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Le socle commun de connaissances et de compétences en France

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Présentation au sujet: "Le socle commun de connaissances et de compétences en France"— Transcription de la présentation:

1 Le socle commun de connaissances et de compétences en France
Nadège Bigot

2 Décret n° 2006-830 du 11 juillet 2006 C’est un décret : une loi !
Qui fait suite à un engagement européen . C’est donc un engagement national Distribuer extrait du B.O (pages 1 et 2).

3 Evaluer les performances du système ?
Les résultats aux examens s’avèrent être une source peu exploitable, en termes d’analyse fine des acquis des élèves, qui, comme le dit le rapport en parlant du baccalauréat, « constitue plus l’outil d’évaluation d’une performance générale que celui des compétences réelles des élèves ». ( ): épreuves standardisées destinées à des échantillons représentatifs au plan national. (1989): les premières évaluations diagnostiques généralisées (CE2, sixième) mises en place par la DEP afin d’affiner la mesure, en disposant de renseignements utilisables localement. Ces évaluations perdurent actuellement. modifications

4 « la multiplication des initiatives nationales et internationales d’évaluation des élèves, actuelles et passées, s’accompagne d’une grande diversité d’objectifs et induit une large diversité dans la nature des résultats disponibles ». TIMMS; PIRLS; PISA (OCDE) Faire commentaire PISA

5

6 Niveau de compétence sur l’échelle de culture scientifique (PISA 2006)
OCDE OCDE France Niveau 6 Les élèves sont capables d’identifier, d’expliquer et d’appliquer des connaissances en sciences et des connaissances à propos des sciences dans un éventail de situations complexes qui s’inspirent de la vie réelle Niveau 6 1% 1% 7% Niveau 5 8% 20% 21% Niveau 4 27% 27% Niveau 1 Les élèves ont des connaissances tellement limitées qu’ils peuvent uniquement les appliquer dans un petit nombre de situations familières Niveau 3 24% 23% Niveau 2 14% 15% Niveau 1 Sous le Niveau 1 Les élèves sont incapables d’utiliser des connaissances scientifiques pour réaliser les taches les plus faciles de PISA Sous le Niveau 1 5% 7% OECD (2007), PISA 2006 – Science Competencies for Tomorrow’s World, Table 2.1a

7 Hausse des performances entre 2000 et 2006
Evolution des performances en compréhension de l’écrit (uniquement les pays avec des écarts significatifs statistiquement parlant) Hausse des performances entre 2000 et 2006 Baisse des performances entre 2000 et 2006 à part Australie , dégradation du nombre de mauvais élèves PISA 2006: Science Competencies for Tomorrow’s World, Figure 6.9.

8 Evolution des performances en culture mathématique (uniquement les pays avec des écarts significatifs statistiquement parlant) Hausse des performances entre 2003 et 2006 Baisse des performances entre 2003 et 2006 France dégradation du nombre de mauvais élèves plus forte tandis qu’au japon, belgique et Usa effet inverse PISA 2006: Science Competencies for Tomorrow’s World, Figure 6.21

9 Performance moyenne sur l’échelle de comprehension de l’écrit (pays OCDE)
OECD (2007), PISA 2006 – Science Competencies for Tomorrow’s World, Table 6.1c

10 Premier principe Le socle détermine ce que nul n’est censé ignorer en fin de scolarité obligatoire sous peine de se trouver marginalisé. « …. l’objet n’est pas ici de décider ce que l’on doit privilégier parmi les nombreux objectifs fixés à l’école selon les temps, les ordres d’enseignement et les idéologies, mais plus modestement de se souvenir du fait que l’école, sur l’étendue d’une scolarité, comme à l’échelle d’une année scolaire ou d’une heure de cours, est là pour réaliser un certain nombre d’opérations de transformation des élèves qui lui sont confiés. [..] Ce sont les résultats de ces opérations de transformation qu’on appellera des « acquis »… »

11 Autres principes Référence commune pour tous ceux qui confient leurs enfants à l’école Objectif partagé par toute une communauté éducative Référence pour les enseignants A développer

12 Grande compétence- compétence clé – pilier ?
Chaque grande compétence est conçue comme une combinaison de connaissances fondamentales pour notre temps, de capacités à les mettre en œuvre dans des situations variées d’attitudes indispensables tout au long de la vie A développer

