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Neuroimagerie DU BON USAGE DES EXAMENS COMPLEMENTAIRES

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Présentation au sujet: "Neuroimagerie DU BON USAGE DES EXAMENS COMPLEMENTAIRES"— Transcription de la présentation:

1 Neuroimagerie DU BON USAGE DES EXAMENS COMPLEMENTAIRES
JY GAUVRIT, H RAOULT Unité d’imagerie neurofaciale CHU Rennes

2 Injection de contraste
Comment explorer? Modalité Invasif/non invasif Injection de contraste Echodoppler Ultrasons Non invasif Oui Scanner Rx oui Artériographie Invasif IRM Protons

3 Irradiation médicale Exposition aux radiations
Origine naturelle (2,4 millisieverts par an) Origine artificielle (1,3 mSv ) exposition aux radiations médicales (1/3 de l’exposition moyenne d’un français est dû au radiodiagnostic) : scanner activités nucléaires, civiles ou militaires (négligeables) 2002 et 2007 de 0,83 à 1,3 mSv par an et par habitant (soit 57 % d’augmentation)

4 Irradiation médicale Radiations ionisantes
Radiographies (radiologie conventionnelle 63% des actes, radiologie dentaire 24,7%) scanner (10%) (tomodensitométrie) radiologie interventionnelle médecine nucléaire (1.6%)(scintigraphies) 74,6 millions d’actes diagnostiques utilisant les rayonnements ionisants ont été réalisés en France, en 2007

5 Irradiation médicale Exposition forte, prolongée ou répétée aux rayons X apparition de mutations génétiques et de cancers. Cependant, dans la pratique médicale courante, les doses utilisées en routine sont généralement très éloignées des doses seuils à partir desquelles sont constatés des effets graves et immédiats

6 Irradiation médicale disparité des doses reçues qualité inégale des appareils, augmentation d’actes radiologiques différence de morphologie des patients, répétition d’examens dans le suivi de certaines pathologies… Aux Etats-Unis, exposition de la population aux radiations ionisantes d’origine médicale augmentation de plus de 600 % entre les années 1980 et 2006.

7 Irradiation médicale Rapport de l'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire   Octobre 2014 Ce rapport met en évidence une augmentation de 20% de la dose efficace moyenne (1,3 mSv en 2007 contre 1,6 mSv en 2012). Cette augmentation liée principalement: une augmentation du recours à la tomodensitométrie + 12%. La TDM représente 10,4% des actes mais 71,3% de la dose efficace collective. La France est en Europe l’un des pays qui utilise le plus la TDM. Parallèlement forte diminution du recours à la radiologie conventionnelle (-25% avant 50 ans et -15% au-delà) sauf pour la radiologie dentaire qui est en forte augmentation (+ 50% en 10 ans, mais ne représente que 0,5 % de la dose efficace collective). La radiologie interventionnelle diagnostique (0,5 % des actes, 3,1 % de la dose). Les 2/3 sont des coronarographies.

8 Irradiation médicale Examens radiologiques Dose efficace moyenne (mSv)
Nombre équivalent de clichés thoraciques Durée équivalente d’exposition naturelle Thorax (1 cliché postéro-antérieur) 0,05 1 7 jours Rachis dorsal (2 clichés) 0,4 20 2 mois Rachis lombaire (2 clichés) 1,8 36 9 mois Hanche (2 clichés) 0,35 7 7 semaines Bassin (1 cliché) 1,2 24 6 mois Abdomen sans préparation (2 clichés) 1,9 38 Scanner du crane 2,1 42 11 mois Scanner du thorax 5,7 114 2,4 ans Scanner abdomino-pelvien 12 240 5 ans

9 Irradiation médicale Toute procédure médicale est associée à un rapport bénéfice/risque. techniques d’imagerie rôle dans les prises en charge thérapeutiques principe de précaution (gouverne maintenant toute activité humaine), imagerie médicale doit prouver que les risques ne sont pas supérieurs au bénéfice.

