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SYNDROMES DEPRESSIFS DU SUJET AGE

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1 SYNDROMES DEPRESSIFS DU SUJET AGE
JM DOREY Hôpital de la Charité CHU St-Etienne

2 INTRODUCTION Pathologie fréquente Qui augmente la morbi-mortalité
sous diagnostiquée car: Présentation clinique souvent atypique + co-morbidité. La tristesse trop souvent considérée comme normale chez le sujet âgé Nécessite de prendre du temps Traitements efficaces Non systématiquement prescrits Durée de traitement souvent trop courte

3 EPIDEMIOLOGIE 1/3 des sujets de plus de 65 ans ont une symptomatologie dépressive dont: 2 à 3%: Épisodes dépressifs majeurs 10 à 15%: Episodes dysphoriques En médecine générale: 15 à 30% des sujets âgés ont des symptômes dépressifs. 50% sont diagnostiqués 20% sont traités de façon adéquate 40% des sujets en institution seraient dépressifs Prévalence du décès par suicide 2 fois plus importante que chez le sujet jeune. Les concepts de dépression mineure et de dysthymie ont été développés pour dénommer les situations où les critères ne sont pas suffisants pour répondre à la définition du DSM IV de l ’épisode dépressif sévère Dans la dépression mineure le tableau clinique est incomplet et ne dure pas assez longtemps. La dysthymie représente une forme chronique de dépression incomplète Augmentation de la morbi-mortalité cardiovasculaire et cérébrale Taux de suicide: double de la population générale concerne surtout les hommes Les vieillards réalisent moins de tentatives de suicide que les sujets jeunes mais arrivent plus rapidement à leur fin. Méthodes violentes: armes à feu, pendaison, noyades. 75% ont consultés de MG avent le passage à l ’acte Facteurs de risques: Symptomatologie mélancolique, expression de propos suicidaires, comportement impulsif, alcool, isolement Nécessité de rechercher les idées suicidaires

4

5 Évaluation du risque suicidaire (Anaes, 2000)
1) Niveau de souffrance psychique. 2) Degré d ’intentionnalité (idée suicidaire programmation). 3) Éléments d ’impulsivité. 4) Facteurs précipitants. 5) Présence de moyen létaux à disposition. 6) Qualité du soutien de l ’entourage. proche: facteur de protection ou de risque ?

6 Facteurs de risque de dépression
Sexe féminin Antécédent de dépression Maladies somatiques sévères ou douloureuses Désafférentation sensorielle Handicap fonctionnel important Traumas psychiques: Conjoint malade Facteurs sociaux Veuvage, Isolement, Institution Difficultés financières

7 Vieillissement: Période de crise
Cadre théorique de la crise: rupture d ’un état d ’équilibre. Pour acquérir une nouvelle stabilité, l ’individu doit s’ajuster aux contraintes et aux changements qui lui sont imposés en mettant en œuvre des processus de réadaptation qui lui sont propres. Le dépassement de la crise dépendra la personnalité mais également de la force des contraintes et des stress auxquels il est exposé.

8 Vieillissement: Période de crise
Période de fragilisation en raison des pertes Perte de l ’activité professionnelle Diminution des liens sociaux Pertes des personnes chères Diminution des performances psychiques et physiques Prise de conscience de la finitude Nécessité d’une adaptation à ces pertes Fréquentes dépressions réactionnelles Adaptation plus difficile pour les personnalités passives dépendantes et narcissiques

9 Vieillissement cérébral
Modification du métabolisme des neuro-médiateurs Dysrégulation des systèmes dopaminergiques et sérotoninergiques: Dépression Altération du système cholinergique: Alzheimer Si facteurs de risque vasculaire: Lésions cérébrales, surtout frontales, avec atteinte de zones stratégiques dans le système limbique: Apathie, Dépression vasculaire (30%)

