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Introduction aux Neuro-Sciences Cognitives Fonctions affectives et intellectuelles B Millet La révolution informatique a changé notre vision du fonctionnement.

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1 Introduction aux Neuro-Sciences Cognitives Fonctions affectives et intellectuelles B Millet
La révolution informatique a changé notre vision du fonctionnement psychologique Le cerveau siège de l ’esprit, moteur des comportements est dorénavant appréhendé comme un ordinateur Avec ses cent milliards de neurones le cerveau capte l ’information (perception), il code l ’information venue de l extérieur et fait la synthèse d ’objets mentaux (images et mots), il stocke les informations (l ’apprentissage et la mémoire) pour profiter des expériences passées , les recombiner et apporter des solutions nouvelles essence même de l ’intelligence et de la personnalité

2 Plan: Neurosciences, neurosciences cognitives, de la démarche philosophique à l’approche scientifique… Approche scientifique …approche expérimentale Au sein des neurosciences cognitives …comment le cerveau pense et éprouve : la psychologie cognitive Les outils contemporains des neurosciences et… L’histoire des neurosciences … quelques étapes Entrer dans la complexité: décliner les différents étages des fonctions émotionnelles et cognitives moléculaire, cellulaire,macroscopique,, individuel, pathologique, social Ex1 : fonction cognitive : la mémoire Ex 2: fonction émotionnelle : la peur

3 Neurosciences: sciences en charge de la connaissance du fonctionnement du système nerveux responsable de la commande motrice, du développement des affects et des fonctions intellectuelles

4 Neurosciences: neuroanatomie, neuro et psycho physiologie, neuropathologie, neuroimagerie, neuropharmacologie, sciences comportementales, neurobiologie cellulaire et moléculaire Médecine clinique: neurologie, psychiatrie, neurochirurgie Les neurosciences cognitives sont récentes: elles contribuent à la réflexion de l’homme sur lui même, sur l’origine de ses pensées, sur le sens de son existence, sur l’interaction de son cerveau avec son environnement.

5 Les neurosciences cognitives
La psychologie cognitive Analyse du comportement humain et du fonctionnement du psychisme Aspects neurobiologiques , neuro-anatomiques sous-tendant le fonctionnement du système nerveux La philosophie L’intelligence artificielle Etude rationnelle de la pensée humaine Etude de l’intelligence des machines comparée à celle de l’homme

6 Pendant longtemps, la réflexion sur notre fonctionnement psychique (comment nous réfléchissons, nous éprouvons des émotions…) a reposé sur une démarche introspective (Descartes 1637 « Le discours de la méthode » je pense donc je suis…) Les neurosciences cognitives introduisent la démarche scientifique dans la compréhension du fonctionnement du cerveau Pour comprendre le fonctionnnment du cerveau et surtout le fonctionnement de la pensée, beaucoup de recherches se sont développées vers une démarche introspective c ’est à dire une réflexion sur soi. Cependant, en médecine en particulier, une connaissance doit reposer sur des preuves. Seule une démarche fondée sur les preuves, donc une démarche de type expérimentale peut fonctionner.

7 La démarche scientifique reposant sur l’expérimentation: base de « l’evidence based medicine »
Observer, faire une hypothèse: le rationnel de l’étude Expérimenter: mise en place de la procédure expérimentale (critères d’inclusion, outils, statistiques…) Extraire les résultats avec analyse des données brutes Interpréter les résultats, Vérifier et comparer les résultats: discussion Reproduire l’expérience (définir le niveau de preuve)

8 Ex: Existe-t-il une altération de la reconnaissance des émotions dans la dépression ?
Contexte : dépression 6% de la population (prévalence) Hypothèse : Existence d’un trouble de la reconnaissance des émotions communiquées par la voix au cours de la dépression Expérimentation: étude comparative d’un groupe de sujets déprimés avec un groupe de sujets sains contrôles appariés en sexe et en âge Instruments utilisés: échelle de dépression, échelle de démence Test de prosodie ( caractéristiques acoustiques influençant l’intonation et la production vocale) émotionnelle Résultats : les sujets déprimés reconnaissent moins bien globalement les stimuli chargés émotionnellement que les sujets contrôles sur le plan auditif Interprétation: réseaux cérébraux impliqués dans le domaine de la reconnaissance des émotions et altération dans la dépression Vérification et réplication manquent Peron…Millet 2011

