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Toxicomanie : histoire, produits et traitements 31/10/2007

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Présentation au sujet: "Toxicomanie : histoire, produits et traitements 31/10/2007"— Transcription de la présentation:

1 Toxicomanie : histoire, produits et traitements 31/10/2007
Cours IFSI Bichat Toxicomanie : histoire, produits et traitements 31/10/2007 Gaëlle Baumard - FF cadre infirmier Céline Berdah - psychiatre

2 Plan du cours – Première partie
I / - Loi du 31/12/1970 Evolution de la politique de santé II / - Épidémiologie III / - Produits psychoactifs Intoxication aiguë opiacés Syndrome de sevrage PAUSE

3 Plan du cours – Deuxième partie
IV/ - Traitements de substitution V / - Approches thérapeutiques VI / - Personnalités pathologiques FIN

4 Loi du 31/12/1970 “Relative : - aux mesures sanitaires de lutte contre la toxicomanie - à la répression du trafic - à l’ usage illicite de substances vénéneuses” 2 versants : - répressif (usage = délit , trafic) - thérapeutique et préventif

5 Évolution de la politique de santé
1971 : Marmottan 1971 – 1980 : lieux de vie, post-cure 1973 : 2 centres autorisés à prescrire la Méthadone 1983 : VIH 1987 : Politique de réduction des risques Décret Barzach 1989 : Premiers lits de sevrage (Widal, Cochin)

6 29/06/1992 : Décret CSST : PEC pluridisciplinaire
1993 : - Conseil National du SIDA : Ouverture des structures « bas seuil » 1994 : - 2 lois : substitution/prisons et peines/trafic - 1 circulaire : lits de sevrages ds H des >50000 hab - VHC « hépatite non A non B » 1995 : - Rapport Weil – Pr Henrion : Création des ECIMUD - Circulaire du 31/3/1995 : AMM des substitutions 1996 : CSST ambulatoires + 54 avec hébergement Début du travail en réseau

7 Évolution de la politique de santé
Années : Intérêt pour le cannabis Législation plus sévère au volant Concept d’ “addiction” et d’ “addictologie” Plans gouvernementaux : - Travail “en réseau” et en “pôle addiction” - Plan crack - Plan “PEC et prévention des addictions ” : 385 millions d’euros

8 II/ Épidémiologie toxicomanes en France Age de début entre 17 et 23 ans Sex-ration 3 hommes / 1 femme Population la + atteinte : Hommes ans 50% association alcool Drogues les + consommées : cannabis, cocaïne Poly toxicomanie : 63% des toxicomanes

9 Les chiffres de l’ECIMUD – Bichat :
38% de femmes et 62% d’hommes 17% ont moins de 30 ans 53% ont 40 ans et + 59% Paris - 29% banlieue – 12% province 10% SDF - 45% logement personnel 28% CMU – 33% Sécu – 30% ALD 1/5 ont une activité rémunérée

10 III / - Produits psycho-actifs
Quelque soit le produit : Cibles R ou transporteurs des NT Objectif final : libération de DA (dose dep.) Circuit de la récompense (Volkow) schéma du cerveau addict 4 circuits : Circuit de la récompense (hyperactif) Circuit de la motivation (hyperactif) Circuit de la mémoire et des émotions (hyperactif) Contrôle cortical (hypoactif)

11 Classification actualisée
de Lewin (1924) : 1/ Euphorica 2/ Phantastica 3/ Inebriantica 4/ Hypnotica 5/ Exitancia Classification Delay et Deniker : Psychoanaleptique Psychodysleptique Psycholeptique

12 1/ Euphorica : les opiacés (psycholeptique) Héroïne Codéines
Morphiniques Morphinomimétiques dont substitution Papaver somniferum liquide extrait pavot Régions de production : - Triangle d’or : Thaïlande, Laos, Birmanie - Croissant d’or : Afghanistan, Pakistan, Iran, Liban, Mexique, Colombie

