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Module découverte T. Atzeni F. Bara.

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1 Module découverte T. Atzeni F. Bara

2 Aspects pratiques 10 séances 20 heures de cours examen

3 Plan du cours F. Bara (6 h) L’activité de lecture 1) Aspects cognitifs
2) Les modèles de lecture chez l’humain 3) Apprentissage de la lecture Le développement de l’enfant T. Atzeni (14 h) Introduction : la psychologie La perception 1) Comment on perçoit 2) Différence perception / sensation La mémoire sémantique 1) Organisation des connaissances 2) Troubles de la mémoire sémantique La soumission à l’autorité Le conflit socio-cognitif La comparaison sociale

4 De quoi parle-t-on ? Définition de la psychologie Psukhê Psychologie
Logos Connaissance de l ’âme La psychologie est l’étude du comportement, y compris de la conscience.

5 De quoi parle-t-on ? Biologie Philosophie Médecine Histoire ?
Psychologie Mathématiques Théories de la complexité Neuropsychologie

6 Définition de la psychologie : multiplicité du concept
Selon son objet : en relation avec ce qui est étudié. Selon le type de sujets étudiés : psychologie animale, de l’enfant, adulte… Selon la fonction étudiée : langage, perception, mémoire… Selon l’application qui en est faîte : scolaire, du travail, du sport…

7 Définition de la psychologie : multiplicité du concept
Une discipline = un objet + une méthode + un corpus théorique Le critère de classification que nous utiliserons sera l’objet d ’étude. En ce sens, la psychologie peut-être diviser en trois grandes disciplines.

8 Les grands champs de la psychologie
La psychologie clinique : investigation de la personnalité. Elle est basée sur la compréhension des processus affectifs La psychologie sociale : elle s’intéresse aux transformations des comportements de l’individu en groupe (en société). La psychologie cognitive : c ’est l’étude des fonctions cognitives ; elle vise à mettre en évidence des lois générales de fonctionnement des processus cognitifs

9 La psychologie clinique
Objectif de la psychologie clinique : diagnostiquer un trouble de personnalité et y remédier à l’aide de méthodes propres à différents courants de pensée. La psychanalyse Méthode curative fondée sur la verbalisation des pensées et des associations d ’idées Freud : travail sur l’hystérie. Considère que les symptômes névrotiques expriment des conflits psychiques dont le sujet n’a pas conscience. La psychopathologie C ’est l’étude des maladies mentales. Les méthodes utilisées sont l’entretien et l’observation des conduites. 3 types de maladies mentales : 1. Les névroses 2. Les psychoses 3. Les états limites

10 La psychologie sociale
L’objectif principal de la psychologie sociale est de comprendre les comportements des individus dans des situations sociales. C’est une tentative de comprendre et d’expliquer comment les pensées, les sensations, les comportements des individus sont influencés par la présence actuelle, imaginée ou sous-entendue d’autrui (Allport, 1968) Il s’agit donc de comprendre - L’individu en groupe - Le fonctionnement du groupe - Le fonctionnement de plusieurs groupes en interaction Psychologie sociale : l’approche clinique Psychologie sociale : l’approche appliquée Psychologie sociale : l’approche expérimentale

11 La psychologie cognitive
Un peu d’histoire : Descartes ( ) : introduit le dualisme de l’esprit. Deux méthodes pour étudier le corps et l’âme. Locke ( ) : fondateur de l’empirisme. Toutes nos idées proviennent de l’expérience et sont une représentation des choses. La psychologie expérimentale Fondée par des physiciens et des physiologistes Fechner : premier ouvrage de psychologie expérimentale (1860) Wundt ( ) : premier institut de psychologie à Leipzig (1879). La psychologie devient une discipline officielle. Il s’efforce de mener des expériences où le contrôle des variables est sa première préoccupation. École qui donnera naissance à la gestalthéorie (psychologie de la forme, 1912).