13 7 piliers Compétences clés
1 La maîtrise de la langue française 7 piliers Compétences clés 1. Communication dans la langue maternelle; 2. Communication en langues étrangères; 3. Compétence mathématique et compétences de base en sciences et technologies; 4. Compétence numérique (TICE); 5. Apprendre à apprendre; 6. Compétences sociales et civiques; 7. Esprit d'initiative et d'entreprise; 8. Sensibilité et expression culturelles. 2 La pratique d’une langue vivante étrangère 3 Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique 4 La maîtrise des techniques usuelles de l’information et de la communication 1/ La maîtrise de la langue française est la base de toute l’éducation. Le dire semble relever de l’évidence. Mais beaucoup trop de jeunes quittent le système scolaire sans posséder la maîtrise élémentaire du français. Ceux-là sont amputés d’une part importante de leur existence intellectuelle et sociale : car il est impossible de développer une pensée rigoureuse, ni de communiquer avec autrui sans vocabulaire précis. Le socle réaffirme donc le caractère impératif de la maîtrise du vocabulaire, de la grammaire, et de la syntaxe. Pour cela, un entraînement spécifique doit y être consacré: exercices de conjugaison, dictées, récitations doivent faire partie intégrante de l’apprentissage des règles de la langue. 2/ Chacun le sait : nous vivons à l’heure de la mondialisation. Il est donc essentiel que l’école donne à chacun les moyens de s’ouvrir sur le monde par la maîtrise d’une langue étrangère. Car désormais, l’absence de maîtrise d’au moins une langue étrangère est un sérieux handicap pour la vie professionnelle, et l’école ne peut permettre que les élèves la quittent sans qu’ils aient acquis cette maîtrise élémentaire. Elle doit veiller en particulier à ce que les élèves soient capables de parler correctement cette langue étrangère. 4/Nous ne vivons pas seulement dans un monde structuré par la technique, mais aussi par l’histoire, les grandes oeuvres d’art, les valeurs, les idées. Donner accès à cet univers culturel, c’est enrichir la perception des enfants. C’est aussi leur donner des repères. On dit volontiers aujourd’hui que nos enfants manquent de repères. La culture humaniste permet précisément de leur en donner, notamment par la connaissance des repères chronologiques et géographiques : grâce à eux, les élèves peuvent savoir d’où ils viennent, où ils se situent. Ne sous-estimons pas la valeur structurante de tels repères. J’ajoute que cette culture ne saurait être étroitement nationale, surtout à l’heure de l’Europe. C’est pourquoi le socle inclut les grandes réalisations de la culture européenne : les textes majeurs (la Bible, l’Iliade, l’Odyssée, etc.) mais aussi les grandes oeuvres du patrimoine mondial, afin de permettre aux élèves de comprendre ce qu’il y a d’universel et donc d’essentiel dans toutes les cultures humaines. 5/À l’heure d’Internet, il aurait été peu compréhensible denégliger la formation aux nouvelles technologies de l’information. Tous les parents savent bien que les jeunes ont une grande et de compétences appétence pour ces technologies, notamment l’ordinateur. Le socle prévoit donc de donner aux élèves une maîtrise plus approfondie de ces outils. Ils doivent surtout acquérir la capacité de trier les informations et une attitude critique vis-à-vis d’elles, faute de quoi ils n’en sont plus que des récepteurs passifs. Cette attitude critique est la condition d’un usage intelligent des ressources offertes par Internet. Il faut impérativement leur apprendre à se repérer dans cette immense bibliothèque mondiale où rien n’est hiérarchisé ! 6/L’école doit préparer les enfants à vivre en société. Mais ils ne pourront vraiment prendre part à la vie de notre pays que s’ils connaissent et respectent les règles de la vie collective. Les règles civiques doivent en particulier faire l’objet d’un apprentissage attentif. C’est pourquoi le socle commun insiste en particulier sur la connaissance des symboles de la République et de leur signification. Il est tout aussi nécessaire que les élèves connaissent les mécanismes fondamentaux de notre démocratie (représentation nationale, justice, fiscalité, etc.). Ainsi le socle met en place un véritable parcours civique pour les élèves, qui comprend tout à la fois la connaissance des principes de la vie en société, des éléments du droit, et l’acquisition de la notion de responsabilité individuelle. 7/Ce septième pilier est essentiel, car l’éducation aurait manqué son but si elle ne parvenait pas à former des êtres autonomes, c’est-à-dire capables de juger par eux-mêmes, de se prendre en main. Ils pourront ainsi transposer les savoirs du domaine scolaire à des situations différentes et profiter de la culture scolaire pour toute leur vie. L’autonomie et l’esprit d’initiative leur permettront enfin de concevoir des projets, de les mettre en oeuvre, et d’innover. Dans un monde où l’innovation incessante est le moteur du progrès, ils auront de bons atouts pour leur vie professionnelle future. 7 L’autonomie et l’initiative 6 Les compétences sociales et civiques 5 La culture humaniste

