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? 10 / DYS TROUBLES BIPOLAIRES Besoin d’aide et/ou de renseignements

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1 ? 10 / DYS TROUBLES BIPOLAIRES Besoin d’aide et/ou de renseignements
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2 Les « DYS célèbres » 10 / Agatha Christie Ecrivain
Léonard de Vinci Peintre Musicien Louis Pasteur Scientifique Steve McQueen Acteur Sylvester Stallone Acteur Galilée Astronome Johnny Hallyday Chanteur Tom Cruise Acteur

3 Les « DYS célèbres » 10 / Dustin Hoffman Acteur Américain
Walt Disney Dessinateur Jules Verne Ecrivain Whoopi Goldberg Actrice Hugues Auffray Chanteur Guitariste Albert Einstein Mathématicien Ernest Hemingway Ecrivain Winston Churchill Chef d'Etat Luc Besson Réalisateur Dustin Hoffman Acteur Américain Steven Spielberg Cinéaste

4 introduction Kes –ki-dys ???
On regroupe sous “troubles Dys” les troubles cognitifs spécifiques et les troubles des apprentissages qu’ils induisent. Les troubles cognitifs spécifiques apparaissent au cours du développement de l’enfant, avant ou lors des premiers apprentissages, et persistent à l’âge adulte. Ils ont des répercussions sur la vie scolaire, professionnelle et sociale, et peuvent provoquer un déséquilibre psycho-affectif. Leur repérage, leur dépistage et leur diagnostic sont déterminants. Certains de ces troubles affectent les apprentissages précoces : langage, geste… D’autres affectent plus spécifiquement les apprentissages scolaires comme le langage écrit, le calcul. Ils sont le plus souvent appelés troubles spécifiques des apprentissages. Ces troubles sont innés, mais certains enfants victimes d’un traumatisme crânien ou opérés et soignés pour une tumeur cérébrale peuvent également présenter des troubles cognitifs spécifiques gênant la poursuite de leurs apprentissages. On regroupe ces troubles en 6 catégories : • Les troubles spécifiques de l’acquisition du langage écrit, communément appelés dyslexie et dysorthographie. • Les troubles spécifiques du développement du langage oral, communément appelés dysphasie. • Les troubles spécifiques du développement moteur et/ou des fonctions visuo-spatiales, communément appelé dyspraxie. • Les troubles spécifiques du développement des processus attentionnels et/ou des fonctions exécutives, communément appelés troubles d’attention avec ou sans hyperactivité. • Les troubles spécifiques du développement de l’écriture et du dessin appelés dysgraphie. • Les troubles spécifiques des activités numériques, communément appelés dyscalculie. Combien sont les DYS? Les chiffres varient normalement selon les études, selon les pays et selon les époques. Selon la nature des troubles que l’on inclut dans l’étude, selon le degré de sévérité pris en compte, les chiffre varient de 1 à 10%. En France on parle de 6 à 8% de troubles dys. On peut dire que 4 à 5 % des élèves d’une classe d’âge sont dyslexiques, 3% sont dyspraxiques, et 2% sont dysphasiques. Aucune étude fiable n’a donné un chiffre des troubles DYS en France. Kes –ki-dys ???

5 La dys…lexie la difficulté a lire

6 La dys…orthographie la difficulté a écrire
La dysorthographie est un trouble persistant de l’acquisition et de la maîtrise de l’orthographe. Il affecte principalement l’apprentissage et l’automatisation de la correspondance phonème‑graphème (correspondance de l’unité sonore à son unité écrite) ainsi que la capacité à se représenter visuellement l’orthographe des mots. Ce trouble d’apprentissage engendre fréquemment des omissions (fagile pour fragile), des inversions (fargile pour fragile) et des substitutions de lettres et/ou de syllabes (vragile pour fragile) dans les mots écrits. De façon générale, les troubles de l’orthographe sont souvent plus sévères, mais surtout persistent plus longtemps que les difficultés en lecture. Néanmoins, un enfant peut être affecté d’un trouble spécifique de l’orthographe sans qu’il n’y ait de trouble de la lecture.

