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Apprendre à comprendre un texte

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Présentation au sujet: "Apprendre à comprendre un texte"— Transcription de la présentation:

1 Apprendre à comprendre un texte
Janvier B. Dhormes CPC EPS

2 ROLL et remédiation Evaluation
(Réseau des observatoires locaux de la lecture) Le dispositif Roll regroupe élèves du cycle 2 au collège dans une quarantaine de sites en France, outre mer et à l’étranger. Il est placé sous l’égide d’ECHILL (Échec scolaire et Illettrisme), dispositif de lutte contre l’illettrisme de l’Université Paris 5. Le Roll est dirigé par Alain Bentolila, Jean Mesnager et Bruno Germain. Le Roll s’appuie sur une démarche rationnelle Remédiation : Nombreux outils classiques ou nouveaux Evaluation Analyses

3 Les entraînements méthodiques.
Ils se mènent en groupes ; ceux-ci sont construits à partir des analyses sur les évaluations diagnostiques.   Des exercices d’entraînement sont proposés aux élèves, selon les besoins repérés. Ils visent à entraîner certaines compétences particulières (langage, consolidations dans le domaine graphophonologique, compréhension des phrases, compréhension du sens local, construction de l’implicite etc.). L’atelier de questionnement de texte est le principal outil d’entraînement à la compréhension ; sous la conduite du maître, un petit groupe d’enfants en difficulté modérément hétérogène, s’interroge sur les sens précis d’un texte, à partir de ce que chacun a compris après la lecture. Cet exercice fait l’objet d’un protocole de déroulement très précis. Il permet d’acquérir chemin faisant les "gestes mentaux" de la compréhension. Il existe diverses variantes.  

4 Compréhension énoncés
Un certain nombre d'élèves ont tout simplement du mal à comprendre ce que disent le maître et leurs camarades. Cette déficience va souvent de pair avec celle constatée dans le langage parlé et dans ce cas, les activités de compréhension doivent être menées en parallèle avec celles concernant le langage oral. Enoncés : on entend ici par ce mot les "phrases orales" plus ou moins structurées, mais avec un début et une fin, qui constituent l'essentiel des échanges entre personnes ; dans la classe on y intégrera les consignes orales données par le maître dans les activités. 1) Bénéfice tiré des activités de langage Dans les ateliers de langage, on constitue des groupes de débats ou d'activation du langage à partir d'images, ou de textes entendus. Ces situations obligent les enfants en difficulté à l'écoute et par elles-mêmes constituent un entraînement à la compréhension orale.

5 Compréhension énoncés
2) Le jeu des consignes Pour conduire les activités de classe, on passe de nombreuses consignes. On utilisera cette forme dans le cadre d'un jeu. "Va dans l'armoire et prends la boîte d'imprimerie Lego" Ce type d'activité ne peut être intéressant qu'avec un minimum de complexité, c'est pourquoi dans un premier temps il ne peut être conduit que par le maître. "Tu iras à la fenêtre de la cour et tu regarderas si le monsieur de la mairie a fini son travail, puis tu reviendras t'asseoir sur la chaise qui est près de la porte." Ce qui est visé n'est pas tellement l'enrichissement lexical, mais l'obligation dans laquelle l'élève se trouve d'intégrer mentalement les données d'un message long. On peut ensuite donner le rôle d'ordonnateur à un ou plusieurs élèves, y compris ceux qui dans un premier temps étaient exécutants. Mais pour que le message soit conforme aux exigences indiquées ci-dessus, il faut le préparer avec le maître : combien d'actions, lesquelles, élaboration de la phrase-énoncé.

6 Compréhension énoncés
3) Dessins et compréhension d'énoncés Un énoncé assez long (équivalent à deux à trois lignes) est lu par le maître. Les enfants disposent d'une plage de dessins ; un seul parmi eux correspond à l'énoncé. J'ai mangé tous les bonbons que madame Martin m'avait donnés, dit Kevin à son copain Antonio, en lui montrant le sac vide. Mise en œuvre : elle sera faite en petits groupes. Correction. Les enfants confrontent leurs résultats les justifient, ce qui permet une activité langagière permettant au passage une reprise des expressions de l'énoncé. Eléments de la complexité croissante : - Longueur du message / Rareté ou fréquence des mots employés - Nombre et nature des connecteurs / Proximité des détails contenus dans les dessins / Nombre de dessins

