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Publié parDorothée Plamondon Modifié depuis plus de 7 années
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1 Première partie : Microéconomie et économie industrielle
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2 Plan Introduction Chapitre 1 : L’offre, la demande et le marché Chapitre 2 : La demande et l’offre de travail Chapitre 3 : La production, les coûts et la demande de facteurs Chapitre 4 : Le marché en concurrence pure et parfaite Chapitre 5 : Les marchés imparfaits et les défaillances de marché
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3 Bibliographie indicative (1/2) Ouvrages généraux Principes de l'économie, de G. Mankiw, ed. Economica, 1998 Economie Générale, de J. Longatte et P. Vanhove, ed. Dunod, 2001 Principes d'économie moderne, de J. Stiglitz et Walsh, ed. De Boeck, 2004 Economie, de P. Samuelson et W. Nordhaus, ed. Economice, 2005
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4 Bibliographie indicative (2/2) Ouvrages dont les chapitre sont sous forme de fiches ou de résumés Dictionnaire d'économie et de sciences sociales, de J-Y. Capul et O. Garnier, ed. Hatier, 2005 Economie, de M. Bialès, R. Leurion et J-L. Rivaud, ed. Foucher, 2005 Thèmes d'actualité économiques, politiques et sociaux, de R. Peres, ed. Vuibert, 2006
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5 Introduction
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6 Section 1 : Présentation de la science économique Constat Caractère illimité des besoins humains et rareté des ressources et des biens Cette rareté impose de faire des choix
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7 Section 1 : Présentation de la science économique Ces choix sont fait au niveau individuel : Cinéma-lecture, travail-loisir, restaurant-dîner à la maison.. Au niveau d’une entreprise : pourquoi fabriquer tel bien, de telle manière ? Au niveau d’une société ou d’un pays : construire des autoroutes ou des centrales nucléaires, Efficacité ou redistribution, protection de l’environnement ou développement de l’automobile
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8 Section 1 : Présentation de la science économique La science économique cherche à décrire et comprendre les choix effectués par les agents économiques Comparaison entre les coûts et les bénéfices (pas obligatoirement monétaires) A la fois au niveau microéconomique et macroéconomique
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9 Section 1 : Présentation de la science économique Intérêt de l’étude de l’économie Expliquer les choix permet d’expliquer un certain nombre de phénomènes, leurs conséquences et donc de pouvoir en modifier les conséquences Expliquer les crises : croissance, chômage, crise financière… Pouvoir modifier les comportements : faut-il instaurer un impôt supplémentaire ? Doit-on taxer le pétrole ?
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10 Section 1 : Présentation de la science économique Les interrogations principales des sciences économiques Quels biens produire et en quelles quantités ? Comment ces biens sont-ils produits? Pour qui ces biens sont-ils produits ? Qui prend les décisions économiques et par quel processus ?
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11 Section 1 : Présentation de la science économique Le rôle du marché et des prix Un marché est un lieu de rencontre, réel ou fictif, entre des acheteurs et des vendeurs pour leurs permettre d’échanger et de déterminer un prix Dans une économie de marché, les prix sont la courroie de transmission du mécanisme de marché
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12 Section 2 : Les outils de la science économique Description du monde en construisant des modèles à partir d’hypothèses Modèles = relations entre variables Exemple : la quantité de voyageurs en train dépend du prix du billet, du prix d’un billet d’avion, du coût du trajet en voiture… Une taxe sur les 4x4 réduit la consommation de ces voitures et donc l’emploi dans ce secteur Relation entre prix et quantités achetées Relation entre prix et quantités produites Permet de faire des prévisions : conséquences de la hausse du prix du pétrole sur les ventes de voitures, sur le chômage etc..
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13 Section 2 : Les outils de la science économique : les hypothèses Individus sont rationnels et entreprises veulent faire des profits Hypothèse de concurrence pure et parfaite Marchés parfaitement concurrentiels Agents preneurs de prix d’autres mécanismes d’allocation des ressources (file d’attente : concert) Dans certains cas, le marché n’est pas concurrentiel (chapitre 5)
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14 Section 2 : Les outils de la science économique : les hypothèses La concurrence pure et parfaite est une situation qui est caractérisée par 4 conditions : Atomicité de l’offre et de la demande : aucun des acteurs ne peut influencer le marché Libre entrée et sortie du marché Information parfaite : tous les acteurs bénéficient d’une information parfaite en particulier sur les prix et les caractéristiques des produits Homogénéité des produits : les produits sont identiques de sorte que la concurrence ne peut porter que sur les prix
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15 Section 2 : Les outils de la science économique : les hypothèses Hypothèse ceteris paribus Nous supposerons que toutes les variables à l’exception de celles que l’on étudie ne varient pas. Nous raisonnons toutes choses égales par ailleurs (TCEPA) Permet d’isoler les mécanismes
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16 Section 2 : Les outils de la science économique : les hypothèses Distinction court-terme long terme Les phénomènes économiques ne sont pas toujours immédiats. Les enchaînements peuvent prendre du temps. Nous isolerons les effets immédiats des effets de plus long terme En général nous nous intéresserons uniquement aux conséquences finales lorsque tous les ajustements auront été réalisés La prise en compte de la zone géographique Dans une grande partie du cours nous ne prendrons pas en compte les liens économiques entre les différents pays.
