande du milieu = « accession à la trajectoire décidée » Rapport au milieu : dépendance, puis utilisation des forces extérieures, puis autonomie. 5 étapes

52 Les 5 étapes 1) Au début le skieur subit la pente : il est poussé par la pesanteur. Il va tout droit 2) Puis il est capable d'entrer ou de sortir de la ligne de pente 3) Il peut ensuite enchaîner ces deux actions

53 Les 5 étapes 4) Puis il apprend à tourner : il sort de la pente du même côté que celui par lequel il est entré. 5) Enfin il est capable d'enchainer ces virages avec le rythme voulu et au moment décidé

54 Les progrès du skieur Niveau de contrainte Etapes

55 La technique Les différents virages en ski Les techniques du snowboard

56 Le chasse neige Le chasse-neige utilise une technique du dérapage mais la prise de carre s'effectue sur la partie interne des deux skis. Les genoux sont pliés et les jambes écartées. En appuyant de facon homogène sur les talons, les skis vont s'ouvrir à l'arrière. Mais si les skis s'ouvrent trop, les spatules menacent de se croiser. Pour accroître le freinage, il faut rentrer les genoux à l'intérieur pour augmenter l'angle de prise de carre et écarter plus encore les talons des skis. Le chasse-neige est considéré à tort comme une technique réservée aux débutants. Si elle est facile à assimiler, elle sert aussi aux skieurs expérimentés, en particulier lorsqu'ils veulent se freiner dans un espace réduit (en tirant un traîneau, au départ des remontées, etc.).

57 Le chasse neige en virage
Pour tourner, il faut appuyer sur le ski extérieur au virage, orienter le buste dans la direction visée. les genoux restent en flexion. Le planter de bâton est superflu. Le chasse-neige est considéré à tort comme une technique réservée aux débutants. Si elle est facile à assimiler, elle sert aussi aux skieurs expérimentés, en particulier lorsqu'ils veulent se freiner dans un espace réduit (en tirant un traîneau, au départ des remontées, etc.).

58 Le virage stem Le stem est un virage chasse-neige avec une différence : l'appui sur le ski externe est encore plus marqué et le ski interne est soulevé en fin de virage pour ensuite être ramené parallèlement au ski externe. L'indépendance des jambes pendant cette phase est totale puisque l'un des skis supporte la totalité du poids du corps alors que l'autre est soulevé.

59 Le virage stem

60 Le virage coupé

61 Le virage coupé Une évolution technologique du matériel
Le profil d'un ski a toujours une forme "taille de guêpe" plus ou moins prononcée. Lorsque le ski est mis sur la carre sans aucune contrainte, la surface de contact avec le sol est limitée. Si par contre, on exerce une pression sur le ski perpendiculairement au plan de la semelle, celui-ci va se courber et toute la carre sera en contact avec la neige. C'est cette courbure qui permet au ski de tourner sans déraper.

62 Le virage coupé Pour que le ski s'incurve correctement et tourne sans déraper, une importante prise de carre est nécessaire : en plus de l'inclinaison naturelle du skieur dans le virage (vitesse v F centrifuge), le genou externe doit être légèrement rentré et la cheville en appui interne, afin de faire porter une grande partie du poids sur le ski externe au virage. Cet appui sur le ski externe doit être bien centré, réparti sur toute la surface de la semelle de la chaussure. Le buste est légèrement en avant, les genoux très fléchis. Observable : plus la trace des skis est étroite, plus le virage est coupé.

63 Le virage coupé

64 La technique snowboard
La pratique du snowboard est par essence asymétrique : contrairement au ski, il existe deux positions possibles. regular : position consistant à avoir le pied droit à l'arrière. goofy : position consistant à avoir le pied gauche à l'arrière. Un pratiquant glissant sur son pied préféré est dit sur son normal foot, dans le cas inverse il est en fakie, ou switch.