10 Irradiation médicale Dispositions réglementaires (Directive 97/43/Euratom du 30 juin 1997) reposent sur deux principes fondamentaux de la radioprotection : justification des indications : les rayonnements ionisants ne doivent pas être utilisés s’il existe d’autres alternatives L’indication de l’examen, le choix d’un appareil, le nombre de clichés prescrits doivent être justifiés optimisation des pratiques: recherche de l’exposition minimum nécessaire JUSTIFICATION DES INDICATIONS Prescripeurs et radiologues sont RESPONSABLES des indications Le radiologue peu choisir le TYPE d’examen et le MOMENt de l’examen

11 IRM Scanner 11

12 IRM 12

13 Retard d’équipement! la France compte trois fois moins d'IRM par habitant que l'Allemagne (équipement soumis à autorisations) Fin décembre 2006 Allemagne 1 d'IRM pour 47 142 habitants (20 IRM/Million) Espagne 1 pour 80 000 habitants France 1 pour 157 000 habitants (9 IRM/Million) Délai moyen d'obtention d'un examen IRM en France 33 jours en 2006

14 Retard d’équipement! Non application des recommandations internationales des prises en charge de très nombreuses pathologies: maladies neurologiques: AVC, Alzheimer cardio-vasculaires cancérologie: tumeurs encéphaliques, métastases, cancer du sein Sur-utilisation du Scanner: irradiant, peu sensible et peu spécifique Alerte de l’Autorité de Sureté Nucléaire (été 2011)

15 Céphalées 1. Quels patients explorer ? 2. Que rechercher ?
3. Comment les explorer ?

16 1.Quels patients explorer ?
Céphalées primaires 1.Quels patients explorer ? Interrogatoire Examen clinique Signes d’alerte Normal Céphalées primaires Céphalées secondaires Une céphalée primaire est une céphalée survenant sans aucun lien avec une autre pathologie, une anomalie ou un traumatisme identifiable. Elle correspond à une pathologie en elle-même. Céphalée survenant sans aucun lien avec une autre pathologie, une anomalie ou un traumatisme identifiable Examens complémentaires Avis spécialisé

17 Céphalées primaires (60%)
Etiologies 4. Autres céphalées primaires Céphalées déclenchées par le froid Céphalées de la toux Céphalées bénignes d'effort Céphalées liées à l’activité sexuelle Céphalées en pic à glace Céphalées en coup de tonnerre Céphalées chroniques quotidiennes (CCQ) 3% 1. Céphalée de tension 66% 2. Migraine 15% 3. Algie vasculaire de la face 5% Céphalée de tension: chronique, non pustatile, origine multifactorielle (pb musculo-squelettiques cervicaux, psychosomatique, stress Céphalées chroniques quotidiennes = abus d’antalgique ! « cercle vicieux » 

18 Céphalées primaires Majorité des céphalées aux urgences
Diagnostic clinique - ANAES 2002 Description typique-recul temporel (chronique)-examen clinique normal Diagnostic=traitement adapté et efficace IMAGERIE Bourrier P. Monographies de la SFMU. Céphalées en urgence. Ed Masson. P Avril 2001

19 Céphalées secondaires 40%
Etiologies Céphalées secondaires 40% Céphalées neurologiques ou intracrâniennes (5%) Céphalées attribuées à un traumatisme Céphalées attribuées à une atteinte intracrânienne vasculaire 1% Céphalées attribuées à une atteinte intracrânienne non vasculaire 0.5% Céphalées extra-neurologiques ou systémiques (35%) Fièvre ++ Désordre métabolique Affection ORL Affection oculaire Horton