12 La psychologie cognitive
Le béhaviorisme Courant de pensée qui va révolutionner la psychologie. La psychologie passe de science de la conscience à une science du comportement (Watson, ) Principes : 1) L’approche subjective ne permet pas de vérifier les données 2) Pas de possibilité de faire des expériences hors laboratoire 3) L’esprit est une boîte (boîte noire) dont on ne sait rien et dont on ne doit pas se préoccuper. 4) Il y a une relation entre un stimulus et une réponse comportementale S R c ’est la base du conditionnement

13 La psychologie cognitive
Observation des comportements pour en déduire les mécanismes qui en sont à l’origine La psychologie cognitive suppose qu’il n ’est pas possible d’expliquer le comportement humain sans créer de variables intermédiaires ou des constructions hypothétiques qui permettent de passer d ’une description objective à une interprétation théorique. P (ex : lexique mental) S (ex: mot entendu : TABLE) R (ex: mot écrit Les mécanismes psychologiques sont donc définis par inférence et déduction à partir de l ’observation des comportements

14 La psychologie cognitive
L ’homme comme système de traitement de l ’information La psychologie cognitive s’est appuyée sur la métaphore de l’ordinateur. Les être vivants : - captent de l ’information - traitent l ’information - modifient cette information Cela suppose des organes récepteurs qui saisissent l’information de façon sélective, pour ensuite lui faire subir différentes opérations. Cette métaphore à mener à l ’introduction de 3 concepts fondamentaux - le concept de représentation - la notion de procédure - la notion de ressources limitées

15 La perception 1. Introduction 1.1. Définition
1.2. Distinction entre perception et sensation 1.3. De l’objet au percept 1.4. Les tâches perceptives 1.5. Conclusion

16 Définition La perception est l’activité au moyen de laquelle l’organisme prend connaissance de son environnement sur la base des informations prélevées par les systèmes sensoriels Fonction d’interprétation des données sensorielles Activité de traitement de l’information

17 Systèmes sensoriels

18 Systèmes sensoriels Les cinq systèmes sensoriels n’ont pas la même :
Valeur écologique Ne produit pas le même handicap, l’adaptation se fait plus ou moins facilement Valeur fonctionnelle Informations plus ou moins précises, plus ou moins limitées

19 Type de Perception L’intéroception La nociception La proprioception
Informations sur les organes internes La nociception Informations sur la douleur La proprioception Informations sur la position du corps et ses mouvements L’extéroception Informations parvenant du milieu extérieur

20 Sensation et perception
Les perceptions réfèrent toujours à des objets externes Les sensations sont des expériences personnelles du sujet

21 Sensation et perception
L’excitation par un stimulus approprié d ’un organe sensoriel Modifications physiologiques Perception Opération (mentale) portant sur des sensations Accorde une signification à la source responsable de la sensation Connaissances primaires Connaissances élaborées

22 Synthèse Les sensations sont à la base des perceptions
L ’interprétation des sensations produit la perception La perception a essentiellement une fonction cognitive d ’interprétation des informations sensorielles

23 Outil de la reconstruction
L’attention L’intelligence et le jugement La mémoire L ’imagination

24 Où est la limite ? Une mélodie Sensation : Entendre une suite de notes
Perception : En déduire qu’il s’agit d’une mélodie Sensation : Entendre des vibrations Perception : En déduire qu’il s’agit de notes

25 Conclusion Variations externes ? Comportements Sensations Perceptions

26 De l’objet au percept Objet Percept
Aires sensorielles et aires associées R E C P T U S Objet Percept Énergie envoyée aux récepteurs sensoriels Codage transmis par voies nerveuses

27 Les tâches perceptives
Détection Présence ou non du signal Identification Signification du signal Discrimination Est-ce le même signal ? Estimation Mesure

28 Conclusion Perception Un stimulus fournissant des informations
Un récepteur sensible aux informations Un système de traitement de l’information (système perceptivo- cognitif) Perception

29 Plan 2.1. La théorie de la forme : Le mouvement Gestaltiste
2. Perception des formes. 2.1. La théorie de la forme : Le mouvement Gestaltiste Origine Notions fondamentales et principes de base de la Gestalt 2.2. Ségrégation figure / fond Point de vue de la Gestalt Propriétés perceptives de la figure. Influences objectives et subjectives dans la ségrégation figure / fond Conclusion 2.3. Lois d ’organisation des formes

30 Origine de La Gestalt Courant structuraliste allemand
Opposition au courant associationniste Le tout est différent de la somme des parties.

