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LES D ERNIERS DÉVELOPPEMENTS SUR LE MARCHÉ DES CHANGES HAITIEN : CAUSES ET MESURES PRISES PAR LA BRH Par M. Jovis Wolfe Bellot, PhD Banque de la République.

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1 LES D ERNIERS DÉVELOPPEMENTS SUR LE MARCHÉ DES CHANGES HAITIEN : CAUSES ET MESURES PRISES PAR LA BRH Par M. Jovis Wolfe Bellot, PhD Banque de la République d’Haiti 1er Août 2015

2 S OMMAIRE Introduction Les faits Quelques épisodes de forte dépréciation Les causes Les mesures prises par la Banque Centrale - du côté de l’offre - du côté de la demande Conclusion

3 I NTRODUCTION Cette présentation porte sur la dépréciation accélérée de la gourde observée depuis quelques semaines sur le marché des changes, les éléments d’explication à l’origine de ce constat, les mesures prises par la Banque centrale pour contenir les mouvements du taux de change.

4 L ES FAITS

5 E VOLUTION RÉCENTE DU TAUX DE CHANGE Du 30 sept 2014 au 24 juillet 2015, le taux de vente moyen bancaire est passé de 45,9824 gourdes à 56,3537 gourdes pour un dollar américain, soit une hausse de 22,55 %, alors que: Du 30 sept. 2013 au 24 juillet 2014, le taux de vente moyen bancaire est passé de 43,8601 gourdes à 45,6648 gourdes pour un dollar américain, soit une hausse de 4,11 % en un an. Du 30 sept. 2012 au 24 juillet 2013, le taux de vente moyen bancaire est passé de 42,5659 gourdes à 43,8894 gourdes pour un dollar américain, soit une progression de 3,11 %.

6 D EPRECIATION DE LA GOURDE A la mi-juillet 2015, la dépréciation avait atteint 22,54 %.

7 Quelques épisodes de forte dépréciation De la gourde

8 H ISTORIQUEMENT H ISTORIQUEMENT … Quelques Épisodes de Forte Dépréciation de la gourde par rapport au dollar PériodeTaux de dépréciation (en %) 1991 33.2 1992 26.4 2000 40 2003 29.33 200514.45 D’une façon générale, les périodes de crises économiques ou socio-politiques s’accompagnent toujours de taux de dépréciation historiquement élevés. L’un des pics enregistré reste celui de l’année 2000.

9 LES CAUSES

10 D ’ UNE MANIÈRE GENERALE, LA DEPRECIATION RESULTE D ’ UN DESEQUILIBRE ENTRE L ’ OFFRE ET LA DEMANDE DE DEVISE Depuis le début des années 90, l’économie haïtienne est passée d’un système de change fixe (5 Gdes = 1 $) à un système de change flottant. Et dans ce système flottant, le taux de change est déterminé sur le marché des changes par l’interaction entre l’offre et la demande de devises. OFFREDEMANDE

11 C OMPOSANTES DE L ’OFFRE DE DEVISES Exportations de marchandises Exportations de marchandises Exportations de services Exportations de services Transferts de fonds des travailleurs vers leur famille Transferts de fonds des travailleurs vers leur famille Dons officiels Dons officiels Remises de dettes Remises de dettes Investissements directs étrangers Investissements directs étrangers

12 C OMPOSANTES DE LA DEMANDE DE DEVISES Importations de marchandises Importations de marchandises Importations de services Importations de services Salaires et revenus versés à un non-résident ( ou à un résident travaillant hors du pays) Salaires et revenus versés à un non-résident ( ou à un résident travaillant hors du pays) Transferts de revenus vers l’étranger Transferts de revenus vers l’étranger Amortissement de dette Amortissement de dette Importations de marchandises Importations de marchandises Importations de services Importations de services Salaires et revenus versés à un non-résident ( ou à un résident travaillant hors du pays) Salaires et revenus versés à un non-résident ( ou à un résident travaillant hors du pays) Transferts de revenus vers l’étranger Transferts de revenus vers l’étranger Amortissement de dette Amortissement de dette

13 U NE VUE DE LA BALANCE DES PAIEMENTS D ’H AITI

14 Bien que les transferts se sont accrus de 11 %, on a pu constater que les dons officiels ont reculé de manière significative de 2009 à nos jours.

15 Les importations ont pesé lourdement sur la balance commerciale, puisqu’elles n’ont pas pu être contrebalancées par les exportations. De ce fait, le déficit courant de la BDP s’est aggravé à un rythme accéléré de 2010 à 2013, pour ralentir en 2014, en dépit de la légère amélioration en 2010.

16 T OUJOURS AU NIVEAU DE L ’ OFFRE DE DEVISES Enchères des ONG et Achats Bancaires Montrant une contraction des volumes de transaction Octobre 2013 – Juin 2014 Octobre 2014 – Juin 2015 Enchères 113,370,956.7770,879,099.73 Achats des banques commerciales 1,684,342,759.141,586,535,217.19 L’évolution des enchères des ONG et du volume des achats de la part des Banques Commerciales traduit un ralentissement de l’offre de devises de l’exercice en cours, en comparaison à 2014.

17 E FFETS DUS À LA P SYCHOLOGIE DU M ARCHÉ DES CHANGES Une bonne proportion des fluctuations observées sur le marché des changes est le fait d’émotions collectives excessives qui n’ont aucune raison fondamentale. En effet, sur le marché des changes, la psychologie joue un rôle important dans l’explication des mouvements du taux de change puisque en période d’incertitude et de forte volatilité, ce sont les émotions qui dictent les décisions et guident les conduites des acteurs intervenant sur ce marché et non la perception normale de la réalité surtout en période de forte volatilité du taux de change.