7 En résumé …. Manifestations
• Difficulté à identifier les mots. • Difficulté à lire sans erreur et de manière fluide. • Difficulté à découper les mots dans une phrase. • Lenteur exagérée de la lecture. • Difficulté de compréhension des textes. • Écriture lente et difficile, parfois illisible (dysgraphie). • Nombreuses fautes d’orthographe, certaines phonétiquement plausibles, certaines aberrantes. • Fatigabilité importante liée à l’activité de lecture et d’écriture. Répercussions • Mauvaise tenue des cahiers scolaires. Sont souvent incomplets, illisibles et incompréhensibles, ce qui entraîne des difficultés à étudier les leçons et faire les devoirs. • Difficultés de lecture et d’écriture ne permettant pas d’accéder naturellement à l’information. • Absence de goût pour lire et écrire. • Difficultés d’apprentissage dans de nombreuses matières : les matières littéraires sont les plus affectées, les matières scientifiques aussi peuvent l’être de par les difficultés de compréhension des énoncés. • Problèmes de compréhension des sujets écrits aux examens, de la production d’une copie lisible et correctement orthographiée, et du temps mis pour l’écrire. • Résultats scolaires pas à la hauteur des efforts fournis. • Scolarité plus difficile avec risque de redoublement, interruption de la scolarité ou orientation vers une formation moins ambitieuse que ses capacités intellectuelles seraient en droit de lui autoriser. • Difficulté à gérer des situations où il est nécessaire de lire ou d’écrire (CV, petites annonces, tests d’embauche …) • Fragilisation psychologique. • Estime de soi diminuée.

8 La dys…phasie la difficulté a l’oral
Parler peu... Parler mal, déformer les mots, donner l’impression de parler une autre langue... Ne pas faire de phrases ou des phrases courtes... Mélanger l’ordre des mots dans les phrases... Ne pas trouver leurs mots... Ne pas conjuguer les verbes... Parler beaucoup avec des gestes... Bien entendre mais ne pas sembler comprendre ce qu’on leur dit ou comprendre de travers... Mieux comprendre si on utilise des gestes... Confondre des mots proches... N’être compris que difficilement ou que par leur entourage proche... Se sentir vite débordés, être très fatigables... Se replier sur eux-mêmes, s’isoler, ou être très agités... Etre maladroits...

9 La dys…praxie la difficulté avec la gestuelle
La dyspraxie est un dysfonctionnement neuropsychologique non verbal qui toucherait environ 6% des enfants de 3 à 5 ans. L’exécution motrice d’un geste intentionnel est perturbée alors qu’il n’y a pas de retard mental, de handicap moteur visuel ou auditif, de trouble du développement psychoaffectif ni aucune atteinte lésionnelle sur le plan neurologique. On connait mal les causes de la dyspraxie. Les gestes de la vie quotidienne sont pour la plupart des gens réalisés sans problèmes. Pourtant, effectuer un  geste intentionnel qui suppose une finalité est quelque chose de complexe, et qui va au préalable demander l’élaboration d’un plan. En effet lors de la réalisation de ce geste, l’individu va se baser sur des informations internes kinesthésiques (le déplacement), proprioceptives (la position des membres dans l’espace) et vestibulaires (la posture). Il va aussi avoir besoin de se baser sur des informations externes visuelles, tactiles et auditives. Certains enfants vont être en difficulté, voir en incapacité de coordonner leurs gestes, c'est-à-dire de les planifier en séquence. Ils devront fournir beaucoup d’efforts pour y parvenir et malgré cela, leur geste va se révéler peu harmonieux. Ces enfants souffrent peut être de dyspraxie développementale…

