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Médecines parallèles et pratiques traditionnelles : entre psychologie de la santé et imposture Première journée francophone de psychiatrie Paris, mars.

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1 Médecines parallèles et pratiques traditionnelles : entre psychologie de la santé et imposture Première journée francophone de psychiatrie Paris, mars 2013 Docteur Mahmoud BOUDARENE Psychiatre Tizi Ouzou - Algérie Mail :dr.mboudarene@gmail.com Web : www.docteurboudarene.unblog.fr

2 Tous ces guérisseurs et imams sont dans leur rôle, implicitement ou explicitement reconnu par le groupe social. Ils sortent de ce cadre quand ils se revendiquent de la science et/ou de la médecine. Exercice illégal de la médecine Imposture

3 RESUME place importante de la religion dans la vie des sujets, (mais aussi mysticisme, superstition et magie) recours aux talebs et de plus en plus aux imams, « dépositaires dun pouvoir surnaturel ou divin », - symptômes psychiques bruyants - influence ou malveillance extérieure (sorcellerie, djinns, etc.) recours demblée aux pratiques traditionnelles validation familial et social. démarche opérante et soulagement de la souffrance, toujours momentané, du sujet et de sa famille. consultation en médecine après échec de ces pratiques

4 les talebs et les imams qui officient dans notre société font appel à leur érudition religieuse pour exercer leur activité. le charisme dont certains bénéficient dans la cité, dans la région et quelques fois à travers tout le pays, suffit à exercer une influence sur la vie psychique du sujet dont lesprit se dispose à recevoir le soin. « rokia et hidjama», ces dernières années pratiques les plus courantes, exercent cette influence.

5 dans la religion chrétienne, ce rôle est dévolu au curé ou au prêtre. lusage de leau, sur laquelle des versets coraniques sont lus, constitue le médiateur nécessaire à laccomplissement de la guérison. Leau devient bénite et jouit alors de vertus thérapeutiques. la prière adressée à Dieu sinscrit dans les convictions et la foi profonde du sujet. dans la souffrance, la ferveur est multipliée. tant mieux, car la disposition psychologique à la guérison est amorcée.

6 Dégâts occasionnés considérables. Fetwa du ministère des affaires religieuses pour interdire la pratique de la rokia et de la hidjama dans les mosquées Silence du ministère de la santé publique.

7 Des enfants torturés à Djenan el Mabrouk Une «guérisseuse» réputée dans le quartier de Djenan-El- Mabrouk, à El-Harrach (Alger), sadonne à de véritables séances de torture sur des enfants. Sa dernière victime, un nourrisson de 8 mois resplendissant de santé, ramené par sa mère pour «mauvais œil». Posé nu à même le sol, roué de coups avec un roseau sur le ventre, les cuisses, la colonne vertébrale, la tête…, les doigts introduits dans sa bouche, de lhuile versée dans sa gorge tout en maintenant ses narines bouchées, sans parler des brûlures avec divers ustensiles ! Ni ses pleurs, ni ses cris, ni sa suffocation nont fait fléchir la maman ou la «guérisseuse», qui sest faite «spécialiste des enfants». Et la séance coûte entre 1 000 et 1 500 DA. (périscope le soir dAlgérie du 04 mars 2010)

8 Deux adolescents morts par asphyxie après avoir ingurgité 60 litres deau chacun

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13 recours aux pratiques traditionnelles et religieuse participe du libre arbitre du malade. Contrarier ce choix est une entrave à sa liberté. Empêcher le sujet en souffrance de vivre cette expérience singulière constitue, une mutilation psychique. devoir du médecin dinformer et déclairer son malade sur les risques. Il appartient également au médecin doffrir les conditions psychologiques propices à lémergence de la guérison. Ce dernier doit puiser dans sa compétence scientifique et dans la « magie » de la complicité de sa relation avec son malade, cette alchimie particulière qui fait de la médecine un art, lart de guérir.

14 faut-il pour autant encourager le recours aux pratiques religieuses? non car aucune pratique traditionnelle et/ou religieuse ne peut remplacer lacte médical. plusieurs médecins incitent et exhortent (?) les malades à recourir aux imams. Alors ?

15 se débarrasser ou se décharger du malade de cette façon nest pas acceptable surtout si cet agissement participe dune stratégie mue par des considérations strictement financières, politiques et/ou religieuses. Le médecin nest plus dans son rôle, il renonce à sa mission quil soumet totalement à ses convictions.

16 talebs et imams, de plus en plus nombreux, se comportent en gourous et interdisent au malade de consulter tentatives de soumission de la volonté du malade le désir de soumettre le sujet une influence sur sa vie spirituelle et religieuse dérive qui met en danger la santé et la liberté du malade la «mainmise» sur le malade, est possible grâce à la complicité de certains médecins

17 le médecin ne doit pas mettre ses convictions religieuses et/ou politiques au service de sa profession et profiter de la détresse du patient pour exercer son influence et son pouvoir. Les valeurs religieuses, philosophiques, politiques ne doivent pas, dans le cadre de lexercice de la médecine, déterminer la conduite de lacte thérapeutique. Ne pas porter atteinte à la dignité du malade. le malade a droit au respect de ses convictions et croyances. Il ne doit pas être leurré. En particulier par le médecin qui doit dans tous les cas obtenir le consentement libre et éclairé de son patient.

18 - Patient sans connaissance médicale - mais en mesure d'évaluer les impacts de la décision médicale. - et ayant la possibilité d'exercer son jugement et d'évaluer si le traitement proposé est acceptable. - Pour pouvoir exercer son jugement, le patient doit avoir accès à l'information médicale ! dialogue nécessaire. - Le médecin doit laisser son patient prendre les décisions qui affecteront sa vie. Droit à linformation = DROIT HUMAIN EXERCICE DU LIBRE ARBITRE +++ Rappel ?

19 Pour mémoire En réaction aux expérimentations cliniques menées par les nazis sur des prisonniers, apparaît en 1947 dans le code de Nuremberg la notion de consentement éclairé du malade.

20 Les intervenants - guérisseurs, talebs, imams et quelques fois certains thérapeutes qui exercent dans le giron des médecines alternatives - sont des personnes au charisme avéré et au rôle social reconnu. Ils ne peuvent pas, par leurs méthodes, se substituer à la médecine moderne. Cette dernière traite avec une efficacité certaine, elle ferait assurément mieux si elle faisait leffort de soigner, de « prendre soin de lhomme ». Conclusion 1 E-mail : dr.mboudarene@gmail.com Blog : www.docteurboudarene.unblog.fr

21 Conclusion 2 Foin de ces messieurs Purgon qui ont en nous de bonnes vaches à lait pour nous faire des remèdes et nous donner des mots pour des raisons et des promesses pour des effets le malade imaginaire 1673


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