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Modèles d’intégration des TIC en contextes éducatifs (3 cr.)

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1 Modèles d’intégration des TIC en contextes éducatifs (3 cr.)
Illustration: Jan Kallwejt Modèles d’intégration des TIC en contextes éducatifs (3 cr.) Ergonomie et littératie EDU-5687 Pr. E. Duplàa

2 Introduction Qu’est-ce qu’un « outil technique » ? Quelles théories de l’apprentissage connaissez-vous ? L’apprentissage est-il individuel ou social ? Qu’est-ce que l’ergonomie ?

3 L’ergonomie Pensez l’utilisateur, penser l’usage
La théorie instrumentale Exemples

4 Définitions Ergonomie : Ergonomie cognitive :
Du Grec « Ergon », travail et « Nomos », règle, Étude scientifique de la relation entre l'homme et ses moyens, méthodes et milieux de travail. (Murrel, 1949, Ergonomics Research Society). Ergonomie cognitive : Issue de la psychologie cognitive, Étude des interactions avec un dispositif ou un produit (essentiellement informationnel) qui nécessite l'utilisation des grandes fonctions mentales de l'homme (perception, mémoire, traitement) (Wikipedia). Ergonomie logicielle / de l’interface (IHM) : Ergonomie cognitive dans l’espace de l’ordinateur.

5 Les principes cognitifs
Apprentissage préalable et volontaire Objectif d’utilisation du logiciel, Objectif pour lequel le logiciel est utilisé Utilisabilité et Utilité. Ex. la mémoire de travail La liste des courses Le visuo-spatial, le verbal L’empan mnésique : primauté et récence (Miller, 1950). Petite expérience …

6 L’empan mnésique

7 Applications Mémoire à 7 +/- 2 items Primauté et récence :
Construction des listes / des menus Généralement : 5 items (marge basse) Regrouper les items par 7 Primauté et récence : Toujours peaufiner le principal L’introduction et la conclusion.

8 Les critères (Bastien et Scapin, 1993) 1/4
1. Guidage : Ensemble des moyens mis en œuvre pour conseiller, orienter, informer et conduire l'utilisateur. Incitation, Groupement (lieu et format), Feedback immédiat, Lisibilité Ex : Menu navigation // Subway // Black Board // Ascenseur LMX 2. Charge de travail : Ensemble des éléments de l'interface qui a un rôle dans la réduction de la charge perceptive ou mnésique des utilisateurs. Brièveté (concision, action minimale), Densité Informationnelle Ex : Google

9 Les critères (Bastien et Scapin, 1993) 2/4
3. Contrôle explicite Prise en compte par le système des actions explicites des utilisateurs et du contrôle sur le traitement de leurs actions. Actions Explicites, Contrôle Utilisateur Ex. La pièce attachée 4. Adaptabilité Capacité à réagir selon le contexte et selon les besoins et les préférences des utilisateurs. Flexibilité, Prise en Compte de l'Expérience de l'Utilisateur Ex. Yahoo // Liens hypertextes

10 Les critères (Bastien et Scapin, 1993) 3/4
5. Gestion des Erreurs Moyens permettant d'une part d'éviter ou de réduire les erreurs, d'autre part de les corriger lorsqu'elles surviennent. Protection Contre les Erreurs, Qualité des Messages d'Erreurs, Correction des Erreurs. Ex. Messages d’erreurs et propositions 6. Homogénéité/Cohérence Les choix doivent être conservés pour des contextes identiques, et doivent être différents pour des contextes différents. Ex. IBM 1, 2, 3, Menu de navigation.

11 Les critères (Bastien et Scapin, 1993) 4/4
7. Signifiance des Codes et Dénominations Adéquation entre l'objet ou l'information affichée ou entrée, et son référent. Ex. La métaphore 8. Compatibilité Accord entre les caractéristiques des utilisateurs et des tâches, d'une part, et l'organisation des sorties, des entrées et du dialogue d'une application donnée, d'autre part. Ex. Mac et PC, Vocabulaire, etc.

12 Ergonomie et pédagogie (Choplin, Galisson, 2005)
Ergonomie de la conception : Diminuer l’apprentissage préalable, Supprimer tous les problèmes avant, Prendre en compte la pédagogie. Conception de la pédagogie : Augmenter l’apprentissage, Poser des problèmes pendant, Prendre en compte l’ergonomie.

13 Interaction et interactivité (1/2)
Interaction et interactivité : (Demaizière, 1992) Interaction : deux sujets humains sont impliqués dans l’échange, Interactivité : échange entre un sujet humain et un système technique (donc plus d’interactivité dans un logiciel éducatif).

