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Vers Le cahier de progrès en maternelle

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1 Vers Le cahier de progrès en maternelle

2 Quelques repères chronologiques à propos de l’évaluation
2 Quelques repères chronologiques à propos de l’évaluation

3 (circulaire du 6 janvier 1969)
3 Quelques repères … Jusqu’au XIXème siècle : classement des compositions De 1890 aux années 60 : du classement aux notes (arrêté du 7 juillet 1890) Années 70 : des notes aux lettres (circulaire du 6 janvier 1969) Du classement aux notes : Les notes n’existaient pas avant le XIX ème siècle. Les compositions n’étaient pas notées mais classées. Des places d’honneur étaient décernées aux 1ers. Le but était de provoquer une émulation entre élèves. L’école maternelle, créée en 1881sous le nom de salle d’asile, n’est pas concernée par ces notions puisque à l’époque, “ ce n’est pas une école au sens ordinaire du mot : elle forme le passage de la famille à l’école, elle garde la douceur affectueuse et indulgente de la famille, en même temps qu’elle initie au travail et à la régularité de l’école ” (arrêté du 28 juillet 1882). Cet arrêté instaure aussi le cahier de devoirs mensuels. En 1890 : la note est obligatoire pour “ affiner la hiérarchisation des résultats ” en vue de faciliter la sélection d’une élite ”. Classements, prix, théâtralisation des résultats. La note chiffrée est un moyen de discipline. 1890 : une mauvaise note engendre une punition autorisée. Des notes aux lettres : Années 60 : les rapports soulignent la difficulté d’une notation objective. “ Tout comme le redoublement, les notes chiffrées se voient fortement contestées par la recherche ”. Circulaire de 6 janvier 69 : elle proscrit les classements et préconise de remplacer les notes chiffrées par des appréciations globales  du “ Très satisfaisant”  au “ Très insuffisant ”. Et si on le juge bon, on peut faire correspondre des lettres de A à E ou des chiffres de 1 à 5. Elle proscrit aussi les compositions qui doivent être remplacées par des contrôles. Juillet 1971 : les notes sont à nouveau prônées dans les classes qui comportent un examen. L’usage des lettres se diffuse surtout à l’école primaire, d’autres symboles sont parfois utilisés : des couleurs (V, O, R), des smileys (visages), des logos, des scores de réussite… Des notes illusoires mais une utilité sociale : Petit à petit, les lettres sont devenues de faux chiffres, A+++, B -, les couleurs ont remplacé les notes……la note a du mal à disparaître. Les enseignants connaissent assez bien les capacités des élèves et leur niveau de maîtrise mais la traduction en notes, surtout une note moyenne, efface les qualités de leurs analyses. La note est admise par tous mais avant tout plébiscitée par les parents. Pourtant, certains se passent très bien des notes : ex. en Finlande, pas de notes avant 12 ans. En France la question sociale de la note résiste : “ Est-ce que tu as de bonnes notes ? ”, “ Quelles notes as-tu eu aujourd’hui ? ” “ Et ton copain ? ” Ces questions signifient qu’en l’absence de notes, nous avons du mal à identifier les acquis des élèves et leur niveau de maîtrise.

4 Quelques repères … 1977 : recommandation pour l’école maternelle
4 Quelques repères … 1977 : recommandation pour l’école maternelle principe d’une évaluation outillée : préconisation d’élaboration de grilles d’évaluation 1986 : publication des contenus disciplinaires évaluation adaptée à l’âge des enfants Intéressons-nous à l’évolution de l’évaluation à l’école maternelle dans l’histoire récente : On reste sur les bases du programme de 1921 (programme calqué sur le primaire) jusqu’en 1977 où paraissent de nouveaux textes concernant l’école maternelle. Dans les programmes de 1977, apparaissent les termes d’ « affectivité, motricité, langage, développement cognitif » par opposition au modèle de productivité de 1921 « compter, réciter, lire,… ». Les programmes de 1977 recommandent de procéder : “ au sein de l’équipe éducative et en vue d’une évaluation de plus en plus précise, à l’élaboration de grilles ” et aussi : “ dès le plus jeune âge, les enfants ont intérêt à être associés -à leur niveau- à cette tâche. Dans la section des grands, en particulier, le groupe qui s’est montré capable d’élaborer un projet, doit être à même de déterminer ses propres critères d’évaluation. ” Ministre René Haby 1986 : suite aux programmes et instructions de 1985, on publie en 1986 des orientations pour l’école maternelle qui constituent la référence de base des maîtres en ce qui concerne les contenus disciplinaires que les enfants doivent acquérir. Ministre : Jean Pierre Chevènement