10 La dys…praxie la difficulté avec la gestuelle
Différents types de dyspraxie Dyspraxie idéatoire : La succession chronologique pour réaliser un geste réel est altérée. Dyspraxie idéomotrice : Contrairement à la dyspraxie idéatoire, il s’agit ici d’un trouble dans l’organisation du geste moteur en l’absence de l’objet, c’est le fait de faire semblant, d’imiter des gestes avec les mains ou les doigts. Dyspraxie visuoconstructive : Il s’agit d’un trouble dans les activités d’assemblage et de construction (empiler des cubes, des Lego…). Dyspraxie visuospatiale : Trouble de l’organisation et de la structuration spatiale. Par exemple, l’enfant ne parvient pas à reproduire convenablement un dessin. Dyspraxie de l’habillage : L’enfant a de réelles difficultés à s’habiller seul (boutonnage, laçage…). Attention toutefois car l’apprentissage de l’habillage est long (entre 3 ans et 6-8 ans) et complexe. Dyspraxie buccolinguofaciale : Les programmations motrices comme souffler, siffler ou encore tirer la langue sont impossible à réaliser sous consigne verbale ou par imitation.

11 La dys…praxie la difficulté avec la gestuelle
Conséquences fréquentes Graphisme : On observe des troubles au niveau de la maturation du geste et dans l’organisation et la structuration spatiale. On verra par exemple l’enfant ne pas parvenir à s’orienter sur une feuille. Ecriture : L’écriture n’est pas automatique et le résultat est brouillon. Dans le détail, l’enfant dyspraxique écrit les lettres avec une grosseur inégale et bute sur les lettres obliques (N, X, W…) le plus souvent. Arithmétique : On observera une dyscalculie spatiale au niveau du dénombrement, de la pose et de la résolution des opérations à effectuer sur la feuille, ou du passage de la feuille au tableau. Géométrie : Les directions et relations spatiales ne seront pas respectées. La lecture d’un texte sera lente. Lecture : Hésitante et lente, l’enfant dyspraxique à tendance à confondre les lettres semblables (b,d ; p,q ; n,u) et n’arrive pas à découper les mots en syllabes. Compréhension des consignes écrites : L’enfant ne sait pas chercher l’information pertinente du fait d’une impossibilité à se représenter la structure du texte. Orthographe : Les difficultés d’orthographe sont liées au trouble de la copie. En effet, l’enfant commettra des erreurs de copie notamment en passant du tableau à son cahier. Apprentissage des leçons lues : Difficile à cause du manque de repères et de sauts de lignes. Dans l’apprentissage des leçons lues : Désorganisations spatiales, manque de repères, sauts de lignes. Chant et mime : Les gestes ne pourront pas être reproduits et l’enfant ne parviendra pas à suivre correctement le rythme d’une chanson. En éducation physique : Difficultés à apprendre de nouveaux jeux, à suivre le rythme des autres élèves ainsi qu’à viser une cible.

12 La dys…calculie la difficulté a calculer
La dyscalculie est un trouble persistant et spécifique de l’apprentissage du nombre et du calcul qui se caractérise par de grandes difficultés dans le domaine des mathématiques. Les enfants qui souffrent de ce trouble peinent à traiter les nombres (reconnaître et produire les chiffres, passer de l’oral à l’écrit, etc.), à mémoriser les tables (addition, soustraction, multiplication et division) et à calculer (difficultés à effectuer de simples opérations qu’ils peuvent confondre les unes avec les autres) et à comprendre ce qu’est un nombre (comprendre le lien entre le symbole et la quantité). Difficulté lors du dénombrement et utilisation fréquente des doigts ou autres objets pour compter; Difficulté à lire et à écrire des nombres (lire 26 pour 62, écrire 707 pour 77, lire 6 pour 9, etc.); Difficulté à effectuer des opérations arithmétiques; Difficulté à retenir les tables de multiplication; Difficulté à saisir et à utiliser les termes mathématiques (la différence, la somme, la quantité, plus que, moins que, deux fois plus que, etc.); Difficulté à comprendre les énoncés de problèmes mathématiques; Difficulté à gérer l’argent; Orientation visuo-spatiale déficitaire (difficulté à s’orienter dans l’espace); Problèmes en géométrie.