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17 Section 2 : Les outils de la science économique : les hypothèses Analyse en équilibre partiel ou en équilibre général Analyse en équilibre partiel : on s’intéresse à une marché sans tenir compte des rétroactions sur les autres marchés Analyse en équilibre général : on s’intéresse à toute les rétroactions sur tous les autres marchés
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18 Section 2 : Les outils de la science économique : les hypothèses Exemples : Réforme de la PAC peut être analysée uniquement sur le marché des produits agricoles mais peut avoir des conséquences plus larges Baisse des salaires peut augmenter l’emploi mais cela aura des conséquences sur les autres marchés Par contre, une taxe sur les cigarettes aura peu de conséquences sur les autres biens
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19 Section 3 : Les agents économiques Un agent économique est un acteur indépendant de la vie économique Un centre de décision Un agent économique est constitué d’une ou plusieurs personnes physiques ou morales. Classification des agents : selon leur fonction principale
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20 Section 2 : Les agents économiques Fonctions et ressources principales des secteurs institutionnels Secteur institutionnelFonction principaleRessources principales Sociétés non financièreProduire des B et S marchands Résultat de la vente des B et S Sociétés financièresFinancer Assurer Fonds provenant de l’épargne Primes Administrations publiquesProduire des B et S non marchands et effectuer des opérations de redistribution Impôts, taxes et cotisations Institutions sans but lucratif au service des ménages Produire des B et S non marchands Contributions volontaires
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21 Section 2 : Les agents économiques Fonctions et ressources principales des secteurs institutionnels Secteur institutionnelFonction principaleRessources principales Ménages (y compris entrepreneurs individuels) Consommer Produire des B et S marchands Rémunérations des facteurs de production et transferts d’autres agents Reste du mondeOpérations entre unités résidentes et non résidentes
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22 Chapitre 1 L’offre, la demande et le marché
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23 Introduction : Construire et lire un graphique 1. Courbe linéaire
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24 Introduction : Construire et lire un graphique
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25 Introduction : Construire et lire un graphique Pente d’une courbe ou d’une droite : de combien doit- on réduire l’ordonnée pour accroître l’abscisse d’une unité ? Exemple : de combien de restaurants Laurent doit-il se priver s’il veut acheter 1 livre supplémentaire (il consomme déjà 5 restaurants et 10 livres) Pente : (5-4)/(10 – 12) = -1/2
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26 Introduction : Construire et lire un graphique 2. Courbe non linéaire
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27 Licence 1 LEA : Cours M. LEMIALE et Mme BRECARD Introduction : Construire et lire un graphique Pente de la courbe si on passe du cas C au cas D : (120 – 90)/(20 – 30) = -3
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28 Introduction : Construire et lire un graphique 3. Droites à pente positive et négative Plus la pente est forte en valeur absolue, plus la droite est « pentue »
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29 Introduction : Construire et lire un graphique Plus la pente est faible en valeur absolue plus la droite est « plate »
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30 1. La demande : construction La fonction de demande ou courbe de demande est la relation entre le prix et la quantité achetée, toutes choses égales par ailleurs
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31 1. La demande : construction La courbe de demande d’un bien est une fonction décroissante du prix du bien (Attention au sens de la causalité !)
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32 1. La demande : construction La courbe de demande de marché
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33 1. La demande : construction On obtient la courbe de demande de marché, en sommant, pour chaque niveau de prix, les quantités demandées par chaque agent
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34 1. La demande : Qu’y a-t-il derrière ? Toute une série de facteurs influence la demande pour un prix donné : Le revenu La taille du marché ou de la population Les prix et la disponibilité de biens similaires Les goûts Autres facteurs
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35 1. La demande : Déplacements Déplacement de la courbe de demande Toute modification d’un déterminant de la demande autre que le prix conduit à un déplacement de la courbe de demande (dans le plan prix-quantité) Exemple : hausse du revenu sur la quantité de voitures achetée
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36 1. La demande : Déplacements Lorsque des modifications autres que le prix du bien, affectent la demande d’un bien, cela se traduit par un déplacement de la demande
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37 1. La demande : Déplacements Déplacement le long de la courbe de demande Toute modification du prix d’un bien conduit à un glissement le long de la courbe de demande (dans le plan prix- quantité) Exemple : baisse du prix des voitures
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38 1. La demande : Deux manière de lutter contre le tabagisme
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39 2. L ’offre : construction La fonction d’offre ou courbe d’offre d’un bien exprime la relation entre le prix d’un bien et la quantité que les producteurs sont prêts à produire et à vendre sur le marché, toutes choses égales par ailleurs.
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40 2. L ’offre : construction La courbe d’offre d’un bien est une fonction croissante entre le prix du bien et la quantité produite (Attention au sens de la causalité !!)
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41 2. L’offre : Qu’y a-t-il derrière ? Toute une série de facteurs influence l’offre d’un bien pour un prix donné : Les coûts de production Le nombre d’entreprises produisant ce bien Les progrès technologiques et d’organisation La politique économique Autres facteurs
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42 2. L’offre : Déplacements
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43 3. L’échange et l’équilibre Un équilibre de marché est obtenu pour un prix pour lequel la quantité offerte est juste égale à la quantité demandée
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44 3. L’échange et l’équilibre : Le retour à l’équilibre Excès d’offre. Le prix diminue pour absorber le surplus de production. Donc des producteurs réduisent leur production et de nouveaux consommateurs décident d’acheter le produit.
