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Infections associées aux soins en hospitalisation à domicile

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Présentation au sujet: "Infections associées aux soins en hospitalisation à domicile"— Transcription de la présentation:

1 Infections associées aux soins en hospitalisation à domicile
Catherine Chapuis Equipe sectorielle de prévention du risque infectieux Hospices Civils de Lyon CChapuis/Epidémilo IAS HAD/2011

2 HAD Contexte CChapuis/Epidémilo IAS HAD/2011

3 HAD L’HAD permet d’assurer au domicile du patient (…) des soins médicaux et paramédicaux continus et nécessairement coordonnés. Ces soins se différencient de ceux habituellement dispensés à domicile par la complexité et la fréquence des actes. Elle concerne les malades atteints de pathologies graves, aiguës ou chroniques, évolutives et/ou instables qui, en l’absence d’un tel service, seraient hospitalisés en établissement de santé Loi hospitalière du 31 décembre 1970. Décret n° du 02 octobre 1992 Circulaire ministérielle du 30 mai 2000 Circulaire du 04 février 2004 Circulaires 4 février 2004 et 1er décembre 2006 Loi HPST CChapuis/Epidémilo IAS HAD/2011

4 HAD en chiffres Au 31 décembre 2009, 271 établissements installés (+17%) 96% activité sur territoire métropolitain lits journées en 2009 (+18.7%°) Grande hétérogénéité : taille, statut, organisation Source CChapuis/Epidémilo IAS HAD/2011

5 Cadre juridique Structures d’HAD au sein d’un établissement de santé publique (27%) ou d’un établissement privé participant au service publique hospitalier (9%) Structures autonomes, dédiées à l’HAD et essentiellement gérées par des associations privées à but non lucratif (44%) CChapuis/Epidémilo IAS HAD/2011

6 HAD = Etablissement de santé
Alternative hospitalisation classique Sans hébergement; prise en charge dans l’environnement de vie quotidienne Mêmes obligations en termes de sécurité et qualité des soins Soumis à prescription médicale et à l’accord du patient Généraliste et polyvalent (mais devpt possible de compétences propres) Tarification à l’activité CChapuis/Epidémilo IAS HAD/2011

7 Organisation et acteurs
Locaux Personnels PUI Logistique Système d’information HAD Amont Aval Acteurs hospitaliers Médecin traitant Patient Famille Professionnels HAD Médecin traitant Intervenants libéraux Services sociaux Fournisseurs matériels Patient Famille Médecin traitant Intervenants libéraux Services sociaux Fournisseurs matériels CChapuis/Epidémilo IAS HAD/2011

8 HAD Infections associées aux soins
CChapuis/Epidémilo IAS HAD/2011

9 Infection associée aux soins en HAD
«L’infection survenant en hospitalisation à domicile (HAD) est un cas particulier des infections nosocomiales…..Pour une infection en rapport avec un acte de soins ou une transmission véhiculée par le personnel de santé, on se situe dans le concept d’IAS défini par l’existence d’une prise en charge. … Comité technique des infections nosocomiales et des infections liées aux soins. Actualisation de la définition des infections nosocomiales, 2007 CChapuis/Epidémilo IAS HAD/2011

10 Infection associée aux soins (2007) Infection survenant en HAD
…En rapport avec le lieu de vie (qui est aussi le lieu de soins), la survenue d’une grippe transmise par exemple par un membre de la famille devrait être considérée comme IAS, car sa prévention relève de l’activité d’éducation et de prévention mises en œuvre dans le cadre de la prise en charge globale du patient » Pas de définitions spécifiques HAD Comité technique des infections nosocomiales et des infections liées aux soins. Actualisation de la définition des infections nosocomiales, 2007 CChapuis/Epidémilo IAS HAD/2011

11 Risque infectieux en HAD
Modalités de diagnostic au domicile Dispersion géographique Multiplicité prescripteurs et laboratoires Définitions nationales des infections par site peu adaptées au contexte de l’HAD et peu connues des médecins libéraux Peu de données publiées, comparaison difficile entre les études Surveillances centrées sur les dispositifs médicaux invasifs CChapuis/Epidémilo IAS HAD/2011

12 Prévalence des infections
Prévalence AP-HP 2007 (Ittah-Desmeulles et al, 2008) 5,2 % Infections urinaires et infections cutanées

13 HAD APHP* 2007 N=613 Santé Service Puteaux 2007 N=367 Prévalence 2006 N=358 467 % Immunodépression 26.9 43.7 9.5 Mac Cabe 1 et 2 43.5 84.2 29.2 Présence cathéter vasculaire ou sous cutané 23.3 35.6 19 Présence d’une sonde urinaire 8.5 9.2 1.8 Intubation/trachéotomie 2.5 5.3 Lésions cutanées 36.7 Prévalence globale des infections 5.2 6.7 [4.1 – 9.3] 5.4 Prévalence des infections acquises en HAD 2.6 4.8 [2.5 – 77] 4.3