13 La dys…graphie la difficulté a l’écriture et au dessin
L'écriture manuelle est soit trop lente, soit illisible, soit fatigante, demandant dans tous les cas un effort cognitif majeur. Le plus souvent la dysgraphie est isolée, sans déficit ni neurologique ni intellectuel, en l'absence de troubles psychologiques, chez un enfant évoluant dans un milieu socio-culturel normalement stimulant et suivant une scolarisation ordinaire. La dysgraphie peut parfois être secondaire à une pathologie neurologique présente dès la naissance ou évolutive. Elle s'intègre aux autres pathologies dys- auxquelles elle est fréquemment associée (dyslexie, dyspraxie, dysorthographie). La dysgraphie est plus ou moins sévère, mais c'est le plus souvent un trouble durable et persistant. Les enfants dysgraphiques sont incapables d'automatiser l'écriture pour en faire un outil rentable pour accéder aux apprentissages. Le plus souvent, chez l'enfant, la dysgraphie est isolée, c'est à dire sans déficit neurologique ou intellectuel associé. Certaines causes sont évoquées pour expliquer cette dysgraphie :  immaturité au moment de l'apprentissage  mauvaise perception du schéma corporel  problèmes de latéralité non ou mal résolus  mauvaise tenue du stylo ou position inadéquate  difficulté autre surajoutée : dyslexie-dysorthographie (association très fréquente), dyspraxie, trouble du langage, hyperactivité, précocité.

14 DETECTION Détecter les troubles Dys est possible à n’importe quel âge.
Il faut cependant savoir que plus tôt ils sont détectés, plus tôt sont mises en place les aides appropriées, thérapeutiques, pédagogiques et techniques pour aider les personnes atteintes à mieux s’insérer dans la vie. Mais il n’est jamais trop tard pour les repérer, les faire identifier et adopter les mesures d’accompagnement nécessaires. Les signes les plus fréquemment observés étant liés à la performance scolaire, les enfants atteints de troubles Dys sont souvent repérés lors de leur entrée en maternelle (notamment pour le langage oral ou le geste) ou en primaire (notamment pour le langage écrit). La collaboration avec l’école est à cet égard très importante. Par une observation détaillée de l’état d’apprentissage de la lecture, de l’écriture, du calcul … Un premier état des lieux peut être établi par les parents, les enseignants en association avec le médecin scolaire, le psychologue scolaire, ou encore le Réseau d’Aides Spécialisées aux Élèves en Difficulté (RASED). Ces premiers signes d’alerte permettent de prendre des mesures de soutien pour aider l’enfant dans ses apprentissages. Il faut cependant ne pas s’alarmer trop vite. Certains enfants peuvent mettre plus de temps que d’autres à s’exprimer, à lire, à écrire, à effectuer certaines tâches … On parle alors de retard. Ces difficultés sont alors transitoires. Le repérage, consiste à identifier les enfants présentant des difficultés mais seul un diagnostic permet de différencier un simple retard d’un trouble durable. Généralement : - le trouble est durable, - le retard est un décalage chronologique dans les acquisitions (les acquisitions sont ensuite normales). Si les difficultés persistent, l’enfant doit consulter des professionnels compétents pour effectuer un premier dépistage. Il peut être réalisé par les médecins du centre PMI (Protection Maternelle et Infantile) et/ou les médecins scolaires ou encore le pédiatre, éventuellement par un  généraliste. Ce premier bilan établi, les enfants doivent consulter une équipe pluridisciplinaire compétente afin de faire établir un diagnostic fiable précis. Cette démarche permettra à l’enfant, si nécessaire, de bénéficier d’un soutien approprié, voire d’un PPS (Projet Personnalisé de Scolarisation), et aidera son entourage à comprendre que ses retards ou ses difficultés scolaires ne sont pas dus à de la paresse ou à un manque de travail…