20 Céphalées secondaires Signes d’alerte
Aigues Rapidement progressives Terrain: néoplasie-SIDA Céphalée positionnelle >45 ans céphalée brutale céphalée différente: aggravée-modifiée anomalie à l’examen clinique absence de marche migraineuse aura tjs unilatérale altération de l’état général, fièvre, troubles digestifs, signes neurologiques focaux, œdème papillaire, troubles mentaux. Examens complémentaires Adulte Céphalées secondaires d’origine neurologique augmentent à partir de 40 ans pour atteindre 15 % après 65 ans Atypie dans une céphalée primaire Anomalies à l’examen clinique Interrogatoire Mode d’installation Céphalées aigues= céphalées récentes non régressives d’installation soudaine ou rapide de novo ou pas Migraine peut être toujours unilatérale du même côté mais AURA DOIT ETRE A BASCULE pour être rassurante Céphalée secondaire Céphalée primaire

21 Les 3 Indications d’imagerie
Céphalées aiguës Céphalées progressives récentes Signes d’alerte Mode d’installation Céphalées chroniques 2-10% d’anomalies

22 2. Que rechercher ? Céphalées à risque vital Céphalées aiguës

23 1.Hémorragie sous-arachnoïdienne
Urgences vitales Que rechercher? 1.Hémorragie sous-arachnoïdienne Céphalées aiguës coup de tonnerre  syndrome méningé topographie occipitale-nuccale Céphalée en coup de tonnerre = angioscan +++ ! Sd fissuraire= céphalée durant au moins 1 h ds le mois précédent l’HSA (CS retrouvée ds 20 % des hsa)= 10 fois plus de risque de resaignement Hémorragie sous-arachnoïdienne Céphalée sentinelle Hémorragie intra cérébrale Thrombose veineuse cérébrale Apoplexie hypophysaire Dissection Primaires Céphalée coïtale Céphalée d’effort Céphalée en coup de tonnerre bénigne 1er crise de migraine

24 Céphalée sentinelle (50%)
Urgences vitales C aiguës Que rechercher? 2.Anévrisme Céphalée sentinelle (50%) Nausées, vomissements Signes focaux Origine:-thrombose -dilatation -hémorragie intramurale

25 3.Dissection Acouphènes, CBH Douleur latérocervicale-rétroauriculaire
Urgences vitales C aiguës 3.Dissection Que rechercher? Acouphènes, CBH Douleur latérocervicale-rétroauriculaire Hématome de paroi signe le plus constant Certaines dissection ne font que mal à la tête

26 4.Thrombose veineuse HTIC Signes focaux, crises Urgences vitales
C aiguës Que rechercher? 4.Thrombose veineuse HTIC Signes focaux, crises

27 Céphalées progressives
2. Que rechercher ? Céphalées aiguës Céphalées progressives récentes Céphalées chroniques

28 Hypertension intracrânienne
Que rechercher? Céphalées progressives récentes Hypertension intracrânienne Céphalée diffuse et matinale + Vomissements, ralentissement intellectuel, troubles visuels THROMBOSE VEINEUSE HTIC = vomissement soulagent céphalées TUMEUR

29 Céphalées progressives
2. Que rechercher ? 5% céphalées secondaires 95% = céphalées primaires Céphalées aiguës Céphalées progressives Céphalées chroniques

30 Déclenchement postural Contexte: accouchement, PL
Hypotension LCS Que rechercher? Céphalées chroniques Déclenchement postural Contexte: accouchement, PL Céphalée orthostatique Antécédent de ponction lombaire-fuite de LCS Epaississement méningé, diffus et réguliers Collection sous durale Diminution de taille des ventricules.

31 Tumeurs ventriculaires
Que rechercher? Céphalées chroniques Tumeur 3ème ventricule Positions de la tête

32 Malformation de la charnière
Que rechercher? Céphalées chroniques Mouvements du cou Efforts physiques Séquences sagittales Syringomyélie C4 et C6

33 2. Que rechercher ? Céphalées Les « 4 diagnostics » HSA Anévrisme TVC
Signes d’alerte Interrogatoire Mode d’installation Anomalies dans l’examen clinique Atypie dans une céphalée primitive Les « 4 diagnostics » HSA Anévrisme TVC Dissection Surveillance clinique + Traitement médical + Imagerie + - Imagerie vasculaire Anomalies: 2-10% - + PL Traitement