7 Compréhension des textes entendus
La compréhension des récits entendus avant l'âge de la lecture est une compétence importante. S'habituer à comprendre les histoires est un gage et une condition de réussite ultérieure, quand on sera amené à les lire de façon autonome : on aura une représentation solide du système des récits : événements, lieux, personnages etc. Un exemple de parcours en trois temps Les entraînements proposés font passer, après l'audition, de la réflexion individuelle à l'échange entre pairs par la mise en place d'un atelier de questionnement. Écouter les histoires. Tenter de reconstruire ce qu'on a entendu. Echanger pour mieux comprendre. 1) La lecture par le maître Le texte peut être assez long (plus de 300 mots) puisqu'il s'agit de texte "entendu". La lecture doit être expressive; pour permettre la compréhension, il est recommandé de bien marquer les pauses dans le déroulé de l'action. On peut également faire appel à des versions enregistrées.

8 Compréhension des textes entendus
2) Bien comprendre ce qu'on a entendu a) Déballage immédiat. On restituera collectivement les éléments essentiels par un « déballage» collectif oral, à partir de la question :"Qu'est-ce qui se passe dans cette histoire ? » b) Mémorisation plus méthodique d'éléments importants Il s'agit parmi des illustrations proposées, de séparer celles qui peuvent illustrer un passage du texte de celles qui ne le peuvent pas. La planche de dessins évoquant des moments de l'histoire peut être plus ou moins fournie. Certaines images n'ont rien à faire dans l'histoire que tu as entendue. Lesquelles ? (Consigne à donner oralement)

9 Compréhension des textes entendus
c) Reconstruction du récit C'est l'exercice de base. L'élève remet en ordre les dessins d'une planche d'images pour reconstituer l'ordre des événements du texte entendu. De nombreux sites de l'internet proposent des histoires à raconter qui peuvent être ainsi utilisées; on dispose aussi de la bibliothèque d'albums de la classe. Les illustrations peuvent souvent être utilisées. Ces images sont des moments de l'histoire. Remets les dans le bon ordre. Remarque : on peut introduire un intrus dans la collection.

10 Compréhension des textes entendus
3) Les ateliers d'échange sur le texte. Cette activité s'inspire des "Ateliers de questionnement de texte" utilisés sur des récits lus par les élèves, mais ici dans une version beaucoup plus légère. a) Un groupe de trois ou 4 enfants, confrontent leurs séries reconstruites et en discutent pour établir la vérité. b) Lorsqu'ils se sont mis d'accord, le maître lit à nouveau l'histoire. Cette phase d'échange amène à réfléchir et revenir sur l'histoire, à argumenter et donc à entrer dans le système des récits ; on évoque donc : - la succession des événements ; - les lieux ; - les personnages et leurs intentions. Dans un deuxième temps, le maître peut à nouveau solliciter la réflexion du groupe sur un ou deux points plus "avancés" : des informations vraies, mais non explicites, des hypothèses sur les sentiments et motivations des personnages supposant entraîner des débats interprétatifs.

11 Compréhension des phrases lues
Le recours aux images Dès que l'élève reconnaît les mots (de façon directe ou par la voie indirecte de l'assemblage grapho phonologique), il a l'occasion mais aussi l'obligation de les enchaîner pour comprendre ou construire des phrases qui ont du sens. Mais une phrase n'est pas réductible à une addition de mots. Leur compréhension, liée aux compétences syntaxiques, même implicites, demande un entraînement. Deux exercices classiques d'entraînement seront proposés La bonne phrase pour la bonne image La phrase à reconstruire

12 1- La bonne phrase pour la bonne image
Il s'agit de s'entraîner à lire des phrases simples, puis de plus en plus longues. Plusieurs formules, et plusieurs niveaux sont à envisager. (15 min) a) Les formules 1 phrase, 3 dessins (ou 2, ou 4) : seul un dessin correspond à la phrase lue Exemple : Quel est le bon dessin ? Il a été renversé par une voiture et il est à l'hôpital.

13 1- La bonne phrase pour la bonne image
- 2 phrases, 4 dessins : relier les bonnes phrases aux bons dessins (variante possible : on ajoute une phrase intruse, ne correspondant à aucun dessin Exemple : Barre la phrase qui ne correspond à aucun dessin ; puis relie chacune des deux autres aux dessins qui correspondent. (Ces consignes sont dites oralement) Dans les arbres, il y a plusieurs oiseaux. Sous les arbres le monsieur prend une photo. Il montre ses chaussettes au chat. - 1 dessin, 3 ou 4 phrases proches : laquelle est la bonne ?