13 Fixation sur R opioïdes (μ, κ, ς) :
μ : effet analgésique euphorisant dépressif respiratoire et dépendance μ et ς : contrôle humeur, effet de renforcement, fonction ventilatoire, endoc et digestive, nociception Κ : ? R opioïdes Inhibe : - NT voies nociceptives : analgésie - neurones inhibiteurs des voies DA : renforcement positif grande dépendance psychique

14 Agonistes opiacés : - héroine - médicaments : - opioides forts : morphine et dérivés méthadone, fentanyl - opioides faibles : dextropopoxyphène et codéine Agonistes partiels opiacés : Buprénorphine (subutex et temgésic) Antagoniste : Naloxone, naltrexone

15 Héroïne 3,6 diacetylmorphine : dérivé synthétique de morphine
Dans le monde 1 M d’Heroinomanes 3,6 diacetylmorphine : dérivé synthétique de morphine Poudre claire en sachet Coupée avec talc aspirine strychnine lactose bicarconates Sniffée (paille) fumée ou IV (shoot ou fix) ss cut

16 solubilité+++ effet flash cerveau Catabolisée en 6 mono acétylmorphine
Pharmacologie : solubilité+++ effet flash cerveau Catabolisée en 6 mono acétylmorphine (24 à 48h urines) et morphine (4j) Manifestations aigues : - Flash : sensation de jouissance rapide, orgasme qq mn - Planète : bien être, euphorie incommunicable qq heures - descente : retour à la réalité Myosis punctiforme, repli sur soi

17 Dépendance physique : +++ syndrome de sevrage cf
Dépendance psychologique : dépendance biologique d’expression psychique précède souvent la dep physique mais non repérée par l’usager Tolérance : +++ qualitative et quantitative (durée / puissance) (Passage sniff à IV) croisée avec les autres morphiniques (douleurs et substitution) Troubles liés à l’héroïne : asthme, insuffisance rénale, AVC, amaigrissement, aménorrhée, impuissance Femme enceinte : prématurité mortalité périnatale syndrome de manque du NN

18 Troubles liés au mode de consommation :
- sniff : ulcération nécrose de la muqueuse nasale - injection : abcès, endocardite, lymphangite, adénite, septicémie VHC, VHB et VIH échange paille sniff, seringue et rapport sexuel non protégé Manifestations psychiques chroniques : - Anxiété confondue avec manque - Dépression - Syndrome déficitaire, ralentissement indifférence - Désinsertion socio-pro - Conduites sociopathiques vols, deal auto ou hétéro agressivité

19 Intoxication aiguë aux opiacés
Overdose (OD) = surdosage (majorité des DC) Circonstances : - dose volontaire : recherche de sensation,suicide ou tolérance - dose involontaire : changement fournisseur ou mélange - rechute après période de sevrage (post incarcération) Dg évoqué systématiquement devant : dépression ventilatoire + trouble de la conscience + myosis

20 Symptômes majeurs : triade : myosis + dépression ventilatoire + trouble de la conscience, voire coma - nausée, vomissement, sueurs, - hypotension - bradypnée - hypothermie - insomnies - crises convulsives

21 Traitement : - Libération des VAS - O2 haut débit
Complications : - coma - arrêt cardio-respiratoire - œdème cérébral collapsus ventriculaire et engagement Traitement : - Libération des VAS - O2 haut débit - Pose voie veineuse avec soluté glucosé - ANTIDOTE DES OPIACES : = NALOXONE = Narcan sans effet sur le sujet sain ANTIDOTE SPECIFIQUE AUX OPIACES = NALOXONE = Narcan 1 amp IV puis relai en perf dans 500 CC de G5 en 6H Le but : maintenir une fréquence respiratoire >14/min Inefficacité : évoquer l’erreur dg Naloxone forte dose : risque de syndrome de sevrage