34 Coûts Céphalées secondaires (n = 455) Migraine (n = 880) CCQ (n = 151)
Scanner € 351 € 1 929 € 2 193 Examens des yeux € 338 € 1 751 € 654 Dépenses semestrielles/ex. complémentaires

35 Première crise convulsive Conduite à tenir
Prévalence au service d’accueil des urgences : 1 % Surtout crise généralisée tonicoclonique Première crise  Epileptique connu

36 Première crise convulsive
Diagnostic positif Situations d’urgences Etiologies Protocole

37 Diagnostic positif Interrogatoire : +++
1ère crise Diagnostic positif Interrogatoire : +++ Diagnostic = souvent rétrospectif Antécédents : familiaux, pathologie néonatale,… Circonstances de survenue, contexte Deux cadres sémiologiques Avec chute : patient vu après 1er épisode Sans chute : patient vu après plusieurs crises

38 Examens paracliniques
1ère crise Diagnostic positif Examen clinique Recherche de complications Traumatisme Pneumopathie d’inhalation,… Examen neurologique Examens paracliniques Examen biologique EEG Imagerie

39 Première crise convulsive
Diagnostic positif Situations d’urgences Etiologies Protocole

40 Imagerie-Facteurs de risques
1ère crise Céphalées récentes Syndrome méningé Hyperthermie Déficit neurologique focal Troubles de conscience Traumatisme crânien Néoplasie HIV Traitement anticoagulant Surtout si : SELECTION ++ des patients auxquels ont fait une imagerie > 20 ans

41 Première crise convulsive
Diagnostic positif Situations d’urgences Etiologies Protocole

42 Etiologies AVC / Séquelles Alcool Toxique Traumatisme
1ère crise Etiologies Causes (%) AVC / Séquelles Alcool Toxique Traumatisme Troubles métaboliques Tumeurs cérébrales Infection Inconnue C. inaugurale 22 15.6 5.2 3.9 1.3 39 C. récurrente 11.3 16 6.8 2.8 18 Sous-dosage : 36 1ère cause d’épilepsie = sous-dosage dc se renseigner ++ sur l’observance et doser ++ [AE] avant de demander imagerie

43 Etiologies nécessitant un traitement immédiat
1ère crise Etiologies nécessitant un traitement immédiat Causes métaboliques Causes toxiques Causes traumatiques Causes vasculaires Causes infectieuses Causes tumorales Causes inflammatoires (angéites) Imagerie

44 Causes traumatiques Contusion Epilepsie précoce
Etiologies Causes traumatiques Contusion Epilepsie précoce Dans la semaine qui suit le traumatisme Agression « cérébrale » aiguë Risque d’épilepsie ultérieure HED

45 Pathologies vasculaires
Etiologies Pathologies vasculaires AIC Hémorragie sous arachnoïdienne Malformation vasculaire: - Cavernome - MAV Thrombose veineuse

46 Cavernomes Crises : > 30 % (40 – 70 %) Déficit neurologique focal
Causes vasculaires Cavernomes Crises : > 30 % (40 – 70 %) Déficit neurologique focal Céphalées

47 Malformations vasculaires
Causes vasculaires Malformations vasculaires 16-50% Crises partielles MAV corticales

48 Thrombose veineuse cérébrale
Causes vasculaires Thrombose veineuse cérébrale signes directs Thrombus Occlusion ARM

49 Tumeurs 1 % des épilepsies Siège hémisphérique Crises généralisées
Etiologies Tumeurs 1 % des épilepsies Siège hémisphérique Crises généralisées Crises partielles

50 Pathologie infectieuse
Etiologies Pathologie infectieuse Infections parenchymateuses encéphalites méningo-encépalites abcès Neurocysticercose