5 (Loi d’orientation de juillet 1989)
5 Quelques repères … Juillet 1989 : du bulletin de notes au livret scolaire (Loi d’orientation de juillet 1989) 1990 : obligation du livret scolaire 1995 : observation et évaluation régulières 1990 : on parle pour la première fois de compétences à acquérir suite à la loi d’orientation de 1989. C ’est l’obligation du livret scolaire : pour un suivi dans le cycle, pour un suivi d’un cycle à l ’autre, qui soit l’assurance d ’une continuité du service public en cas de changement d’école, qui soit une information régulière des parents. On conseille, pour les compétences les plus spécifiques, d’évaluer au cours d’activités… On dit : l’élève doit pouvoir……. Ministre : Lionel Jospin 1995 : Les programmes de 1995 contiennent un chapitre spécifique concernant l’enseignement à l’école maternelle, définissent les domaines d’activités. Ils précisent que “ les équipes pédagogiques ont la responsabilité de construire une progression cohérente et continue, d’en adapter le rythme à la diversité des enfants, de définir des stratégies, de permettre l’évaluation. Il faut que d’une année à l’autre, les enfants se rendent compte qu’ils ont franchi des étapes, abordé des activités et des domaines neufs. Leur curiosité, leur envie d’agir et de savoir s’en trouvent confortés, surtout s’ils sont associés à l’évaluation de chacun de leurs apprentissages. ” Programmes de l’école primaire. Ministre : François Bayrou

6 6 Quelques repères … 2001 : évaluation systématique des compétences installées Circulaire N° du banqoutils 2001 -CIRCULAIRE N° DU : Évaluation et aide aux apprentissages en grande section de maternelle et en cours préparatoire (livret vert) : identification des compétences et repérage des difficultés des élèves. C ’est une évaluation de prévention des difficultés : livret vert et banquoutils Ministre Jack Lang Ce qui a inspiré les productions départementales : livret CP départemental (2003/2004), suivi des évaluations du langage oral (2005/2006) + structuration de la pensée (2009/2010). 2002 : L’évaluation est une dimension centrale de l’activité des enseignants, à l’école maternelle comme dans les autres niveaux de la scolarité primaire. …..”L’enseignant est particulièrement attentif aux réactions des élèves mais n’interprète pas trop hâtivement leur production. L’enjeu est de comprendre les cheminements et d ’évaluer les progrès pour adapter les exigences…. L’évaluation facilite l’adaptation des activités aux besoins de la classe comme de chacun des élèves. ” Ministre Jack Lang 2002 : le livret d’évaluation est le principal outil de travail pour l’enseignant

7 Quelques repères … 2006 : définition du contenu du socle commun
7 Quelques repères … 2006 : définition du contenu du socle commun exigence d'évaluation des acquis des élèves (Décret du 11 juillet 2006 pris en application de la loi d'orientation et de programme pour l'avenir de l'École du 23 avril 2005) 2006 : décret du 11 juillet 2006 pris en application de la loi d'orientation et de programme pour l'avenir de l'École du 23 avril 2005 Ce décret organise le contenu du socle commun autour de sept grandes compétences qui définissent ce que nul n'est censé ignorer en fin de scolarité obligatoire : un ensemble de valeurs, de savoirs, de langages et de pratiques. Le socle commun est indissociable d'une exigence d'évaluation des acquis des élèves. Ministre Xavier Darcos Le socle commun de connaissances et de compétences est une disposition majeure de la loi d'orientation et de programme pour l'avenir de l'École du 23 avril Il désigne un ensemble de connaissances et de compétences que les élèves doivent maîtriser à l'issue de la scolarité obligatoire pour poursuivre leur formation, construire leur avenir professionnel et réussir leur vie en société. Le socle commun fournit un principe d'organisation des enseignements en fondant les objectifs des programmes. Il est indissociable d'une exigence d'évaluation des acquis des élèves. Loi d'orientation et de programme pour l'avenir de l'École du 23 avril 2005. Le décret du 11 juillet 2006 pris en application de la loi pour l'avenir de l'École organise le contenu du socle commun autour de sept grandes compétences qui définissent ce que nul n'est censé ignorer en fin de scolarité obligatoire : un ensemble de valeurs, de savoirs, de langages et de pratiques.

8 Quelques repères … Juin 2007 : livret scolaire
8 Quelques repères … Juin 2007 : livret scolaire (Arrêté et décret B0 n°22 du 7 juin 2007) Novembre 2008 : livret scolaire et attestations de compétences Circulaire n° du 24 novembre 2008 BO n° 45 du 27 novembre 2008 Du bulletin de notes au livret scolaire Loi d’orientation de juillet 1989 : Le carnet de notes a disparu avec la Loi d’orientation de juillet 1989 et la mise en place du livret scolaire résulte de cette loi qui définit aussi les cycles. Sa finalité : favoriser le suivi de l’élève et la continuité de la scolarité. Le livret scolaire et les attestations de compétences Arrêté et décret B0 n°22 du 7 juin 2007 : « livret scolaire à mettre en place dès le cycle 2. Il sera rempli fin CE1, CM2, par le conseil de cycle. Il s’agit d’un outil simple pour les familles, et qui se complète par les grilles de référence pour être un outil pour les enseignants. » Son objectif : suivre les acquisitions progressives des compétences en lien avec le socle commun Circulaire n° du BO n° 45 du 27 novembre 2008 : Mise en œuvre du livret scolaire « Le livret scolaire suit l'élève jusqu'à la fin de la scolarité primaire… Dès l’école maternelle, les élèves acquièrent des connaissances et des compétences qui servent d’appui aux enseignements de l’école élémentaire. C’est pourquoi, un bilan des acquisitions de l’école maternelle, réalisé en référence aux programmes, est effectué en fin de grande section et joint au livret scolaire. … »

