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UNE HISTOIRE DE LA CHIMIE JUSQUÀ LAVOISIER. Faut-il penser aux pratiques que nous définissons comme chimiques ? Faut-il nous référer aux doctrines que.

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1 UNE HISTOIRE DE LA CHIMIE JUSQUÀ LAVOISIER

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3 Faut-il penser aux pratiques que nous définissons comme chimiques ? Faut-il nous référer aux doctrines que nous pourrions assimiler à une chimie « préscientifique » ? Mais comment les identifier ? Faut-il nous retourner vers ces pratiques et ces doctrines qui se nomment « chimiques » et se situent elles-mêmes dans une histoire spécifique ?

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5 Thalès de Milet (625-585 av. J.-C.) répond à la question : «Quel est lélément primordial ?», il choisit leau. Anaximène de Milet (585-528 av. J.-C.) admet lair. Héraclite dÉphèse (540-480 av. J.-C.) choisit le feu.

6 « Rien ne nait de rien, rien ne nait, rien ne périt » Anaxagore (500-428) : à lorigine : des particules matérielles, variées, différentes selon les substances. Empédocle (480-430) : 4 éléments, lair, le feu, leau et la terre 2 principes, lamour qui les rapproche et la haine qui les sépare.

7 « Nulle chose ne se produit fortuitement, mais toutes choses procèdent de la raison et de la nécessité. » « Convention que le doux, convention que lamer, convention que le chaud, convention que le froid, convention que la couleur ; et en réalité : les atomes et le vide. » Leucippe (Vème siècle av. J.-C.) Démocrite (460-370 ) Épicure (341-270) et Lucrèce (97-55) indiquent : Lindestructibilité de la matière, Lindivisibilité des éléments derniers Ce qui conduit à une ultime partie insécable : latome.

8 Les éléments derniers sont les polyèdres réguliers. Il en retient cinq : Le tétraèdre qui correspond au feu, Loctaèdre qui correspond à l air, Le cube qui correspond à la terre, Licosaèdre qui correspond à l eau. Le dernier est le dodécaèdre. Dans le Timée, il écrit : « un octaèdre dair se décompose en deux tétraèdres de feu ».

9 Il conserve les quatre éléments et il ajoute quatre qualités fondamentales : le froid, le chaud, le sec et lhumide. Ces qualités sont liées aux quatre éléments : Froid et sec à la terre, Froid et humide à l eau, Chaud et sec au feu, Chaud et humide à l air. Un cinquième élément constitue le monde céleste, cest léther.

10 École fondée à Athènes vers 300 av. JC par Zénon Ils sopposent aux atomistes. Deux principes président à la constitution des corps : un principe passif, la matière et un principe actif, la pneuma (souffle vital qui représente Dieu)

11 « Lalchimie nest pas une fausse science même si elle doit savérer une science fausse ou porteuse despoirs vains. Elle est science parce quelle repose sur un système de catégories rationnellement enchaînées et qui permettent, à un moment donné de notre histoire, daccorder les succès dun art pratique avec nos notions communes. »

12 Alexandrie, point de rencontre des traditions grecques, égyptiennes et orientales va être le creuset de lalchimie occidentale. Les premiers écrits : Lhermétisme : ces écrits se recommandent dHermès Trismégiste fils de Zeus et de Gaïa. La table démeraude est le texte fondateur pour les alchimistes. Bolos de Mendès (?) : choses physiques et mystiques Zozime de Panopolis (III-IVème) Marie la Juive (IVème)

13 Brillante synthèse des influences diverses et développement des techniques existantes Transmission à loccident Jabir Ibn Hayyan (vers 721-vers 815) Le plus célèbre des alchimistes arabo-musulman. Maître révéré au Moyen-âge, il est appelé Geber par les alchimistes occidentaux Al-Kindi (793-873) Abu Bakr al-Rhazi (864-935) [Rhazés]

14 Malgré ses aspects suspects tant théoriques que pratiques, ses considérations mystiques, magiques, qui entraineront quelques réticences de la part des théologiens, et la pratique des faiseurs dor ou « souffleurs » qui posera quelques problèmes du point de vue de la morale chrétienne, lalchimie en rapport étroit avec les modes de pensée de lépoque sera respectée. Ainsi va-t-elle simplanter dans les couvents. Le laboratoire sera voisin de loratoire.