10 Une Pathologie sous diagnostiquée
Perception de la dépression par le sujet âgé lui même (ENHMA,1996) 58%: Il est normal de déprimer avec l ’âge 49%: Signe de faiblesse perçu comme un laisser-aller conséquence: Dépression non exprimée spontanément Médecins généralistes en première ligne 75% sujets jeunes déprimés VS 40% sujets âgés déprimés suivis par un psychiatre Point de vue médical rejoignant celui du patient: Dépression=conséquence du vieillissement. L ’idée que la tristesse va de pair avec le vieillissement est aussi partagée par de nombreux praticiens. De plus, certains signe cliniques de la dépression du sujet âgé ne sont pas spécifiques mais communs (Asthénie, apathie, troubles du sommeil et de l ’appétit) à d ’autres pathologie somatiques contemporaines du vieillissement et d ’ailleurs volontiers attribuées à ces dernières.

11 Une Pathologie sous diagnostiquée
Alexithymie: définition: incapacité ou grande difficulté à exprimer ses émotions et ses sentiments. Littéralement: absence de mot pour exprimer les émotions. Intrication médico-psychologique Tableau clinique atypique L ’alexithymie se rapproche de la pensée opératoire qui correspond à une pensée sans lien fantasmatique, sans capacité d ’élaboration. Le sujet alxithymique expose ses troubles comme des faits isolés occupant l ’ensemble du champs de conscience Elle se manifeste par une incapacité à reconnaître ses sentiments et à verbaliser ses émotions. Elle se caractérise également par une limitation de la vie imaginaire, une tendance à recourir à l ’action, une description détaillée des faits et des symptômes physiques. Tendance à l ’isolement et à la solitude. DEPRESSION MALADIE ORGANIQUE

12 Syndrome dépressif: présentation classique
Critéres DSM IV: épisode dépressif majeur (5 critères) 1) Humeur dépressive continue. 2) Perte d’intérêt ou de plaisir (Anhédonie). 3) Perte ou gain de poids. 4) Insomnies/hypersomnies. 5) Agitation/Ralentissement psychomoteur. 6) Asthénie. 7) sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive. 8) Troubles de concentration 9) Pensées de mort recurrentes

13 UNE CLINIQUE POLYMORPHE
Hostilité Régression Somatisation TREPIED DEPRESSIF -tristesse de l ’humeur -ralentissement psychomoteur -idées de mort Apathie Déclin cognitif Hypochondrie Les critères du DSM IV ne sont pas adaptés à la présentation polymorphe de la dépression du sujet âgé L ’absence d ’affects dépressifs est fréquente d ’ou le développement du concept de dépression sans tristesse. Il faut alors plutôt rechercher, une perte de goût, un sentiemnt douloureux de vide ou une indifférence affective accompagnée d ’apathie, qui devront faire penser au diagnosticd ’autant plus que ces symptômes s ’associent a une asthénie, des perturbations de l ’apétit ou du sommeil. La coloration affective est donc moins apparente tandis que d ’autres signes d ’appel peuvent occuper tout l ’espace clinique et orienter vers de fausse pistes. Anxiété Délire

14 UNE CLINIQUE POLYMORPHE
Hostilité Régression Somatisation Somatisation TREPIED DEPRESSIF -tristesse de l ’humeur -ralentissement psychomoteur -idées de mort Apathie Déclin cognitif Hypochondrie Anxiété Délire

15 DEPRESSION MASQUEE Humeur dépressive masquée par les symptômes somatiques. Inadéquation entre les plaintes somatiques et l’examen clinique. Céphalées, douleurs dorso-lombaires ou abdo, précordialgies… Discours très opératoire parfois dans la revendication, logique avec peu de référence aux affects. Multiplication des examens complémentaires qui conforte les angoisses du patients.

16 DEPRESSION HOSTILE (Monfort,1994)
Patient irritable, coléreux, hostile, opposant, parfois mutique (agressivité active VS agressivité passive). Projection sur l ’entourage du malaise interne. Favorisé par un délire associé. Niveau d ’agressivité variable dans la journée et en fonction de l ’interlocuteur. Les réactions en miroir de l ’entourage entretiennent l ’agressivité. Réaction d ’évitement et de rejet des proches.