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45 3. L’échange et l’équilibre : Le retour à l’équilibre Excès de demande. La demande supérieure à l’offre augmente le niveau des prix. Les entreprises sont donc incitées à produire plus. De leur côté des consommateurs stoppent leurs achats.
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46 3. L’échange et l’équilibre : Exemples Les chocs pétroliers de 1973 et 1979
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47 3. L’échange et l’équilibre : Exemples Le contre-choc pétrolier de 1986
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48 3. L’échange et l’équilibre : Exemples Le prix du pétrole aujourd’hui
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49 3. L’échange et l’équilibre : Exemples Le prix des produits agricoles
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50 Chapitre 2 La demande et l’offre de travail
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51 1. Introduction Ce chapitre a pour but d’approfondir les déterminants de la demande de biens. Demande d’un bien dépend du prix du bien, du revenu, du prix des autres biens relations quantitatives D’autre part, nous étudierons le comportement d’offre de travail des ménages
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52 2. La demande : élasticité-prix 1. Définition et calcul L’élasticité-prix de la demande mesure la sensibilité de la demande d’un bien à son prix. Elle mesure de combien varie la demande en pourcentage quand le prix varie de 1% TCEPA Son expression mathématique est : E D/P = variation en % de la demande/variation en % du prix Si |E D/P | > 1 Demande élastique au prix Si | E D/P | = 1 Elasticité unitaire Si | E D/P | < 1 Demande peu élastique au prix
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53 2. La demande : élasticité-prix 2. Exemple de calcul de l’élasticité-prix Les déterminants de l’élasticité-prix sont L’existence de biens similaires L’horizon temporel
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54 2. La demande : élasticité-prix
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55 2. La demande : élasticité-prix 4. Elasticités et pente des courbes de demande Attention : l’élasticité n’est pas constante le long d’une droite
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56 2. La demande : élasticité-prix et chiffre d’affaire
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57 2. La demande : élasticité-prix et chiffre d’affaire
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58 2. La demande : élasticité-prix croisée 1. Définition et calcul L’élasticité-prix croisée mesure la sensibilité de la demande d’un bien à la variation du prix d’un autre bien. Elle mesure de combien varie la demande d’un bien A en pourcentage quand le prix d’un bien B varie de 1%, TCEPA Son expression mathématique est : E D/P = en % de la demande de A/ en % du prix de B Si E A/B > 0 Biens substituables Si E A/B = 0 Biens indépendants Si E A/B < 0 Biens complémentaires
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59 2. La demande : élasticité-prix croisée 2. Quelques exemples empiriques
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60 2. La demande : élasticité-prix croisée 3. Elasticité-prix croisée et déplacement de la courbe de demande L’ampleur du déplacement dépend de la valeur de l’élasticité
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61 2. La demande : élasticité-revenu 1. Définition et calcul L’élasticité-revenu mesure la sensibilité de la demande d’un bien à la variation du revenu. Elle mesure de combien varie la demande d’un bien en pourcentage quand le revenu varie de 1%, TCEPA Son expression mathématique est : E R = en % de la demande / en % du revenu Si E R < 0 Biens inférieurs Si 0 1 Biens normaux Si E R > 1 Biens supérieurs
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62 2. La demande : élasticité-revenu 2. Exemples empiriques Lecture : lorsque le revenu augmente de 1%, la demande de voyage s’accroît de 3,08 %
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63 2. La demande : élasticité-revenu 3. Elasticité-revenu et déplacements de la courbe de demande L’ampleur du déplacement dépend de la valeur de l’élasticité- revenu
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64 2. La demande : effet revenu – effet substitution Tout accroissement du prix d’un bien, toutes choses égales par ailleurs (pas de hausse du prix des autres biens), a deux conséquences: Un effet revenu : le pouvoir d’achat diminue ce qui réduit la consommation de tous les biens Un effet substitution : la demande se rapportera sur les biens dont le prix n’a pas varié.
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65 2. La demande : effet revenu – effet substitution Attention : cela se traduit par un déplacement le long de la courbe de demande du bien B, car seul le prix du bien B varie, le prix du bien A et le revenu restant constants
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66 4. L’offre de travail 1. Préliminaires Les ménages offrent leur travail ou demandent un emploi Les entreprises demandent du travail ou offrent des emplois Les ménages arbitrent entre consommation et loisir
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67 4. L’offre de travail 1. La courbe d’offre de travail la courbe d’offre de travail définit le nombre d’heures travaillées en fonction du salaire horaire, toutes choses égales par ailleurs. La courbe d’offre de travail est une fonction croissante du salaire
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68 4. L’offre de travail 3. Offre de travail de l’économie
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69 4. L’offre de travail 4. Exemple : participation des femmes au marché du travail
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70 Chapitre 3 La production, les coûts et la demande de facteurs
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71 1. La production 1. La fonction de production « La production, c’est l’activité économique socialement organisée consistant à créer des biens et services s’échangeant habituellement sur le marché ou obtenus à partir de facteurs de production (travail, machines notamment) s’échangeant sur le marché. » (INSEE) La fonction de production spécifie la quantité maximale de produit qui peut être obtenu avec une quantité donnée de facteurs de production. Elle est définie pour un état donné, des connaissances et des savoir-faire techniques.