15 Albert le Grand (1193-1280) Dominicain, il enseigne à Cologne et à Paris. Grand admirateur dAristote, il fait la distinction entre science et croyance. Thomas dAquin (1225-1274) Élève dAlbert le Grand, il fait la synthèse de la philosophie aristotélicienne et de la théologie chrétienne Roger Bacon (1214-1294) Enseigne à Paris, il attribue un rôle important aux mathématiques et à lexpérience.

16 Quelques alchimistes célèbres Arnaud de Villeneuve (vers 1240-1311) médecin alchimiste, il signal les premières utilisations de « leau-de-vie » obtenue par distillations répétées du vin. Raymond Lulle (1235-1315) médecin montre que lalcool peut extraire les substances aromatiques des plantes. Jean de Rupescissa (vécu au XIVème siècle) il est un des premiers à appliquer les idées de lalchimie à la médecine Nicolas Flamel (1330-1418) écrivain public et personnage légendaire

17 Les acides commencent à être identifiés : Le premier, le vinaigre, Puis lacide nitrique connut sous le nom deau-forte, Lacide sulfurique est appelé esprit ou huile de vitriol, Lacide chlorhydrique esprit de sel. Leau régale (mélange dacides chlorhydrique et nitrique) Basile Valentin (Johann Thöld ? XVI-XVIIe ?) description des propriétés et de lobtention de lantimoine. Extraction des métaux par voie humide (oxydoréduction). Description de lobtention de lhuile de vitriol et du vitriol vert (sulfate de fer)

18 La différence entre ceux qui se disent respectivement chimistes et alchimistes renvoie dabord à la question du statut du savoir quils construisent, et à son mode de transmission. Le rôle de limprimerie dans la mise en crise de la tradition alchimiste serait alors crucial. A la suite de Léonard de Vinci, Bernard Palissy, Agricola renoncent au secret et tentent de décrire leurs procédés de manière précise et reproductible.

19 Vannuncio Biringuccio (1480-1539) publie en 1540 le premier ouvrage qui couvre lensemble du champ de la métallurgie, De la pirotechnia. Agricola (Georg Bauer) (1494-1555) : De re metallica libri XII paru en 1556, fruit de vingt ans de recherches et dexpériences. Bernard Palissy (1510-1589 ou 1590) maitre verrier célèbre pour ses travaux sur les émaux. Célèbre pour ses cours publics aux tuileries et ses nombreux traités.

20 Philippus Aureolus Theophrastus Bombastus von Hohenheim dit Paracelse (1493-1541) « Qui était-il ce vagabond génial ? Un savant profond qui aurait, dans sa lutte contre la physique aristotélicienne et la médecine classique, posé les bases de la médecine expérimentale moderne ? Un précurseur de la science rationnelle du XIXème siècle ? Un médecin érudit génial, ou un charlatan ignorant, vendeur dorviétan superstitieux, astrologue, magicien, faiseur dor, etc. Un des grands esprits de la Renaissance, ou un héritier attardé de la mystique du Moyen Age, un « gothique » ? Un cabaliste panthéiste, adepte dun vague néoplatonisme stoïcisant et de la magie naturelle ? Ou au contraire, est-il « le médecin », cest-à-dire lhomme qui, se penchant sur lhumanité souffrante, aurait trouvé et formulé une conception nouvelle de la vie, de lunivers, de lhomme, de Dieu ? » A. Koyré

21 Pour Paracelse, il y a trois principes : le soufre : principe de combustion et de chaleur le mercure : principe du lourd, du liquide, du volatil le sel : principe de solubilité dans leau et de la résistance au feu. Paracelse ne rejette pas les quatre éléments aristotéliciens, mais pour lui, ce ne sont que des corps Les trois principes et les quatre éléments constituent les êtres, les corps, les métaux comme les corps vivants et donc lhomme.