14 1- La bonne phrase pour la bonne image
b) Les niveaux de difficulté Ils tiennent bien entendu à la phrase elle-même. Les critères : - la longueur elle même ; - les mots employés ; - le nombre de groupes fonctionnels ; - la présence de subordonnées ; - la présence de compléments antéposés, ou de segments emboîtés. Exemple des niveaux de difficulté des phrases : Simple : Elle court vite Moyen : Elle court très vite dans la rue Avancé : Elle court dans la rue jusqu'à l'arrêt d'autobus. Complexe : Pour prendre l'autobus qui arrive, elle court vite jusqu‘à l'arrêt.

15 1- La bonne phrase pour la bonne image
Mais il faut aussi prendre en compte la proximité de contenu des images. Ces dernières doivent posséder des ingrédients communs Ingrédients communs, mais proximité lâche mais proximité serrée D'où tirer les phrases ? De collections trouvées dans divers sites… …et le plus souvent possible, des albums étudiés en classe qui sont une ressource inépuisable.

16 1- La bonne phrase pour la bonne image
Après le travail individuel : échange, lecture orale et corrections (15 min) a) après l'exercice individuel, la confrontation entre pairs. Les enfants du groupe comparent leurs solutions, argumentent à partir de la phrase et des dessins. b) la lecture à haute voix des phrases en jeu : cette lecture orale traditionnelle, qui ne peut qu'être intégrale, amène à une compréhension plus sûre et fait apparaître clairement le sens pour tous ; elle aura pu être demandée occasionnellement par le maître à certains élèves "en panne" pendant la première phase individuelle. c) enfin, la correction collective, réitérant au passage les auditions des phrases, explique, en faisant appel à la réflexion et l'observation, pourquoi c'est le bon dessin, la bonne phrase.

17 1- La bonne phrase pour la bonne image
Exemple de déroulement de cette phase : Quel est le bon dessin ? Il a été renversé par une voiture et il est à l'hôpital. Pour Erwan, c'est le dessin 2 ; pour Jules, c'est 3. Ils argumentent. Erwan a vu la voiture, le choc ("bousculé"). Jules rétorque "Oui, mais on dit : i à l'hôpital". Le maître qui est là demande à tous deux de relire oralement la phrase en entier. Erwan est-il convaincu ? Autre argument (de Jules ou du maître) : l'image 2 parle bien du même sujet, mais la phrase dit ce qui est vrai maintenant. (A un stade plus avancé du CP, on écrira la phrase qui illustrera l'image n° 1, après l'avoir mise au point oralement. "Hector voit ses copains, il traverse la rue" )

18 2- La phrase à reconstruire
Pour progresser dans les compétences syntaxiques, un des exercices les plus fréquents est la reconstruction d'une phrase en désordre. L'élève doit aller plus en profondeur dans l'organisation des unités pour aboutir à une phrase ayant du sens. On est ici dans la lecture, mais aussi, en partie, dans l'écriture. a) Les exercices de reconstruction ou "phrases puzzles" . Exemple : du lait a donné La fermière au petit cochon. La manipulation d'étiquettes séparées est envisageable. Mais dès le 2° trimestre du CP, voire avant, on peut tout simplement réécrire la phrase dans le bon ordre. Les critères de difficulté. Le fait de signaler ou non le 1° groupe de la phrase. Le nombre de segments, ou de groupes fonctionnels : de 3 à 5 au maximum. La longueur de chaque segment. Dans la pratique, on passera du cas simple [la fermière (article + nom)] au cas expansé [la fermière du village].

19 2- La phrase à reconstruire
Où prendre les phrases? Il est non seulement possible mais recommandé d'utiliser, quitte à les remanier quelque peu, les phrases, des albums étudiés en classe. Après le travail individuel : échange, lecture orale et corrections Comme il a été expliqué dans la rubrique précédente, c'est en confrontant leurs résultats aux exercices que les enfants en tireront le maximum de bénéfice. La nécessité de lire oralement les phrases produites, la correction en commun guidée par le maître consolident les modèles mentaux de phrases de base et la conscience syntaxique. On peut prolonger la séance par une production de phrases proches de celles des exercices, par transformation.

20 Compréhension des textes lus
Lire pour comprendre : les exercices de base Comprendre les textes reste l'objectif essentiel de la lecture. Dès le CP, on y consacre un temps déjà important. Pour y parvenir, il faut d'abord lire les mots et les phrases ! De ce fait, la compréhension du texte est encore lente et hésitante à ce stade ; il faut pourtant y parvenir ET construire chemin faisant le sens du texte : péripéties, lieux, personnages avec éventuellement leurs sentiments. Cette double poursuite constitue l'essentiel de la difficulté à laquelle sont confrontés les jeunes lecteurs. Les activités de compréhension des textes entendus y auront préparé. Comme pour la compréhension des phrases, l'entraînement se fera à l'aide d'exercices et d'échanges entre pairs et avec le maître.