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72 1. La production
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73 1. La production La production augmente de moins en moins avec l’embauche de nouveaux salariés
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74 1.1. La production : la productivité La productivité moyenne d’un facteur exprime le rapport entre la quantité totale produite et la quantité utilisée d’un facteur de production. Elle nous donne la quantité produite par chaque facteur en moyenne. La productivité marginale d’un facteur de production est la quantité de produit supplémentaire obtenue grâce à l’utilisation d’une unité supplémentaire de ce facteur, tous les autres facteurs étant maintenus constants.
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75 1.1. La production : la productivité
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76 1.1. La production : la productivité Le supplément de production obtenu avec le dernier salarié est inférieur à la production obtenu avec le salarié précédent
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77 2. La production : Différentes notions de productivité
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78 2. La production : Différentes notions de productivité
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79 1.1. La production : la loi des rendements décroissants La loi des rendements décroissants affirme que nous obtiendrons de moins en moins de produit supplémentaire à mesure que l’on ajoute des doses supplémentaires d’un des facteurs de production, les autres étant maintenus constants. En d’autres termes, la production marginale (ou supplémentaire) de chaque unité d’un facteur de production diminue quand la quantité de ce facteur est augmentée, tous les autres facteurs étant maintenus constants. Exemple : Malthus et la productivité marginale de la terre
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80 1.2. La production : Substituabilité des facteurs de production Il existe 3 types de facteurs de production : CI, Travail et Capital (machines, bâtiments) Tous ces facteurs sont substituables. On peut utiliser plus de machines et moins de travail ou moins d’énergie et plus de travail Possibilités de substitution dépend : Des processus de production différentes d’une entreprise à l’autre De l’horizon temporel
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81 1.3. La production : court terme et long terme A court terme, seuls les facteurs variables sont ajustables (travail, CI), les machines (ou bâtiments) sont fixes A long terme, on peut modifier les quantités utilisées de tous les facteurs (y. c. les machines et les bâtiments)
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82 1.4 La production : les rendements d’échelle (long terme) Les rendements d’échelle mesurent l’effet sur la production d’une augmentation de tous les facteurs de production, dans la même proportion Les rendements d’échelle croissants : Si on double la quantité utilisée de tous les facteurs de production, alors la quantité produite fait plus que double. Par exemple si l’utilisation de tous les facteurs augmente de 10%, alors la quantité produite augmente de 12%. Les rendements d’échelle constants : Si on double la quantité utilisée de tous les facteurs de production, alors la quantité produite double aussi. Par exemple si l’utilisation de tous les facteurs augmente de 10%, alors la quantité produite augmente de 10% Les rendements d’échelle décroissants : Si on double la quantité utilisée de tous les facteurs de production, alors la quantité produite fait moins que doubler. Par exemple si l’utilisation de tous les facteurs augmente de 10%, alors la quantité produite augmente de 9%.
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83 1.5 La production : le progrès technique Le progrès technique : permet de produire plus de biens avec la même quantité de facteurs de production ou de produire autant de biens avec moins de facteurs On distingue Les innovations de produit sont l’apparition et la mise de produits nouveaux qui augmente la production pour un niveau de facteur de production donné. Les innovations de processus sont les modifications d’organisation de la production qui réduit les gaspillages et améliore la production pour un même niveau de facteur.
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84 1.5 La production : progrès technique et progrès de productivité Le progrès technique améliore la productivité de tous les facteurs ou de certains facteurs de production
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85 1.5 La production : progrès technique et progrès de productivité A quoi servent les gains de productivité ?
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86 2. Les coûts de production : les différents coûts On distingue 3 types de coûts Les coûts fixes : leur valeur est indépendante de la quantité produite Les coûts variables : coûts qui varient en fonction de la quantité produite Les coûts totaux : somme de tous les coûts de production Remarque : sur longue période tous les coûts sont variables
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87 2. Les coûts de production : les différents coûts
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88 2.1. Les coûts de production : coût marginal et coût moyen
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89 2.1. Les coûts de production : le coût marginal et le coût moyen Le coût marginal le coût marginal est le coût supplémentaire induit par la production d’une unité supplémentaire. De combien augmente mes coûts de production si j’accrois la production d’une unité, ou combien me coûtera la production d’une unité supplémentaire ? Exemple : la 9 ème unité coûte 230 € à produire
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90 2.1. Les coûts de production : le coût marginal et le coût moyen Le coût marginal
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91 2.1. Les coûts de production : le coût marginal et le coût moyen Le coût moyen Exemple : Pour une production de 9 unités, le coût total moyen de 118,89 €. Cela signifie que chaque unité coûte en moyenne 118,89€
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92 2.1. Les coûts de production : le coût marginal et le coût moyen Le coût moyen
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93 2.2. Les coûts de production : les relations entre les différents coûts Lorsque le Cm est inférieur au CTM, alors le CTM décroît. Lorsque le Cm est supérieur au CTM, alors le CTM augmente Le Cm passe par le minimum du CTM
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94 3. La quantité produite : la maximisation du profit (en CPP)
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95 3. La quantité produite : la maximisation du profit (en CPP) La quantité produite qui rend le profit maximum est la quantité pour laquelle le coût marginal est égal au prix de vente. Donc Q* est telle que P = Cm.