22 syndrome de sevrage = état de manque
Son intensité dépend : - du terrain - de la consommation (ancienneté et de son importance) - de son installation brutale à H6 : baillements, rhinorrhée, larmoiements - à H12 : mydriase, anxiété, sueurs, envie compulsive - à J1 : agitation, irritabilité, douleurs, insomnies, - à J2 : même tableau majoré + diarrhée et vomissements HTA, Hyperthermie et polypnée (inverse de l’OD) à J3 : rétrocession des symptômes État de manque max qui perdure 3 à 6 J Période à risque de rechute

23 Syndrome de sevrage Traitement symptomatique (5A) :
- Anxiolytique benzo (valium) ou NL sédatif (tercian) - Antispasmodique (spasfon) - Antidiarrheique (imodium) (NL) - Antiémétiques (primpéran) (NL) - Antihypertenseur central + (catapressan) risque hypoTA orthostatique Si besoin hypnotique (imovane) Diminution progressive des doses dès J5 surveillance journalière (pouls, TA, T, symptômes) Sevrage en hospitalisation préférable mais ambulatoire possible (demande et les possibilités)

24 Codéinés Autres opiacés Vente libre Gestion du manque
autosubstitution par neocodion puis temgésic (injectable) OD possible Autres opiacés Moscontin et skénan (morphine) Propoxyphène (antalvic)+paracétamol =danger Pancréatite, hypoglycémie, hépatites médicamenteuse Subutex et méthadone seuls à avoir l’AMM pour la substitution cf

25 2/ Phantastica : (psychodysleptiques)
Cannabis LSD, Kétamine PCP, artane Hallucinogènes végétaux Champignons (amanite tue mouche, psilocybe)

26 principe actif : Tétra Hydro Cannabinol
CANNABIS principe actif : Tétra Hydro Cannabinol - + consommé en France : 1,2 M de consommateurs - > 10% des adultes - à 17 ans : 1 ado/5 en consomme + de 10x /an - 15% consomment plusieurs x /semaine - expérimentation en moyenne à 15 ans - 28 % des demandes de soins en centres spécialisés - herbe, marijuana, beuh : 1-5 % THC - hashich, shit, boulette, chichon, hasch :10-14% THC - huile : % THC - fumé + tabac ds cigarette conique « stick, joint, pétard » - dans pipe à eau « douille » - ingéré (dans gâteau, tisane, …)

27 Effets recherchés : - euphorie, hilarité facile - apaisement, somnolence - désinhibition, sensation ébrieuse, - distorsion de l’espace-temps, hallucinations Durée d’action : 15 min à 4 h Tolérance : anxiolyse +++ Dépendance : psychique + Effets négatifs en prise aiguë: - altération de la conscience état quasi comateux - risque délirant, paranoïa - malaise « bad trip », tremblements, N°, V°, angoisse - tachycardie, fringale, bouche sèche Effets négatifs en prise chronique : - troubles de l’humeur - troubles cognitifs (mémoire, concentration, ↓ capacités intellectuelles) - démotivation, détachement de la réalité - isolement social - + risque tabac

28 alcaloïde de l’ergot de seigle (champignon)
LSD 25 : « Acide » alcaloïde de l’ergot de seigle  (champignon) - années 70 : MVT psychédélique, pdt encore en vogue - + utilisé des hallucinogènes - + puissant des hallucinogènes mode de prise : 1 goutte incolore sur sucre, buvard ou timbre ou comprimé ingéré Tolérance : Ø Dépendance : psychique Effets recherchés : - intensification ou modification des perceptions auditives, sensorielles et visuelles (ex. : couleurs) effet plaisant ou terrifiant «bad trip» selon l’environnement (amis/musique)