65 Snowboard Position Frontside : coté face, de l'anglais "front" (face) et "side" (coté). Le surfeur est en appui sur les orteils. Carre "Frontside" : c'est la carre qui se trouve du côté des orteils. Position Backside : coté dos, le surfeur est en appui sur les talons. Carre "Backside" : c'est la carre côté des talons.

66 La technique snowboard
Feuille morte : la technique de la feuille morte est une alternative au virage, plus sécurisante pour les débutants, ou sur les pistes vraiment difficiles. Il s'agit de rester en appui sur un seul coté de la planche, et de porter son poids alternativement sur un pied puis sur l'autre. Cela permet de descendre doucement la piste en dérapant vers la gauche, puis vers la droite, et ainsi de suite. La trajectoire ressemble ainsi à celle d'une feuille morte.

67 La traversée Il s'agit d'un déplacement du surfeur et de sa planche dans une direction transversale à l'inclinaison de la pente. Contrairement au ski il existe deux types de traversées selon que l'on soit en appui frontside ou backside. On les appelle simplement "traversée frontside" ou "traversée backside".

68 Le virage de base (en dérapage)‏
Virage de base : il s'agit simplement d'un pivotement de la planche en dérapant sur la neige d'une position en appui sur un côté de la planche à l'autre. Au court du virage l'appui se fera sur le côté de la planche intérieur au virage il est donc nécessairement accompagné d'une inclinaison plus ou moins forte du surfeur vers ce côté. La position du surfeur n'étant pas de face sur la planche, les virages simples sont asymétriques. L'un des deux sera dit "virage frontside", il se fera en position frontside (appui sur le coté des doigts de pieds), l'autre sera dit virage "backside".

69 Le virage coupé (« carvé »)‏
Il s'agit d'un virage qui n'est pas dérapé mais conduit sur la carre. C'est originellement une des spécificités du snowboard, avant l'apparition des ski paraboliques. Pour accrocher sur la neige dure le snowboard est équipés de carres, comme les skis, mais pour retrouver le geste arrondi du surf les carres ont été conçues de façon incurvées. Ainsi la planche inclinée sur une carre se met à suivre naturellement la courbure de la carre et décrit donc un cercle qui permet de faire son virage comme un surfeur.

70 Le flat Flat ( « plat » en anglais). Cette discipline est étroitement liée au freestyle. Ces enchaînements sont composés de rotations (180°, 360°, 540°), de nose-press et tail-press (rester sur une seule spatule, l'autre spatule ne touche donc pas la neige), de toupies (se mettre en press et tourner).

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72 L'escalade L’escalade est une pratique très diversifiée (en falaise, en bloc, sur structure artificielle d’escalade). Pratique de référence : l’escalade de difficulté, en site sportif , en tête et à vue, en cordée mixte autonome. - (1) Site sportif : site en falaise, équipé, de plusieurs longueurs, avec des passages plus ou moins engagés (écart plus ou moins grand entre les points) dont les voies sont répertoriées dans un topo. La notion de difficulté exprime l’idée de la prise en compte, pour un sujet donnée (ou une cordée), dans son projet de performance, de la difficulté de l’itinéraire. Ainsi, le niveau de la prestation s’exprimera tout à la fois par : - le niveau de difficulté de la voie; Le niveau de difficulté : il exprime à la fois la difficulté de la voie et sa complexité. - le niveau d’autonomie - au sens étroit de l’APS - : la capacité à gérer la sécurité dans des situations de plus ou moins grande autonomie (moulinette, en tête, relais, rappels ...) (2) L’autonomie, en escalade, c’est la maîtrise de la sécurité... à distinguer du niveau de performance. Certains élèves - généralement pourvus de potentialités motrices modestes, peuvent atteindre un excellent niveau d’autonomie malgré un niveau de performance faible.