22 Libavius (Andréas Libau, 1560-1616) Son ouvrage majeur Alchymia, paru en 1597, rassemble toutes les connaissances chimiques de lépoque et vaut également par sa tentative dorganisation rationnelle des connaissances quil expose dune manière claire et systématique.

23 « Ce siècle est le siècle de la « révolution scientifique », il nest que de citer Galilée, Kepler, Descartes, Gassendi, Boyle, Newton entre autres […] Il est fréquent de lire que le statut nouveau quacquièrent par exemple la physique ou lastronomie, met en lumière le retard de la chimie et quil faudra attendre la fin du XVIIIème et Lavoisier. Sil ne saurait être question de minimiser le rôle révolutionnaire et fondateur de Lavoisier, cette appréciation rapide et encore trop répandue a pour effet de jeter un voile sur limmense bouleversement que va vivre la chimie au XVIIème siècle et qui va aboutir à lui donner un statut de science autonome. »

24 Lalchimie va connaître un nouvel essor suivant deux voies principales : La première, une alchimie mystique. La deuxième voie, sera développée par les médecins iatrochimistes à travers une importante activité expérimentale liée à de constantes préoccupations théoriques. Beaucoup vont utiliser les deux termes, alchimie et chimie, et peu à peu une distinction se fait et dans la pratique et dans la théorie. Mais la chimie qui se construit va rester longtemps encore tributaire de concepts hérités de lalchimie, comme la conception philosophique des éléments principes.

25 Jean-Baptiste Van Helmont (1579-1644) médecin, alchimiste Il rejette la théorie des éléments comme celle des principes, et fait de leau la substance primordiale unique. Larchée (principe spirituel) confère leur forme et leur unité aux corps naturels. Lair est un élément particulier, cest un réceptacle pour les vapeurs, les »esprits » pour lesquels il inventera le mot gas (gaz) Il identifie le « gaz sylvestre » (gaz carbonique), qui se dégage lors dune combustion ou lorsque de lacide est versé sur du calcaire et lors de la fermentation et il montre que ce gaz nentretient pas la combustion.

26 Depuis le XVIème siècle, la chimie senseignait dans les facultés de médecine et dans des cours privés. Cest au Jardin du Roi (jardin des plantes) quun enseignement officiel de la chimie est créé vers le milieu du XVIIème siècle. Guillaume Davisson, médecin et chimiste écossais inaugure en 1648 un enseignement de la chimie qui jouera un rôle important dans les siècles suivants. Un professeur fait un cours théorique et un « démonstrateur » fait un cours pratique illustrant (en principe…) le cours théorique par des expériences et des explications. Se succèdent dans la fonction Guillaume Davisson, Étienne de Clave, Nicolas Lefèvre, Christophe Glaser, Nicolas Lémery… Chacun publiera un traité reprenant son cours, ce qui constituera une série unique en Europe, série inaugurée par Jean Béguin.

27 Johann Rudolph Glauber (1604-1670) Praticien hors pair, son travail sur les sels va se traduire par une avancée importante dans la compréhension de la réaction chimique, et de la composition des substances. Otto Tacken dit Tacchenius (1620 ? 1690 ?) : « daprès le témoignage de lexpérience, tous les êtres sublunaires sont composés de deux choses, à savoir de lacide et de lalcali. » Toutes les réactions chimiques peuvent sexpliquer par un combat entre un acide et un alcali.