51 Première crise convulsive
Diagnostic positif Situations d’urgences Etiologies Protocole

52 Tbles de vigilance prolongés Fièvre Céphalées persistantes
1er Crise Comitiale Crises partielles Signes focaux Tbles de vigilance prolongés Fièvre Céphalées persistantes TC violent et récent Sd méningé Anticoagulants SIDA Néoplasie Examen clinique et bio NL Suspicion TV Pas de sevrage Pas d’intoxication alcoolique ou toxique (1) Pas de TDM AngioTDM Angio MR TDM sans injection IRM <7 jours Anomalies IRM J0-J1 (1) Un sevrage alcoolique ou une intoxication ne peuvent être retenues comme causes qu’une fois les autres étiologies éliminées = étiologie d’élimination

53 Femme 35 ans, Céphalée brutale d’emblée maximale
parfaitement consciente aucun déficit neurologique pouls est à 120 et la TA à 16/8 discrète raideur de la nuque réflexes ostéo-tendineux vifs ptosis dt avec pupille en mydriase aréactive.

54 Quel élément diagnostique doit faire évoquer le diagnostic d’hémorragie méningée ?

55 Quels éléments cliniques cités dans l’énoncé évoquent une paralysie d’un nerf crânien. De quel nerf s’agit-il ?

56 Un scanner cérébral sans injection de produit de contraste est réalisé
Un scanner cérébral sans injection de produit de contraste est réalisé. Décrivez les anomalies observées.

57 Quel est examen non-invasif réalisez-vous pour le diagnostic étiologique d’hémorragie méningée ?
En quoi consiste cet examen ? Que va-t-on rechercher principalement ?

58 Diagnostic étiologique de l’HSA
Angioscanner Acquisition 10 sec Injection IV PdC Coupes < 1mm Morphologie du sac Rapport sac/collet Vaisseau porteur

59 Cet examen est réalisé à la suite du scanner sans injection
Cet examen est réalisé à la suite du scanner sans injection. Quel est votre diagnostic ?

60 Paralysie du III Dt Anévrisme ACI Com post III

61 Quels sont les deux types de traitement curatif possibles et quelle est celui que l’on proposera en première intention chez cette patiente ? En quoi consistent ces traitements ?

62 Bloc d’imagerie thérapeutique
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63 Un des traitement actuel de l’anévrisme consiste à réaliser une embolisation qui permet d’occlure l’anévrisme sans ouvrir la boite crânienne. Le premier temps de l’embolisation consiste à ponctionner l’artère fémorale (flèche bleue) et à naviguer grâce à des systèmes d’angiographie dans les artères (fémorale, aorte..) jusqu’au artères situées à l’entrée du cerveau (flèche verte) avec une petit cathéter ( 2-3 mm ). A partir de ce cathéter, un produit de contraste est injecté et permet de visualiser très précisément l’ensemble des artères du cerveau et l’anévrisme. Une fois ce temps de repérage effectué, un second cathéter plus petit, un microcathéter (>1mm ≈ 0;3mm) (flèche blanche) introduit dans le premier cathéter à partir de l’artère fémorale, est positionné dans l’anévrisme lui-même. Dans le microcathéter, des coils (fils de platine) (flèche jaune) introduit à partir du point d’entrée fémorale, se déploient dans l’anévrisme. Plusieurs coils de taille et de formes adaptées sont nécessaires au remplissage complet de l’anévrisme: ce remplissage permet d’occlure l’anévrisme qui, à la fin de l’embolisation, ne contient plus de sang et qui donc ne peut plus resaigner. Une fois l’intervention terminée, les deux cathéters sont retirés.