9 Le livret scolaire comporte :
9 Le livret scolaire comporte : Les documents d'évaluations périodiques Les résultats aux évaluations nationales de CE1 et de CM2 Les attestations de maîtrise des connaissances et compétences en CE1 et en CM2 Les attestations de premier secours et de première éducation à la route Les propositions faites par le conseil des maîtres et les décisions prises concernant la poursuite de la scolarité A l’école élémentaire, le livret scolaire comporte l’ensemble des documents cités A l’école maternelle, le livret scolaire contient : - Les documents d’évaluations périodiques en usage dans l’école pour suivre régulièrement les progrès de l’élève au fil de chaque année scolaire. La référence au programme est essentielle pour couvrir au mieux les objectifs de connaissances et de compétences à travailler à l’école maternelle. - Un bilan des acquisitions de l’école maternelle, réalisé en référence aux programmes est effectué en fin de grande section. Ce bilan sera communiqué aux parents. Ces mêmes informations seront également transmises aux maîtres de l’école élémentaire. À la fin de l'école élémentaire, le livret scolaire est remis aux parents. Les éléments relatifs à la maîtrise des connaissances et des compétences en CM2, les résultats aux évaluations nationales en CM2 ainsi que les attestations figurant aux points 4 et 5 sont transmis au collège d'accueil de l'élève.

10 10 Quelques repères … 2008 : Les programmes précisent les contenus des savoirs fondamentaux dont l’acquisition est un objectif pour tous.

11 Quelques repères … 2009 : Discours du MEN Luc Chatel :
11 Quelques repères … 2009 : Discours du MEN Luc Chatel : « Un nouvel élan pour l'école maternelle » Extrait du discours de Luc Chatel (31 août 2009) « L’école maternelle permet de nombreuses acquisitions, sur la base desquelles les apprentissages de l’école élémentaire vont se construire. C’est pourquoi il faut renforcer l’évaluation des acquis des élèves et fournir aux parents concernés des informations claires sur ce que chaque enfant a appris à l’école maternelle. C’est le sens de l’introduction, dans le livret scolaire de chaque élève, d’un bilan des acquis en fin de grande section. Des outils d’aide existent déjà, d’autres seront proposés aux enseignants dans le courant de l’année scolaire pour faciliter leur travail et la communication avec les parents ». … 11

12 Un nouvel élan pour l’école maternelle
La maternelle "permet de nombreuses acquisitions sur la base desquelles les apprentissages de l'école élémentaire vont se construire" …."il faut renforcer l'évaluation des acquis" et "fournir aux parents des informations claires sur ce que chaque enfant a appris". Luc Chatel confirme l'introduction dans le livret scolaire d’ "un bilan des acquis en fin de grande section". Discours de Luc Chatel «un nouvel élan pour l’école maternelle »   31 /08/09

13 Quelques repères … 2009 : évaluer, un geste professionnel
13 Quelques repères … 2009 : évaluer, un geste professionnel (Référentiel de compétences des enseignants en école maternelle - BO n° 32 du 3 septembre 2009) BO n° 32 du 3 septembre 2009 Déclinaison du référentiel de compétences des enseignants (2006) qui pointe les connaissances et les compétences qui doivent être particulièrement développées pour répondre aux besoins des jeunes enfants scolarisés en classe ou en école maternelle. 8 points dont le point 7 définit le geste professionnel qu’est l’évaluation des élèves. Ministre Luc Chatel 7 - Evaluer les élèves On se référera aux compétences de fin d’école maternelle décrites en fin de chaque domaine d’activité ainsi qu’aux progressions. 7.1. Connaître les modalités de l'évaluation des élèves les mieux adaptées à l'école maternelle - Connaître et savoir mettre en oeuvre les techniques d'évaluation les mieux adaptées aux jeunes enfants permettant des bilans objectifs. - Savoir notamment développer les méthodes d'observation des élèves en situation scolaire. - Acquérir des compétences pour la régulation des parcours d'apprentissage sur la base d'une observation critériée et analysée. 7.2 Communiquer à chaque parent l'évaluation des progrès de l'enfant Il communique et explique aux parents les résultats attendus et les résultats obtenus. - Savoir présenter à ses parents les progrès de chaque enfant scolarisé en référence aux programmes, dans une vision dynamique et positive de l'apprentissage. Apprendre à commenter de façon formative des travaux d'élèves sans confondre évaluation et notation. 7.3 Associer les élèves à l'évaluation de leurs progrès Il fait comprendre aux élèves les principes d'évaluation et développe leurs capacités à évaluer leurs propres productions. - Connaître et mettre en oeuvre les techniques d'évaluation associant les élèves pour leur permettre une première prise de conscience des apprentissages scolaires. - Permettre à chaque élève de mesurer le chemin parcouru pour qu'il ait conscience de ce qu'il apprend. Evaluer les élèves Connaître les modalités de l’évaluation des élèves les mieux adaptées à l’école maternelle Communiquer à chaque parent l’évaluation des progrès de l’enfant - Associer les élèves à l’évaluation de leurs progrès