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96 3.1. La quantité produite : la courbe d’offre La courbe d’offre d’une entreprise est sa courbe de coût marginal
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97 3.2. La quantité produite : Le profit Exemple : Pour un prix de 175 €, la production qui rend le profit maximum est de 9 unités. Le profit est donc égal à : = recettes – coût total = 1400 – 840 = 560 Ou
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98 3.3. La quantité produite : retour sur la courbe d’offre la courbe d’offre correspond à la partie de la courbe de coût marginal supérieure au minimum du coût moyen.
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99 4. La courbe d’offre : déplacements
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100 4. La courbe d’offre : déplacements
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101 4. La courbe d’offre : élasticité L’élasticité de l’offre nous indique de combien la quantité offerte varie en pourcentage quand le prix de marché varie de 1% L’offre est plus élastique à long terme qu’à court terme
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102 4. La courbe d’offre : élasticité L’offre est plus élastique à long terme qu’à court terme car Si prix du bien car D profit De nouveaux producteurs entrent sur le marché la courbe d’offre de marché se déplace vers la droite prix (si D ne varie plus) mais quantité produite a A la limite l’offre de long terme est parfaitement élastique (horizontal)
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103 4. La courbe d’offre : élasticité
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104 5. La demande de facteurs La demande de facteurs de production dépend de : Du prix du facteur De sa productivité Du prix et de la productivité des autres facteurs De la quantité produite Difficulté : la demande de facteurs est une demande dérivée qui dépend du choix de production de l’entreprise
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105 5.1. La demande de facteurs : exemple de la demande de travail
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106 5.1. La demande de facteurs : exemple de la demande de travail
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107 5.1. La demande de facteurs : exemple de la demande de travail La demande de facteurs est une fonction décroissante de son prix réel On emploie des facteurs de production jusqu’à La productivité marginale en valeur soit égale à son prix Ou la productivité marginale en volume est égale à son prix réel
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108 5.2. La demande de facteurs : déplacements
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109 5.2. La demande de facteurs : déplacements Demande dérivée difficulté de connaître le sens de déplacement Exemple Déplacement de la courbe d’offre vers la droite (nombre d’entreprise ou progrès de productivité quantité produite demande de travail pour le niveau de salaire Mais Prix salaire réel demande de travail
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110 Chapitre 4 Les marchés en concurrence pure et parfaite et les interventions publiques
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111 Plan 1. Introduction : équilibres et élasticités 1. La mesure du bien-être des agents 1. L’intervention publique 1. Prix planchers et prix plafonds 2. Le coût des taxes 3. Incidence fiscale
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112 1. Equilibres et élasticités L’impact d’une modification de l’offre ou de la demande sur le prix et la quantité échangée dépend de la valeur des élasticités de l’offre et de la demande
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113 1. Equilibres et élasticités (exemple 1) Augmentation de l’offre d’un bien dont la demande est peu élastique
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114 1. Equilibres et élasticités (exemple 2) Augmentation de la demande d’un vin de grande renommée de 1990
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115 1. Equilibres et élasticités (exemple 3) Retour sur l’évolution du prix du pétrole dans les années 1980
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116 2. La mesure du bien-être : le surplus du consommateur 1. Concept et définition Le surplus du consommateur se définit comme la différence entre la disponibilité à payer et le prix effectivement payé Intérêt : Permet d’évaluer monétairement le bien-être des agents et donc de comparer les situations 2. L’effet satiété Plus la consommation d’un bien augmente, plus le plaisir retiré de sa consommation diminue
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117 2. La mesure du bien-être : le surplus du consommateur 3. Calcul
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118 2. La mesure du bien-être : le surplus du consommateur Le surplus total du consommateur est la somme des surplus obtenus sur l’achat de chaque bien. Ici le surplus est de 270€. Le consommateur consomme des biens jusqu’à ce que le bénéfice retiré de la dernière unité achetée soit nul.
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119 2. La mesure du bien-être : le surplus du consommateur
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120 2. La mesure du bien-être : le surplus du consommateur Le surplus des consommateurs est représenté par la surface située entre la courbe de demande et le prix de vente Le 6ème et le 7ème individus ne consomment pas de lecteur DVD. Leur disponibilité à payer est inférieure au prix de vente.