29 LSD - « trip » ou « voyage » de 5 à 12 heures
- « descente » pénible douloureuse : “ tout devient terne” Effets négatifs: - BDA, syndrome schizophrénique - crise d’angoisse, panique suicidaire/meurtrière - troubles cognitifs - « flash back » = « retour d’acide » - mydriase, tachycardie, frissons, sudation, hypersialorrhée Kétamine : anesthésiant des vétérinaires (65 euros le g) - rapportée ds bouteille d’eau : poêle/bain-marie pr poudre blanche (pr payer moins cher) - Hallucinations visuelles, impression de sortir de son corps (voyage astral), amplification des émotions (sensibilité à la musique)+ magie enfantine

30 3/ Inebriantica (psychodysleptique) Alcool Tabac Solvants organiques
Tabac : morts/an 4000 morts/an tabagisme passif R nicotinique cérébraux 7sec Anxiogène Éveil Pro-cognitif Alcool : morts/an 1verre “standard” = 10g d’OH

31 4/ Hypnotica (psycholeptique) Barbituriques BZD
Carbamates méprobamate équanil Hypnotiques stilnox, imovane Neuroleptiques sédatifs Différents mésusages des BZD : - Toxicomanies électives (femme 40 ans vulnérable) - Atténuer les signes de manque (sommeil, anxiété) - Recherche d’ivresse (défonce) - Recherche de désinhibition (effet paradoxal) ex : Rohypnol - Recherche de sensation corporelle (myorelaxant)

32 Effets thérapeutiques Effets secondaires : Somnolence, confusion
Anxiolytique Sédatif Anticonvulsivant Myorelaxant Amnésiant Effets secondaires : Somnolence, confusion Altération fonctions cognitives (mémoire, attention) Effets paradoxaux (agitation, deshinibition) Dépendance physique psychique tolérance +++ (sevrage : agitation convulsions) INTOXICATION AUX BZD : Doses toxiques 0,1 à 0,5g adulte Coma calme hypotonique Flou visuel et diplopie Dépression ventilatoire ANTIDOTE : flumazénil (Anéxate) antagoniste spécifique IV relais en perf

33 5/ Excitancia (psychoanaleptiques)
Cocaïne Crack Amphétamines, ecstasy GHB, Khât, flunitrazepam

34 COCAINE - 2ème substance illicite la + consommée en France Principe actif : Alcaloïde de la feuille du cocaïer Présentation : Poudre blanche brillante (50-60 euros le g) (l’héroïne : euros le g) Mode de consommation : effet immédiat pendant 1 heure - inhalée+ « sniffée » en « rail » « ligne de coke » - IV «fixe,shoot», fumée avec de l’aluminium, rarement S/C - pâte de cocaïne prisée, fumée ou ingérée Effets recherchés : - flash si IV, puis euphorie, stimulation, excitation - sentiment de toute puissance égocentrique - désinhibition (risque agressivité) - descente de + en + rapide (phase d'euphorie + courte) avec état dépressif et anxiété ++ (car appréhention de la descente)

35 Effets négatifs en prise aiguë :
Cocaïne Tolérance : +++ Dépendance : psychique+++ Effets négatifs en prise aiguë : - déshydratation, mydriase, céphalées++ - tachycardie avec HTA, risque AVC - attaque de panique et délire chez sujets vulnérables Effets négatifs en prise chronique : - perforation de la cloison nasale, corrosion de l'émail des dents (idem héroîne et LSD) - danger des substances ajoutées, infarctus, arythmie - attaque de panique, délire paranoïaque, suicide - polyconsommation à la descente : « speed ball » : Cocaïne + Héroïne « Calvin Klein », « CK » : Cocaïne + Kétamine

36 CRACK = « free base » = « cocaïne base »
- moins de 1% des jeunes de ans drogue des ghettos américain, maintenant développé dans certains quartiers de grandes villes et aux Antilles Profil crackeur : 32 ans, travailleur sexuel, squatter marginal en errance, désocialisé, d'origine africaine, antillaise ou guyanaise Composition et présentation : pâte de cocaïne + bicarbonate de soude et/ou ammoniaque cristaux blancs :10 € / la dose « caillou», 30 € / la «galette» Mode de consommation : fumé dans une pipe (doseur) : 1 galette = 5-6 doses ou en IV ou inhalé après avoir chauffé les cailloux