14 14 Associer les élèves à l’évaluation de leurs progrès un exemple à l’école maternelle J. Jaurès - Villedieu Quotidiennement, avant la sortie, un retour sur la journée est organisé collectivement. Les compte-rendus, élaborés collectivement, sont illustrés par des photos, des productions d'enfant et placés dans un cahier-mémoire de la classe et/ou affichés sur un panneau dans le couloir. A partir du questionnement : « Qu'est-ce qu'on a fait aujourd'hui ? », l’enseignant amène les élèves à prendre conscience des apprentissages liés aux activités de la journée et utilise alors la question : « Qu'est-ce qu'on a appris aujourd'hui ? » Différencier l’activité et l’apprentissage lié à l’activité. Ce qui donne sa légitimité à l’école maternelle par rapport au jardin d’enfants. Cf. BO 2008 programme p. 14 : Devenir élève : « A la fin de l’école maternelle, l’enfant est capable de : - Dire ce qu'il apprend »  Ce travail autour de la journée et ses apprentissages permet à l’élève de donner du sens à ce qu’il fait : « Permettre à chaque élève de mesurer le chemin parcouru pour qu’il ait conscience de ce qu’il apprend. » (cf. Référentiel de compétences - point 7.3) On pourra ensuite proposer une évaluation qui sera significative pour les élèves.

15 « L’enfant doit pouvoir… » à « L’enfant est capable de… »
15 En 20 ans, on est passé de : « L’enfant doit pouvoir… »  à « L’enfant est capable de… » Pourquoi faudrait-il évaluer si ce n’est pour mieux aider les élèves à apprendre ?

16 16 Qu’est-ce qu’évaluer ?

17 observer positiver interpréter comparer noter ordonner aider valoriser
17 observer positiver interpréter comparer noter ordonner aider valoriser sanctionner ranger guider exiger analyser classer satisfaire 3 colonnes de mots vous sont proposées. Indiquez pour chacun des mots s’il correspond ou non au mot « évaluer ». A chaque clic la réponse apparaît : - en jaune : bonne réponse, - en rouge : erreur. Commencer par la colonne de gauche, de haut en bas ; puis colonne du milieu, de haut en bas ; etc… normaliser réguler repérer valider réussir vérifier 17

18 Evaluer c’est: Une réponse à une demande institutionnelle
18 Evaluer c’est: Une réponse à une demande institutionnelle qui permet de : Recueillir des informations sur les connaissances, les procédures des élèves Expliciter son enseignement, les critères de réussite Redéfinir le statut de l’erreur Différencier, étayer pour faire progresser Evaluer est un acte professionnel majeur, quel que soit le niveau de classe sur lequel on est enseignant et qui répond à une demande institutionnelle. - Circulaire N° du Mise en œuvre du livret scolaire à l'école - Circulaire N° du Evaluation et aide aux apprentissages en grande section de maternelle et en cours préparatoire : identification des compétences et repérage des difficultés des élèves. 1 -Evaluer permet de se rendre compte. « L’évaluation sert d’abord à… se rendre compte, alors que l’on met sans cesse en avant l’objectif de rendre compte. » Viviane Bouysse, IGEN C’est se rendre compte de ce que savent les élèves (au début, pendant et à la fin de l’apprentissage), recueillir des informations sur leurs connaissances, sur les procédures qu’ils mettent en oeuvre (observer les capacités, les attitudes). Elle permet la connaissance individuelle de chacun des enfants, de ses savoir-faire, de ses savoirs. Elle permet d’indiquer, d’informer ou de mesurer le chemin parcouru, le résultat des apprentissages, le degré d’acquisition. - de donner à chacun l’occasion de montrer ce qu’il a appris connaissances, procédures, savoir-être…), ce qu’il se sent capable de réussir (seul, avec aide, immédiatement, en différé, en transposant…). - de donner de la valeur, pour ouvrir les conditions d’un dialogue avec l’enfant et sa famille, avec les collègues. Evaluer c’est : 2- Expliciter son enseignement - Expliciter les critères de réussite - Donner des repères pour aider les enfants à prendre conscience  de ce qu’ils ont réellement construit et appris (cf. Devenir élève, programmes 2008) Donner du sens aux apprentissages Rendre compréhensible et lisible à l’enfant l’objet de son apprentissage 3 - Considérer l’erreur comme une étape nécessaire dans un apprentissage. 4 - Ce qui implique pour le maître de développer une réflexion, en amont, pendant et en aval sur ses choix et ses actions pédagogiques (différencier, programmer), de s’interroger sur l’efficacité de son travail d’enseignant, sur la validité des apprentissages que l’on fait faire aux élèves