31 Le tout est différent de la somme des parties

32 Origine de La Gestalt Courant structuraliste allemand
Opposition au courant associationniste Le tout est différent de la somme des parties. La forme et non les éléments fonde l ’unité perceptive. Von Ehrenfels (1890)

33 Notions fondamentales de la Gestalt
La structure Relation entre les éléments Le champ perceptif Groupement des éléments selon des processus d'attraction ou de répulsion.

34 Notion de champ perceptif

35 Notions fondamentales de la Gestalt
La structure Relation entre les éléments Le champ perceptif Groupement des éléments selon des processus d'attraction ou de répulsion. Le fond Selon le fond la perception de la figure peut varier.

36 Notion de fond

37 Notion de fond X X

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39 Principes de base de la Gestalt
La perception est structurée d'emblée. Il n'y a pas de distinction entre perception et sensation Le tout est perçu avant les parties L'organisation en ensemble ne se fait pas au hasard.

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41 Ségrégation figure / fond
La ségrégation : Innée Déterminée par des propriétés du système neurosensoriel Hétérogénéité de la stimulation Micro- mouvements oculaires

42 Propriétés perceptives
La figure paraît plus proche que le fond. Le fond semble se continuer derrière la figure. Le contour appartient à la figure et non au fond.

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44 Influences subjectives
L’intention consciente Rubin (1920), Koffka (1935)

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46 Influences subjectives
L’intention consciente Rubin (1920), Koffka (1935) L’attention Hebb (1958) L ’expérience antérieure Leeper (1935)

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49 Influences objectives
L’orientation La grosseur L’inclusion L’articulation interne La symétrie

50 Conclusion La perception de la forme exige de grouper en organisation perceptive les portions d'image (figure) qui appartiennent à la forme en les dissociant de celles qui constituent l'environnement (fond).

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52 Lois d’organisation des formes
La loi de la bonne forme La loi de bonne continuité La loi de proximité La loi de similitude La loi du destin commun La loi de clôture

53 Loi de la bonne forme Un pattern de stimulations est vu de telle sorte que la structure résultante est toujours la forme la plus simple, la plus équilibrée, la plus stable La figure est- elle : - composée d ’un triangle et d ’un rectangle ? - forme complexe à 11 cotés ?

54 Loi de la bonne continuité
Se regroupent les éléments situés dans le prolongement les uns des autres Le point A se dirige-t-il vers B, C ou D ? B C A Figures camouflées D

55 Loi de proximité Toutes choses étant égales par ailleurs, le groupement en unité se fait sur la base de la plus petite distance Deux colonnes de quatre étoiles ou 8 étoiles ?

56 Loi de similitude Se regroupent les éléments qui se ressemblent
Arrangement en ligne ou en colonne ?

57 Loi du destin commun Les choses ou les points qui se déplacent selon une même trajectoire apparaissent groupés Expérience effectuée chez des bébés de 4 mois afin de mettre en évidence la loi du destin commun

58 Loi de clôture L'organisation en figure fermée a plus de chance d'être perçue Tendance à dire qu’il s’agit d’un cercle : tendance à fermer la figure Le vase est perçu avant les visages.

59 Conclusion Critiques Descriptif
Démonstration sur des objets simples bidimensionnels Dans une figure complexe quel est le poids respectif de chacune des lois ?

60 Figures réversibles

61 Figures réversibles

62 Figures réversibles

63 Précédence globale ou locale

64 Précédence globale ou locale
H H

65 Précédence globale ou locale

66 Précédence globale ou locale

67 Illusions perceptives
L'illusion perceptive : nos sens nous font voir la réalité autrement qu'elle n'est. C'est au niveau de l'interprétation du stimulus sensoriel qu'il y a une inadéquation entre l'objet réel et la perception qu'on en a.

68 Illusions perceptives
Écart (déformation, décalage) systématique entre la réalité physique et la perception que l’on a. Fausses perceptions Les illusions sont des distorsions qui éloignent du réel.

69 Illusions

70 Illusions

71 Illusions

72 Illusions

73 Notion d’objet Un objet est une entité dans un espace tri-dimensionnel. Il a généralement une fonction précise et peut être désigné par une étiquette verbale.