21 Compréhension des textes lus
Lire pour comprendre : les exercices de base Comprendre les textes reste l'objectif essentiel de la lecture. Dès le CP, on y consacre un temps déjà important. Pour y parvenir, il faut d'abord lire les mots et les phrases ! De ce fait, la compréhension du texte est encore lente et hésitante à ce stade ; il faut pourtant y parvenir ET construire chemin faisant le sens du texte : péripéties, lieux, personnages avec éventuellement leurs sentiments. Cette double poursuite constitue l'essentiel de la difficulté à laquelle sont confrontés les jeunes lecteurs. Les activités de compréhension des textes entendus y auront préparé. Comme pour la compréhension des phrases, l'entraînement se fera à l'aide d'exercices et d'échanges entre pairs et avec le maître.

22 1) Compréhension de l'essentiel : le sujet et le résumé
Après la lecture, l'élève doit pouvoir dire en gros ce que raconte le texte. A titre d'exercice après la lecture, on peut lui demander de choisir entre plusieurs titres ou plusieurs résumés. Petit kangourou sauvé par sa maman Il était une fois un petit kangourou qui vivait dans la prairie avec sa maman. Un jour, il décida de quitter la poche de sa mère. Il s'élança mais malheureusement tomba dans l'herbe. Quel maladroit ! Il était encore si petit ! Puis il joua dans la prairie, s'amusant à sauter, sauter, toujours plus haut... Tout à coup, deux chiens arrivèrent en aboyant méchamment. Attention petit kangourou ! Sa maman vit le danger ; elle siffla alors pour l'avertir. Vite, le petit animal sauta dans sa poche et d'un bond énorme la maman échappa aux chiens féroces.

23 Le sujet du texte A propos des kangourous, de quoi parle ce texte ? - de leur vie dans la prairie ? - de leur nourriture ? - des dangers qu'ils rencontrent ? Le résumé du texte : choisis le bon. Un petit kangourou a perdu sa maman et il est sauvé par des chiens. Le petit kangourou n'a pas voulu sortir de la poche de sa maman car il avait peur des chiens. Le petit kangourou jouait dans la prairie ; quand des chiens féroces se sont approchés, il s'est caché dans la poche de sa maman.

24 2) Reconstruction du déroulement narratif.
Comme on l'a fait plus tôt pour les textes entendus, on remet en ordre les dessins d'une planche d'images pour reconstituer le déroulement du texte qu'on a lu tout seul. Exemple de planche d'images en désordre associée au texte. On peut placer d'entrée l'image n°1 pour faciliter le travail dans un premier temps. On peut aussi introduire une image intruse, en prévenant les élèves qu'il faudra l'extraire d'abord, avant la remise en ordre.

25 3) Une activité plus complète
Phase 1 : Lecture du titre du conte par l’adulte, hypothèses des élèves. Phase 2 : Lecture individuelle. Phase 3 : Reconstruction des événements à partir d'images en désordre. Phase 4 : Échange entre les élèves, à partir de leur reconstitutions respectives. On justifie ses choix. Etablissement d'une séquence sur laquelle tout le monde est d'accord. Phase 5 : Lecture orale par le maître, les élèves vérifient la conformité de la séquence décidée en phase 4. Dans cette démarche qui prend en compte la nécessaire confrontation, on remarque l'importance des moments d'échange. Une autre façon de procéder peut leur donner un maximum d'efficacité : celle des "Ateliers de Questionnement de texte ».

26 Compréhension des textes lus L'atelier de questionnement de textes
Cette démarche qui a fait ses preuves avec des élèves plus âgés peut également s'appliquer au cycle 2. Son principe : échanger sur le récit que l'on vient de lire, sous la direction souple du maître et avec un protocole précis, pour établir clairement ce que dit le texte : déroulement des actions, personnages, lieux etc. Le protocole de l'AQT. 1) Lecture individuelle 2) Echanges et discussions sur ce qui se passe dans l'histoire, sur les personnages et les lieux, le texte étant caché; utilisation du tableau par l'enseignant pour ce faire. 3) Vérification de la solution, ou des solutions décidées par les enfants, après une deuxième lecture individuelle du texte. Compte tenu de la brièveté obligée du texte en Cycle 2, la durée de la séance sera courte : 20 minutes au plus