28 Les idées atomistes navaient jamais complètement disparu au Moyen âge. Cest un renouveau de ces idées qui se produit à partir de la renaissance. En 1417 Poggio, découvre lunique manuscrit complet de De Natura Rerum de Lucrèce. Nicolas de Cuses (1401-1464) appliquera les conceptions atomistes à la médecine. Pour Giordano Bruno (1548-1600) les atomes possédaient une âme. Au début du XVIIème, le mouvement samplifie. Daniel Sennert philosophe et médecin tente de réaliser une synthèse entre les atomes de Démocrite et les éléments dAristote. Pour Sébastien Basso également médecin et philosophe, il y a deux manières denvisager les atomes : ou bien comme les lettres de lalphabet, ce qui confère une identité aux atomes, ou bien comme des briques élémentaires dans ce cas les atomes sont tous identiques (avec des briques identiques, on peut construire différents styles dédifices). En 1642 Joachim Jungius publie sa théorie corpusculaire de la matière. Il interprète le fait quune tige de fer trempée dans une solution de sulfate de cuivre se recouvre de cuivre par un échange datome. En règle générale, on a plutôt affaire à des conceptions corpusculaires impliquant des particules très très petites quà des conceptions atomistes qui expliciteraient la nature (supposée) des atomes.

29 Pierre Gassend dit Gassendi (1592-1655) conception de la matière fondée sur lexistence des atomes et du vide. La forme des atomes est responsable des propriétés des substances. Il envisage des atomes spécifiques pour expliquer certaines propriétés de la matière. René Descartes (1596-1650) le vide nexiste pas ainsi que les atomes. La matière est définie par son extension. La matière est lespace et lespace est la matière. Ainsi entre les particules visibles, les intervalles sont remplis dune matière subtile support de la lumière.

30 Robert Boyle (1627-1691) « Les chimistes se sont laissés jusquici guider par des principes étroits, et sans aucune portée élevée. La préparation des médicaments, lextraction ou la transmutation des métaux, voilà leur terrain. Quant à moi, jai essayé de partir dun tout autre point de vue : jai considéré la chimie, non pas comme le ferait un médecin ou un alchimiste, mais comme un philosophe doit le faire. Jai tracé le plan dune philosophie chimique que je serais heureux de voir complété par mes expériences et mes observations (…). Si les hommes avaient plus à cœur le progrès de la vraie science que leur propre réputation, il serait aisé de leur faire comprendre que le plus grand service quils pourraient rendre au monde ce serait de mettre tous leurs soins à faire des expériences, à recueillir des observations, sans chercher à établir aucune théorie avant davoir donné la solution de tous les phénomènes qui peuvent se présenter. »

31 La conception de la matière de Boyle est corpusculaire. Il postule lexistence dune matière universelle, constituée de particules fondamentales qui existent sous une multitude de formes différentes. Ces particules sont susceptibles de sagréger pour donner des agglomérats stables que sont les « concrétions primaires », dont les propriétés sont spécifiques. Elles constituent les particules des corps simples. Par association, elles forment les corps composés. Les concrétions primaires, en principe divisibles, ne le sont pas dans les processus chimiques. Les propriétés sensibles (qualités secondaires) sont pour Boyle liées aux effets des qualités primaires que sont la dimension, la forme, le mouvement et la position.

32 « Et pour éviter des erreurs, je dois vous avertir que je désigne par Éléments, comme ces chimistes qui parlent sans détour le font avec leurs principes, certains corps primitifs et simples, parfaitement purs de tout mélange ; qui ne sont constitués par aucun autre corps, ou les uns par les autres, qui sont les ingrédients à partir desquels tous les corps quon appelle mixtes parfaits sont composés de manière immédiate (sans intermédiaire) et en lesquels ils peuvent être finalement résolus. Et maintenant ce que je me demande est sil existe un corps de ce genre que lon rencontre de manière constante dans tous et dans chacun de ceux que lon dit être constitués déléments. »

33 Au-delà de ses expériences sur lélasticité de lair, Boyle montrera quil est nécessaire à la combustion et à la respiration. Il mettra au point une méthode pour récupérer les gaz Il accomplira dimportants travaux concernant les bases, les acides et les sels. Il introduit lusage dindicateurs colorés Lutilisation systématique de tests fera de Boyle un pionnier de lanalyse qualitative. Il mettra au point la distillation fractionnée et la distillation sous pression réduite. Il retrouve après Brand le procédé de fabrication du phosphore à partir de lurine.