37 Délai et durée d’action : - quasi-immédiat ,durée de 1 à 15 mn
Effets recherchés : - euphorisant et désinhibant > cocaïne - « flash » sans se shooter : « kiff » plaisir intense > héroïne avec souvent angoisse et tachycardie Effets négatifs : - à la descente : délire paranoïaque, de persécution +++, hallucinations, agressivité, attaque de panique, suicide lésions cutanées, dégénérescence des neurones - déchéance physique, psychique et sociale rapide Délai et durée d’action : - quasi-immédiat ,durée de 1 à 15 mn - descente : + en + rapide, état dépressif et anxiété +++ Tolérance : +++ Dépendance : psychique « craving » +++ Craving : impulsion irrépressible à reconsommer

38 AMPHETAMINES - ECSTASY MDMA (MéthylèneDioxyMéthAmphétamine)
fin des 80ies : house, techno, usage festif c/o les ados : 4 % des ans ont essayé au moins 1 fois Présentation et mode de prise : - MDMA : poudre blanche, jaunâtre ou marron (65 € le g) - « ecsta » : (svt MDMA/ectasy + amphé) : le + souvent en cp ou gellules de couleur forme variées (environ 5 € le cp) Délai et durée d’action : amphétamines: 1/2 h après ingestion, pdt 5 à 6h Ecstasy : 1 h après ingestion, pendant 4 à 6h Descente : rapide, état dépressif « le crash » Tolérance : +++ Dépendance : psychique ++

39 Amphétamines, “speed” :
- hypervigilance,excitation - effets physio : mydriase, tachycardie, HTA, céphalées ++ ecstasy : - euphorie - désinhibition : facilite le contact, la confiance en soi, “on est love” : on aime tout le monde - excitation, hallucinations (ex : couleurs + vives) - “lune de miel” les 1ères fois Effets négatifs en prise aiguë : - anxiété ++ - sudation, déshydratation (alcool et danse) - tachycardie Effets négatifs en prise chronique : - myalgies, asthénie, trouble du sommeil - anxiété, agressivité, confusion mentale

40 GHB = Gamma HydroButrate de sodium
½ à 1 cuil. à café poudre blanche cristalline diluée ds 1 verre d'eau Utilisations : - anesthésiant dans les années 60 puis différents usages - maintenant pr rapports sexuels à l’ insu : « drogue du viol » Délai et durée d'action : 10mn, dure jusqu'à 2 heures Effets recherchés: - désinhibition avec capacité de communication amplifiée, chaleur émotive, hypersensualité, euphorie - annihile la volonté, amnésie Effets secondaires : - incoordination motrice, détresse respiratoire - +alcool : coma quelques h puis amnésie

41 PAUSE

42 IV / - Traitements de substitution
Profil idéal d’un médicament de substitution : - 1/2 vie longue - pas d’effet flash - non injectable - peu de tolérance - peu d’effet euphorique à dose thérapeutique - pas de surdose, sécurité d’emploi - peu d’effets secondaires - non morphinique dans les urines

43 A/ Méthadone chlorydrate : C12H27NO : agoniste morphine
Sirop unidose (5, 10, 20, 40, 60mg) Teneur en éthanol : 14mg/ ml Indication : traitement substitutif des pharmacodépendances majeures aux opiacés dans le cadre d’une prise en charge médicale, sociale et psychologique Posologie et administration : - prise unique quotidienne (pas toujours en pratique) - dose débutée entre 20 et 30mg (10H après la dernière prise) - augmentation progressive des doses selon la clinique (signe de sevrage et surdosage) - dose habituelle entre 60 et 100mg (parfois le double)