73 Les problèmes fondamentaux
Quel que soit son niveau, le grimpeur doit, afin de progresser dans la voie, résoudre les problèmes suivants : s’informer et choisir : complexité, savoir lire le milieu ... projet pertinent de déplacement s’engager et se sécuriser : évaluer le risque ... assurer la sécurité s’équilibrer, se déplacer : gérer son effort : adapter son effort s’informer et choisir : pour faire face à sa complexité, savoir lire le milieu afin de construire et mener à bien un projet pertinent de déplacement (avant et pendant sa progression). s’engager et se sécuriser : évaluer le risque afin de se donner les moyens d’assurer sa propre sécurité et celle de son partenaire, celle des autres grimpeurs Cela relève de l’autonomie du grimpeur s’équilibrer, se déplacer : pour faire face à la difficulté du milieu, se donner les pouvoirs moteurs nécessaires à la réalisation de son déplacement ... gérer son effort : adapter son effort à la longueur de la voie, sa difficulté, à la répartition des difficultés sur le parcours, à la durée de la séance, à la durée de l’épreuve ou du séjour, à son état de préparation ...

74 Enjeux de formation La détection et l’estimation des risques objectifs; La gestion autonome d’une prise de risque maîtrisée La gestion optimisée des ressources bioénergétiques ; L’organisation de ses actions selon l’incertitude et les variations du milieu La maîtrise de ses réactions affectives, de son stress et l’objectivation du niveau d’engagement d’un itinéraire ou d’un pas La construction d’habiletés motrices favorisant une adaptation croissante aux difficultés et variations du milieu; La connaissance et le respect du milieu et de ses aménagements ...

75 Ressources sollicitées
Sur le plan bio-informationnel, le grimpeur décide son itinéraire dans la voie. Il doit repérer les différentes natures de passages, choisir les prises et leur sens d'utilisation. Plusieurs options de travail dans la voie : à vue, flash, après travail, relèvent respectivement de repérer, identifier, connaître. Sur le plan psychoaffectif et émotionnel, l'escalade privilégie la notion d'engagement en confrontant le pratiquant à un milieu vertical et varié et à la gestion émotionnelle d’un risque subjectif. L’implication affective. Il faut souligner combien la dimension affective est sollicitée, en particulier dans les phases de déstabilisation, lorsque les ressources du grimpeur ne lui permettent plus de faire face à la situation.

76 Ressources sollicitées
Sur le plan de la socialisation et de la formation à la citoyenneté : l’escalade est une école d’entraide où la notion de coopération avec l’autre est primordiale pour une pratique sécurisée (assureur, vérificateur, juge/arbitre…) et aisée (téléguidage et conseils, synchronisation des actions en tête…). Sur le plan biomécanique, le problème fondamental du grimpeur est le déplacement contre la pesanteur en utilisant les prises, en s'équilibrant ou se rééquilibrant et/ou en s'organisant autour de ses appuis (2 ou 3). Sur le plan bioénergétique, il s'agit de trouver un rythme de progression ainsi qu'une organisation temporelle du mouvement du fait que le grimpeur dispose d'un temps limité par son potentiel énergétique pour franchir un passage.

77 La sécurité A l’interface des problèmes posés par l’escalade et des ressources de l’élève, la sécurité est une construction s’appuyant sur des savoirs relativement identifiables (comme de nouvelles ressources disponibles et durables). Delignières distingue : des capacités générales : Attitude de sécurité, éveil et vigilance, humilité, autonomie, coopération, communication, prise de décision, contrôle tonique, équilibration ... des compétences propres aux APPN : - lire le milieu pour construire un projet de déplacement; - s’engager en toute sécurité (gérer de manière optimale le couple risque-sécurité); - agir pour conduire son déplacement (optimiser le couple vitesse- précision, mobiliser son énergie de façon optimale, ...).

78 La sécurité des compétences spécifiques à l'escalade : savoir pratiquer les différentes techniques d’assurage, savoir poser des dégaines, réaliser des relais en paroi, descendre en rappel auto-assuré, etc.... ainsi que l’ensemble des habiletés motrices.