14 Risque infectieux en HAD - Incidence
Bactériémies 0.99/1000 jours de VVC (Tokars, 1999) 0.5 pour 1000 VVC (Seveignes, 2003) 0.22/1000 jours VVC (Weber, 2009) infections urinaires sur sondes 2 à 6 /1000 jours de sondage (Rosenheimer 1994) 1.68/1000 j (Seveignes, 2003) 1.24/1000 j (Weber, 2009) CChapuis/Epidémilo IAS HAD/2011

15 HAD : Ecologie microbienne
Entérobactéries (29%) S aureus (29%) Enterococcus (17%) BMR* Prévalence porteur entrée 12.7% (N=1501) Prévalence transmission entourage 19% (facteurs risque = participation aux soins et âge) *Nicolas Chanoine et al, 2002 CChapuis/Epidémilo IAS HAD/2011

16 Chaîne épidémiologique des infections
1- Réservoir microorganismes 2- Mode de transmission 4- Hôte réceptif 3-  Porte d’entrée CChapuis/Epidémilo IAS HAD/2011

17 1- Sources et réservoirs de micro-organismes
Réservoir humain Flores commensales des patients (réservoir endogène), professionnels, prestataires, familles, … Différents statuts Indemne de toute infection Colonisé temporairement ou de manière chronique par des agents pathogènes En période d’infection active En période d’incubation d’une infection Réservoir environnemental CChapuis/Epidémilo IAS HAD/2011

18 Réservoir environnemental
Variable selon type microorganisme Spores Exemples Staphylococcus aureus : plusieurs semaines sur des surfaces sèches P. aeruginosa : 1 semaine sur surface humide Rotavirus : 1 à 10 jours sur les surfaces plusieurs jours sur les mains Virus respiratoire syncytial jusqu’à 6 heures sur surfaces et linge, 30 mn à 1 heure sur mains Maitrise au domicile? CChapuis/Epidémilo IAS HAD/2011

19 2- Mécanismes et voies de transmission
infection d’origine endogène Elle se développe à partir d'un micro-organisme appartenant à la flore du patient. Souvent suite à des actes invasifs : ponction, accès vasculaire, accès urinaire, Elle peut être prévenue par le strict respect de l’asepsie lors des soins invasifs. infection d’origine exogène Germe n’appartenant pas au patient et transmis secondairement CChapuis/Epidémilo IAS HAD/2011

20 Infection d’origine exogène Mode de transmission
Contact direct ou indirect Gouttelettes Voie aérienne Véhicule commun : eau, alimentation, dispositifs, médicaments Vecteurs vivants Transmission interhumaine AIR GOUTTELETTES CONTACT CChapuis/Epidémilo IAS HAD/2011

21 3- principales portes d’entrées
Tractus respiratoire Conjonctive Peau lésée Dispositifs invasifs Chirurgie CChapuis/Epidémilo IAS HAD/2011

22 4- sujet réceptif Facteurs extrinsèques liés aux soins diagnostiques et thérapeutique Chirurgie Actes invasifs Traitements Non respect des bonnes pratiques Facteurs intrinsèques liés au patient Pathologies chroniques Pathologies aiguës Etat nutritionnel Age CChapuis/Epidémilo IAS HAD/2011 5

23 Facteurs risque Patients
Pour certains porteurs de pathologies lourdes Près de 30 % des journées en 2009 concernaient des patients sévèrement dépendants* (indice de Karnofsky  30 %) Prévalence (AP/HP, 2007) 30 % de patients immuno-déprimés 43,5 % présentant une pathologie sévère (Indice de Mac Cabe égal à 1 ou 2). *source FNEHAD

24 Facteurs risque liés aux soins
Soins palliatifs = mode de prise en charge principal le plus fréquent en terme de journées (25,3 % en 2009*) Soins de pansements complexes 18,3 % Soins de nursing lourd (9,6 % des journées) Exposition à un dispositif invasif ** 50 % d’abord veineux central 20 % de porteurs d’une sonde urinaire à demeure. *source FNEHAD ** Enquêtes de prévalence publiées

25 Transmission croisée en HAD
Réservoir de microorganismes = professionnels, famille, prestataires Mode de transmission essentiellement contact et gouttelettes Porte d’entrée = dispositifs invasifs+++ Etat immunitaire et fragilité des patients CChapuis/Epidémilo IAS HAD/2011

26 Conclusion Réalité du risque infectieux en HAD
Risque moindre qu’en hospitalisation classique? Nécessité de développer la surveillance Obligation de gestion du risque infectieux et sécurité des patients Contraintes spécifiques Cohérence globale de prise en charge


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