27 La démarche de l'AQT du Roll illustrée
1 5 10 Balkis Il était une fois, un vieux menuisier qui s’appelait Hissam. Il vivait heureux depuis de longues années avec Fatima, sa femme. Mais celle-ci mourut, il se retrouva bien seul. « Ah, si j’avais une fille, elle s’occuperait de moi » répétait-il souvent en soupirant. Un jour, pour se consoler, il fabriqua une poupée dans une grosse branche. Il lui mit une robe bleue et des boucles d’oreilles. La poupée était très belle. « Si j’avais une petite fille comme ça, je l’appellerais Balkis ! » A peine Hissam avait-il prononcé ces mots que la poupée ouvrit les yeux et dit : « Bonjour, papa ! »

28 Préalable indispensable : Pour préparer cette activité, le maître aura fait une analyse du texte pour pointer les informations essentielles : déroulement de l’action, lieux traversés, personnages avec éventuellement leurs motivations et sentiments. Personnages : Le menuisier Hissam, sa femme Fatima, la poupée Balkis Lieux : un village Déroulement : Hissam vit heureux ; sa femme meurt ; il est seul et triste ; il sculpte une poupée ; celle-ci prend vie et devient sa fille. 1) La lecture individuelle du texte Eclaircissements préalables : Certains peuvent être nécessaires avant la lecture ; ainsi on avertit les élèves qu'il s'agit d'une histoire qui se passe en Afrique. On leur demande s'ils savent ce qu'est un menuisier. On écrit le mot au tableau ; on explique. On passe ensuite à la lecture silencieuse personnelle. Un problème fréquent : le temps de lecture sera long pour tous sans doute, mais inégal ; au delà de 5 minutes, on arrêtera la lecture, même pour ceux qui n'ont pas fini.

29 2) Les échanges sans le texte
C'est la phase la plus longue de l'activité. Les enfants rapportent ce qu'ils ont compris du texte et en débattent. Pendant cette phase centrale, les enfants n'ont plus le texte sous les yeux. Deux temps peuvent être distingués 1° temps : échange informel. On ouvre la discussion par une question très large: " Qu’est ce qui se passe dans cette histoire ? 2° temps : échange dirigé. Le maître réoriente les élèves vers les points essentiels… et ceux qui n'ont pas été pointés lors du 1° temps. Il se fonde pour cela sur le tableau qu'il a préparé. Exemples de questions pour relancer : "Mais comment a-t-il fabriqué la poupée" Le rôle du maître Il porte au tableau les informations fondamentales à mesure qu'elles sont proposées par les élèves. il relance et oriente vers des éléments non pointés ; il suscite des interprétations ; si apparaissent des contradictions entre les enfants, il ne tranche pas ; si des interprétations erronées font l'unanimité, il ne dément pas.

30 A gauche Au centre A droite
Il récapitule en fin de phase (à l'aide du tableau) les renseignements, en rappelant les interprétations contradictoires, et en faisant remarquer les points dont on n'a pas parlé. Il régule les échanges : il laisse parler et incite à l'écoute mutuelle, en réfrénant les plus bavards et encourageant les discrets. Utilisation du tableau : c'est un appui fondamental de l'activité. On conseille ici la disposition suivante, en 3 zones. A gauche Les constituants fonda-mentaux sur lesquels il y a consensus. Ex : ça se passe dans un village Au centre Ceux qui font controverse (alors les solutions con-tradictoires sont portées) ex : sa femme est vivante / sa femme est morte A droite Ceux qui ont été oubliés et qui pourtant sont es-sentiels ex : quel est le métier de Hissam ? Les informations seront bien entendu rédigées dans un langage accessible à la lecture

31 3) La vérification Les enfants reprennent alors le texte, et vérifient ou tranchent ce qui est écrit au tableau, à la lumière de cette relecture. Pour chaque point porté au tableau, la consigne est : « chercher dans le texte ce qui est vraiment dit ». Certaines informations seront vite retrouvées, d'autres susciteront de nouvelles interprétations entre lesquelles le maître finalement tranchera, si la discussion s'éternise. - À chaque fois, l'élève intervenant situera le passage et lira à voix haute l'extrait concerné. On s'assurera que les autres enfants sont à la ligne voulue au moment de cette lecture orale. La priorité doit être donnée à l'examen de tous les points indiqués au tableau. L'activité se termine par une lecture orale du maître, qui établit par sa dimension expressive la compréhension définitive du texte.


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