79 Traitement didactique
D’après les travaux du groupe académique « escalade » - Académie d’Amiens D’après un modèle du rapport aux APS proposé par G. Bui Xuan, Une modélisation du procès pédagogique, Revue AFRAPS, 1993 5 étapes (dominantes) : émotionnelle, fonctionnelle, technique, de diversification, d’expertise. Stratégie et profil, observables, obstacles, situations

80 Niveau 0 – Dominante émotionnelle
STRATEGIES PROFIL l’émotion prime sur la réflexion . Les ressources techniques du sujet ne permettent pas une réponse adaptée à la situation. Le risque subjectif est important. Pour nombre d’élèves l’escalade est une activité " dangereuse " Le but de ses actions est d’arriver en haut OBSERVABLES Fréquentes réactions de peur traduisant un manque de confiance (au matériel, au partenaire, en soi...) : tremblements, crispations sur les prises de main, refus de se confier à la corde pour redescendre

81 Niveau 0 – Dominante émotionnelle
OBSTACLES L’enseignant doit préserver l’engagement total et global des élèves. L’escalade en moulinette contre- assurée est la forme de pratique la plus adaptée à ce stade de l’activité . Il doit mettre en place des remédiations pour rassurer les plus craintifs : suspensions (confiance au matériel), assurage renforcé, parcours facilitants (plan incliné, échelle ...).

82 Niveau 0 – Dominante émotionnelle
OBSTACLES : SECURITE AUTONOMIE Parer une progression en bloc Nommer le matériel Enfiler et bloucler correctement un baudrier Vérifier l’arnachement d’un partenaire Faire un nœud de 8 Placer la corde sur le descendeur Assurer en moulinette et communiquer

83 Niveau 0 – Dominante émotionnelle
SITUATIONS Automatisation de la manœuvre d’assurage en 4 tps sans jamais lacher la corde qui doit rester tendue Org. : 1 assurR, 1 « grimpeur », 2 juges Mat :1 obstacle devant l’assureur Le juge vérifie la manœuvre en 4 tps, et que la corde ne touche pas l’obstacle (corde trop molle)

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85 Niveau 1 – Dominante fonctionnelle
STRATEGIES PROFIL Lorsque l’émotion première est contenue, afin de pouvoir assurer sa progression sans risque et sans stress, le sujet se pose la question du " comment ça marche ? ". Il émet des hypothèses (souvent induites par imitation) qu’il met à l’épreuve. Il amorce ainsi une première réflexion sur l’action afin de trouver des solutions aux problèmes posés par l’activité.

86 Niveau 1 – Dominante fonctionnelle
OBSERVABLES Les réactions de peur s’atténuent progressivement. Les élèves stabilisent des formes d’adaptation globale et spontanée à la verticalité (débouchant généralement sur une progression quadrupédique verticale). Ils construisent les règles élémentaires de sécurité au plan individuel et collectif.

87 Niveau 1 – Dominante fonctionnelle
OBSTACLES : donner la possibilité de : Saisir le rapport qui s’établit entre son adaptation aux problèmes posés et le sentiment de sécurité qu’il en retire. Eprouver le besoin de parcourir des itinéraires différents pour parvenir en haut. De fait, confronté à des difficultés diverses, il amorce une recherche fonctionnelle sur le mode de l’essai-erreur. L’attention de l’encadrant reste prioritairement centrée sur la sécurité de fonctionnement (assurage, encordement, cohabitation ...)

88 Niveau 1 – Dominante fonctionnelle
SITUATIONS Parcours variés mais faciles en moulinette , parcours bloc

89 Niveau 2 – Dominante technique
STRATEGIES PROFIL L’élève se pose la question " comment font ceux qui réussissent? ". Il centre donc son activité sur l’apprentissage et l’exécution de techniques identification, construction et appropriation En tant que réponses pertinentes et reconnues socialement comme telles

90 Niveau 2 – Dominante technique
OBSERVABLES L’activité fonctionnelle a permis aux élèves : - de stabiliser des formes spontanées et très globales d’adaptation à la verticalité (quadrupédie verticale); - d’identifier certaines limites à leurs performances (comme la fatigabilité des doigts et des bras par exemple);