19 Pourquoi évaluer au cycle 1 ?
19 Evaluer, pour Mettre l’élève au cœur des apprentissages Donner son plein sens à l’intervention de professionnels de l’éducation dans un lieu particulier qui s’appelle une école. Pourquoi évaluer au cycle 1 ? Mettre l’élève au cœur des apprentissages : Lorsqu’il est question d’évaluation à l’école maternelle, c’est bien l’observation qui est première. L’usage du papier/crayon n’est pas toujours indispensable pour évaluer. Observer signifie prendre des informations en continu, pour s’assurer que les enfants progressent, que chaque enfant progresse. C’est quand un enfant ne progresse pas qu’on va utiliser des outils plus précis, plus affinés. Il n’est pas question d’envahissement par l’évaluation (« A trop peser le cochon, on oublie de l ’engraisser. »), mais plutôt de s’attarder à observer quelques enfants en particulier, à des moments donnés, et notamment les enfants « transparents », qui se font discrets, qui donnent peu à voir dans le temps ordinaire de la classe. De temps en temps, on fait aussi le point pour tous les élèves : à ce titre, les programmes de 2008 sont recentrés autour des compétences essentielles, moins nombreuses qu’auparavant. Au cycle des apprentissages premiers, on évalue pour : donner son plein sens à l’intervention de professionnels de l’éducation, à l’enseignement et à l’apprentissage de manière précoce dans un lieu particulier qui s’appelle une école. La fonction de l’école maternelle n’est pas de materner mais d’initier à ce qu’est la vie en société, avec des règles, des lois, des consignes, des repères pour se situer, par rapport à soi-même, dans son développement, mais aussi par rapport à tous ceux qui accompagnent sur le chemin de l’apprentissage.  Planification des objectifs d’apprentissages et évaluation des acquis constituent les deux points qui permettent de différencier école maternelle et jardin d’enfant.

20 Evaluer du point de vue de l’élève
20 Evaluer du point de vue de l’élève Connaître les critères de réussite Se rendre compte de ses progrès Avoir droit à l’erreur S’entraîner pour réussir

21 21 Qu’est-ce que valider ?

22 Valider les compétences
22 Valider les compétences Confirmer l’acquisition d’une compétence à partir de plusieurs évaluations dans des contextes et temps différents Rendre visibles les acquis des élèves Transmettre les acquis à la famille, à l’équipe pédagogique, à l’Institution B.O n°32 - Référentiel de compétences des enseignants : rubrique 7 « Evaluer les élèves » : - Connaître les modalités de l’évaluation des élèves les mieux adaptées à l’école maternelle - Communiquer à chaque parent l’évaluation des progrès de l’enfant Associer les élèves à l’évaluation de leurs progrès Quand une compétence est-elle dite acquise et peut être validée ? Une compétence est validée dès lors que l’élève a effectué, avec succès, à plusieurs reprises (au moins 3 fois - V. Bouysse) et dans des situations différentes, une tâche qui active cette compétence. Exemple : Si on évalue « Se repérer dans l’espace », on peut présenter des situations différentes à des moments différents : tableaux à double entrée, symétrie, repérage dans un quadrillage, labyrinthe, puzzle, repérage en situation par rapport à un environnement (classe, salle de jeux, cour, …), …

23 Un exemple Le livret scolaire d’une école maternelle
En 2008/2009, la réflexion des équipes pédagogiques du RAR a porté sur l’évaluation et le bilan des acquisitions en fin d’école maternelle. De cette réflexion est né le livret scolaire des écoles maternelles du RAR. Il concerne 4 écoles (Buffon, Frontenac, Michelet et O. Charbonnier). Il s’inscrit dans la logique de travail des écoles élémentaires du RAR qui ont aussi construit leur livret scolaire. Comme en élémentaire, une compétence n’est validée sur le livret qu’après avoir été évaluée plusieurs fois dans des situations différentes. Les enseignants ont décidé de ne faire apparaître que la compétence validée (X) en référence au socle commun et à la validation des différents paliers. Pas d’évaluation négative, c’est le principe de la réussite différée. X = oui la compétence est validée 23 Un exemple Le livret scolaire d’une école maternelle

24 S’APPROPRIER LE LANGAGE
24 S’APPROPRIER LE LANGAGE Je suis capable de comprendre et de faire ce que l’on me demande PS MS GS Comprendre un message et agir ou répondre de façon pertinente Je suis capable de dire le nom des objets qui m’entourent. PS MS GS Nommer avec exactitude un objet, une personne ou une action ressortissant de la vie quotidienne Une table Diapo « S’approprier le langage » : Pour chaque domaine d’apprentissage, les compétences telles qu’elles sont définies dans les programmes 2008 (colonne de droite sur la diapo) apparaissent dans le livret et sont reformulées avec une ou plusieurs phrases simples et illustrées (colonne de gauche sur la diapo) Autre ex dans le domaine « Découvrir l’écrit » : la compétence de fin d’école maternelle : « Identifier les principales fonctions de l’écrit » est redéfinie à l’aide de 2 phrases: « Je suis capable de reconnaître une affiche, un livre, une recette et dire à quoi ça sert » et « Je suis capable de reconnaître mon prénom ». La TPS n’apparaît pas car dans les programmes de l’école maternelle ne sont formulées que les compétences de PS à développer. Les écarts de maturité et de développement sont importants dans cette tranche d’âge. Cependant, il est nécessaire pour l’enseignant d’avoir recours à une évaluation des acquis des élèves de TPS pour mesurer leurs progrès ou leur chemin à parcourir. Les renseignements portés en fin d’année sur le livret ne concernent que le nom, prénom, date de naissance de l’enfant et l’année de scolarisation en TPS. Une information à ce sujet est donnée aux parents en début d’année lors de la réunion de rentrée. Je suis capable de faire des phrases pour parler. PS MS GS Formuler en se faisant comprendre une description, une question. 24