74 Pour être identifié rapidement quelle que soit son orientation, sa taille ou sa localisation spatiale, l’objet doit activer une représentation codée de façon à présenter une invariance de ces propriétés physiques.

75 Notion de prototype Représentation abstraite de l’objet
Exemplaire qui illustre le mieux la catégorie Propriétés structurales propre à l’objet Généralisation possible

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77 Notion de prototype Mise en évidence du prototype
Posner & Keele (1968) Knowlton & squire (1993)

78 Notion de prototype : Posner & Keele (1968)
Forte distorsion Faible distorsion Prototype Faible distorsion Stimulus non relié

79 Explication du prototype par Posner & Keele (1968)
- Les sujets apprennent les différentes distorsions du prototype - Ils ne voient jamais le prototype - Dans la phase test, on leur demande de classer : a) Le prototype b) Des anciens exemplaires appris (faible distorsion) c) Des anciens exemplaires appris (forte distorsion) d) Des anciens exemplaires appris (non relié) e) De nouveaux exemplaires (faible distorsion) f ) De nouveaux exemplaires (forte distorsion) Résultats : tâche de classification Les prototypes sont reconnus comme appartenant à la catégorie, autant que les anciens exemplaires (faible distorsion), et mieux que tous les autres exemplaires appris.

80 La mémoire humaine Définition d’un système de mémoire :
C’est un dispositif de traitement naturel ou artificiel qui présente la caractéristique de pouvoir coder l’information extraite de son expérience avec l’environnement, de la stocker dans un format approprié à ses possibilités de calcul, puis de la récupérer (plus ou moins facilement) et de l’utiliser dans les opérations qu’il effectue ou les actions qu’il mène sur le monde.

81 La mémoire humaine Les premiers travaux scientifiques
Hermann Ebbinghaus (1885) Il met en évidence plusieurs phénomènes grâce à une méthode d’investigation très contraignante encore utilisée aujourd’hui. 1) Effets de longueur 2) Effets d’intervalle de rétention 3) Effets du type d’apprentissage 4) La mesure de l’empan en mémoire

82 La mémoire humaine La mesure de l’empan en mémoire
Capacité de l’empan de mots et de chiffres Résultats : les participants restituent en moyenne 7 items Épreuves : 1) Répéter des séquences de chiffres de plus en plus longues dans l’ordre 2) Répéter des séquences de chiffres en ordre inverse 3) Restituer dans l ’ordre des séquences de mots qui rimes 4) Restituer dans l ’ordre des séquences de mots familiers 5) Restituer dans l ’ordre des séquences de mots non-familiers 6) Restituer dans l ’ordre des séquences de mots longs Empan mnésique = + / - 7 items (Miller 1956)

83 La mémoire humaine L’architecture de la mémoire humaine
Jusque dans les années 60 : conception moniste de la mémoire Les contraintes liées aux temps de traitement des informations obligent à envisager un morcellement de la mémoire - Quelles sont les étapes de traitement de l ’information ? - Quels sont les dispositifs qui permettent le traitement de l’information ? - Existe-t-il des fonctions de transfert de ces dispositifs ? NB : une fonction de transfert est une opération ou un ensemble d ’opérations qui prend en charge une donnée entrante présentant certaines caractéristiques et la transforme de manière à la rendre accessible à une autre partie du système tout en préservant certaines de ses propriétés informationnelles

84 Système de mémoire à court terme
La mémoire humaine L’architecture de la mémoire humaine Systèmes de mémoires sensorielles Système de mémoire à court terme Mémoire de travail Système de mémoire à long terme Mémoire déclarative Mémoire procédurale Mémoire sémantique Mémoire épisodique

85 L ’identification des processus de traitement
Stockage sous forme représentationnelle Information Codage Centration de l ’attention sur l ’information cible Récupération de l ’information Trois types d’activités : - Codage - Stockage (ou rétention) - Récupération + Métamémoire

86 Mémoires sensorielles
Mise en évidence de la mémoire iconique Sperling (1960) A H C N P F I Z B J L S Résultats : moyenne de nombre de lettres rappelées = 3 ou 4 50 MS Rappel immédiat Résultats : moyenne de nombre de lettres rappelées = la ligne entière selon le son A H C N P F I Z B J L S 50 MS Rappel immédiat Son bref