34 Isaac Newton (1642-1727) Comme Lucrèce, comme Gassendi, Newton ne conçoit que des corpuscules et du vide. En premier lieu, la matière est formée de particules primitives. Ce qui différencie les corps ce sont les différents assemblages de ces particules qui forment des particules plus grosses. Les propriétés de la matière dépendent de mouvements, chocs ou contacts, mais aussi de lattraction universelle qui sapplique aux phénomènes chimiques. Newton explique les réactions chimiques par le jeu des forces dattraction. Il va relier la force des acides à leur force attractive, expliquer la cohésion des corps ou lexpansion des corps volatils.

35 Pour Aristote, le feu est un élément et un principe de légèreté. Pour Paracelse, « tout ce qui brule est soufre », le soufre est le principe de combustibilité. Pour Van Helmont, ni substance, ni accident, le feu est un instrument des transformations. Les cartésiens conçoivent la lumière comme une pression de la matière subtile, qui se transmet instantanément ; la chaleur est due au mouvement de la matière. Pour Gassendi et les atomistes, la lumière est un corps constitué de particules très petites se propageant à grande vitesse. Conception de Boyle et de Newton. Huygens propose une conception ondulatoire de la lumière. Il ny a pas de véritable théorie de la combustion au XVIIème siècle

36 Robert Hooke (1635-1703) collaborateur de Boyle, il montre que lair est nécessaire à la combustion, aux animaux pour vivre et aux plantes. Lair contient un « esprit vital » quil identifie au « nitre » principe essentiel du salpêtre. John Mayow (1641-1679) disciple de Boyle, il poursuit la démarche de Hooke. En chauffant du « nitre » dans une cloche où il a fait le vide, il observe que quelque chose séchappe qui permet la combustion du soufre. « Le nitre a dégagé un esprit universel de la nature de lair », quil nomme particules « nitroaériennes » ou « ignoaériennes. » Quant à laugmentation de poids lors de la calcination, il lattribue à la fixation de ces particules. Jean Rey (1575 ou 1583-1645) 1630 : Essays sur la recherche de la cause pour laquelle lestain et le plomb augmentent de poids quand on les calcine. « Je responds et soutiens glorieusement que ce surcroît de poids vient de lair. »

37 Première théorie permettant dexpliquer lensemble des phénomènes chimiques connus à la fin du XVIIème siècle, la théorie du phlogistique est lœuvre de Georg Ernst Stahl (1660-1734). Conçue au départ comme interprétation des phénomènes de combustion et de calcination, cette théorie va voir sa capacité explicative étendue à toute la chimie. Cest de fait, la première grande théorie chimique. Elle repose sur lidée très ancienne que la matière perd quelque chose lors de la combustion ou de la calcination, lagent expulseur étant le feu. Ce qui est expulsé cest le phlogistique. La théorie de Stahl unifie dans son ensemble la plupart des réactions chimiques connues à lépoque notamment la relation réciproque des notions doxydation et de réduction : métal, chauffé dans lair chaux métallique + phlogistique Chaux métallique + carbone (qui contient beaucoup de phlogistique) + chauffage métal

38 Johann Joachim Becher (1635-1682) Tous les corps y compris les métaux, sont composés deau et de trois « principes terreux » et il distingue trois « terres » : Terra fusilis ou terre vitreuse, responsable de létat solide Terra pinguis (grasse) qui est la terre combustible Terra fluida, terre fluide ou terre mercurielle. La terra pinguis entre dans la composition des corps combustibles. Dans la combustion lair est secondaire, son rôle est uniquement mécanique et favorise la combustion qui est une décomposition. Pour construire sa théorie, Stahl a puisé dans les conceptions de Becher. Tous les corps combustibles contiennent un principe de combustibilité ou phlogistique qui est la terra pinguis de Becher, combiné à dautres éléments, différents selon les corps concernés. Un métal quelconque est un corps composé : il résulte dune matière terreuse, variable selon le métal, avec le phlogistique. Libéré, le phlogistique constitue le feu proprement dit accompagné de lumière et/ou de chaleur.