25 Eprouver de la confiance en soi ; contrôler ses émotions
25 DEVENIR ELEVE Respecter les règles de vie commune Je suis capable de lever le doigt. PS MS GS Je suis capable de prendre et de ranger le matériel. PS MS GS Eprouver de la confiance en soi ; contrôler ses émotions Je suis capable de parler devant les autres. PS MS GS 25

26 26 Dans le domaine Découvrir le monde : Le langage nécessaire à l’élève pour : « reconnaître, nommer, décrire, comparer, ranger, classer »(compétence BO 2008 fin école maternelle) a fait l’objet d’une progression de cycle établie par les équipes pédagogiques. Ex : PS : chaud, froid / dur, mou / doux MS : sucré, salé, acide, … GS : lisse, rugueux, piquant, … L’évaluation s’appuie sur les progressions qui ont été élaborées. DECOUVRIR LE MONDE Connaître les manifestations de la vie animale et végétale J’ai des connaissances sur les animaux et les plantes. PS MS GS Distinguer les 5 sens et leurs fonctions . J’utilise des mots précis pour dire ce que je vois, ce que je touche, ce que j’entends, ce que je goûte, ce que je sens. PS MS GS J’utilise mes 5 sens pour découvrir le monde. PS MS GS dur acide

27 UTILISER LES REPERES DANS LA JOURNEE, LA SEMAINE ET L’ANNEE
27 UTILISER LES REPERES DANS LA JOURNEE, LA SEMAINE ET L’ANNEE J’utilise les mots « hier, aujourd’hui, demain » PS MS GS Je suis capable de me repérer dans …. PS la matinée MS la journée GS la semaine Hier Je suis capable de trouver une date : PS MS le jour GS la date

28 28 Un autre exemple

29 Découvrir le monde Approcher les nombres et les quantités
29 Découvrir le monde Approcher les nombres et les quantités Découvrir l’écrit Se préparer à apprendre à lire et à écrire Distinguer les sons de la parole

30 Évaluer : - Quoi ? - Comment ? - Quand et avec quels outils ?
30 Évaluer : - Quoi ? - Comment ? - Quand et avec quels outils ? 30

31 Document Ressource Janvier 2010 
31 Évaluer : quoi ? A chacun des niveaux : des compétences dans tous les domaines GS : les acquisitions de fin d’école maternelle Document Ressource Janvier  Les apprentissages menés en maternelle constituent la 1ère étape de la construction des compétences visées au palier 1 du socle (CE1) Un bilan des acquisitions de l’école maternelle, réalisé en référence aux programmes, est effectué obligatoirement en fin de grande section et joint au livret scolaire. BO du 27 novembre 2008 (Circulaire sur la mise en œuvre du livret scolaire) Ce bilan sera communiqué aux parents en faisant apparaître les acquis, les progrès, tout en ne masquant pas les besoins éventuels. Ces mêmes informations seront également utiles aux maîtres de l’école élémentaire pour disposer, dès le CP, des informations nécessaires à l’exercice de la différenciation pédagogique et à la mise en place des aides éventuelles. Ce bilan sera le point d’appui de la liaison GS/CP (bilan individuel pour le livret scolaire + tableau de bord de la classe) Un document « Aide à l’évaluation des acquis en fin d’école maternelle » « Ressources pour faire la classe à l’école » est mis à disposition par la Direction Générale de l’Enseignement Scolaire. Il propose un ensemble d’exercices et de situations pour évaluer les acquis des élèves, assortis de commentaires à l’attention des maîtres, dans 4 domaines « S’approprier le langage » « Découvrir l’écrit » « Découvrir le monde » et « Devenir élève » Téléchargeable sur education.gouv En ligne sur le site de la circonscription. L’évaluation est importante mais ne doit pas devenir envahissante. Il vaut mieux multiplier les prises d’indices en « situation écologique » que créer des situations factices et trop «primarisées ». Il faut bien maîtriser le programme et avoir des repères sur le développement des enfants pour savoir à quoi il importe d’être attentif et pouvoir capter les signaux positifs ou d’alerte dans les situations quotidiennes.

32 Un exemple Que faut-il évaluer en matière de langage ?
32 Un exemple Que faut-il évaluer en matière de langage ? Les compétences de communication Ce qui est en jeu : surtout les interactions - La prise de parole : P.S. - La prise de « rôle » : fin M.S. ; G.S. Le temps consacré à l’enseignement/apprentissage doit être bien plus important que celui consacré à l’évaluation ; Il n’est légitime d’évaluer que ce qui a été « enseigné ». Les compétences de communication Ce qui est en jeu* : surtout les interactions La prise de parole : oser entrer en interaction, en situation duelle puis en groupe ; jouer (accepter) le rôle d’interlocuteur (P.S.) La prise de « rôle » : demander la parole, attendre son tour (fin M.S.) ; ne pas parler pour parler, rester dans le sujet de l’échange (G.S.) La présence d’articulations explicites du propos avec les précédents ; la qualité de ces liens (critère d’excellence, non exigible en G.S.) Faire le lien avec l’encadré : compétences de fin d’école maternelle BO 2008 p. 13  Prendre l’initiative de poser des questions ou d’exprimer son point de vue Il est essentiel de définir des OBSERVABLES et des CRITERES quand on évalue.