14 Socle, programmes, enseignement
L’enseignement obligatoire ne se réduit pas au socle – Le socle ne limite pas les ambitions. Le socle ne se substitue pas aux programmes Le socle n’est pas un condensé des programmes Les connaissances et compétences du socle sont les objectifs à atteindre à travers (grâce) les programmes. Le socle donne du sens à la culture scolaire fondamentale, en se plaçant du point de vue de l’élève.

15 Nécessité de définir une culture commune SOCLE
Nécessité d’expliciter les compétences fondamentales transversales Nécessité de définir une culture commune SOCLE Une discipline D1 travaille certaines compétences disciplinaires ( en couleurs) qui lui sont propres, Une autres discipline aura ses propres compétences (autres couleurs) mais aussi des compétences transversales que d’autres disciplines aborderont aussi. Il est important voire primordial d’enfin définir une culture commune, un niveau commun tant au niveau national qu’Européen. Signature par la France du protocole de Lisbonne

16 Logique disciplinaire
Socle commun Logique élève Dans la logique du prof, il construit sa progression emmenant un élève d’un niveau A à un niveau plus élevé B (enfin on l’espère). Dans la logique de l’élève, il rencontre, de manière obligatoire différentes disciplines, il ne voit pas nécessairement la cohérence de cet ensemble d’enseignement ponctuels. Le socle commun : outil de communication pour les élèves et les parents permet d’expliciter le niveau atteint par l’élève ou au moins celui qu’il devrait atteindre en fin de scolarité. Il permet aussi aux enseignants de se situer par rapport à une référence nationale.

17 D1 D5 ? ? E D D2 E ? ? D4 L’élève suit un cours et ne peut atteindre le niveau nécessaire. Le prof cherche à l’aider , c’est sa mission que de le porter à un niveau supérieur. Comment l’aider ? Mais si on prenait le problème différemment ? La pédagogie centrée sur l’élève. Alors toutes les disciplines sont à son service et la pour l’aider. Le socle aide à connaître sur quelles compétences nous pouvons agir conjointement pour une progression de l’individu (l’élève tout seul). D3

18 Evaluation des grandes compétences
Tout au long de la scolarité Par tous Validations à 4 paliers : Fin de cycle II (fin de CE1) Fin de cycle III (fin de CM2) Fin du cycle d’adaptation (fin 6ème) Fin de cycle d’orientation (fin 3ème)

19 Quelle communication aux parents ?
Le silence de l’école est finalement assourdissant, sur ce qui est pourtant l’une de ses missions : informer l’institution, les élèves, les familles, sur les acquis des élèves (en termes de compétences, de savoirs, de comportement), sur leur progression par rapport à une grille d’objectifs d’acquisition qui, lorsqu’elle existe, est la plus part du temps totalement implicite. …. tout contribue donc à faire de la connaissance des acquis des élèves un des grands mystères de notre école. L’essentiel semble être souvent bien plus d’établir un classement tacite des élèves, c’est-à-dire un positionnement relatif (par rapport à une moyenne, à une classe), plutôt que de se centrer sur les apprentissages de l’élève et le niveau de maîtrise atteint dans les divers champs desavoirs scolaires. L’opacité des modalités de construction des moyennes, la grande hétérogénéité des modes de communication aux familles et aux élèves, suivant les cycles, les disciplines, les professeurs, les établissements, l’absence de transmission des évaluations d’un niveau à l’autre,

20 Des outils Un livret personnel de (sous)compétences
Une grille de référence définissant les (sous) compétences de chaque pilier et des propositions de situations d’évaluation (critères de réussite).


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