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ROLE INFIRMIER EN ADDICTOLOGIE E. LEFORT C. S. S

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Présentation au sujet: "ROLE INFIRMIER EN ADDICTOLOGIE E. LEFORT C. S. S"— Transcription de la présentation:

1 ROLE INFIRMIER EN ADDICTOLOGIE E. LEFORT C. S. S
ROLE INFIRMIER EN ADDICTOLOGIE E.LEFORT C.S.S. ADDICTOLOGIE HOPITAL P.BROUSSE

2 Le service d’Addictologie de l’hôpital Paul Brousse
(AP-HP) à Villejuif, est constitué par: - une Consultation - un Hôpital de Jour - une Hospitalisation La prise en charge est: Globale: somatique, psychologique et sociale Pluridisciplinaire et spécialisée: médecins, psychiatres, psychologues, infirmières, kinésithérapeute, diététicien, assistante sociale, ergothérapeute, animateur. Le service fonctionne avec des partenaires externes (réseau) et internes (autres spécialités, plateau technique)

3 Les patients sont pris en charge dans l’une des structures selon:
- leur type de comportement de consommation - leurs vulnérabilités individuelles, environnementales et sociales. - les complications somatiques et psychiatriques

4 LA CONSULTATION Public: Adultes et Adolescents Provenance:
- Volontaire: Médecine de ville, psychiatre, structures de soins, réseau, associations, par eux-mêmes. - Obligation de soins: Médecine scolaire, du travail, justice. Objectifs: - Sevrage de toutes addictions. - Réduction des consommations. - Maintien de l’abstinence. - Gestion des reconsommations, des rechutes. - Éducation, prévention.

5 LA CONSULTATION Le premier contact avec le patient est souvent téléphonique L’infirmière fait une évaluation rapide de la demande qui permet de donner selon les cas: - des conseils - des informations - une orientation - un rendez-vous IDE précédant de 10 à15 jours une 1ére consultation avec un addictologue. Dans tous les cas, la demande du patient est prise en compte.

6 LA CONSULTATION Le premier Entretien: L’infirmière et le patient vont faire connaissance. L’IDE précise le fonctionnement de la consultation. Si le patient est dans une obligation de soins, elle rappelle l’inquiétude de son entourage (parents, école, travail, justice, …) qui l’amène à consulter. L’IDE précise également que la structure de soins n’est ni l’émanation, ni le prolongement des parents, de l’employeur, de la justice ou autres.

7 LA CONSULTATION Un climat de confiance doit s’établir entre le patient et l’infirmière qui devra: - Adopter une attitude sincère, bienveillante et empathique. - Ne porter ni jugement, ni faire la morale. - Prendre en compte les propos du patient.

8 LA CONSULTATION A travers les propos du patient, l’IDE va prendre connaissance de: - sa situation: sociale, familiale, scolaire et de ses ressources. - ses antécédents personnels et familiaux: somatiques, psychologiques, produits psycho-actifs. - son premier contact avec le (les) produit(s): quand, comment, quelles impressions.

9 Pendant l’entretien, l’infirmière va évaluer:
- Le type de comportement de consommation - Les conséquences de cette consommation - Les facteurs de vulnérabilités du patient - Les facteurs de risque.

10 Les modalités de consommation des substances psycho-actives
Usage Usages à risque Usage nocif Dépendance

11 Les conséquences de la consommation
Somatiques Psychiques Familiales Scolaires Professionnelles Judiciaires

12 Les facteurs de vulnérabilités
Caractéristiques individuelles et environnementales qui ne sont pas spécifiques aux produits. Elles aident au diagnostique et au pronostique Elles permettent d’apprécier la globalité d’un tableau clinique d’un individu abuseur ou dépendant

13 LES FACTEURS DE VULNERABILITES Les Facteurs de Risques Individuels: - Présence de traits de personnalité - Perturbation du comportement - Événements de vie traumatiques - Comorbidités psychiatriques Les Facteurs de Risques Environnementaux: - Facteurs familiaux - Facteurs d’environnement social - Le rôle des pairs