18 Dans une telle situation, la nervosité des acteurs, les rumeurs alarmantes, les anticipations de dépréciation, les comportements moutonniers complètement irrationnels sont autant de facteurs qui agissent pour maintenir, voire renforcer les tensions sur le marché des changes.

19 D E PLUS … Les tensions sur le marché des changes auraient été plus fortes si le contexte économique international n’était pas aussi favorable qu’il l’est actuellement. Le poids des produits alimentaires et pétroliers dans les importations haïtiennes est autour de 60 %. Les prix de ces produits sont en baisse depuis juin 2014. De plus, l’inflation est très faible chez nos principaux partenaires commerciaux.

20 Mai 2015: Plus bas niveau de l'indice atteint depuis septembre 2009. L'évolution des prix des céreales et des produits laitiers a entraîné cette tendance baissière observée à partir de mars 2014. En mai 2015: Contraction de 2.4 % en variation mensuelle et 20.7 % en glissement annuel.

21 Baisse des prix des produits pétroliers pendant juillet 2015de 11.9 % en variation mensuelle et 49 % en glissement annuel, suite à une hausse qui avait été observée depuis mars de la même année

22 E N EFFET … L’effondrement des prix des produits de base sur les marchés internationaux ont entrainé une baisse des importations de produits alimentaires et pétroliers, toutes choses étant égales par ailleurs, a contribué à une diminution de la demande de devises.

23 I NFLATION AUX É TATS -U NIS ET R ÉPUBLIQUE D OMINICAINE ( EN GLISSEMENT ANNUEL, EN %)

24 Les Mesures prises par la Banque Centrale

25 Toutefois, les variations du taux de change (appréciation ou dépréciation) se transmettent sur les prix à la consommation, le phénomène communément appelé « Pass-through » dans la littérature économique, surtout dans le cas de pays importateurs nets. En effet, la hausse du taux de change ou dépréciation de la monnaie locale se traduirait par une augmentation des prix dans l’économie. Par conséquent, on admet que la dépréciation inflationniste. La mission principale d’une banque centrale demeure le maintien de la stabilité des prix en vue de la préservation du pouvoir d’achat de la population.

26 A cause de ce phénomène inflationniste, plusieurs banques centrales accordent beaucoup d’importance à l’évolution du taux de change, surtout dans les cas de double-circulation qui limite les effets de la politique monétaire. En Haïti, depuis 2013, la BRH a mis en œuvre toute une série de mesures en vue d’éviter une trop forte dépréciation de la monnaie nationale. Parmi ces mesures, on peut citer: - Les interventions sur le marché des changes - Les décisions de paiement de factures pétrolières et de cartes de crédit en gourdes - La modification des taux de réserves obligatoires et du mode de constitution - Le relèvement des taux directeurs sur les Bons BRH

27 DU CÔTÉ DE LA DEMANDE… La BRH a eu à adopter un ensemble de mesures visant la compression de la demande de devises: a) L’augmentation des Taux de réserves obligatoires de 40 à 48 % sur les passifs dollars et de 38 à 44 % sur les passifs gourdes. Notez que chaque point de pourcentage sur les passifs en gourdes permet d’éponger près de 700 millions de gourdes, ce qui représente dans ce cas 4,2 milliards de gourdes.

28 b) Le relèvement des taux d’intérêts sur les bons BRH : Bons à 7 jours : 10 % contre 3 % en septembre 2014 Bons à 28 jours : 12 % contre 4 % en septembre 2014 Bons à 91 jours : 16 % contre 5 % en septembre 2014

29 c) Imposition de 100 % de RO sur les dépôts des entités publiques dans les banques commerciales conformément aux dispositions légales en vigueur, correspondant environ 3,4 milliards de Gourdes. d) Interdiction depuis le 1 er juillet 2015 de tout nouveau crédit en dollars à la consommation

30 E GALEMENT … e) L’introduction sur le marché des Obligations BRH, stérilisant 1 milliard de gourdes, qui sont des titres assortis de taux d’intérêts compétitifs d’au moins 7 % l’an et indexés au taux de change. C’est-à-dire qu’à maturité, le montant principal du placement sera augmenté des intérêts et de la valeur de dépréciation de la gourde entre la date d’acquisition et la date de maturité.

31 DU CÔTÉ DE L’OFFRE… a) Interventions sur le marché des changes de l’ordre de 82 millions de dollars d’octobre à date ayant stérilisé environ 3 Milliards de gourdes de liquidité. b) La décision d’intervenir directement auprès des compagnies pétrolières. c) Les interventions additionnelles sont prévues pour le reste de l’exercice puisque le niveau des réserves nettes de change s’établit à $860 MD.

32 P AR CONSÉQUENT, AU 17 JUILLET 2015 La BRH a pu stériliser un montant total de 12 milliards de gourdes.

33 CONCLUSION

34 L’ensemble de ces mesures prises par la BRH montre clairement que la Banque Centrale a été vigilante, attentive et même proactive dans l’accomplissement de ses responsabilités en utilisant tous les instruments à sa disposition pour calmer les tensions sur le marché des changes.

35 En effet, le marché est actuellement calme. Le taux de change qui a été stable autour de 56 Gdes au cours des deux dernières semaines a affiché une légère baisse cette semaine, en passant à 50.50 gourdes sur le marché bancaire.

36 MERCI DE VOTRE ATTENTION


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