17 DEPRESSION ANXIEUSE Personnalité anxieuse pré-morbide.
Parfois, existence d’un facteur déclenchant. Angoisse flottante, sans objet, avec crises paroxystiques reliées à des faits anodins. Inhibition physique et psychique Vs instabilité motrice. chutes / situation de mise en danger. Sollicitations, cris, appels à l ’aide: « au secours ! », « aidez moi »... Sentiments d ’incapacité. Dépendance croissante vis à vis des proches

18 Dépression délirante du vieillard (>85 ans).
Délire centripète, centré sur l ’environnement: « Je suis victime ». Thèmes de préjudice, de persécution, de jalousie, de vol, nourriture empoisonnée... Délire sectorisé dans certains domaines de la vie quotidienne (voisins, famille, personnel soignant…) Mécanismes interprétatifs (++). Parfois mécanismes hallucinatoires: Adhésion modérée aux hallucinations dont le caractère absurde peut être critiqué. Anxiété souvent modérée. Absence de réticence pour en parler.

19 Dépression délirante du vieillard (>85 ans).
Pas de syndrome dissociatif comme dans les psychoses: Discours cohérent avec la pensée du patient. Balance entre symptômes dépressifs et délire. Facteurs favorisants: Isolement social et affectif. Désafférentation sensorielle. Déclin cognitif.

20 Délires spécifiques Syndrome du compagnon tardif:
Le compagnon est d ’abord imaginé puis halluciné. Il peut être reporté sur un aidant, sa propre image spéculaire, sur un objet familier inanimé. Peut accompagner les deuils. Critique de l ’expérience délirante. Retrouvé également dans les démences. Syndrome de Charles Bonnet: hallucinations visuelles complexes riches en détails comportant souvent des personnages et des animaux

21 Délirer pour lutter contre la dépression ?
Explication psychodynamique Le délire une tentative d ’adaptation? Permet de rétablir une cohérence entre l ’affectivité et ce qui est perçu du monde environnant. Le délire: modalité de lutte contre l ’isolement, la solitude affective et la dépression Délire = Défense active et positive contre la dépression. Dans cette perspective, le délire ne doit pas forcément être traité ou supprimé. Le sujet âgé reconstruit le monde externe afin de redonner de la cohérence à son vécu interne. Difficulté à élaborer autour de la dépression, le monde extérieur doit être modifié pour être en phase avec le monde interne. « le symptôme délirant est donc d ’abord une production avent d ’être une défaillance, le signe d ’une activité mentale autour de la défaillance » le délire diminue les tensions internes

22 SCPD en fonction du type de personnalité (Auguste, 2006)

23 Dépression mélancolique
Délire centrifuge centré sur le patient: « je suis coupable ». Ralentissement psycho-moteur / stupeur / Catatonie VS Instabilité motrice. Confusion / troubles cognitifs. Thèmes: indignité, incurabilité, culpabilité, ruine, envoûtement, possession diabolique, hypochondrie... Mécanismes: interprétation / intuition H coenesthésiques et acoustico-verbales.

24 Dépression mélancolique
Syndrome d ’Ekbaum ou délire d ’infestation: État persistant durant lequel le patient croit que de petits animaux tels que des insectes, de la vermine ou des asticots vivent et se développent sous la peau » Syndrome de Cotard: Conviction délirante que les intestins ne fonctionnent plus, qu’ils disparaissent ou qu’ils pourrissent.

25 Dépression mélancolique
Cadre nosologique Dépression unipolaire. Dépression bipolaire +++: Maladie bipolaire à début précoce: Épisode dépressif récurrent sur maladie bipolaire connue d’évolution ancienne. Maladie bipolaire à révélation tardive: Maladie bipolaire d’évolution ancienne mais méconnue. Maladie bipolaire de novo de la personne âgée.

26 CAS CLINIQUE Homme. 84 ans. Cs neurologique pour tr cognitif + SCPD.
Comportement: Labilité de l ’humeur; Jovialité / irritabilité / provocation; Perte des convenances sociales; ne fait plus rien; troubles du sommeil; perte d ’autonomie. Évaluation neuropsychologique: MMS = 25/30; Grobber = 37/48; Syndrome frontal. Décalage entre intensité SCPD et déclin cognitif Maladie neurodégénérative + Co-morbidité psy.