87 Mémoire à court terme Mise en évidence de la mémoire à court terme
Brown (1958) ; Peterson et Peterson (1959) Présentation de trigrammes ex : QXK ; JGO... Les temps alloués à cette tâche varient : de 5 à 30 secondes Tâche distractive ex : compter à rebours de 3 en 3 Rappel du trigramme Résultats : les sujets ont des performances de rappels qui diminuent avec l ’augmentation du temps de la tâche distractive. Les performances chutent de façon très importante après 20 secondes

88 Structure des représentations
Ce que nous avons acquis dans le passé guide et oriente notre conduite en vue d ’atteindre certains objectifs. Cela pose le problème de la structuration de nos différentes connaissances et celui de l ’automatisation et du contrôle des procédures de traitement utilisées. L’organisation des connaissances doit refléter les caractères : - D ’adaptation de l ’organisme humain à de nombreuses situations - La flexibilité des comportements - Une certaine logique dictée par l ’organisation anatomique du cerveau

89 Structure des représentations
Représentation : une représentation cognitive est une représentation interne ; c’est une sorte de modèle du monde représenté. Les traits spécifiques de la représentation se substituent aux traits caractéristiques du monde représenté. Elle préserve l ’information concernant le monde dans la mesure où elle préserve les relations correspondantes parmi les traits de deux mondes. Une description théorique d ’un système représentationnel exige que l ’on spécifie à la fois son domaine, son contenu, son code, son médium et sa dynamique

90 Structure des représentations
Domaine : C’est l’ensemble des situations ou tâches dans lesquelles un système représentationnel est utilisé ou auxquelles il s’applique. Contenu : Il renvoie aux caractéristiques du monde représenté qui sont préservées dans la représentation, déterminant ainsi le type d ’information qui peut être extrait. Code : Renvoie aux règles de transformation qui sous-tendent l ’application entre les caractéristiques de la représentation et celles du monde représenté. Médium : C’est son support physique. Il véhicule les aspects de la représentation qui transmettent l’information. Dynamique : Renvoie aux changements des représentations dans le temps

91 Pour résumer 1) La mémoire serait subdivisée en plusieurs systèmes interdépendants 2) La mémoire consiste à enregistrer de l ’information, à la stocker et à la récupérer 3) Le stockage de l’information se ferait sous forme de représentation. Ces représentations seraient une abstraction de certaines caractéristiques de l’environnement. L’abstraction se ferait pendant l’expérimentation d’une situation par un individu. 4) La récupération de l ’information n’est pas indépendante du contexte d’encodage, ni du contexte actuel.

92 Organisation et évocation des connaissances
Concerne la mémoire à long terme 1) Connaissances épisodiques 2) Connaissances sémantiques Registres sensoriels Mémoire à court terme Mémoire à long terme

93 Architecture de la mémoire à long terme
Mémoire déclarative Mémoire procédurale Mémoire sémantique Mémoire épisodique

94 Les composantes de la mémoire à long terme
A) L ’oubli : il est plutôt de nature épisodique que sémantique. Il ne signifie par nécessairement la perte des informations mais une inaccessibilité momentanée.  Peut mener à l ’amnésie (rétrograde ou antérograde) B) Mémoire prospective : La mémoire prospective, par opposition à rétrospective, est celle des actions futures et qui doivent être portées. Elle implique donc le souvenir de l'action à faire, celui du moment où l'action doit être exécutée ainsi que l'actualisation de cette action au moment approprié dans le temps (West, 1988). C) Mémoire déclarative (propositionnelle, explicite) : rappel conscient, intentionnel et verbalisable d'expériences antérieures, de faits, d'informations à propos d'événements ou d'un matériel préalablement appris. D) Mémoire procédurale : La mémoire procédurale est inconsciente, et est constituée d'habitudes sensorimotrices aussi bien que d'automatismes. Elle ne peut être évoquée consciemment, réfère à des habiletés motrices, perceptives ou cognitives et est difficilement verbalisable