9 Major depressive disorder skews the recognition of emotional prosody
Péron J, El Tamer S, Grandjean D, Leray E, Travers D, Drapier D, Vérin M, Millet B. Prog Neuropsychopharmacol Biol Psychiatry Feb 3 Publications dans des journaux internationaux Classement en fonction du niveau de notoriété des journaux Impact factor : indice de citation

10 En médecine, elles doivent nous permettre
Les neurosciences cognitives doivent permettre de répondre à la question : Comment le cerveau nous permet-il de: voir, penser, juger, résoudre des problèmes, éprouver des sentiments et des émotions, et nous reconnaître nous-mêmes, et de reconnaître les autres, nous souvenir et nous projeter dans le futur ? En médecine, elles doivent nous permettre de comparer le fonctionnement psychique normal par rapport au fonctionnement pathologique Puis de comprendre les pathologies.

11 La psychologie cognitive
Sous-discipline de la psychologie qui se focalise sur la cognition (processus de pensée) La cognition : faculté mobilisée dans de nombreuses activités telles que : Les sensations (gustatives, olfactives, tactiles…) La perception (des objets, des formes, des couleurs…) Les émotions (tristesse, joie, colère, surprise, peur, dégôut) Les humeurs : euthymie, dépression, manie (excitation psychique) La mémorisation et le rappel des informations La résolution de problèmes; Le raisonnement; La prise de décision et le jugement; La compréhension et la production du langage Les actions;

12 Contrôle des fonctions
Homme (Cerveau antérieur) Coordination des processus comportementaux et mentaux complexes Evolution des espèces Phylogenèse Mammifères Protomammifères (Cerveau moyen) Contrôle des fonctions de base Reptiles (Cerveau Posterieur)

13 Modèle neuronal de régulation
émotionnelle D’après Philips M 2008

14 Ces champs d’investigation du comportement et de la pensée peuvent être explorés par la neuro-imagerie L’imagerie cérébrale: Structurale: Scanner X, IRM: elles permettent de visualiser les structures cérébrales: ventricules , cortex cérébral, structures sous corticales, substance blanche, substance grise L’Imagerie Fonctionnelle: TEP, IRMf. - Permet d’évaluer la fonctionnalité des structures cérébrales : l’activité du métabolisme du glucose dans le cerveau, de l’oxygène, de l’eau

15 PET : Tomographie par émission de positrons
Injection dans la circulation sanguine de solutions contenant des molécules marquées radioactivement, qui vont au Contact des molécules présentes dans le cerveau émettre des positrons détectés par des capteurs autour de la tête de la personne Exemples: Marqueur du Sang cérébral : eau avec 15O Glucose : 18Fluor deoxy glucose SPM Détection des différences significatives d’activité cérébrale sur l’ensemble des régions cérébrales. - Images TEP transformées au format Analyze et positivées grâce au logiciel MRIcro, - Rendues isotropiques par l’utilisation du logiciel AIR,5.2.5. - Recalées sur les images IRM et normalisées grâce à SPM par rapport à un template IRM. - Lissage des images TEP

16 Les Neurosciences cognitives aujourd’hui: ce sont aussi des outils thérapeutiques
Stimulation cérébrale profonde Stimulation Magnétique Trans-cranienne Utilité : Soins et compréhension des mécanismes d’action

17 Per-operative electrophysiology
After we observed in two patients a dramatic improvement of OCD symptoms after STN stimulation for PD, we developed the french ocd-dbs study which comprises 10 centers. The protocol which I still coordinate, was built along a double-blind cross over design to test the efficacy of the stimulation of the anteromedial part of the STN during a three months period for severe and refractory OCD. During this protocol, we used homogeneous procedures in the anatomical targeting across all the centers and we also performed electrophysiolgical studies during all the surgery procedures. 17 patients have been operated and the first paper of the trial has been submitted. On this graph, you can see the significant effect of stimulation as compared to sham stimulation for OCD symptomatology and global functioning. As compared to preoperative scores, we observed that more than two/third of the patients improved significantly. During electrophysiological studies, STN neuronal activities have been recorded to obtain spontaneous activities like here or provoked activities using cognitive paradigm in order to produce OCD symptoms like checkings. 69% improved OCD symptomatology >25% 88% improved global functioning >25%