33 Un exemple Que faut-il évaluer en matière de langage ?
33 Un exemple Que faut-il évaluer en matière de langage ? Les premières compétences dans l’étude de la langue les BASES de la LECTURE : - principe alphabétique, - conscience phonologique L’entrée dans l’écriture Le respect des règles de tracés La maîtrise des trajectoires La synchronisation des prises d’information visuelles et des gestes de la main La prise de conscience de la relation forme / sens. Les premières compétences dans l’étude de la langue Ce qui est en jeu : les BASES de la LECTURE (principe alphabétique, conscience phonologique) Préalable essentiel : enseigner, faire apprendre selon une approche ludique et implicite d’abord puis explicite et systématisée ; progressivité portant à la fois sur les entités travaillées (syllabes puis phonèmes) et sur les opérations mentales mises en œuvre. - La conscience du mot - La conscience qu’un mot est constitué d’un assemblage organisé d’éléments - L’identification des parties ; la discrimination auditive et visuelle - La connaissance de correspondances entre oral et écrit (mots ; syllabes ; sons-lettres) - Evaluation : limitée en M.S. ; plus régulière en G.S. - Points d’appui : annexe au programme, p. 30 du BO ; document d’accompagnement, p. 94/104 ; nombreux outils dans l’édition privée. L’entrée dans l’écriture Préalable essentiel : enseigner, faire apprendre de manière rigoureuse ; apprentissage très exigeant à ne pas commencer trop tôt ; exigences limitées en quantité Ce qui est en jeu : - Le respect des règles de tracés (intégration de repères spatiaux et du vocabulaire lié) - La maîtrise des trajectoires (enchaîner, inhiber des gestes) - La synchronisation des prises d’information visuelles et des gestes de la main (place du langage entre les deux) La prise de conscience de la relation forme / sens Faire le lien avec l’encadré : compétences de fin d’école maternelle BO 2008 p. 14

34 Évaluer : comment ? Epreuves papier-crayon peu pertinentes
Epreuves papier-crayon peu pertinentes, sauf pour évaluer la compréhension (par exemple, images, dessins) ou les découpages en syllabes, le repérage de sons. L’observation doit être privilégiée dans les situations naturelles de classe ou dans une tâche conçue pour l’évaluation et proposée à un groupe. - Dates et objets possiblement variables selon les enfants : l’évaluation doit s’adapter au développement de l’enfant. Telle compétence évaluée chez l’enfant A peut être évaluée à un moment différent chez l’enfant B. (ex. : trier du plus grand au plus petit : certains enfants sont capables de la faire assez tôt, d’autres non, l’acquisition sera plus tardive dans l’année mais pour autant ces enfants ne devront pas être pénalisés dans l’acquisition et dans l’évaluation de cette compétence). 34 Évaluer : comment ? Epreuves papier-crayon peu pertinentes Privilégier l’observation : - situations naturelles de classe - tâche conçue pour l’évaluation et proposée à un groupe Dates et objets possiblement variables selon les enfants.

35 quand et avec quels outils ?
35 Évaluer : quand et avec quels outils ? Évaluation diagnostique - Évaluations personnelles Évaluation formative Banqoutils - Éduscol Évaluations personnelles Évaluation sommative Aide à l’évaluation des acquis des élèves en fin d’école maternelle Outils de circonscription fin de GS début CP Quels outils ? Rester simple - Pour prendre la mesure des acquis : Situations / exercices étalonnés, validés (Banqoutils - Eduscol) Situations / exercices ou-et guides / grilles d’observation fabriqués localement (penser à MUTUALISER) Aides : annexe au programme : Repères pour organiser la progressivité des apprentissages documents d’accompagnement antérieurs sur le langage et sur les mathématiques. Pour garder trace : - un « tableau de bord » pour la classe ; - des livrets scolaires pour les élèves (lisibilité). 35

36 36 Dans les classes …

37 Au départ, un livret scolaire élaboré par l’équipe pédagogique
L’équipe pédagogique a élaboré depuis plusieurs années un livret d’évaluation. Au départ, les compétences des enfants étaient cotées avec le code couleur vert (acquis), orange (en cours d’acquisition) et rouge (non acquis). Lors de la réactualisation du livret pour le rendre conforme aux programmes de 2008, les enseignantes ont décidé de n’utiliser que le code couleur vert pour ne plus mentionner que les réussites. 37 Au départ, un livret scolaire élaboré par l’équipe pédagogique

38 de participer à leurs apprentissages.
Ce livret n’est pas à destination des enfants puisqu’ils ne peuvent décrypter ce qui y est écrit. Ils ne peuvent donc pas mesurer ce qu’ils ont appris. 2) C’est un constat global : les enfants ne sont pas assez impliqués dans leurs apprentissages et leur déficit pour le goût de l’effort peut sans doute s’expliquer par le manque d’implication des enfants dans leurs apprentissages. S’est enclenchée une réflexion sur comment rendre les enfants acteurs de leurs apprentissages. 3) Pour que les enfants soient acteurs de leurs apprentissages, il faut qu’ils sachent ce qui est à apprendre, pour qu’ils se mettent dans un positionnement actif et se projettent dans cet apprentissage. 38 Un double constat Les enfants ne sont pas acteurs de leurs apprentissages Les compétences sont peu compréhensibles pour les parents. Permettre aux enfants de participer à leurs apprentissages. Permettre aux parents de visualiser simplement et rapidement ce dont leur enfant est capable