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121 2. La mesure du bien-être : le surplus du consommateur 4. Variation de prix et variation de surplus
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122 2. La mesure du bien-être : le surplus du producteur le surplus du producteur correspond à la différence entre le prix effectivement perçu et les coûts ou plus précisément, la courbe d’offre
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123 3. L’intervention publique 3.1. Le contrôle des prix Prix plafonds Prix planchers Solutions alternatives 3.2. Les taxes et les impôts Impacts sur les quantités échangées Le coûts des taxes L’incidence fiscale
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124 3.1. le contrôle des prix : les prix plafonds Les prix plafonds : prix maximal imposé aux offreurs. Il permet de limiter les dépenses des demandeurs (Exemple : le contrôle des loyers) Il est contraignant si il est inférieur au prix d’équilibre
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125 3.1. le contrôle des prix : les prix planchers Les prix planchers : prix minimal imposé aux demandeurs. Il permet de maintenir la rémunération des offreurs (Exemple : le salaire minimum, le prix de certaines denrées alimentaires)
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126 3.1. le contrôle des prix : Solutions alternatives (1/2) Quelles sont les solutions alternatives à la mise en place d’un prix plancher ou d’un prix plafond ? Pour éviter un prix plafond : un accroissement de l’offre par des politiques publiques permet de réduire le prix
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127 3.1. le contrôle des prix : Solutions alternatives (2/2) Pour éviter l’imposition d’un prix plancher : L’état achète l’offre excédentaire Imposition de quotas de production Subvention des offreurs Accroissement de la demande
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128 3.2. Taxes et impôts : impact sur les quantités échangées (1/3) Une taxe sur un produit réduit les quantités échangées. De plus, le prix perçu par le vendeur et le prix payé par l’acheteur sont différents. Mais, que la taxe soit payée par le producteur ou le consommateur, son impact sur les quantités échangées et les prix, est identique Exemple : On suppose que la durée de vie d’une voiture est de un an. Son prix est de 10 000 €. Mais il y a une taxe à payer de 10%, soit 1000 €. Que cette taxe soit payée par l’acheteur (sous forme de vignette au service des impôts) ou par le vendeur sur ces recettes, l’équilibre de marché est identique.
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129 3.2. Taxes et impôts : impact sur les quantités échangées (2/3) 1. Taxe payée par le consommateur La taxe rend l’achat de voiture plus cher, cela va déplacer la courbe de demande vers la gauche pour tout niveau de prix. Elle réduit donc les quantités vendues et réduit donc le prix proposé par les vendeurs
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130 3.2. Taxes et impôts : impact sur les quantités échangées (3/3) 2. Taxe payée par les vendeurs La taxe rend la production plus cher pour tout niveau de prix, la courbe d’offre se déplace vers la gauche. Elle réduit donc les quantités vendues mais ne modifie pas les prix payé et reçu
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131 3.2. Taxes et impôts : Le coût des taxes (1/3) Une taxe réduit la quantité achetée et fournit un revenu à l’état
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132 3.2. Taxes et impôts : Le coût des taxes (2/3) Mais une taxe réduit le bien-être des acheteurs et des vendeurs. Mais elle engendre aussi une perte de bien-être général
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133 3.2. Taxes et impôts : Le coût des taxes (3/3) Effet d’une taxe sur le bien-être des agents Une réduit le surplus total car elle réduit les quantités échangées, ce qui limite les recettes de l’état et privent des agents de gains à l’échange
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134 3.2. Taxes et impôts : incidence fiscale (1/3) Il est équivalent de taxer les acheteurs ou les vendeurs, mais le coût d’une taxe n’est pas supporté de la manière par acheteurs et vendeurs. Le report du poids de d’une taxe sur les acheteurs ou les vendeurs dépendra des élasticités de l’offre et de la demande. Et ceci quelque soit l’agent qui verse effectivement la taxe. La charge de la taxe est supportée par le côté du marché qui présente la plus faible élasticité-prix
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135 3.2. Taxes et impôts : incidence fiscale (1/3) Exemple : Taxe sur le tabac Le coût de la taxe est en grande partie supportée par le consommateur. Son surplus diminue fortement comparativement à la baisse de surplus des producteurs
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136 3.2. Taxes et impôts : incidence fiscale (1/3) Exemple : Offre peu élastique et demande très élastique La taxe est supportée par le producteur puisqu’il ne peut pas modifier rapidement sa quantité produite
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137 Chapitre 5 Concurrence imparfaite et defaillances de marché
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138 Plan 1. Typologie des situations de marché 2. Le monopole et la concurrence monopolistique 3. Les externalités 4. Les biens publics et les ressources communes
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139 1. Une typologie des situations de concurrence Selon le degré de concurrence sur le marché on distingue les situations suivantes
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140 2. Le monopole 2.1. Pourquoi existe-t-il des monopoles ? 2.2. Décisions de production 2.3. Le coût social des monopoles 2.4. La réglementation des monopoles 2.5. La tarification 2.6. La concurrence monopolistique
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141 2.1. Pourquoi existe-t-il des monopoles ? Propriétaire d’un facteur de production unique (source d’eau) Dépôt d’un brevet (industrie pharmaceutique) Monopole naturel : il est plus rentable q’une entreprise produise le bien
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142 2.2. Décision de production Un monopole peut choisir le prix et la quantité produite du bien. Mais il fait face à une courbe de demande décroissante. Le prix de vente est donc fixé par la disponibilité à payer des consommateurs. Si augmente le prix de vente alors 2 effets opposés Effet quantité : la quantité vendue diminue Effet prix : le bénéfice réalisé sur chaque produit augmente arbitrage