15 DETECTION POUR LES ADOLESCENTS: POUR LES ADULTES:
Tout adolescent qui n’a jamais été diagnostiqué mais qui présente de vraies difficultés dans un ou plusieurs apprentissages (similitudes avec les manifestations et répercussions des troubles Dys) doit consulter afin de connaître la nature de son trouble. Il doit en référer, dans un premier temps, à son médecin traitant ou à son médecin scolaire qui le dirigera soit vers un Centre référent (centre de consultation multidisciplinaire ouvert par le Ministère de la Santé), ou vers un spécialiste ayant la compétence pour effectuer un bilan précis et porter un diagnostic. Cette démarche pourra l’aider si nécessaire à bénéficier d’un soutien approprié, de prises en charges rééducatives, voire d’un PPS (Projet Personnalisé de Scolarisation) impliquant certains aménagements pédagogiques, et aussi à faire comprendre à son entourage que ses retards ou ses difficultés scolaires ne sont pas dus à de la paresse ou à un manque de travail. POUR LES ADULTES: Tout adulte qui pense être atteint par l’un des troubles Dys (voir manifestations et répercussions) peut entreprendre une démarche  afin de connaître la nature exacte de son trouble. Il doit en référer, dans un premier temps, à son médecin traitant ou à son médecin du travail qui le dirigera vers les rééducateurs appropriés (orthophonistes ou ergothérapeutes) et un neuropsychologue pour bénéficier d’un bilan précis. Un bilan pluridisciplinaire pourra ensuite être réalisé afin de bénéficier d’un diagnostic fiable.

16 Importance du diagnostic
Quels que soient les troubles, le diagnostic est une étape importante aussi bien pour les porteurs de ces troubles que pour leur entourage. En effet, trop souvent, les porteurs de troubles Dys sont stigmatisés, les parents jugés trop vite, culpabilisés par les difficultés vécues par leur enfant. Les difficultés d’apprentissage que l’on ne pouvait jusqu’à lors que constater, suspecter, sont enfin comprises et reconnues. Un nom est posé, donné sur une ou plusieurs altération(s) des fonctions cognitives. Après un parcours souvent difficile tant sur le plan scolaire que professionnel : - les porteurs des troubles dys vont enfin comprendre qu’ils ne sont pas responsables de ce qui les mettait dans une situation difficile ou d’échec ; - les parents, la famille proche vont pouvoir enfin comprendre que ce qui empêchait le Dys d’apprendre, de parler, d’écrire, d’exécuter certaines tâches au même rythme que les autres n’était pas dû à de la paresse ou à un manque d’effort ; - le regard de l’entourage ne sera plus même. Le diagnostic devient le point de départ d’un nouveau cycle pour les Dys et leur famille qui vont pouvoir se faire accompagner et aider.

17 intervenants Le bilan pluridisciplinaire fait intervenir orthophoniste, neuropsychologue, psychologue clinicien, psychomotricien, ergothérapeute ou encore ophtalmologiste, en fonction des symptômes de l’enfant. Il est prescrit par un médecin qui en coordonne la synthèse. Pour les troubles du langage, l’idéal est de s’adresser à l’un des Centres référents. Il est le plus souvent implanté dans un centre hospitalier universitaire (CHU). Coordonnées disponibles sur le site de l’INPES. Les bilans spécialisés sont très approfondis et réalisés par des spécialistes : médecins rééducateurs, pédiatres, neurologues, pédopsychiatres (très rarement), orthophonistes, ergothérapeute, psychologues … Chaque bilan a sa spécificité. Le bilan ergothérapique Il concerne : - la motricité, des préhensions jusqu’aux praxies (dans lesquelles le graphisme, le dessin, l’écriture, la copie de figures seront explorés en détail) ; - l’exploration visuelle et les stratégies ; - les perceptions visuelles et tactiles ; - l’organisation spatiale ; - l’autonomie de vie quotidienne, des capacités fonctionnelles à l’utilisation des aides techniques.