14 Interaction et interactivité (2/2)
L’interactivité : Le lien / la sélection : un click, L’association : le glisser-déposer (texte-image), La construction : la simulation (texte-texte ou texte-image). L’interaction : Production individuelle, Production à deux : co-construction et relation, Production en groupe(s) : leader et réflexion.

15 Différents formats (1/3)
Présentations d’informations Composition d'une œuvre d'art Philosophes d'hier et d'aujourd'hui Cours en ligne (plusieurs composantes) ELO : génétique ELO : droit Sélection Notions comptables de base Transport membranaire

16 Différents formats (2/3)
Glisser-déposer (Solutions à la fin VS dans la structure) Constellation de mots ELO (Cours d’histoire) Simulateur : Un arc… et des pierres (avec présentation) Le jeu des investissements ELO : simulation réelle (technologie)

17 Différents formats (3/3)
Activités plus complexes : ELO : grille d’évaluation pour jeu de rôles en français

18 L’approche instrumentale
L’instrument (en usage) (Rabardel, 95) : : Artéfact : partie neutre ou universelle de l’instrument indépendante de l’usage de l’instrument issue du travail de son concepteur, et de son anticipation de l'usage Schème : au sens Piagétien, a une double fonction d’assimilation et d’accommodation. Le sujet assimile dans l'action la " logique " de l'instrument, et de plus il l'accommode dans l'action à son activité. Elle est issue de l’engagement du sujet dans l’activité, de sa représentation de l’artéfact pour l’objectif de son activité L’instrument est le résultat de l’anticipation du concepteur et de l’engagement personnel du sujet dans l’activité. Genèse de l’instrument : Instrumentation (fonction constituante) : met en valeur les contraintes de l’artéfact en direction du sujet. Elle demande donc une assimilation-accommodation de la part du sujet en relation avec ses schèmes d'action Instrumentalisation (fonction constituée) : permet de rendre signifiant l’artéfact, d l’enrichir. L’artéfact est transformé pour être adapté à sa nouvelle fonction

19 Genèse instrumentale (Rabardel, 95)
Instrumentation Instrumentalisation l’instrumentalisation est relative à la personnalisation de l’artefact par le sujet, l’instrumentation est relative à l’émergence des schèmes chez le sujet

20 Double objectif (Engeström)
Un instrument : Objectif d’utilisation de l’outil : Utilisabilité Objectif pour lequel l’outil est utilisé Utilité Parfois, l’utilité est imbriqué dans l’utilisabilité (Théorie constructiviste)

21 Contre-Exemples Sciences familiales
Amalgame scénaristique ELO : mots croisés et biologie Dissociation du fond et de la forme Tests standards sur les macromolécules Ergonomie discutable samfoenseignant samfo

22 L’outil et l’apprentissage

23 Piaget et les stades de développement
L’assimilation est le processus d’intériorisation des données extérieures dans la structure cognitive de l’enfant. L’accommodation est l’intégration de ces données dans la structure cognitive déjà existant de l’enfant. Un développement par stades, Une connaissance construite. L’apprentissage se fait après le développement biologique

24 Piaget et les stades de développement
L’assimilation est le processus d’intériorisation des données extérieures dans la structure cognitive de l’enfant. L’accommodation est l’intégration de ces données dans la structure cognitive déjà existant de l’enfant. Un développement par stades, Une connaissance construite. L’apprentissage se fait après le développement biologique

25 Vygotski et la théorie de l’activité (1/2 )
Concepts clés (1934) : La zone proximale de développement. Le développement de concepts : (images syncrétiques, complexes, concepts). Apprentissage par l’’interaction sociale et la médiation par les outils (physiques et psychologiques). Apprentissage devance le développement biologique.

26 Vygotski et la théorie de l’activité (2/2 )
Théorie de l’activité (Léontiev, 74) repose sur une conception historico-culturelle du psychisme humain, inscrite dans les perspectives de Spinoza, Hegel et Marx. Définition de l’activité (Nardi , 96) Unité d’analyse (si individu, ni contexte) Un sujet : personne ou groupe engagé dans l'activité, Un objectif : finalité du sujet, Des actions : processus dirigés par des buts, entrepris pour poursuivre l’objectif, Des opérations : aspects opérationnels des actions, leurs réalisations concrètes.

