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Culture familiale et culture scolaire (TMC: 2010) (S: Ph. Dessus, oct

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Présentation au sujet: "Culture familiale et culture scolaire (TMC: 2010) (S: Ph. Dessus, oct"— Transcription de la présentation:

1 Culture familiale et culture scolaire (TMC: 2010) (S: Ph. Dessus, oct
Comment et pourquoi le rôle de l'école est avant tout culturel ? Quelles différences y a-t-il entre la culture familiale et la culture scolaire ?

2 Le rapport au savoir des élèves
Du rapport au savoir Eléments pour une théorie Bernard Charlot Ed. Anthropos. (1999) "L'origine sociale n'est pas la cause de l'échec scolaire" "Les élèves en échec ne sont pas des handicapés socioculturels » 

3 Rupture éducative entre maison et école
2 types d'éducation différents Certains milieux familiaux préparent mieux à l'éducation formelle que d'autres Des différences individuelles importantes dans les représentations des buts de l'école chez les élèves et leurs familles

4 Elèves issus des milieux les plus populaires:
Les élèves de milieu populaire pensent que l'important, à l'école, n'est pas d'apprendre mais d'aller "le plus loin possible" : ils visent la moyenne et adoptent des stratégies, des rythmes de travail pour travailler a minima. Dès le CP, ces élèves caractérisent le "bon élève", non pas comme quelqu'un qui apprend, mais quelqu'un qui se comporte correctement (arrive à l'heure, est poli, lève le doigt, écouter la maîtresse). Ils attribuent leurs échecs de manière externe : "on ne m'a pas appris".

5 Elèves issus de milieux plus favorisés
Les élèves de milieu plus favorisé, s'ils adoptent aussi parfois de telles stratégies, trouvent dans le savoir un intérêt pour lui-même : ils écoutent la leçon, ont des attributions internes "j'ai appris".

6 Education informelle (de la famille) Education formelle (à l’école)
1 Activités intégrées à la vie courante 2. L'enseigné est responsable de ses acquisitions (théoriques et pratiques) Apprentissage personnalisé : les personnes de l'entourage sont les enseignants Peu ou pas de programmes explicites Mise en valeur du maintien de la continuité et de la tradition Apprentissage par observation et imitation ; pas de questionnement Apprentissage par démonstration Motivation trouvée dans la contribution sociale des débutants, leur participation au monde adulte ; grande continuité avec le jeu. 1 Activités séparées du contexte de la vie courante L'enseignant est responsable de la transmission des acquisitions (théoriques et pratiques) Apprentissage impersonnel : les maître ne sont normalement pas les parents Pédagogie et programmes explicites Mise en valeur du changement et de la disponibilité Apprentissage par échanges verbaux et questionnements Apprentissage par présentation verbale des principes généraux Motivations sociales moins fortes

7 L’école peut influencer positivement sur le rapport au savoir des élèves en échec
... Mais des messages d’enseignants contradictoires : "Si tu ne travailles pas, tu ne passeras pas"  l'élève comprend qu'on va à l'école seulement pour passer dans la classe supérieure. "Apprends cela, c'est utile pour plus tard"  l'élève est conforté dans une vision utilitariste de la connaissance. "Apprends parce que ça me fera plaisir, à moi et à tes parents"  fait apprendre les enfants pour  la relation et non pour le savoir en lui-même.

8 Oui mais c’est plus complexe qu’il n’y parait..
Le métier d’élève ?  Contraintes: règles, horaires, normes, travail à faire à la maison et à l’école, comportements, etc. (Perrenoud -1994) Oui mais c’est plus complexe qu’il n’y parait..  Notions de curriculum : formel, réel, caché