95 Composantes de la mémoire déclarative
1) La mémoire épisodique: parfois appelée autobiographique. Mémoire des événements biographiques inscrits dans un contexte spatio-temporel. La caractéristique la plus distinctive de la mémoire épisodique est le fait que la récupération d'un événement du passé s'accompagne d'une prise de conscience par le sujet que cet événement a été vécu dans un contexte particulier. 2) La mémoire sémantique : constituée d'un matériel solidement enraciné qui est explicitement connu et peut être rappelé. Elle est notre connaissance du langage, des règles et des concepts et permet la construction d'une représentation mentale du monde sans la perception immédiate. Elle rend possible les représentations cognitives des objets, des situations, des faits et des événements. La mémoire implicite : ou non déclarative, se définit comme étant tout changement ou facilitation d'une performance imputable à la présentation antérieure d'informations ou de tâche à accomplir, même si le sujet est incapable de se souvenir de ces épisodes d'apprentissage.

96 Distinction entre mémoire épisodique et mémoire sémantique
Sous-tendue par un stock mnésique épisodique contenant les traces des événements vécus directement par un individu. C’est une mémoire personnelle, organisée spatialement et temporellement et susceptible d’oubli. La récupération des souvenirs à partir de cette mémoire serait délibérée et se ferait sur la base de l’information contextuelle par une combinaison “ synergétique ” de l’information stockée et de l’information actuelle (Tulving, 1983, 1993). Mémoire sémantique : Stocke des connaissances générales sur le monde ; ce stock contiendrait des informations abstraites, interconnectées, organisées selon des principes non temporels et peu susceptibles d’oubli. Leur récupération serait liée à l’activation automatique ou volontaire de représentations symboliques (ou unité de sens) indépendantes du contexte.

97 Distinction entre mémoire épisodique et mémoire sémantique
Ce qui permet de distinguer entre les 2 systèmes de mémoire Données neuropsychologiques Etudes de patients atteints de troubles de la mémoire Données comportementales Etudes réalisées en laboratoire Données de la neuroimagerie Etudes sur des sujets sains (IRMf, TEP, potentiels évoqués

98 Distinction entre mémoire épisodique et mémoire sémantique
Données neuropsychologiques : régions touchées dans déficits MS et ME Hémisphère droit Hémisphère gauche Mémoire épisodique - Lobe temporal médial G et D - Lobe temporal antérieur G et D Ceci inclus l ’hippocampe, le cortex perirhinal, entorhinal. - Le diencéphale - Cortex préfrontal ventromédial G et D Mémoire sémantique - Gyrus temporal médial G - Gyrus temporal supérieur G - Gyrus angulaire - Aires préfrontales dorsolatérales

99 La mémoire sémantique La mémoire sémantique permet de réaccéder à notre passé ; mais elle est également le support de toutes les connaissances. Ces connaissances sont plus qu’un simple codage, elles doivent inclure la capacité à utiliser ces faits en interaction avec les stimulations qui nous parviennent de l ’environnement. 3 problèmes à résoudre : 1) Peut-on identifier plusieurs types de connaissances ? 2) Comment les connaissances se trouvent représentées ? 3) Comment les connaissances sont-elles organisées ?

100 Organisation des connaissances sémantiques
Les modèles comportementaux (psychologie cognitive) Les modèles hiérarchiques Les modèles en réseaux Modèle de double-codage Modèle de profondeur du traitement

101 Organisation des connaissances sémantiques
Modèle hiérarchique (Collins et Quillian, 1969). Les concepts individuels sont représentés par des nœuds. À ces nœuds sont rattachés tout un ensemble d’information relatives à d’autres concepts (appartenances, relations, propriétés)

102 Organisation des connaissances sémantiques
Modèle hiérarchique (Collins et Quillian, 1969).

103 Organisation des connaissances sémantiques
Organisation hiérarchique de Collins et Quillian (1969) Animal Mammal Bird Canary Owl Ostrich eats food breathes air lays eggs has feathers is yellow sings is brown awake at night cannot fly

104 Organisation des connaissances sémantiques
Problèmes suscités par ce modèle Temps de réaction poulet – oiseau vs poulet – animal Effet d’inversion des niveaux Effet de représentativité