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143 2.2. Décision de production Différent de la CPP car le prix de vente varie en fonction de la quantité produite Profit maximum pour la quantité Q M tel que Cm = Rm Quantité produite dépend de l’élasticité-prix de la demande
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144 2.3. Le coût social des monopoles Perte de bien-être pour la société car les consommateurs qui ont une disponibilité à payer supérieur au Cm mais inférieur à P M ne consomment pas
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145 2.4. La réglementation des monopoles Lois antitrust (justice peut interdire le rachat d’entreprises) Démantèlement Réglementation des prix (monopole naturel)
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146 2.5. La tarification Stratégies de fixation des prix cherchent à capter le surplus des consommateurs Une entreprise a intérêt à différencier ses prix pour maximiser son profit La discrimination tarifaire
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147 2.5. La tarification Discrimination au premier degré L’entreprise fait payer à chaque consommateur sa disponibilité à payer (prix différents pour chacun). Dans ce cas, il n’y a pas de perte sèche, tout le surplus est capté par le monopole Discrimination parfaite impossible car l’entreprise ne connaît pas les différentes disponibilités à payer mais discrimination imparfaite possible (négociation)
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148 2.5. La tarification La discrimination au second degré La disponibilité à payer diminue avec la quantité consommée Pour accroître son profit en vendant des quantités plus importantes, le prix diminue en fonction de la quantité achetée (vente par lots)
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149 2.5. La tarification Discrimination au troisième degré Différenciation des consommateurs par groupes d’individus (jeunes, vieux, étudiants…) Les différents groupes ont des courbes de demande différentes et des élasticités-prix différentes Le prix pour chaque catégorie dépend de son élasticité-prix, le prix plus élevé pour le groupe dont la demande est la moins élastique Remarque : Les marchés doivent être distincts
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150 2.5. La tarification Discrimination au troisième degré Exemples Billet de cinéma Tarification de pointe (électricité, heures pleines, heures creuses) Billet d’avions moins chers le week end que dans la semaine
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151 2.6. La concurrence monopolistique Il existe peu de purs monopoles, mais les entreprises cherchent à s’en approcher. Le pouvoir de monopole provient De la structure géographique de la demande De la différenciation des produits Des possibilités éventuelles de changer de fournisseurs (téléphone)
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152 3. Les externalités 3.1. Définition 3.2. Le niveau socialement optimal 3.3. Les solutions 3.4. Difficultés
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153 3.1. Définitions Externalités = impact des actions d’un individus sur le bien- être d’un autre individu sans que cet impact soit pris en compte par le marché L’émetteur d’un polluant n’en ressent pas le désagrément ou s’il le ressent il ne se sent pas responsable n’est pas incité à y remédier Les coûts sociaux de la pollution ne sont pas pris en compte dans les décisions économiques les coûts sociaux sont différents des coûts privés Mauvaise allocation des ressources
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154 3.1. Définitions Exemple : Tabagisme passif Coût privé : prix du paquet de cigarette Coût social : désagrément pour les autres (est-ce pris en compte dans le coût privé ?) Les externalités peuvent être positives ou négatives Externalités positives : production d’externalités n’est pas suffisante incitation à en produire plus Externalité négative : production d’externalités est trop importante incitation à en produire moins
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155 3.2. Le niveau socialement optimal But : Maximisation du bénéfice total de la collectivité Exemple avec la pollution Une usine (A) en amont d’une rivière pollue une activité piscicole (B) Coût pour B : pertes en terme de production ou en coûts de nettoyage Rappel : rendements décroissants Cm croissant bénéfice pour chaque unité supplémentaire
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156 3.2. Le niveau socialement optimal Critère : le bénéfice total pour la société doit être le plus grand possible Ainsi, le bénéfice retiré de la dernière unité de pollution émise doit être égal au coût pour la société de cette dernière unité de pollution
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157 3.2. Le niveau socialement optimal Prix de la pollution est nul donc A a intérêt à produire 5. Dans ce cas, B perd 3200€
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158 3.3. Les solutions Comment inciter les agents à produire le niveau socialement optimal d’externalité ? 3.3.1. Rachat de l’entreprise 3.3.2. Négociations décentralisées 3.3.3. Interventions publiques
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159 3.3.1. Rachat de l’entreprise Rachat de l’entreprise B par l’entreprise A La nouvelle entreprise a intérêt à polluer 3 pour obtenir le profit maximum
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160 3.3.2. Négociations décentralisées Bénéfice de A pour la 5 ème unité de : 200€ Perte de B pour la 5 ème unité de : 1300€ Négociations possibles
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161 3.3.2. Négociations décentralisées Pour connaître la direction des paiements, il faut définir les droits de propriété sur l’environnement A possède le droit de polluer B subventionne A pour qu’il réduise la pollution B verse à A entre 700€ et 2100€ pour que A réduise sa pollution jusqu’à 3 unités B a le droit à un environnement propre A compense B pour qu’il accepte la pollution A verse à B entre 1000€ et 2300€ pour que B l’autorise à émettre a 3 unités
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162 3.3.2. Négociations décentralisées Difficultés Coûts de transaction Contraintes de revenus
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163 3.3.3. Interventions publiques Les solutions privées sont rarement possibles, donc l’Etat peut intervenir pour améliorer l’allocation des ressources 3.3.3.1. Les mesures réglementaires 3.3.3.2. La fiscalité corrective 3.3.3.3. Permis à polluer Difficulté : les courbes de coûts et de bénéfices marginaux ne sont pas connus de l’Etat