18 Figure 1: Statistical parametric maps displaying differences between cerebral glucose metabolism of patients with STN DBS in on versus off stimulation conditions. Significant decrease (two-tailed P < 0.005, k>100) are shown on three orthogonal views. In on-stimulation condition, the right orbitofrontal cortex shows decreased metabolic activity (A) 18

19 Possibilité d’enregistrer les signaux électrophysiologiques produits par des groupes de neurones avant et après stimulation cérébrale Level 3 Level 2 Level 1

20 Applications techniques de la stimulation cérébrale profonde:
developpement de stimulateurs intelligents Electrodes permettant des enregistrements des signaux électriques issus des neurones et pouvant en réponse moduler la stimulation en fonction des signaux biologiques cérébraux

21 Approches invasives expérimentales dans le respect de règles éthiques strictes +++
Approche pluridisciplinaire et collégiale Information du patient Comité de protection des personnes (CPP) Comité National Consultatif d’Ethique Obtention d’un consentement Écrit Et librement consenti …Disposant de toutes ses facultés de compréhension

22 Les neurosciences aujourd’hui
Différents nivaux d’analyse: moléculaire, cellulaire, cognitif, comportemental Différents acteurs: Psychologue cognitiviste , Informaticien, neurobiologiste, neuroanatomiste, neurophysiologiste, psychophysicien, philosophe, sociologue, . Au niveau médical clinique: Psychiatre, neurologue, neurochirurgien, neuropharmacologue,

23 Paul Broca (neurologue français) (1861)
Développement de la Neuropsychologie (étude des perturbations cognitives et émotionnelles provoquées par des lésions du cerveau) Paul Broca (neurologue français) (1861) Fondateur de l’école d’Anthropologie (étude de l’homme) Décrit le cas d ’un patient qui comprend ce qu ’on lui dit mais ne peut pas parler C ’est le neurologue français Paaul Broca qui a permis de comprendre un certain nombre de choses importantes sur le cerveau . En particulier, il s ’est aperçu que un patient qu ’il suivait comprenait les mots mais ne pouvait pas parler. Losque le patient est mort il ‘ la examiné et il s ’est rendu compte que le patient avit une lésion frontale gauche A l’autopsie : lésion de la partie postéro-inférieure du lobe frontal gauche. Zone de la motricité du langage.

24 Karl Wernicke (1874) (neuropsychiatre allemand)
Décrit un patient qui peut parler librement, mais ne peut comprendre ni le langage parlé, ni le langage écrit. A l’autopsie lésion de la partie Temporale gauche: zone de la Compréhension du langage

25 Hanna et Antonio Damasio (1994)
Cas de Phineas Gage: Contre-maître, ouvrier modèle, travaillant sur la construction d’une ligne de chemin de fer dans le Vermont: Accident avec traumatisme cranien provoqué par une barre de fer (1848) Dr. Harlow (1868): « Recovery from the passage of an iron bar through the head » Apparence normale mais changement total de comportement : incorrect, grossier avec ses collègues, irritable, querelleur…psychopathe 100 ans après reconstruction de l’évaluation de la lésion par neuro-imagerie …atteinte du Cortex Pre Frontal Comparaison en psychiatrie: personnalité psychopathique: carence affective et éducative

26 Delay et Deniker (1954) Essai de la chlorpromazine à Sainte Anne: premier neuroleptique
médicaments à effet neurobiologique, utilisés entre autres dans le traitement de certaines affections du système nerveux central — les psychoses telle que la schizophrénie et certains autres syndromes comportant des hallucinations, du délire et de l'agitation psychomotrice —, production d’un détachement psychologique,… la chlorpromazine était aussi efficace sur les patients schizophrènes[ P Deniker

27 Camillo Golgi (corps de la cellule Ramon y Cajal (1859) 1873
Hippocampe imprégné par la méthode de coloration de Golgi Camillo Golgi 1873 (corps de la cellule neuronale) Méthode de coloration (tissu cérébral dans une solution de chrome argenté) montrant le corps de la cellule neuronale. Ramon y Cajal (1859) Montre que les neurones sont en contact les uns avec les autres mais pas en continuité L ’histologiste Golgi découvrit qu ’en mettant du tissu cérébral dans une solution de chrome argenté un e partie des neurones prenait une coloration argentée. De son coté Cajal ( ) a montré que les neurones étaient en contact les uns avec les autres mais pas en continuité.