14 Les comportements de consommation de substances psychoactives
Les usages à risque

15 Les Tests Généraux ou Spécifiques
L’entretien d’évaluation des risques (quand, comment, combien) doit être complété par des tests d’auto-évaluation. Ils constituent des outils de repérage. Ils permettent au patient d’objectiver leur consommation

16 La Consultation Au terme de ce premier entretien, l’IDE aura évalué:
- Le type de comportement de consommation - Les conséquences de cette consommation - Les facteurs de vulnérabilité - Les facteurs de risque Elle donne au patient des conseils, des brochures informatives ainsi que les renseignements qu’il désire. Elle lui rappelle la date de son premier rendez-vous avec l’addictologue.

17 La Consultation Au terme de cette première consultation, le patient aura pu: - S’exprimer sans crainte, sans peur d’être jugé, sans qu’on lui fasse la morale. - Poser toutes les questions qu’il veut (situation, prise en charge, avenir,…) - Recevoir des conseils et informations diverses. - Avoir une date de rendez-vous avec le médecin. Ses propos et sa demande de soins auront été pris en compte.

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19 La modification du comportement Les entretiens motivationnels
Ces entretiens reposent sur le principe qu ’un patient n ’arrivera à un changement de comportement que si la motivation vient de lui-même et non imposée par le thérapeute ou par l ’entourage

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21 Apprécier la motivation
Indispensable de savoir à quel niveau se trouve le patient et où il veut aller. Tout passage d’un niveau vers un autre est une réussite mais peut être long et marqué par des retours en arrière. On ne retombe jamais aussi loin que précédemment. Il est illusoire de faire atteindre un objectif à un patient, s’il ne le désire pas.

22 Les objectifs de l ’entretien motivationnel
L ’objectif ultime : mettre en œuvre et maintenir le changement de comportement Objectifs intermédiaires : dépend du stade l ’indétermination : faire apparaître un doute l ’intention : explorer l ’ambivalence, augmenter la confiance Préparation : proposer un choix de stratégie de changement L ’action : accompagner le patient dans le processus de changement : ex, le sevrage. La consolidation : stratégies de prévention de rechutes La rechute : dédramatiser et s ’engager de nouveau dans le processus.

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24 Résistance et motivations aux changements
Elle est le produit d ’interactions successives entre le patient et son entourage et/ou son thérapeute

25 Les principes des interventions motivationnelles
Manifester de l ’empathie Montrer les contradictions : Éviter l ’affrontement, ne pas forcer la résistance Renforcer le sentiment de liberté de choix Renforcer le sentiment d ’efficacité personnelle Aider à l’autonomie

26 Les pièges motivationnels
Le piège questions/réponses, questions fermées La confrontation Essayer de convaincre L ’expertise L ’étiquette diagnostique La focalisation d ’emblée sur le problème Le piège du jugement

27 La Résistance Rejet de l’expertise Interruption défensive Déni
Désintérêt

28 Comment mener un entretien motivationnel ? (1)
Exploiter l’ambivalence face à la consommation Utiliser autant que possible des questions ouvertes L’écoute en écho : reformulation du discours du patient : - Reformulation simple - Reformulation avec précision du sens - Reformulation avec précision des émotions

29 Comment mener un entretien motivationnel ? (2)
Inciter les déclarations motivationnelles par des questions ouvertes Résumer les différents éléments motivationnels de l’entretien plusieurs fois pendant la séance, à la fin de la séance et au début de la séance suivante

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31 Questions Fermées: Vous êtes venus pour un problème d’alcool?
A quand remonte votre dernière consommation? Quand avez-vous prévu d’arrêter de boire? Combien d’enfants avez-vous? Ouvertes: Qu’est-ce qui vous amène à cette consultation? Parlez-moi de la dernière fois que vous avez consommé Que pensez-vous faire pour votre consommation d’alcool? Parlez-moi de votre famille