39 Le cahier de mes réussites
Il s’agit d’une expérience menée cette année scolaire dans une école maternelle de Châteauroux, mais qui n’est pas arrivée par hasard. C’est le fruit d’un vrai questionnement mené par une équipe d’école, mais c’est une expérience qui est actuellement en cours. 39 Le cahier de mes réussites

40 Un cahier de mes réussites Des compétences comportementales
Valérie Garcia - l’école maternelle Huguette Orliac à Cahors ttp://pedagogie.ac-toulouse.fr

41 Un cahier de mes réussites

42 Un cahier de mes réussites

43 Le cahier de mes réussites, des compétences à atteindre

44 Le cahier de mes réussites en GS:
Il a fallu constituer une banque d’images représentant des compétences à atteindre, tant sur le plan du comportement permettant d’évaluer le « Devenir élève » que sur le plan des apprentissages didactiques. Cette banque d’images est commune à toute l’école et est alimentée et enrichie par chaque enseignante. Elle est constituée d’images en noir et blanc au format 8X5 environ, facilement décodable par les enfants, mettant en scène (sur cette diapo) des savoirs-être. Les images sont légendées pour assurer la permanence du sens des dessins et lever toute ambiguïté d’interprétation. 44 Le cahier de mes réussites en GS: une banque de compétences à atteindre Des compétences comportementales

45 Le cahier de mes réussites en GS :
Tous les enfants ne progressant pas au même rythme, il importe que les objectifs d’apprentissages didactiques et de comportement soient différents selon les enfants. Ce sont des objectifs personnalisés. Il y a donc dans la classe un tableau stipulant les objectifs fixés pour une période donnée pour chaque enfant. Cela fait l’objet d’une présentation individuelle pour définir à chacun ce qu’il doit apprendre à faire dans une période donnée. Ainsi, l’enseignante colle avec une pâte adhésive les étiquettes correspondantes. En début d’année, l’accent sera plus mis sur le comportement pour asseoir une attitude d’élève. Puis on intègrera des images ciblant des savoir-faire. Pour une période donnée, ne pas mettre plus de 4 objectifs à atteindre pour chacun. Ce tableau permet de visualiser ce qui reste à acquérir par chacun dans la période donnée. Les images du tableau sont mobiles et sont enlevées quand la compétence est validée, pour les coller dans le cahier de mes réussites. 45 Le cahier de mes réussites en GS : des compétences à atteindre au rythme de chacun

46 Le cahier de mes réussites en GS :
Chaque élève de GS dispose d’un cahier format A5 dans lequel les images des apprentissages bien acquis seront collées par les élèves eux-mêmes après que l’enseignant ait validé un apprentissage donné. L’utilisation d’un cahier permet aux élèves de revenir en arrière pour mesurer et visualiser ce qu’ils ont appris. En regardant le tableau avec tous les prénoms de la diapo précédente, les élèves perçoivent chez leur camarade une tâche qui ne leur est pas attribuée pour le moment mais qu’un jour ils auront à acquérir. Ils peuvent se projeter. 46 Le cahier de mes réussites en GS : un outil pour visualiser mes compétences

47 Une démarche d’école inscrite dans une progression
En PS, les images sont trop difficiles à interpréter par les enfants. On valorisera donc les acquis des élèves à l’aide de photos d’eux en train d’agir ou de réalisations personnelles qui seront légendées, mises sur un fond de couleur pour différencier cette feuille des autres et insérées dans le cahier de vie. 47 Une démarche d’école inscrite dans une progression En PS : valoriser les réussites des enfants et les rendre lisibles dans le cahier de vie

48 Une démarche d’école inscrite dans une progression
48 Un constat est à faire dès le début de l’expérience : c’est l’intérêt et l’investissement de tous les enfants dans la démarche entreprise ; ils parlent entre eux des objectifs qu’ils ont à atteindre, se projettent surtout en matière de comportement où il y a une auto-régulation rapide. Certes, c’est une démarche chronophage dans sa mise en place, mais qui fera gagner du temps dans les apprentissages des enfants car ce sont des apprentissages conscientisés. Une démarche d’école inscrite dans une progression En MS : on utilise les images de la banque d’images que l’on colle dans le cahier de vie En GS : on utilise le cahier de mes réussites

49 Le cahier des mes réussites : les objectifs
49 L’équipe a donc projeté de faire un cahier des réussites où chacun inscrira tout ce qu’il a appris et réussit (compétence validée) Ce cahier répond à plusieurs objectifs. Le cahier des mes réussites : les objectifs Créer de la motivation à apprendre Prendre confiance en soi Etre acteur de ses apprentissages Mettre du sens sur ses apprentissages

50 50 L’arbre des savoirs L’élève est invité lors de chaque période à prendre conscience de ses compétences et à colorier son arbre selon ses réussites. Ces documents en format A3 sont à disposition des élèves sur un portant dans la classe. Voir la photo jointe. Arbres des savoirs PS : MS :

51 Cahier de réussite? Arbre du savoirs? Et cahier de progrès? Quels points communs? Quelles différences


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