28 Montre que des aires différenciées sur le plan cellulaire
Korbinian Brodmann (1910) (neuro-psychiatre allemand) Montre que des aires différenciées sur le plan cellulaire (histologique) jouent des rôles différents sur le plan fonctionnel: aires auditives, aires de la motivation, aires de la compréhension etc…

29 Les neurosciences cognitives permettent de franchir les frontières entre des modèles simples (unicellulaires , paucicellulaires…) Et des modèles cérébraux plus intégrées

30 Les circuits cortico-sous-corticaux
Cortex Striatum GP/SNpr Thalamus Circuits Associatif Cx OFL Caud Cx PFDL Gpi SNpr VA DM Limbique Cx Cing Ant SV Pv Moteur AMS Put AOM VL Cx Cin Alexander 1986

31 Les connections du système limbique (régions CCA et COF)
d ’après Tekin et Cummings J Psychosom Res 53 (2002) SNc SNr NST Dopamine Thalamus GPe GPi Amygdale Striatum Noyau Caudé Putamen Accumbens (St. ventral) V1 V4 TEO Inf.-temporal (TE) V2

32 STRUCTURES CORTICALES
CIRCUITS IMPLIQUES DANS LES TROUBLES AFFECTIFS STRUCTURES SOUS-CORTICALES Diencéphaliques (amygdale, Noyaux gris centraux…. Role d’émergence des émotions amygdale Substance noire Pallidum interne STRUCTURES CORTICALES PREFRONTALES (CPF) CCA parties les plus fortement connectées avec les tructures amygdaliennes et les autres structures limbiques Aires ventromédiales (COF, CCA, CPFVM): développées précocément impliquées dans le contrôle des fonctions émotionnelles Aires ventrolatérales et dorsolatérales: (CPFVL et CPFDL) Impliquées dans les fonctions intellectuelles (mémoire de travail, attention, concentration) Et rôle de contrôle des émotions CPFDM CCA CPFDL CPFVM CPFVL COF 32

33 Un des objectifs des neuro-sciences cognitives : décliner les différents étages des fonctions émotionnelles et cognitives Niveau moléculaire: neurobiologie Niveau cellulaire: neurophysiologie Niveau macroscopique: neuroanatomie structurale et fonctionnelle Niveau pathologique: neuro-psychiatrie Niveau individuel: psychologie; Niveau Social : comportement de l ’espèce

34 Exemple d’une fonction intellectuelle LA MEMOIRE
« Vous devez commencer par perdre votre mémoire, ne serait-ce que par petits bouts, pour comprendre Qu’elle est ce qui constitue votre vie…Notre mémoire est notre cohérence, notre raison, nos sentiments, même nos actions. Sans elle, nous ne sommes rien … » Ensemble de systèmes cognitifs qui permettent le codage, le stockage et la récupération de l ’information Deux grands types de mémoire: Mémoire à court terme : mémoire de travail (concentration, switch, plusieurs tâches à la fois): siège CPF Dorso latéral Mémoire long terme: mémoire épisodique, celle des souvenirs

35 Niveau moléculaire de la mémoire
Neurotransmetteurs: acetylcholine, Glutamate POTENTIALISATION À LONG TERME mécanisme permettant le renforcement durable des synapses entre deux neurones qui sont activés simultanément.