44 Arrêt par diminution progressive paliers hebdomadaires Période à haut risque de rechute
Conditions de prescription et de délivrance : Arrêté préfectoral du 31/3/99 stupéfiant prescription ordonnance sécurisée 7j max 14j Primo prescription en CSST ou établissement de santé selon circulaire DGS/DHOS 2002 Analyse d’urine (méthadone, opiacés, alcool, cocaine, LSD, amphétamine et cannabis) Relai par un médecin de ville, pharmacie

45 Contre- indications : - Age inférieur à 15 ans - Insuffisance respiratoire grave - allergie - TTT concomitant par agoniste-antagoniste morphinique Précautions d’emploi : arrêt brutal : syndrome de sevrage Présence de sacharose : CI intolérance au fructose Présence d’alcool Interactions : Agoniste antagoniste (subutex) : sevrage Alcool : majore effet sédatif BZD, Barbituriques, morphiniques : dépression respiratoire

46 - Surdosage : cf OD Effets indésirables de la Méthadone:
- A la mise en place : vertige, somnolence, nausée, vomissements, constipation, sueurs - En phase d’entretien : dépression respiratoire, hypoTA, bradycardie, insomnie, agitation, bouche sèche, anorexie, rétention urinaire, prise de poids - Surdosage : cf OD

47 B / Subutex Fixation lentement réversible minimise le besoin en opiacé
Profil agoniste partiel : syndrome de sevrage Buprénorphine haute dose : cp sublingual 0,4 2 et 8mg Indication : traitement substitutif des pharmacodépendances majeures aux opiacés dans le cadre d’une prise en charge médicale, sociale et psychologique Traitement réservé aux volontaires > 15 ans

48 Posologie et administration :
- dose initiale : 0,8 à 4 mg/ en 1 prise - 4h min après la dernière prise d’opiacé ou aux 1er signe de manque - adaptation progressive dose max : 16mg/j Arrêt par diminution progressive : Période à haut risque de rechute Prescription de 7j max 28j ordonnance sécurisée (liste I) Contre-indications : Allergie Enfant < 15 ans Insuffisance respiratoire sévère Insuffisance hépatique sévère Alcoolisme

49 Subutex Précautions d’emploi : - Arret brutal : sevrage
- Mésusage en IV - Dépresseur respiratoire DC (BZD, ou IV) - Hépatite aigue grave (IV haute dose) - Hypotension orthostatique Interations : - Alcool majore effet sédatif - BZD dépression respiratoire centrale : DC - Dépresseurs respiratoires : barbiturique, neuroleptique - diminuer les doses ex : antiprotéases

50 Effets indésirables : - constipation - céphalées - insomnie - asthénie - nausées, vomissements - lipothymies et vertiges - hypotension orthostatique - sueurs Surdosage IV : dépression respiratoire risque mortel Traitement : USI et naloxone

51 1/2 vie longue : Méthadone : 15h à 25h monoprise Subutex : 3h monoprise fixation tissulaire Pas d’effet flash non injectable : Méthadone : sirop agit en 30 min effet max 3h Subutex : détournement IV Peu de tolérance : ok Pas d’effet euphorisant, pas de surdose sécurité d’emploi : Méthadone : agoniste relation dose/effet linéaire euphorisant surdose possible Subutex : agoniste partiel relation dose/effet plafonnée pas d’euphorie sauf IV Peu d’effets secondaires : ok Non morphinique dans les urines : ok

52 Méthadone :Bon profil mais agoniste morphinique expose au surdosage
Subutex : Bon profil grande sécurité d’emploi mais mésusage H Défonce Normalité Manque S t

53 Traitements de substitution
Résultats (conf de consensus, 2004) : patients traités en 10 ans - 6x- de patients s’injectent des opiacés entre 95 et 2003 - 50% des patients ont une meilleure situation sociale - 3X- de prématurés - 5X- de décès dus à l’Héroïne entre 94 et 2002 vies sauvées entre 96 et 2003 Impact positif mais : - accès aux soins hétérogène (selon la géographie) - mésusage des traitements : injection, sniff de buprénorphine, décès par surdosage de métha , trafic et marché noir… Stratégie thérapeutique pour les personnes dépendantes des opiacés 2004