91 Niveau 2 – Dominante technique
OBJECTIFS Autonomie : Compétences de sécurité Lecture du milieu Evaluation des risques Construction d’habiletés liées à : L’équilibre Déplacements Gestion de l’effort

92 Niveau 2 – Dominante technique
SITUATIONS Situation de résolution de pb : à partir d’un problème identifié ... quelles solutions adopter ? Quelles règles d’action en tirer ? L’activité technique s’appuie surtout sur le bloc et la moulinette. Elle suppose un aménagement de la structure conçue comme porteuse de l’ensemble des problèmes à résoudre par les élèves aux différents niveaux (voies à thèmes ...). Ex : n’utiliser que certaines prises (certaines couleurs) Grimper avec 1 balle de tennis dans 1 main

93 Niveau 3 – Dominante de diversification
STRATEGIES PROFIL Désir d’augmenter la variété du milieu et la complexité de son action Il s’agit de contextualiser la technique dans des registres divers en présence d’incertitude.

94 Niveau 3 – Dominante de diversification
OBSERVABLES Les élèves ont construit et stabilisé des compétences leur permettant de répondre aux problèmes identifiés, ils ont pu constater leurs progrès dans les conditions relativement stables de leur apprentissage. De fait ils ont atteint des limites à la généralisation de ces compétences - généralement liées par la structure locale - . Par ailleurs les réponses construites l’ont été en bloc et en moulinette, dans des conditions de risque subjectif faible.

95 Niveau 3 – Dominante de diversification
OBJECTIFS Donner les moyens de formuler un nouveau projet de performance : en escalade, la prestation doit être réalisée " en tête " et à vue dans des conditions de relative incertitude.

96 Niveau 3 – Dominante de diversification
SITUATIONS Nouveaux parcours sur la même SAE; si possible : grimper sur une nouvelle SAE, en milieu naturel ...

97 Niveau 4 – L'expertise STRATEGIES PROFIL
L’expérience du sujet lui permet de préciser son projet global de pratique et de combiner les diverses dominantes de l’activité pour les coordonner et créer son propre style. Son activité est une recherche d’optimisation de ses ressources

98 Niveau 4 – L'expertise OBSERVABLES
Certains élèves (options ou AS) ont construit les compétences leur permettant : - de résoudre les problèmes posés par la gestion de la sécurité sur leurs lieux habituels de pratique (autonomie); - de déployer une activité technique leur permettant de construire une motricité de plus en plus adaptée

99 Niveau 4 – L'expertise OBJECTIFS
Elaborer un projet personnel de formation Compétition Accroissement de l’autonomie en milieu naturel

100 Niveau 4 – L'expertise SITUATIONS
Elaboration et mise en oeuvre concertées de plans d’entraînement à partir des points forts et points faibles du grimpeur; Participation à diverses formes de conception et de création (ouverture de voies thématiques par exemple) Animation d’ateliers techniques ...

101 La course d’orientation
Faire de l'orientation, c'est réaliser un déplacement finalisé en terrain inconnu à l'aide d'un document de référence (carte) et éventuellement d'une boussole. La course d'orientation est une course individuelle contre la montre sur un parcours matérialisé par des postes (balises). L'outil principal est la carte : elle oblige à passer de "sa propre perception" à un code commun et symbolisé. Les balises sont facilement identifiables (et non cachées). La boussole et la mesure des distances sont des moyens permettant de construire son itinéraire ; elles ne sont pas indispensables lors de l'initiation. - (1) Site sportif : site en falaise, équipé, de plusieurs longueurs, avec des passages plus ou moins engagés (écart plus ou moins grand entre les points) dont les voies sont répertoriées dans un topo. La notion de difficulté exprime l’idée de la prise en compte, pour un sujet donnée (ou une cordée), dans son projet de performance, de la difficulté de l’itinéraire. Ainsi, le niveau de la prestation s’exprimera tout à la fois par : - le niveau de difficulté de la voie; Le niveau de difficulté : il exprime à la fois la difficulté de la voie et sa complexité. - le niveau d’autonomie - au sens étroit de l’APS - : la capacité à gérer la sécurité dans des situations de plus ou moins grande autonomie (moulinette, en tête, relais, rappels ...) (2) L’autonomie, en escalade, c’est la maîtrise de la sécurité... à distinguer du niveau de performance. Certains élèves - généralement pourvus de potentialités motrices modestes, peuvent atteindre un excellent niveau d’autonomie malgré un niveau de performance faible.