36 Niveau cellulaire de la mémoire sensible à l’environnemment
Cellules granulaires du gyrus denté de l’hippocampe Neurone hippocampique de rat avant (A) et après (B) 3 semaines de stress répétés

37 Niveau cérébral de la mémoire épisodique neuroanatomie
Perte de mémoire : Altération de l’hippocampe Et du noyau de Meynert Hippocampe Noyau de Meynert

38 Niveaux psychologiques cognitifs: processus psychiques contribuant à la transmission de l ’information 3 phénomènes: L ’Acquisition: processus d ’encodage et d ’enregistrement des informations en mémoire La Rétention:correspond à un stockage à plus ou moins long terme des informations Mémoire long terme La Restitution ou récupération: rémémorisation ou souvenir mais aussi à l ’inverse à l ’oubli

39 Ex: calcul mental exigeant plusieurs calculs intermédiaires
Mémoire à court terme ou mémoire de travail: capacité limitée de stockage et oubli Fonction spécifique permettant de combiner des informations provenant d ’autres modules: processeur central activation de différents modules spécialisés (visuel ou sémantique) Siège : Cortex Prefrontal dorsolatéral capacité limitée : 7 le chiffre magique capacité de mémorisation immédiate (7 ± 2) pour différentes informations sons, lettres, mots Système de capacité limitée destiné au maintien temporaire et à la réalisation de tâches cognitives diverses de compréhension, de raisonnement ou de résolution de problèmes Ex: calcul mental exigeant plusieurs calculs intermédiaires

40 Mémoire à long terme: Capacité immense et oubli progressif.
Ensemble des connaissances et des savoir faire que nous avons acquis de manière durable Les souvenirs les plus variés sont stockés dans la mémoire à long terme: ex: souvenirs d ’enfance, ce que l ’on sait sur la France, les tableaux de Van Gogh, des mélodies, des odeurs, des sensations tactiles, des mouvements , des saveurs Siège : l’Hippocampe en lien avec le Cortex Frontal

41 Trois formes de mémoire à long terme
- Mémoire procédurale : acquisition des habiletés perceptivo-motrices et cognitives, et conditionnement. Système dont les opérations s ’expriment essentiellement sous la forme d ’actions (rôle important des ganglions de la base, du cervelet, cortex frontal moteur) Mémoire épisodique: permet à un sujet de se souvenir du passé (comment enfant, j ’ai nourri un lapin, mon séjour à Dijon, mon premier baiser etc..) (lobes frontaux + hippocampe) Mémoire sémantique rend possible l ’acquisition et la rétention des connaissances générales sur le monde (cortex cérébral) connaissance sur les faits ex: les lapins sont des mammifères, Dijon est la capitale de Bourgogne Connaissances déclaratives Ganglions de la base

42 Fonctionnement de la mémoire
Entre la capture de l ’information sensorielle et le rappel des informations mémorisées, il y a transformation de l ’information: codage Les informations sont d ’abord codées au niveau des système sensoriels (ex: rétine, thalamus, cortex occipital pour vision). Le temps pendant lequel ces informations sont traitées correspond à une « mémoire »: ce sont les mémoires ou modules sensorielles

43 Le code imagé est le plus puissant
La supériorité des images sur les mots (essor du cinéma, des bandes dessinées, de la télévision) Toutes les représentations imagées sont mieux mémorisées que les mots encore mieux mémorisées si séquences des étapes de l ’action capacité de stockage à long terme Récupération: Comme dans les ordinateurs, la récupération d ’une information nécessite qu ’elle soit retrouvé parmi des millions d ’informations: Intérêt de l’ordre donné au stockage et à l’apprentissage, moyens mémotechniques, stratégies …

44 Le pendant de la mémoire: l ’oubli
destruction de l ’information ou bien impossibilité à retrouver une information spécifique 3 étapes - encodage : transformation d ’une information en une représentation qui a un sens ou une valeur - consolidation: stockage dans le cerveau : hippocampe - récupération : activation des bons réseaux pour retrouver l ’information

45 Evaluation de la mémoire
Test de Gröber et Buschke: liste répété à trois reprises (16 mots) (Rappel libre; rappel indicé) puis nouvel exercice à 20 minutes d ’intervalle 5 épreuves: 1. Encodage (liste de mots); 2 Rappel libre ; 3 Rappel indicé (catégories); 4 Reconnaissance (48 mots); 5 Rappel différé; - si trouble de l ’attention: amélioration des scores - si maladie d ’Alzheimer: perte des points