105 Modèle par comparaison de traits (Smith, Shoben et Rips, 1974)
l’hypothèse principale de ces modèles consiste à supposer que la signification d’un concept est contenue dans un faisceau de traits sémantiques. Le modèle distingue deux types de traits : - les traits définitoires - les traits caractéristiques Fonctionnement du modèle en deux étapes : dans une tâche de vérification de propriétés. Le sujet commence par comparer les traits de deux concepts, il répond oui si les deux concepts possèdent une proportion suffisamment élevée de traits communs, en prenant en considération à la fois les traits définitoires et les traits caractéristiques. Si le degré de recouvrement n’est pas suffisant, alors une seconde étape plus lente est initialisée, au cours de laquelle les traits définitoires sont systématiquement contrôlés

106 Problèmes rencontrés par le modèle de comparaison de traits
 Exclusion de l’utilisation des liens sur-ordonnés. Il semble tout à fait contre nature de ne pas utiliser de l’information qui est pourtant présente.  Un second problème est lié au fonctionnement même du modèle. Loftus (1973b) : utilise une tâche de catégorisation. La première étape du modèle est une simple comparaison entre des attributs d’une catégorie et des attributs d’un concept. Loftus montre que suivant si l’on présente le nom de la catégorie ou le nom du concept en premier, le temps pour catégoriser un concept n’est pas le même.

107 Organisation des connaissances : modèles issus de la psychologie cognitive
La question fondamentale : le système sémantique est-il unitaire ou subdivisé en plusieurs sous-systèmes ?  Le point de vue système unique : l’accès au sens d’un concept se ferait indépendamment de sa représentation de surface. Pour montrer l ’existence d ’un système unitaire :  Tâche de catégorisation de concept : les temps de catégorisation devraient être les mêmes indépendamment du format dans lequel sont présentés les concepts puisque code commun.  Tâche d ’amorçage : la présentation de la représentation de surface d ’un concept va activer l ’unité de sens en mémoire qui lui correspond. Si l ’amorçage fonctionne indépendamment du format de présentation (mot VS image) alors le système est unitaire.

108 Organisation des connaissances : modèles issus de la psychologie cognitive
 Le point de vue systèmes multiples (Paivio, 1991) : Il propose un système subdivisé en deux sous-systèmes verbal et imagé, le premier stockant l’information verbale et le second toutes les informations à caractère non-verbal.  Dans une tâche de reconnaissance, la présentation d’un concept sous les deux formats (verbal et non-verbal) en phase d’étude augmente les performances, alors qu’une présentation répétée d’un même format de codage n’a aucun effet. Pour Paivo, ces résultats montrent que c’est l’addition d’un code verbal et d’un code imagé qui provoque cette supériorité. Il en déduit qu ’il existe bien deux systèmes, qui seraient interconnectés.

109 La mémoire sémantique abordée par les études en neuropsychologie
Science de l'évaluation et de l'intervention portant sur la relation entre des capacités cognitives et l'anatomo- physiologie du système nerveux central. Etude des relations entre le fonctionnement du cerveau et les comportements humains. Deux grands types de troubles : - Les troubles acquis : perte d'une fonction qui s'est normalement installée. - Les troubles " de développement " : il s'agit de troubles qui se sont installés très tôt dans le développement de l'enfant (vie embryonnaire, foetale).

110 Notion de spécialisation hémisphérique
Perception et analyse des objets dans l'espace, reconnaissance des visages, écouter de la musique….. Langage calcul raisonnement Hémisphère droit Hémisphère gauche

111 Cerveau et mémoire Formation des souvenirs :
Il n'existe pas un centre mais « une mosaïque » d'aires spécialisées dans le traitement d'un type particulier d'expérience. Formation des souvenirs : dépend d'une structure profonde située au milieu du cerveau (le " système limbique ").