32 Ecoute en Écho Rester humble dans l’écoute du patient
Pressentir les points de vue du patient,ne pas interroger Reformuler Commencer ses propos plutôt par « vous » et utiliser les formes affirmatives

33 Écho Simple Reformulation neutre d’une déclaration motivationnelle:
Patient: « Les lendemains de défonce, je ne fais rien, je suis au radar » Thérapeute: « Vous n’arrivez pas à penser ou à vous concentrer »

34 Écho Amplifié Exagération d’un propos traduisant la résistance,mais sans ironie: Patient: « Ma femme exagère toujours! Je ne vais pas aussi mal qu’elle le dit » Thérapeute: « Vous pensez qu’elle n’a aucune raison d’être inquiète »

35 Double Écho Reformulation d’un propos suivie du rappel d’un propos contradictoire: Thérapeute: Vous vous rendez compte que votre consommation finie par vous poser de gros problèmes mais vous n’envisagez pas , pour l’instant, d’y changer quelque chose

36 Écho Nuancé Proposition dans la reformulation pour infléchir la réflexion: Patient: « Je ne vois pas pourquoi on parle de mon soi-disant problème d’alcool! Le problème c’est ma femme; j’aimerai vous y voir avec elle toute la journée sur le dos, vous boiriez aussi » Thérapeute: « Vous avez raison de souligner cette trop grande inquiétude focalisée à votre sujet. On n’a peut-être pas assez pris en compte le fait que les problèmes d’alcool concernent toute la famille »

37 Les déclarations motivationnelles du patient
« Je réalise que j’ai plus de problèmes que je le pensais » « Quand j’ai trop bu, je ne suis pas toujours à prendre avec des pincettes » « Je m’en veux de faire souffrir mon entourage quand je suis défoncé » « Il faut que quelque chose change dans ma vie » « Je pense que je pourrais m’arrêter de fumer si je le décidais »

38 Les déclarations motivationnelles du patient
1. Reconnaissance du problème Qu’est-ce qui vous fait penser que c’est un problème? Quelles difficultés avez-vous eues à cause de votre consommation? De quelle façon vous où votre entourage avez-vous souffert à cause de votre prise de produit En quoi ceci est un problème pour vous?

39 Les déclarations motivationnelles du patient
2. Inquiétudes Qu’y a t-il d’inquiétant dans votre consommation aujourd’hui? Que pourrait-il vous arriver si vous continuer ainsi? Qu’est ce qui peut inquiéter votre entourage?

40 Les déclarations motivationnelles du patient
3. Intention de changement Votre présence ici montre qu’au moins une partie de vous même pense qu’il faut faire quelque chose Qu’est-ce qui vous fait penser qu’il serait utile de changer votre comportement? Si vous étiez à 100% certain de réussir un changement, qu’aimeriez-vous changer? Je vois bien que vous vous sentez coincé, que va t-il falloir changer?

41 Les déclarations motivationnelles du patient
4. Optimisme Qu’est-ce qui vous fait penser que si vous le décidiez, vous réussiriez à changer? Qu’est-ce que vous pensez qui marcherait facilement si vous changer?

42 Diminuer les problèmes
Les problèmes médicaux, psychologiques et sociaux sont pris en compte. Ils sont la conséquence d’une conduite addictive mais peuvent aussi induire des consommations nocives. Travailler tout autant sur le problème de consommation que sur les conséquences néfastes. Mise en œuvre d’actions susceptibles d’agir sur l’environnement familial, social et professionnel. Traiter les troubles psychiatriques.

43 Réduire les risques Chaque produit à ces risques spécifiques. Actions de conseils, d’informations et de prévention adaptées au produit.

44 La Consultation Pour aider les patients ambulatoires à se préparer au sevrage ou à maintenir l’abstinence, les IDE de consultation proposent une fois par semaine: - Des groupes d’information sur les toxiques (alcool – tabac – cannabis). - Des groupes de parole à thème.