27 Les approches contemporaines
Conflit socio-cognitif : Rôle des interactions sociales entre pairs dans le développement de l’intelligence (Doise et Mugny,79) Interaction du tutelle / Théorie de l’activité : Analyse des interactions dans la zone prochaine de développement (Bruner, 83). Tentative de relier la théorie du conflit sociocognitif à la zone proximale de développement (Lefèvre-Pinard, 89)

28 Vygotski # Piaget : différences et similitudes
Relation entre apprentissage et développement, Le stade égocentrique et essence du développement intellectuel, Interaction enfant-adulte vs enfant-objet (Vergnaud, 99) La conscience : conséquence ou cause du développement (Bronckart, 99). Similitudes : Paradigme expérimental (tâches et problèmes), Même conception de l’inconscient : individuel. Pour Vygotski, la conscience est une conséquence du développement humain et non sa cause, elle est d’abord connaissance des autres avant d’être connaissance de soi. La conscience est un lien social avec soi-même, par le langage (Bronckart, 1999).

29 Approche de la théorie relationnelle

30 Rappel historique des idées
Psychopédagogue : L’individu et la tâche Introspectionnisme : L’individu de l’intérieur (subjectif) Béhaviorisme : L’individu de l’extérieur (science) Cybernéticien : L’individu dans son réseau Cognitivisme (situé, distribué) : L’individu dans son contexte Connectivisme ??? L’individu existe-t-il hors des relations ?