46 Evaluation de l’oubli: tâche de rappel différé d ’une liste de mots
1. Mauvais enregistrement de la liste lié à un trouble de l ’attention Pb d ’encodage: fatigue, stress, patients déprimés, effets secondaires des médicaments Résolution: l ’indicage (catégorie du mot) permet la restitution 2. Trouble de la mise en mémoire de la liste: pb de consolidation mauvais score en rappel indicé et rappel libre. Absence de stockage ex: maladie d ’Alzheimer 3. Pas de bonnes stratégies de recherche Troubles de la récupération vieillissement normal ou certaines maladies comme maladie de Parkinson

47 Niveau psychologique d’étude de la mémoire

48 Niveau pathologique: étude des démences
réduction acquise des capacités mnésiques suffisamment importante pour retentir sur la vie de la personne et entraîner une perte d'autonomie. Maladie d’Alzheimer Démence Fronto-temporale Démences infectieuses etc…

49 Ex: La mémoire: phénomène social
Les différentes catégories de mémoire sont étudiées depuis de nombreuses années : procédurale, sémantique, de travail etc. Pourtant, les chercheurs ignoraient jusqu’alors l’existence cérébrale d’une forme de mémoire surprenante : la mémoire collective ! Le cerveau stocke les souvenirs des événements sociaux, essentiels à l’identité de chacun.

50 Exemple d’une émotion: la peur
La question de la biologie des émotions pose des questions fondamentales notamment celles de l ’intéraction entre corps et esprit entre le psychologique et le biologique. Deux postulats tout d ’abord : - 1 nous partons tous avec un bagage différent sur le plan génétique mais aussi par le contexte familial dans lequel nous naissons - 2 chacun d ’entre nous a sa propre expérience de la vie Notre personnalité est d ’abord sous influence génétique: le plan du cablage du cerveau est sous influence génétique; Mais beaucoup d ’autres facteurs vont influencer l ’expression génétique: - la période perinatale influence le rôle éducatif des parents Réaction très intense face à une situations d ’alarme , d ’urgence ou - aspect neurophysiologique : boule dans la gorge, oppression, stupeur, envie de fuir - aspect subjectif : le sentiment d’appréhension

51 Base des tranquilisants
Niveau moléculaire de la peur: le rôle des neuromédiateurs: La noradrénaline, la sérotonine, la dopamine substance chimique libérée par un neurone au niveau d'une synapse, qui modifie, de manière spécifique, l'activité d'une autre cellule Role de neurotransmetteurs antagonistes: Le GABA a pour fonction naturelle de diminuer l'activité nerveuse des neurones sur lesquels il se fixe: neurotransmetteur inhibiteur Base des tranquilisants

52 Niveau cellulaire de la peur: cellules de l’amygdale cérébrale
le noyau latéral, semble constituer la porte d'entrée principale de cette structure. C'est par là qu'entre l'information avertissant de la présence d'un danger

53 Niveau cérébral de la peur neuroanatomie fonctionnelle
L'amygdale est une partie du cerveau qui doit son nom à sa forme qui rappelle celle d'une amande. Elles sont situées tout près de l'hippocampe, Cortex Pre Frontal L'amygdale est essentielle à notre capacité de ressentir et de percevoir chez les autres certaines émotions en lien avec le cortex prefrontal

54 Différentes structures cérébrales impliquées dans la peur
plusieurs inputs sensoriels convergent vers l'amygdale pour l'informer des dangers potentiels de son environnement. Cette information sensorielle lui parvient soit du thalamus soit des différents organes sensoriels L'amygdale reçoit aussi de nombreuses connexions de l'hippocampe. Celui-ci étant impliqué dans le stockage et la remémoration des souvenirs explicites ses connections à l ’amygdale peuvent être à l ’origine d ’une émotion déclenchée par un souvenir particulier