54 V / - Approches thérapeutiques
Quelque soit l’approche, le discours doit être : - Adapté Trajectoire du toxicomane 3 phases: 1/ lune de miel 2/ gestion du manque 3/ la galère - Empathique - Non tyrannique

55 - Approche comportementale et cognitive (TCC)
- Entretien motivationnel : Pré-intention (résistances) Intention (désir de changement) Détermination (préparation) Action (pas de consommation) Maintien / Rechute (cycles) - Approche psychanalytique : Désir et besoin Centration

56 VI / - Personnalités pathologiques
Le modèle psychobiologique de la personnalité Cloninger TCI auto questionnaire personnalité = tempérament + caractère Tempérament : 4 dimensions indépendantes génétiquement déterminées stables. Par leurs combinaisons, elles peuvent définir des profils qualitatifs de personnalité, mais ne sont pas destinées à évaluer la nature éventuellement pathologique de ces profils - Recherche de nouveauté - Evitement du danger   - Dépendance à la récompense - Persévérance

57 Caractère : degrés de maturité et d’adaptation du sujet sous l’influence de l’environnement et de l’apprentissage évoluant dans le temps (avec l’âge) 3 dimensions trois niveaux de maturité : - La maturité individuelle Détermination - La maturité sociale Coopération   - La maturité spirituelle Transcendance

58 Traits de personnalités corrélés à l’abus de substance à l’adolescence selon le TCI
Tempérament : - Recherche de nouveauté + - Sensibilité à la récompense + - L’évitement du danger - Caractère : - Détermination - maturité individuelle : faible estime de soi, difficultés à s’affirmer, réactivité émotionnelle, manque de contrôle - Coopération - maturité sociale : faible niveau de sociabilité, retrait social - Transcendance : capacité d’appartenance

59 Echelle de recherche de sensation de Zuckerman (SSS)
4 facteurs recherche de danger, Recherche d’expérience, deshinibition, susceptibilité à l ’ennui Score élevé corrélé : aux usages de drogues chez les lycéens aux polytoxicomanies à la consommation de cocaïne à la personnalité antisociale début précoce d’alcoolisation

60 Personnalités pathologiques
Selon le DSM IV Cluster A : psychotiques (10% des toxicomanes) (paranoïaque, schizoïde, schizotypique) Cluster B : antisociale, narcissique, histrionique, border-line Cluster C : névrotiques (10%) (évitante, dépendante et obsessionnelle compulsive) Troubles de la personnalité le + souvent corrélés aux abus de substances Personnalité antisociale (23%) État-limite borderline (18%) Paranoïaque (10%)

61 Personnalité antisociale ou psychopatique sociopathe (hommes)
3% de la pop générale Intolérance à la frustration Mépris des règles lois et des sentiments d’autrui Aucune culpabilité Actes médico-légaux, incarcérations, trouble du comportement Abus de substance poly-intoxication

62 État-limite : 2% pop générale Type impulsif : instabilité émotionnelle
impulsivité Type borderline ou limite : vide intérieur auto agressivité mutilations Personnalité paranoïaque : 0,5 à 2,5% de la pop. - Rancunier tenace soupçonneux - Interprétation des événements - Isolement social

63 Plus globalement dans les maladies psychiatriques
Troubles de la personnalité (65 à 80%) Troubles anxieux et dépressions (30 à 50%) Psychoses (15 à 20%) automédication/fuite/dopage Troubles du comportements alimentaires ADHD Troubles du sommeil instabilité, impulsivité/agressivité, troubles des conduites et interactions sociales (bagarres, destruction des biens, pyromanie, violence, cruauté, conduite à risque) troubles affectifs (humeur triste, anhédonie, faible estime de soi, auto- dépréciation, timidité, crises de larmes, repli sur soi, idées suicidaires, difficultés relationnelle et de résolution des problèmes interpersonnels)

64 FIN


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