31 La théorie relationnelle : un cas
(Sami-Ali, 03) Un cas de recherche en formation : « Martine » Un problème : Grande difficulté à utiliser MSN messenger Pas de communication, Pas de représentation de l’autre derrière. Une méthode : Les trajectoires d’usage (Proulx, 00). Un résultat … M.C. est enseignante en langue, et elle est d’origine allemande. Elle s’est inscrite à la formation car elle est très attirée par les nouvelles approches qui intègrent les de son prénom. Elle n’a quasiment pas échangé de messages avec ses collègues, échangé qu’un seul message qu’elle a écrit comme un courriel, avec une signature technologies. Elle a installé l’outil de messagerie instantanée, mais nous n’avons accès. juste quelques messages avec son binôme de projet, auxquels nous n’avons pas eu l’écrit. Elle a d’abord parlé un dialecte propre à sa région, un dialecte maternel. est particulier, donnant une première originalité à son apprentissage de l’oral et de Ayant grandi dans un petit village d’Allemagne, son apprentissage de la langue français. Sur l’ensemble de l’entretien, nous avons relevé deux paradoxes dans le Ensuite est arrivé l’apprentissage de l’allemand écrit, puis l’anglais et enfin le expérimentée, elle fait partie des plus éclairés dans ses relations professionnelles, et l’écrit en français. Pour ce qui a trait à la technique, M.C. se considère comme discours de M.C. L’un concerne le rapport à la technique, et l’autre le rapport à à un des premiers projets européens Socrates, possédait un des premiers Macintosh, celles-ci lui reconnaissent des aptitudes à manier la technique. Elle était participante fortement les disfonctionnements, et évoque ce type de stress à plusieurs reprises, même peur. De plus, tout usage de la technique en cours la stresse, elle craint etc. Elle se définit comme « celle qui a le moins peur parmi les profs » : elle a quand informatiques. Du côté du français écrit, on retrouve le même type de paradoxe : notamment par rapport à son ordinateur personnel et à sa grande crainte des virus l’affectif et des émotions ». Sa première difficulté était de transposer cela à l’oral à (Abtönungspartikel) utilisées à l’oral, qui expriment « ce qui est de l’ordre de selon elle, l’allemand est différent à l’oral et à l’écrit du fait de particules avec ses collègues qui la trouvaient trop sèche. Puis, elle explique qu’elle a traduit son arrivée en France. Au début, il y a eu quelques problèmes de communication cela en français à l’écrit : elle n’arrive pas à exprimer ses émotions selon elle. tempéré ses relations professionnelles. Aujourd’hui, sa difficulté est de transposer les particules à l’oral « avec des périphrases, la gestuelle, l’intonation », ce qui a écrits véhiculant des émotions, puisqu’elle a gagné un premier prix de composition Pourtant, les faits montrent qu’elle est plutôt douée à l’écrit, d’autant plus dans les maîtrise de la technique, concernent la communication. Pour ce qui est de la peinture artistique. Ces deux paradoxes, l’écriture émotionnelle du français et la littéraire. Elle évoque le succès d’un de ses écrits qui traite de son activité de C’est, depuis son enfance, sa principale passion. peinture artistique, M.C. peint depuis très longtemps, et toutes les fins de semaine. la formation, là encore le paradoxe revient : elle nous dit être maintenant très à l’aise messagerie instantanée, et plus précisément son absentéisme avec cet outil pendant Quand nous abordons les aspects de la formation concernant l’utilisation de la explications arrivent. La première est que d’après elle, elle n’a pas eu d’échanges avec cela, mais en réalité elle n’arrive toujours pas à communiquer. Plusieurs les non-réponses de M.C. à ses messages, elle précise que l’échange a été très fort binôme de projet. Celui-ci ayant communiqué avec nous pendant la formation sur avec les autres parce qu’elle a eu une relation très forte et privilégiée avec son deuxième raison qu’elle me donne est celle de la technique. Elle a eu des problèmes en présence, et qu’ils se sont revus plusieurs fois, même après la formation. La particules à l’oral énoncées plus haut, et elle se rend compte de la transposition de l’outil. La troisième raison qu’elle donne est celle de la barrière de la langue et des d’installation, de compatibilité, puis finalement sa collègue de bureau a installé train de me rendre compte d’un truc absolument incroyable, en t’expliquant ça ». Il cette barrière pour la messagerie instantanée durant l’entretien : « tiens je suis en mentionné est le téléphone. Elle n’aime pas du tout le téléphone, et ne comprend pas Quant à sa trajectoire d’usage des outils de communication à distance, le premier y a donc pour elle plusieurs explications à cet absentéisme en ligne. aspects logistiques, la prise de rendez-vous, etc., et jamais pour transmettre un qu’on puisse passer du temps à parler au téléphone. Elle ne l’utilise que pour les d’enfance, quand elle avait 6 ans, qui habitait le même village et parlait le même fatiguent, sauf pour une personne de son entourage qui n’aime pas écrire : son amie contenu conséquent sur sa vie. Les contenus sur la vie de son interlocuteur la relativement réguliers, l’amie avait appelé le matin même de l’entretien. Pour le dialecte, dialecte qu’elles utilisent aujourd’hui au téléphone. Les appels sont dans son village natal il n’y avait pas le téléphone. Nous touchons au thème le plus Puis, nous en arrivons au courrier écrit. Elle reconnaît avoir écrit très tôt, car reste, quand c’est possible, elle préfère se déplacer. quarantaine à cause d’une poliomyélite, maladie contagieuse qui déforme le corps. délicat de l’entretien. Elle a appris à écrire à 4 ans, car à cet âge, elle a été mise en relations familiales et scolaires, et la maladie a eu des répercutions sur le système qu’écrire à sa famille. Cette période douloureuse de sa vie a beaucoup perturbé les Elle a suivi une rééducation pendant de longs mois, pendant lesquels elle ne pouvait rééducation. Elle arrête de dessiner de 18 à 30 ans. A son arrivée en France, à immunitaire. C’est aussi à cette période qu’elle se met au dessin, pendant la sculpture, puis finalement suit une formation en art thérapie. En fin d’entretien, elle matériel de peinture, et elle se met à l’aquarelle. Elle prend des cours de peinture, 30 ans, elle est prise de vertiges chroniques. Hospitalisée, une amie lui amène du choses de l’ordre de l’imaginaire des uns et des autres, avec leurs peintures, leurs mentionne son projet idéal sur le web : « monter un site où il n’y aura que des dessins, leurs photos, leurs poèmes et qu’il y ait un échange à ce niveau-là ».

32 Une identité en ligne Relations diachroniques :
Le passé, l’histoire des usages ,etc. Relations synchroniques : Le présent, les relations actuelles avec les outils actuels Pour les jeunes : Des objectifs propres à transformer les usages ?

33 Les littératies numériques

34 Les littératies numériques
- Trouver, sélectionner, évaluer et comprendre des informations, - Produire, développer, mettre en forme des informations, - Communiquer et partager des informations, Pour construire une identité et une culture numériques. Littératies Multiples Littératies Médiatiques Littératies Numériques Littératies Critiques Littératies financières

35 Quelles nouvelles compétences ?
La recherche critique d’information : Utiliser les « bons » mots-clés dans Google, Évaluer la justesse des informations d’un site, Cibler les informations pertinentes, Etc. L’ergonomie médiatique de la production : Organiser une « bonne » présentation, Penser l’agencement des médias, Concevoir la navigation dans un média, L’organisation pratique des données : Gérer la mémoire efficacement, Gérer ses carnets de liens Internet, Gérer ses contacts, ses courriels, son agenda,

36 Fin Pour la séance prochaine, aller voir le cours sur Blackboard 3717
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