55 Le Circuit Physiologique de la Peur
Si vous êtes suivi dans la nuit par un individu à l'allure louche et que vous sentez votre cœur palpiter, il est fort probable que votre amygdale soit très active ! Comment foctionne lecircuit de la peur et qu ’implique-t-il comme structrues ? Les premières structures concernées sont les rganes sensoriels (la vision, l ’audition, l ’olfactions) . Ces structures vont signaler la présence ou la possibilité d ’un danger : un serpent . Le thalamus centre cérébral de recueil des différente ssensorialités va être activé lui m^me activant quasi automatiquement à l ’amygdale qui mancen une première réaction d ’ééil, de sursaut de mise en tension; Puis notre cerveau va évaluer la pertinence de ces informations grâce à différente structures parmi lesquelles: - l ’hippocampe: joue le rôle de comparateur «  ai-je déjà rencontré cette situation et cela a -t-il entraîné des problèmes sériêux . Par ailleurs l ’hippocampe va teir compte du contexte (ce n ’est pas la même chose de voir un lion en liberté et en cage dans un zoo. - Le cortex préfrontal quant à lui joue le rôle de régulateur des émotions de peur. Il doit intégrer toutes les informations sensorielles, émotionnelles, culturelles et personnelles pour en tirer un plan d ’action adaptéaux besoins et aux contexte. Lorque le Noyau Latéral de l ’amygdale active légèrement les neurones, l ’inhibition GABA empèche une réponse comportementale. Si un son est répété sans conséquences , les cellules de l ’amygdale cessent de répondre. Mais si le son est suivi d ’un choc la faible réponse preexistante est fortement amplifiée selon les règles de la plasticité hebienne Hypothalamus

56 Niveau pathologique: neuro-psychiatrie
Lésion de l ’Amygdale: Affect émoussé diminution du conditionnement à la peur Difficultés de reconnaissance d ’expressionsfaciales et vocales ( peur, colère)

57 Niveau pathologique: Psychiatrie anxiété pathologique: hyperactivité amygdalienne
Cette hypothèse est renforcée par le fait que les médicaments utilisés pour diminuer l'anxiété comme le Valium se fixe sur le même récepteur que le GABA Ces médicaments appelés benzodiazépines aident le GABA à diminuer l ’activité nerveuse. Ces molécules contribuent à calmer le sujet souffrant d ’anxiété généralisée .

58 Niveau clinique: Peur incontrôlée (attaque de panique)
Sentiment intense et massif perçu par celui qui l’éprouve mais aussi par l’observateur comme intolérable Traduction psychique prédominante avec modifications corporelles plus ou moins bien percues selon le niveau d’intensité Retentissement moteur: agitation ou sidération

59 Quand la peur prend-elle une dimension pathologique ?
Peurs invalidantes Tension normale Peur et Phobies (anticipation pessimiste) Stress aigu Etat de stress post-traumatique Attaque de panique Timidité Anxiété sociale Phobie sociale Lorsque la peur cesse de jouer son rôle adaptatif accentuant l ’inconfort de la personne: peur pathologique

60 Angoisse: dangers imaginaires, voire sans objet
Niveau psychologique: « Tous les hommes ont peur. Tous. Celui qui n’a pas peur n’est pas normal » (JP Sartre) Signal d’alarme dont la fonction est d’attirer notre attention sur un danger, pour nous permettre d’y faire face. Ce signal d’alarme peut être plus ou moins bien réglé. Peur: danger réel Angoisse: dangers imaginaires, voire sans objet « Vous marchez seul la nuit dans une forêt  Avez-vous peur qu ’il y ait quelqu ’un ou qu ’il n ’y ait personne ? » « L ’enfant qui a peur du noir , a-t-il peur de des fantômes, des voleurs, de la mort ?» (A Comte Sponville, dictionnaire des termes philosophiques)

61 Ex: La peur: phénomène social
La peur collective, phénomène phylogénétique Outil de propagande, des dictatures, La peur est une émotion forte et intense éprouvée en présence ou d'une menace réelle (ou imaginée) et immédiate. Elle provient d'un système qui détecte les dangers et produit des réponses qui augmentent nos chances de survie face à cette situation dangereuse. Elle génère une séquence comportementale défensive.

62 émotions et humeurs +++
Différents champs d’investigation pour les neurosciences cognitives: Intéractions nécessaires entre « basic scientists » et cliniciens perception attention langage contrôle moteur fonctions exécutives développement et plasticité spécialisation hémisphérique mémoire émotions et humeurs +++ Application maladies neurobiologiques


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