102 Historique L’histoire de la course d’orientation comme discipline sportive est intimement liée à l’histoire militaire. En 1817, les instructeurs de l’armée allemande proposent en effet aux jeunes des exercices susceptibles de développer leurs aptitudes physiques et intellectuelles. Dans un ouvrage intitulé Gymnastik für die Jugend écrit par Guts Muths en 1817, on retrouve une activité baptisée Sinnübungen, qui ressemble à nos courses d’orientation actuelles. - (1) Site sportif : site en falaise, équipé, de plusieurs longueurs, avec des passages plus ou moins engagés (écart plus ou moins grand entre les points) dont les voies sont répertoriées dans un topo. La notion de difficulté exprime l’idée de la prise en compte, pour un sujet donnée (ou une cordée), dans son projet de performance, de la difficulté de l’itinéraire. Ainsi, le niveau de la prestation s’exprimera tout à la fois par : - le niveau de difficulté de la voie; Le niveau de difficulté : il exprime à la fois la difficulté de la voie et sa complexité. - le niveau d’autonomie - au sens étroit de l’APS - : la capacité à gérer la sécurité dans des situations de plus ou moins grande autonomie (moulinette, en tête, relais, rappels ...) (2) L’autonomie, en escalade, c’est la maîtrise de la sécurité... à distinguer du niveau de performance. Certains élèves - généralement pourvus de potentialités motrices modestes, peuvent atteindre un excellent niveau d’autonomie malgré un niveau de performance faible.

103 Historique La méthode essaime progressivement dans toutes les armées d’Europe septentrionale sans que cette nouvelle discipline ne trouve toutefois le moyen de s’échapper de ce carcan militaire. (les cartes d’état-major restent des documents secrets) Quelques épreuves civiles voient néanmoins le jour, notamment en Scandinavie, mais en raison du manque de précision des informations cartographiques, elles s’assimilent surtout à des longues courses où les facultés d’endurance priment clairement sur la stratégie.

104 Historique Evolution technologique :
Ce n’est que dans la seconde moitié du XIXè siècle et donc après la mise à disposition des cartes IGN (Institut géographique national) en 1857, que le travail d’orientation prendra peu à peu le dessus. Officiellement, la première course d’orientation se dispute le 13 mai 1897, près de Bergen en Norvège. Trois ans plus tard, on en reprend le principe pour une épreuve en Suède où les concurrents s’élancent à skis.

105 Historique La course d’orientation touche bientôt la Finlande et la Norvège avant de s’étendre, dans les années trente, à la Hongrie, l’Allemagne, l’URSS et la Suisse. L’histoire a conservé la trace d’une grande compétition organisée à Zurich en 1942 qui réunissait cinq cents équipes de quatre coureurs ! Après le seconde guerre mondiale, cette discipline poursuit connaît un essor international : Les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, le Brésil, l’Australie, l’Espagne et la Belgique…

106 Historique En 1961, est fondée à Copenhague la Fédération internationale de course d’orientation (IOF, pour International Orienteering Federation). 1962 : les premiers Championnats d’Europe à Löten en Norvège. Pour les championnats du monde, la première édition se disputera en Finlande en 1966 pour la course à pied, et en Suède en 1975 pour le ski nordique. 1986, une Coupe du monde réunit les principales épreuves du calendrier. L’IOF compte désormais soixante-cinq fédérations nationales affiliées.