112 Les troubles de la mémoire sémantique
L’agnosie Déficience de la RECONNAISSANCE des stimuli dans UNE SEULE modalité sensorielle sans déficit sensoriel élémentaire ni trouble majeur des autres fonctions cognitives

113 Les troubles de la mémoire sémantique
L ’agnosie visuelle associative Capacités perceptives préservées Reconnaissance des objets altérée Perception OK Aucune identification

114 Les déficits catégorie-spécifique
1) Déficit qui affecte la mémoire sémantique 2) Le déficit sémantique est limité à une catégorie en particulier ou à quelques catégories d’items 3) Déficit qui touche l’identification des items 4) L’étude de ce type de déficit renseigne sur l’organisation de la mémoire sémantique

115 Exemple de déficit catégorie-spécifique
Patient ES (Moss & Tyler, 2000) déficit pour les CNV déficit plus large : maladie dégénérative langage fluent mais avec manque du mot parfois (tend à devenir moins fluent avec l’évolution de la pathologie). Investigation neuropsychologique Dénomination d ’images : CV (24%) ; CNV (15%) Vérification de propriétés : CV (pas de différence) ; CNV (déficit inhérent à performances pauvres sur propriétés distinctives) Définition de concept : mauvaise performance sur les CNV

116 Explication des déficits catégorie-spécifique
Catégorielle Réductionniste Taxonomique Artéfactuelles Propriétés émergentes Domaines saillants inhérents à l’évolution Funnell et Sheridan Stewart Séparation neuronale computationnelle Warrington Modalité-spécifique Structure corrélationnelle Caramazza & Shelton Devlin et al. Durrant-Peatfield Warrington & Shallice Silveri & Gainotti Farah & McClelland Caramazza et al. Hillis et al.

117 L ’approche catégorielle
1) L ’approche qui consiste à proposer une organisation purement taxonomique est abandonnée (Warrington, 1981) 2) Proposition d ’une organisation en grands domaines (Caramazza & Shelton, 1998). Pression due à l’évolution

118 Organisation des connaissances sémantique du point de vue de la « théorie sensori fonctionnelle »
Système sémantique Systèmes d ’entrée périphériques

119 Théorie sensori fonctionnelle (Warrington & Shallice, 1984)
Le type d ’attributs détermine l ’organisation des connaissances L’information fonctionnelle réfère à l’utilisation que l ’on fait d’un item. Elle serait plus importante pour les CNV L’information perceptive réfère aux propriétés sensorielles d’un item. Elle serait plus importante pour les CV

120 Modèle computationnel d’organisation des connaissances
Durrant-Peatfield et al. (1998) Pour les CV : - Beaucoup de propriétés partagées - Corrélation entre ces propriétés partégées très forte. - Corrélation qui existe entre propriétés perceptives partagées et propriétés biologiques partagées Pour les CNV : - Peu de propriétés partagées - Beaucoup de propriétés distinctives - Corrélation forte entre propriétés perceptives distinctives et propriétés distinctives fonctionnelles (forme / fonction

121 Tachistoscope

122 Boîte de Skinner

123

124 La mémoire : plan du cours
Les représentations : notion de prototype a) La notion de prototype par Posner & Keele (1968) b) Explication du prototype La mémoire humaine CHAPITRE 1 : les préalables 1) Définition 2) Les premiers travaux scientifiques - Mesure de l ’empan en mémoire 3) L ’architecture de la mémoire humaine - Approche moniste - Approche modulaire 4) Identification des processus de traitement - Codage ; Stockage ; Récupération 5) La mémoire sensorielle 6) La mémoire à court terme 7) Structure des représentations CHAPITRE 2 : les connaissances, organisation et évocation

125 Deux conceptions différentes de la mémoire
Le point de vue abstractif (computo-symbolique) L’évocation des connaissances accès (à partir d’éléments du présent) à des représentations abstraites stockées dans un système de mémoire sémantique (système unique ou multiple) Le point de vue non-abstractif (épisodique) L’évocation des connaissances re-création d’épisodes du passé à partir de l ’épisode actuel (indice)

126 Principes généraux des modèles non-abstractifs
Absence de représentations abstraites Indifférenciation entre systèmes perceptifs et systèmes de mémoire Mémoire sémantique et mémoire épisodique sont intégrées dans un système de mémoire unitaire

127 Mécanisme de récupération de l’information dans les modèles non-abstractifs
Episode actuel (sonde) Intensité de l’écho Contenu de l’écho L’émergence du sens est réalisée par la réactivation à partir d ’un indice, des épisodes d’apprentissages antérieurs qui sont le plus similaires à cet indice A1 A2 A3 A4 A_ An La réactivation des épisodes antérieurs va créer un écho (réponse comportementale), ce dernier va être réinjecté pour donner naissance à de nouveaux échos


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