39 Siècle des lumières, le XVIIIème siècle va être un siècle de grands bouleversements. Des changements importants vont marquer tous les secteurs de lactivité humaine tout au long du siècle qui se terminera par la Révolution française et la « révolution chimique ». Jusquen 1700 on connaît douze éléments. On en découvre une quinzaine au XVIIIème siècle.

40 La porcelaine : 1709 Boettger en Saxe parvient à fabriquer de la porcelaine blanche. La fabrication démarre en France en 1768 avec les travaux de Macquer. La teinture. Le sucre de betterave : 1796 première raffinerie près de Berlin à la suite des travaux de Marggraf. Lacide sulfurique, les vitrioleries : lacide sulfurique sert à préparer les autres acides et diverses matières tinctoriales. Les cristaux de soude, la « soude Leblanc » : intervient dans la fabrication des verres, des savons, de la teinture des étoffes ou du blanchiment des toiles. Leau de Javel. La production deau de Javel (hypochlorite de potassium) démarre en 1796. La poudre blanchissante : en Angleterre cest la poudre à blanchir (chaux éteinte imprégnée par du chlore). Acier et alliages. Ciment : breveté en 1796.

41 Johann Rudolf Glauber(1604-1668) Sulfate de soude (sel de Glauber). Christophe Glaser (1628- 1674), Otto Thachenius (?- 1675) Sels de potasse, chlorure de potasse (sel de sylvius). Pierre Seignette (1660-1719)Tartrate double de soude ou de potasse (sel de Seignette). Henri Louis Duhamel de Monceau (1700-1781) Préparation de la soude. Georg Brandt (1694-1768)Arsenic et cobalt Andréas Sigismund Marggrafe (1709-1782) Distingue les sels de sodium et de potassium

42 Joseph Black (1728-1799)Magnésie (1755) Georg Brandt (1694-1768)Cobalt isolé Alexis Fredrik Cronsted (1722-1765) Étude du nickel Charles Wood (?-1746)Platine (1746) Wiilhelm Homberg (1652- 1715) Acide borique (1702) Hennig Brandt (?-1692)phosphore

43 Martin Heinrich Klaporth (1743-1817) Zircone (1789), uranium (1789), strontiane (1793), oxyde de titane (1795), tellure (1798), oxyde dyttrium (1800) Carl Wilhem Scheele (1742-1786) Le chlore (1774), loxygène (1771-72), la baryte, lacide molybdique, lacide tungstique, lacide fluorhydrique (1771), lacide arsénique (1775), lhydrogène sulfuré (1777), lacide lactique, lacide citrique, lacide prussique (cyanhydrique) (1781), lacide oxalique (1784), lacide tartrique, lacide malique, lacide gallique, lacide urique, la glycérine (1783), le manganèse (1774).

44 Hermann Boerhaave (1668-1738) Plus que par de découvertes originales, cest par son enseignement, réputé dans toute lEurope, que Boerhaave exercera une grande influence. Il va réaliser tout un travail de rationalisation et de clarification, dabord dans ses cours puis dans son ouvrage de 1732, Éléments de chimie. Étienne François Geoffroy (1672-1731) Il publie en 1718 une « Table des différents rapports observés entre différentes substances ». Pierre Joseph Macquer (1718-1784) Son « dictionnaire de chymie » jouera un rôle important de référence pour les chimistes de lépoque. Newtonien, il relie causticité et affinité.