9 La violence comme réponse d’évitement de la tache scolaire
La disqualification intellectuelle pour certains élèves fragiles peut créer le sentiment d’une disqualification identitaire (« Si je ne sais pas faire ou répondre alors je suis nul »)  Pour « ne pas perdre la face » et conserver l’estime de soi, ces élèves entrent alors dans une logique de résistance voire d’opposition parfois grave et qui devient systématique car s’inscrivant dans une logique installée. Certains facteurs internes à l’école peuvent favoriser la déchirure entre les « eux » et les « nous », creuser des écarts qui peuvent apparaitre insurmontables aux élèves. Selon les GFEN, il faut proposer des activités dans lesquelles les élèves pourront plus facilement s’engager c’est-à-dire plus proches de leurs centres d’intérêt : jouer sur leurs émotions, leur histoire, leurs préoccupations. (Cf Passerieux Christine – « Construire le sens dans l’altérité » in le café pédagogique 10/02/2010)

10 A noter que le projet permet de s’engager dans le futur à plusieurs.
Lorsque les contenus ont une portée anthropologique* les élèves comprennent mieux le lien entre ce qu’ils sont et ce qu’ils font là (à l’école). Leur regard sur l’école est alors modifié. Ils prennent peu à peu conscience qu’ils peuvent prendre une place dans une dynamique qui s’inscrit à la fois dans l’Histoire et dans leur histoire. Ex: on comprend mieux l’activité d’écriture en connaissant son histoire, comment elle est apparue, a évolué, quel a été ou est son ancrage culturel et en quoi elle a été utile aux hommes (et peut l’être aux élèves) Si les élèves commencent à s’impliquer, il faut les aider en leur faisant comprendre (ressentir ?) qu’il faut passer par les autres pour résoudre le défi (« les autres » enseignants, autres élèves et cultures). Le guidage de l’enseignant est alors essentiel pour que l’élève arrive à déconstruire ses représentations, à utiliser celles des autres (donc à les comprendre) pour les reconstruire et avoir ses propres réponses. Cela prend du temps et suppose donc une aide de l’enseignant pour surmonter la frustration née du fait qu’il faut accepter l’idée de ne pas y arriver tout de suite et que ça demande des efforts.(Importance de l’encouragement, de la mise en perspective, etc … par l’enseignant.) A noter que le projet permet de s’engager dans le futur à plusieurs. Christine Passerieux: « La difficulté pour l’enseignant est de construire un cadre contraint par l’activité mais ouverts aux cheminements singuliers .» Anthropologie : étude de l’homme sous tous ses aspects physiques et culturels ,les faits anthropologiques sont spécifiques à l’homme par rapport aux autres animaux - Ethnologie: étude comparative des différentes sociétés et ethnies – Ethnographie: branche de la discipline qui s’occupe de la collecte méthodique des données sur le terrain.

11 Les curricula: s’adapter (1)
Curriculum formel: celui des programmes officiels appliqués Curriculum réel: travail réellement réalisé par les élèves Curriculum caché: ce que les élèves doivent faire pour réussir, sans que cela soit explicitement annoncé par l'institution ou les enseignants

12 Les curricula: s’adapter (2)
Les élèves d'origine populaire essaient justement de décoder, de s'approprier ce curriculum caché qui provient souvent d'une culture autre que la leur. Ex: Etre élève, ce n'est pas seulement acquérir des connaissances et des savoirs-faire, mais aussi de nombreuses règles du jeu, parfois implicites (montrer de l'intérêt, éviter les punitions, faire le travail demandé, etc.), souvent conformistes, qui lui permettront sans trop de mal de s'intégrer dans son établissement et dans les groupes de ses pairs. (Perrenoud, 1994)

13 Le métier d’élève n’est pas un métier comme les autres:
Elève : un vrai métier ? Le métier d’élève n’est pas un métier comme les autres: Pas d'utilité immédiate visible La plupart des tâches ne sont pas décidées par les élèves, mais imposées par l'enseignant La réussite à ces tâches ne garantit aucun salaire immédiat, mais l'approbation des adultes Des tâches sont souvent réalisées de manière fragmentée et surtout hachée

14 Et alors ?  Privilégier des relations de complicité avec les parents en sachant mettre en avant une professionnalité en lien avec « l’éducation scolaire » mais en valorisant leur rôle éducatif familial .  Dans l’intérêt de l’élève, établir un minimum de relation éducative assurant une continuité entre école et maison de façon à ce que l’enfant perçoive les adultes comme un seul bloc convergent qui s’intéresse à lui.


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