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164 3.3.3.1. Les mesures réglementaires Normes et standards technologiques très utilisés Problèmes Ne permettent pas d’atteindre l’objectif de dépollution au moindre coût : tous les agents doivent dépolluer jusqu’au même niveau coûts peuvent très élevés Pas de caractère incitatif continu : la dépollution s’arrête lorsqu’ils sont respectés Fixer selon des normes de santé et non selon des critères économiques
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165 3.3.3.2. La fiscalité corrective Les externalités existent car ce sont des biens gratuits. Faire peser sur le générateur d’externalités, le coût social des ses actions Imposer un prix à l’émission de polluants Ce prix est identique à tous les agents émettant un même polluant
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166 3.3.3.2. La fiscalité corrective Si la taxe ou prix à payer est supérieure au bénéfice retiré d’une unité de pollution supplémentaire, alors l’agent préfèrera ne pas polluer (ou dépolluer) Si la taxe est inférieure au bénéfice retiré d’une unité de pollution supplémentaire alors l’agent préfèrera payer la taxe plutôt que de dépolluer Le pollueur dépollue tant que taxe au coût de la dernière unité de dépollution
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167 3.3.3.2. La fiscalité corrective
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168 3.3.3.2. La fiscalité corrective Objectif de dépollution obtenu au moindre coût Plus un agent est efficace dans la dépollution (moins c’est coûteux) plus il diminue sa pollution Tous les agents ne pollueront pas le même montant Mais globalement le niveau de pollution sera le niveau désiré
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169 3.3.3.2. La fiscalité corrective Incitation continue à la dépollution Incite perpétuellement à la réduction de la pollution pour éviter de payer la taxe (progrès technique) Génère un revenu fiscal Peut être utilisé pour réduire d’autres taxes Permet de limiter le coût de la politique environnementale
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170 3.3.3.2. La fiscalité corrective Les problèmes redistributifs Compétitivité des entreprises Taxation progressive ou régressive Problèmes d’acceptabilité Incitation à tricher car taxe payée dès la première unité de pollution Le niveau de pollution désiré est incertain, car les coûts de dépollution ne sont pas connus Niveau d’information élevé
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171 3.3.3.3. Permis à polluer La taxe fixe un prix à la pollution et les mécanismes de marché permettent d’obtenir le niveau de pollution désiré Le marché de droits à polluer fixe le niveau maximal de pollution. L’offre et la demande de droits fixera le prix de la pollution. Création d’un marché ex nihilo pour un bien particulier : la pollution
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172 3.3.3.3. Permis à polluer 4 étapes nécessaires à la création d’un marché de droits à polluer 1. Définition du plafond d’émissions au niveau global 2. Distribution des droits : distribution gratuite ou vente aux enchères 3. Règles de fonctionnement du marché 4. Principes de fonctionnement
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173 3.3.3.3. Permis à polluer Fonctionnement Marché des DAP fonctionne selon le mécanisme de l’offre et de la demande Les pollueurs s’échangent les permis sur le marché Offreurs : ceux qui ont des coûts de dépollution faibles vendent leur surplus de DAP Demandeurs : ceux qui ont des coûts de dépollution élevés achètent des droits en conséquence
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174 3.3.3.3. Permis à polluer Si prix du permis < coût de dépollution alors pollueur achète des permis Si prix du permis > coût de dépollution alors pollueur préfère dépolluer et vendre son surplus de permis
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175 3.3.3.3. Permis à polluer Permet de fixer un objectif pollution Théoriquement identique à l’instauration d’une taxe Objectif atteint à moindre coût Acceptabilité politique plus simple (si allocation gratuite)
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176 3.4. Externalités positives Externalités positives ont des retombées positives sur toute la population. Il faut donc les encourager Problème : celui qui subit le coût de la production de cette externalité n’en obtient pas tous les bénéfices Exemples : rénovation de monuments historiques (bénéficie à toute la ville, touristes en plus etc..) subventions Recherche appliquée peut être appropriée par des concurrents brevets Niveau de connaissances bénéficie à toute la société subventions à l’éducation
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177 4.1 Définitions Caractéristique de rivalité : possibilité d’exclure un individu de la consommation d’un bien Caractéristique d’exclusivité : la consommation d’un bien par un individu le rend indisponible pour les autres Bien privé : rival et exclusif Bien public : non-rival et non exclusif Ressource commune : exclusive mais non rivale
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178 4.2. Les biens publics Problème du passager clandestins : on ne peut exclure un individu qui n’a pas payé de la consommation du bien Pas d’incitation privée à la fourniture du bien l’Etat doit fournir ce bien Exemple Police, justice, défense nationale, recherche fondamentale ( de recherche appliquée)
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179 4.3. Les ressources communes Problème : biens en accès libre et gratuits mais en quantités limitées. On ne peut empêcher un individu de les utiliser et l’utilisation par un individu réduit la quantité disponible pour les autres. Puisque la consommation ou l’utilisation de ces biens génèrent un revenu sans en subir le coût incitation à la surconsommation Exemples: Ressource halieutique, faune et flore, eau potable, air pur Phénomène de congestion externalités négatives
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180 4.3. Les ressources communes Politiques Péages et taxes Définir des droits de propriété : lac privé pour la pêche Limiter le droit de prélèvement : quotas de pêche, permis de pêche… Difficulté : nombre d’intervenants (accords internationaux difficiles
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