18 Intervenants Le bilan neuropsychologique Il vise à repérer les processus mentaux propres à la personne. Dans le cadre de la recherche de l’efficience intellectuelle, il met en évidence les modules déficitaires et les modules de bonnes compétences. Faisant parfois apparaître certaines dissociations qui participent de façon essentielle à la pause du diagnostic. Il concerne la mémoire à court et à long terme, l’attention, le langage oral et écrit, les fonctions exécutives ainsi que toutes les fonctions instrumentales. Le bilan orthophonique Il concerne l’évaluation du langage oral, du langage écrit, et du raisonnement logico- mathématique. Le bilan pédopsychiatrique Il concerne les troubles du développement psycho-affectif ou psychologique comme l’anxiété ou les états dépressifs. Le  bilan neurologique pédiatrique Il se déroule sous forme d’entretien avec un examen clinique et des tests de dépistage. Des bilans complémentaires neurobiologiques ou génétiques peuvent être aussi demandés.

19 AIDES POUR LES ENFANTS/ADOLESCENTS
Faire reconnaître les troubles Dys est très important dans la mesure où la reconnaissance administrative permet : - aux enfants, adolescents et jeunes adultes d’aménager leur scolarité et de bénéficier de toutes les aides dont ils ont besoin ; - aux adultes de mieux appréhender leur devenir personnel et professionnel C’est aux parents d’effectuer la demande de reconnaissance du handicap à la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) de son département. Pour prendre ses décisions, la Commissions des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées (CDAPH) se réfère aux évaluations réalisées par les équipes pluridisciplinaires des MDPH. Ces équipes s’appuient en particulier sur le guide barème (qui permet de préciser un taux d’invalidité)  ou le guide d’évaluation GEVA (qui permet d’évaluer à partir des déficiences de la personne, son droit, et ses besoins de compensation). Cette commission est créée au sein de la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) recrutement, aménagements de poste et de travail si nécessaire…).

20 AIDES POUR LES ENFANTS/ADOLESCENTS
Les aides financières L’AEEH Consultez ou Et les compléments d’AEEH 2/ Les aménagements spécifiques formalisés par le biais d’un Projet Personnalisé de Scolarisation Ils peuvent ouvrir droit à : - L’attribution d’outils informatiques permettant de les aider (logiciel d’aide à la lecture, à l’écriture, au dessin …); - L’attribution d’une Auxiliaire de Vie Scolaire (AVS); - L’orientation vers une CLIS (Classe d’Intégration Scolaire) ou une ULIS (Unité Localisée pour l’Inclusion Scolaire); - L’intervention d’un SESSAD (Service d’Education Spéciale et de Soins à Domicile); - L’orientation vers un établissement spécialisé. C’est à l’enseignant référent de veiller à la mise en place et au suivi du  projet proposé pour l’enfant et d’organiser la coordination et la concertation entre tous les partenaires de la prise en charge. Pour en savoir plus sur le  PPS (Projet Personnalisé de Scolarisation) :