45 Torbern Olof Bergman (1735-1784)Phlogisticien et newtonien, il attribue lui aussi laffinité à la seule force dattraction entre les molécules. Il propose une table des rapports considérablement augmentée. Claude Louis Berthollet (1748-1822) En étudiant la formation du natron (carbonate de sodium), il a lintuition de ce quon appellera plus tard laction de masse. Guillaume François Rouelle (1703-1770) Il va clarifier la notion de sel et distinguer sels neutres, acides et basiques.

46 Carl Wilhem Scheele (1742-1786) « un des plus grand chimiste de tous les temps ». Expérimentateur hors norme, il découvre le premier « lair du feu » comme il appelle loxygène. Phlogisticien convaincu, il na pas su le caractériser.

47 Stephen Hales (1677-1761) Il invente un appareil pour recueillir les gaz dont la description parait dans son ouvrage de 1727. Il recueille et prépare de nombreux gaz mais il nen identifie aucun. Joseph Black (1728-1799) Il va distinguer et caractériser le dioxyde de carbone, quil appelle « air fixe ». Henry Cavendish (1731-1810) Il découvre lhydrogène en 1765 quil appelle « air inflammable » et quil identifiera à du phlogistique presque pur. Daniel Rutherford (1749-1819)En 1772, il découvre et caractérise lazote quil appelle « air méphitique ». Cest « lair phlogistiqué ». Joseph Priestley (1733-1804) Avec Scheele et Lavoisier, il a découvert loxygène « lair déphlogistiqué » (1774) à partir de la décomposition de loxyde rouge de mercure.

48 « Le trait le plus caractéristique de lœuvre de Lavoisier cest, à mon sens, davoir introduit dans la chimie, lesprit de la physique… En apprenant aux chimistes lusage de la balance, du thermomètre, du baromètre et du calorimètre, en portant leur attention sur les propriétés de la matière que lon peut soumettre à des déterminations numériques exactes, Lavoisier leur a ouvert des routes inconnues qui conduisent sûrement à la vérité. » Louis Pasteur.

49 1770 « Sur la nature de leau et sur les expériences par lesquelles on a prétendu prouver la possibilité de son changement en terre. » 1772 communication à lAcadémie sur la calcination et laugmentation de masse. 1774 expériences sur loxyde de mercure. 1775 « lair déphlogistiqué de Priestley est la partie éminemment respirable de lair. 1776 mémoire sur « lexistence de lair dans lacide nitreux et sur les moyens de décomposer et de recomposer cet acide ». 1777 « Sur la combustion en général » : « que ce principe acidifiant ou oxygine, combiné avec la matière du feu, de la chaleur et de la lumière, forme lair le plus pur… » 1783 Synthèse et décomposition de leau 1783 « Mais si tout sexplique en chimie, dune manière satisfaisante sans le recours au phlogistique, il est, par cela seul, infiniment probable que ce principe nexiste pas ; que cest un être hypothétique, une supposition gratuite. »

50 Louis Bernard Guyton de Morveau (1737-1816) a lidée dune nouvelle nomenclature. Elle est présentée à lAcadémie en 1787 et paraît sous la forme d«essai de nomenclature chimique». Les éléments sont divisés en cinq classes : Lumière, calorique, dihydrogène, dioxygène, diazote, 25 bases acidifiables, 17 substances métalliques, 5 terres, 3 alcalis. En 1789, Lavoisier publie son «traité élémentaire de chimie» qui a beaucoup de succès, il fonde avec les autres chimistes «les Annales de chimie».

51 Laventure de la chimie jusquà Lavoisier Claude Lécaille Ed Vuibert Adapt Histoire de la chimie Bernadette Bensaude Vincent et Isabelle Stengers Ed La découverte Les doctrines chimiques en France du début du XVIIème à la fin du XVIIème siècle Hélène Metzger Ed Blanchard Penser la matière : une histoire des chimistes et de la chime Jean Baudet Ed Vuibert


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