64 Un des traitement actuel de l’anévrisme consiste à réaliser une embolisation qui permet d’occlure l’anévrisme sans ouvrir la boite crânienne. Le premier temps de l’embolisation consiste à ponctionner l’artère fémorale (flèche bleue) et à naviguer grâce à des systèmes d’angiographie dans les artères (fémorale, aorte..) jusqu’au artères situées à l’entrée du cerveau (flèche verte) avec une petit cathéter ( 2-3 mm ). A partir de ce cathéter, un produit de contraste est injecté et permet de visualiser très précisément l’ensemble des artères du cerveau et l’anévrisme. Une fois ce temps de repérage effectué, un second cathéter plus petit, un microcathéter (>1mm ≈ 0;3mm) (flèche blanche) introduit dans le premier cathéter à partir de l’artère fémorale, est positionné dans l’anévrisme lui-même. Dans le microcathéter, des coils (fils de platine) (flèche jaune) introduit à partir du point d’entrée fémorale, se déploient dans l’anévrisme. Plusieurs coils de taille et de formes adaptées sont nécessaires au remplissage complet de l’anévrisme: ce remplissage permet d’occlure l’anévrisme qui, à la fin de l’embolisation, ne contient plus de sang et qui donc ne peut plus resaigner. Une fois l’intervention terminée, les deux cathéters sont retirés. Occlusion du sac anévrismal par voie endovasculaire par la mise en place de spires de platine 64

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66 Citez les trois principales complications pouvant survenir dans les jours suivants l’hémorragie méningée ? Récidive (en l’absence de traitement) Hydrocéphalie Vasospasme

67

68 AVC Fréquence-Gravité 80% caillot (infarctus) et 20% hémorragie
Toutes les 5 secondes, une personne dans le monde est victime d’un AVC première cause de handicap acquis de l’adulte deuxième cause de démence (après la maladie d’Alzheimer) troisième cause de mortalité en France 80% caillot (infarctus) et 20% hémorragie Traitement efficace: thrombolyse intraveineuse (caillot) 4h30 après le début des symptômes

69 AVC: Objectifs de l’imagerie
Eliminer certains diagnostics différentiels en particulier un accident hémorragique Visualiser des signes d’ischémie localisation et étendue de la zone ischémique et hypoperfusée Définir le degré et le niveau d’occlusion Rechercher des critères pronostiques Rechercher la cause de l’AIC (récidive)

70 IRM Protocole < 10 min Diffusion (60 sec) Infarctus ? FLAIR (4 min)
Parenchyme ? T2* (2 min) Hématome ? ARM (2 min 30) Occlusion ? Perfusion (40 sec ) Tissu à risque ?

71 Objectifs de l’imagerie
IRM Objectifs de l’imagerie Diffusion 3D TOF T2* FLAIR

72 Objectifs de l’imagerie
IRM Objectifs de l’imagerie TOF Perfusion Diffusion Ischémie irréversible et Pénombre

73 IRM Protocole < 10 min Diffusion (30 sec) Infarctus ? FLAIR (3 min)
Parenchyme ? T2* (2 min) Hématome ? ARM (2 min 30) Occlusion ? Perfusion (40 sec ) Tissu à risque ? 73

74

75 IRM Déficit régressif hémicorporel droit

76 Infarctus sylvien Homme de 45 ans
Défict hémicorporel gauche depuis 2heures ADC TOF Perfusion MTT Perméabilité T2 Diffusion Infarctus sylvien

77 IRM>TDM Chalela JA. Magnetic resonance imaging and computed tomography in emergency assessment of patients with suspected acute stroke: a prospective comparison. Lancet 2007

78 IRM Scanner Evaluation Clinique Examen Sensibilité Spécificité
Mullins M et al Radiology 2002 Chalela et col Lancet 2007 Evaluation Clinique

79 IRM Objectifs de l’imagerie: Etiologie ARM M Law NYU
Résolution spatiale augmentée ARM M Law NYU

80 Plaque carotide à risque
Objectifs de l’imagerie: Etiologie IRM a b c d L H e f Plaque carotide à risque

81 IRM Objectifs de l’imagerie: Etiologie Dissection carotide
Patient de 35 ans Déficit hémicorporel droit Aphasie Diffusion Dissection carotide

82 Recommandations: niveau C
Traitement: Thrombolyse IV Thrombolyse IA Ischémie étendue ? Occlusion proximale ? Dispositifs mécaniques ? Traitement combiné ? Imagerie multimodale ? Recommandations: niveau C