21 AIDES POUR LES ENFANTS/ADOLESCENTS
Les aides pluridisciplinaires Une fois le diagnostic posé et quelle que soit la solution adoptée (reconnaissance ou non reconnaissance des troubles par la MDPH), le Dys peut se faire accompagner par des professionnels : médecins, psychologues, orthophonistes, ergothérapeutes, psychomotriciens, orthoptistes … afin d’être aidé dans sa recherche de stratégies lui permettant de contourner ses difficultés. Le pédopsychiatre : médecin spécialisé dans les troubles mentaux des enfants et des adolescents. Le neuro-pédiatre : médecin qui est d’abord un pédiatre et qui est formé à la neurologie pédiatrique c’est à dire à tout ce qui touche au fonctionnement du cerveau, cervelet, moelle épinière et nerfs de l’enfant. L’orthophoniste : il prévient et prend en charge, sur prescription médicale, les troubles de la communication écrite et orale. L’ergothérapeute : C’est un rééducateur dont le métier est d’aider la personne à retrouver la fonction déficitaire (dans les domaines, physique, psychique ou intellectuel) du fait d’une maladie d’un accident ou d’un handicap. Il va mettre en place les aides techniques qui permettront de pallier à la perte de la fonction ou d’adapter l’environnement pour rendre la ou les fonctions possibles. Il participe à l’évaluation des incapacités des personnes dans le cadre des équipes pluridisciplinaires des MDPH. Le psychomotricien : il vise à rééduquer les personnes confrontées à des difficultés psychologiques vécues et exprimées de façon corporelle, en agissant sur leur fonctions psychomotrices. Il traite des troubles du mouvement et du geste. Au-delà des aides financières, techniques et organisationnelles et humaines, il est aussi important de veiller à ce que : • La famille puisse se faire aider pour vivre un quotidien plus apaisé et se donner les moyens d’avancer plus efficacement et sereinement. • Un accompagnement psychologique peut lui permettre de mieux affronter la réalité en gérant mieux ses peurs, ses stress et à accepter  “la différence”. • L’appartenance à une association peut l’aider à mieux vivre son quotidien, et surtout à ne pas sentir seul. D’autres parents et familles se trouvent dans le même type de situation. Les rencontrer et échanger est souvent source  de réconfort et d’ouverture.

22 AIDES POUR LES ADULTES La demande de reconnaissance du handicap peut être déposée à la MDPH du département de résidence de la personne handicapée, ou du département où le demandeur se trouve en traitement ou en rééducation, par : •    la personne handicapée elle-même, •    ses parents, •    les personnes qui en ont la charge effective, •    son représentant légal, •    le responsable de l’établissement ou du service social ou médico-social qui assure la prise en charge ou l’accompagnement de la personne. La qualité de travailleur handicapé est reconnue sur décision de la Commissions des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées  (depuis la loi de 2005, cette commission remplace l’ancienne COTOREP). Elle siège au sein de la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH). Après examen du dossier, la commission procède à l’audition du demandeur avant de se prononcer sur l’attribution de la qualité de travailleur handicapé. L’obtention de la Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé (RQTH) est indispensable pour bénéficier des interventions de l’AGEFIPH et obtenir un emploi ou se maintenir dans son emploi avec le statut de travailleur handicapé. Encore trop de dys n’osent pas faire cette démarche de peur d’être discriminé. Or, il faut savoir que la Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé permet d’accéder à des  emplois dans les entreprises ou d’aménager son poste de travail

23 AIDES POUR LES ADULTES L’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH)
Elle a pour objet de garantir un revenu minimum aux personnes handicapées pour qu’elles puissent faire face aux dépenses de la vie courante. Son versement est subsidiaire. Ainsi, le droit à l’allocation n’est ouvert que lorsque la personne handicapée ne peut prétendre à un avantage de vieillesse, d’invalidité ou d’une rente d’accident du travail d’un montant au moins égal à celui de l’AAH. Conditions générales d’attribution L’AAH est attribuée à partir d’un certain taux d’incapacité, sous réserve de remplir des conditions de résidence et de nationalité, d’âge et de ressource. Elle est attribuée à des personnes ayant un taux d’invalidité supérieur à 50%, et s’il est inférieur à 80%, il est nécessaire que ce soit des personnes ayant besoin d’aides spécifiques. Détermination du taux d’incapacité Le niveau d’incapacité est apprécié par la Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées (CDAPH après examen par les équipes pluridisciplinaires. Pour en savoir plus, Le PCH C’est une aide personnalisée destinée à financer les besoins liés à la perte d’autonomie des personnes handicapées.

24 LIENS faire un copier-coller pour les utiliser
Liste des centres référents en France : Hôpital de l'Archet 2 Centre pédiatrique de diagnostic et de prise en charge des difficultés scolaires et des troubles du développement Responsable : Dr Christian RICHELME Rattachement : CHU de Nice Site : Hôpital de l'Archet Service : Unité de neuropédiatrie Adresse : BP NICE Cedex Secrétariat : Secrétariat de l'Unité de neuropédiatrie Téléphone : Fax :


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