107 Les différentes compétitions
L a marche d’orientation Les concurrents déterminent leur propre itinéraire entre des points de contrôle successifs repérés sur une carte. Pour certains participants, cette marche d’orientation est seulement un moyen ludique d’agrémenter une balade. Pour d’autres, elle sert d’initiation à la course d’orientation. La course d’orientation Il ne s’agit plus seulement de rallier le point d’arrivée, mais de le faire le plus rapidement possible. Les concurrents doivent alors trouver le meilleur itinéraire en tenant compte de leurs capacités physiques et des difficultés du terrain.

108 Les différentes compétitions
Le sprint Pratiqué dans des parcs, des lotissements ou encore en forêt, le sprint est le format « poche » de la course d’orientation. La zone de compétition étant restreinte, les cartes sont dessinées à plus petite échelle (de 1/4 000e à 1/10 000e).Comme la durée d’un sprint varie de 10 à 15 minutes, la course se joue généralement à quelques détails près. Le relais Ce type de course se dispute par équipes de trois ou quatre coureurs qui s’élancent à tour de rôle. Chaque partenaire effectue un parcours différent. L’équipe totalisant le meilleur temps de course est déclarée gagnante.

109 Les différentes compétitions
La course au score Les concurrents visitent, dans l’ordre de leur choix, le plus grand nombre possible de postes de contrôle. Ils comptabilisent ainsi des points qui varient en fonction de la difficulté pour atteindre ces postes ou leur éloignement. Attention toutefois à bien s’assurer que l’on pourra «rentrer» dans les temps impartis. Tout retard se trouve sanctionné d’une pénalité. Le vainqueur sera celui qui aura réalisé le meilleur score.

110 Les différentes compétitions
Le VTT-orientation Le VTT-O ressemble à la course d’orientation, si ce n’est que les concurrents se déplacent en VTT et sont de ce fait limités dans le choix des routes à emprunter. Sauf exceptions, les vélos ne peuvent pas couper à travers tout. Les concurrents possèdent donc des cartes moins précises (1/20 000e) et légèrement différentes qui indiquent notamment par des symboles spécifiques l’accessibilité de certains chemins.

111 Les différentes compétitions
Le ski-orientation Discipline marginale dans nos contrées, l’orientation à ski connaît un vif succès dans les pays nordiques. Reconnu en par le CIO, le ski-O espère devenir discipline olympique. À l’instar des cartes utilisées au VTT-O, celles employées dans le ski-O ont été modifiées pour mieux répondre aux spécificités de la discipline. Les concurrents peuvent choisir entre des pistes larges tracées à la dameuse et des pistes plus étroites (mais souvent plus courtes) tracées au scooter ou par les autres skieurs. La multiplication des itinéraires donne du piment à ces épreuves. (il existe également des épreuves en raquettes)

112 Les différentes compétitions
Pour les enfants : Les « courses-ficelles » : En marge des compétitions, les organisateurs installent souvent un parcours réservé aux tout-petits qui sont invités à suivre une ficelle en nylon de couleur sur un tracé d’un ou deux kilomètres. Ils se repèrent grâce à la carte et à des balises décorées avec des personnages familiers des dessins animés. Ces « courses- ficelle » permettent de familiariser les plus jeunes à la pratique de la course d’orientation. À la demande des écoles, des moni- teurs organisent également des parcours d’initiation avec des cartes spécialement conçues pour les enfants où les symboles habituels sont représentés par des dessins : arbres, escaliers, bancs, etc.

113 Les différentes compétitions
En milieu scolaire : Etoile et papillon Avant de se lancer dans une course en circuit classique, les débutants peuvent se faire la main sur un circuit plus facile. Dans la course en étoile, les concurrents repassent par un poste central après chaque balise découverte. Cette formule est très sécurisante pour les débutants, et les responsables savent à tout moment où se trouvent les concurrents. La course en papillon est une initiation à la course en circuit. Le principe est le même mais les concurrents empruntent des petits circuits de deux ou trois postes chacun,

114 Etoile et papillon P P P P P P P P P P P
D/A P D/A P P P P P La course en étoile La course en papillon

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