45 La Consultation Au sein de l’hôpital, les équipes d’autres services repèrent les hospitalisés en difficulté avec un produit et appelle l’équipe d’addictologie pour une intervention. Cette consultation de liaison, réalisée par les médecins et/ou les infirmières, a pour but de: - Donner des informations aux patients. - Conseiller une orientation. - Éventuellement, leur proposer une prise en charge.

46 La Consultation L’équipe médicale et paramédicale se réunit en staff bimensuelle pour faire le point sur: - Les nouveaux patients. - Le suivi de la file active. - Les groupes d’information et de parole. - L’activité de liaison. - Les informations échangées avec l’hôpital de jour et l’hospitalisation.

47 HDJ ADDICTOLOGIE Accueil du Patient Visite de la structure
Consultation de pré-admission (en collaboration avec addictologue et psychologue) Détermination d ’un programme hebdomadaire d ’activités Connaissance des règles de vie Temps partagé Au quotidien (30 mn à l ’arrivée du patient et aux pauses entre les activités) Échanges Rencontres Convivialité

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49 PRISE EN CHARGE DU PATIENT
Activités à visée sociothérapeutique Élaboration Réalisation Objectifs généraux Dynamiser Socialiser Revaloriser Autonomiser Favoriser la communication - La prise de parole Reprendre confiance en soi Responsabiliser : prise de décision, initiative Prendre conscience de ses capacités S ’affirmer Changer de comportement Trouver d ’autres plaisirs - intérêts Apprendre Se reconstruire physiquement, psychiquement et socialement

50 PRISE EN CHARGE DU PATIENT
Les activités ou ateliers Mémoire Presse (Le P ’tit Rapporteur) : partenariat avec la secrétaire médicale Atelier découverte Atelier nature Affirmation de soi Thérapie comportement et cognitive Groupe d ’information sur les toxiques Alcool Tabac Cannabis Autres drogues - Groupe de parole à thème Partenariat avec la psychologue

51 PRISE EN CHARGE DU PATIENT
Sport : gymnastique, vélo, piscine, randonnée… : partenariat avec l’animatrice sportive Ergothérapie Relaxation Sorties : parcs, mer, musées, monuments, cinéma, restaurants Repas thérapeutiques Atelier manuel Séjour thérapeutique

52 SUIVI DU PATIENT Dossier de soins spécifique
Bilan - Orientation - Évaluation hebdomadaire avec le patient Réunion clinique pluridisciplinaire hebdomadaire

53 HOSPITALISATION D ’ADDICTOLOGIE
Public : Région Ile de France A partir de 15 ans Provenance : Addictologie Paul Brousse Structures de soins spécialisés RAVMO Objectifs Sevrage de toutes addictions y compris produits de substitution éventuellement tabac

54 HOSPITALISATION D ’ADDICTOLOGIE
Indications : Sevrage ambulatoire impossible Risques importants de complications de sevrage Environnement défavorable Durée de 3 semaines environ

55 HOSPITALISATION D’ADDICTOLOGIE
Accueil du patient: Présentation des locaux et de l’équipe Entretien d ’entrée: - Évaluation de la motivation - Repréciser le cadre du séjour: remise du règlement intérieur et signature du contrat - Inventaire des effets du patient Observation et accompagnement du patient durant son séjour.

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57 HOSPITALISATION D’ADDICTOLOGIE
Travail relationnel et activités: - Divers entretiens: médicaux, psychologues, infirmiers, diététiques, sociaux. - Groupe de parole: psychologues, IDE. - Éducation, information, prévention: IDE, diététicienne. - Gymnastique et relaxation: Kiné. - Réflexologie: Kiné. - Ateliers manuels: Aide-soignant. - Coiffure, maquillage: Aide-soignant. - Jeux: Aide-soignant, infirmière. - Sorties accompagnées: Aide-soignant.

58 HOSPITALISATION D’ADDICTOLOGIE
Travail d ’équipe Mini staff quotidien Visites médicales Staff hebdomadaire


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