83 Traitement combiné IV - IA
Rubera et al. Stroke 2006;37: Kim et al. Stroke 2005;36: ARM TOF Occlusion ACM proximale Occlusion en T (siphon et ACM) Occlusion en tandem (ACI et ACM) ARM-Gd Occlusion artérielle proximale : taux de recanalisation < 30% après thrombolyse IV Traitement combiné IV - IA

84 Nouvelles stratégies : thrombolyse IV et/ou IA
Acute stroke imaging research roadmap. Stroke 2008;39: EPITHET investigators. Lancet Neurol 2008;7: Stroke Evolution (DEFUSE) study. Ann Neurol 2006;60:508-17 Diffusion Perfusion Réponse clinique nettement plus favorable si mismatch Décision de thrombolyse (AVC > 3 heures)

85 Stratégies thérapeutiques
IRM AVC < 4.5 heures AVC > 4.5 heures Absence d’hématome Infarctus limité Thrombolyse IV Absence d’hématome Infarctus limité Présence d’un mismatch ARM ARM Occlusion proximale ? Thrombolyse IA Occlusion proximale (ACM, siphon) IMS II Trial investigators. Stroke 2007;38: EPITHET investigators. Lancet Neurol 2008;7: Acute stroke imaging research roadmap. Stroke 2008;39:

86 AVC: Objectifs de l’Imagerie
Eliminer certains diagnostics différentiels en particulier un accident hémorragique Visualiser des signes précoces d’ischémie localisation et étendue de la zone ischémique et hypoperfusée Définir le degré et le niveau d’occlusion Rechercher des critères pronostiques Rechercher la cause de l’AIC

87 Imagerie et Ischémie Objectifs de l’imagerie cérébrale
Différencier ischémie et hémorragie Eliminer une origine non vasculaire Détecter l’infarctus cérébral Evaluer l‘étendue de la zone hypoperfusée Etudier la perméabilité des vaisseaux

88 IRM et Ischémie Temps d’examen rapide T2* (2 min) Flair (3 min)
Diffusion (40 sec) ARM (3 min) Hématome intracérébral ? Etat du parenchyme ? Infarctus aigu ? Occlusion artérielle ?

89 T2*

90 Qu’est ce que la diffusion ?
Mouvements des molécules d’eau La diffusion correspond au mouvement constant des molecule d’eau qui constitient environ 70% de notre organisame. Ces molecules d’eau sont animée d’un mouvement aleatoire , brownein motion du nom du physicien qui l’ainventé, du fait de l’agittaion termique. La vitesse de diffusion donne une mesure des propriéte du mileu. Grace a l’IRM, il est possible de fabriquer cette encre magique pour caracteriser un mileiu ou une lesion. Quand un patiente ntre dans l’IRM, les prtons, qui sont de petits aimants sont tous aligne avce le chamop magnetique statique de l’IRM. Ensuite, on rajoute un cjamp magnetique ce qui revient a marquer les prtons avce l’encre magique. En aplianat ensuite un second implusion magnetique on peut coniatre l’amplitude de deplacement , ou diffusion, des protons pednat ce temps. C’est un peu comme si l’on faisanit deux photo, l’une au moement ou l’encre tombe dans l’eau et une plus tard pour savoir comment l’encre a diffusé. Brownian motion is a sophisticated random number generator, based on a process in plants discovered by Robert Brown in 1827(Figure 1). He found that small particles suspended in a fluid were in continuous movement and thus, described it as Brownian motion. His discovery did not receive much attention for a long time, until before the turn of the 20th century when Guoy's conviction and research (that Brownian motion constituted a clear demonstration of the existence of molecules in continuous motion) brought it to the attention of the Physics world. However, all nineteenth-century research remained at the qualitative level 5/26

91 Diffusion dans le parenchyme normal
Vx Cell Int Mobilité microscopique des molécules d'eau dans l'espace interstitiel et l'espace intra-cellulaire

92 Diffusion et infarctus aigu
Œdème cytotoxique

93 ARM

94 Patient de 65 ans depuis 3heures, déficit sensitivomoteur droit avec aphasie
Diffusion ARM

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