27 Antécédents psychiatriques:
- Épisode dépressif majeur + symptômes psychotiques en 1967. - Sismothérapie + choc à l ’insuline.

28 Antécédents psychiatriques:
- Épisode dépressif majeur + symptômes psychotiques en 1967. - Sismothérapie + choc à l ’insuline.

29 Antécédents psychiatriques:
- Épisode dépressif majeur + symptômes psychotiques en 1967. - Sismothérapie + choc à l ’insuline. Tempérament: Alternance hyperactivité / abattement Tendance irritable / autoritaire

30 Antécédents psychiatriques:
Dm Antécédents psychiatriques: - Épisode dépressif majeur + symptômes psychotiques en 1967. - Sismothérapie + choc à l ’insuline. Tempérament: Alternance hyperactivité / abattement Tendance irritable / autoritaire PMD type II ?

31 Antécédents psychiatriques:
Dm Antécédents psychiatriques: - Épisode dépressif majeur + symptômes psychotiques en 1967. - Sismothérapie + choc à l ’insuline. Tempérament: Alternance hyperactivité / abattement Tendance irritable / autoritaire PMD type II ?

32 Antécédents psychiatriques:
Dm dm Antécédents psychiatriques: - Épisode dépressif majeur + symptômes psychotiques en 1967. - Sismothérapie + choc à l ’insuline. Tempérament: Alternance hyperactivité / abattement Tendance irritable / autoritaire PMD type II ?

33 Maladie bipolaire du sujet âgé
Tableau clinique souvent atypique avec fréquence des épisodes mixtes et des cycles rapide et symptômes moins « pures » que chez le jeune: Irritabilité, instabilité, colére, déambulation. Persécution, méfiance > Mégalomanie. Tachypsychie confuse. Troubles cognitifs. Insomnies; inversion du cycle de sommeil. Anxiété ++. Labilité de l ’humeur. Euphorie rare.

34 Maladie bipolaire Type I: épisode dépressif majeurs + épisode maniaque. Type II: épisode dépressif majeur + épisode hypomaniaque. Dépression unipolaire: maladie bipolaire sous jacente pas encore exprimée? Formes cliniques atypiques mais fréquentes: Épisodes mixtes cycles rapides.

35 Pathogénie maladie Bipolaire
Combinaison entre facteurs de vulnérabilité génétique et facteurs environnementaux épigénétiques. En fonction du poids de ces facteurs ( et des événements de vie ultérieurs) risque plus ou moins élevé d ’exprimer un trouble bipolaire. Concept de vulnérabilité tempéramentale.

36 Personnalité pré-disposante ou maladie bipolaire atténuée
monopolaire Type I D + M Type II D + m Personnalité pré-disposante ou maladie bipolaire atténuée - personnalité cyclothymique - Approche temperamentale (Akiskal): hyperthymique, cyclothymique, dysphorique, impulsif SPECTRE BIPOLAIRE

37 Épidémiologie du spectre bipolaire
Prévalence formes typiques ( type I et II): 1 à 2% Prévalence du spectre bipolaire: 4 à 7% (Angst 1998, Judd 2002). Risque TS majoré / Risque psycho-social / Antécédents familiaux de troubles thymiques. Fréquences des troubles du spectre bipolaire non repérés. Quels liens entre spectre bipolaire et démence ?

38 Chevauchement clinique entre symptômes bipolaires et SCPD
Affectifs et émotionnels. Dépression Anxiété Apathie Exaltation de l’humeur Perturbations émotionnelles Conduites régressives Psychotiques. Hallucinations Troubles perceptifs Idées délirantes Comportementaux. Agitation Agressivité Instabilité psychomotrice Compulsions Troubles des conduites élémentaires. Du sommeil Des conduites alimentaires

39 Diagnostic rétrospectif de « trouble possible » du spectre bipolaire
Description sémiologique de l’épisode thymique ou des SCPD. Exploration antécédents psy personnels: Si dépression recherche de symptômes hypomaniaques Faire décrire la personnalité prémorbide: recherche d ’un tempérament prédisposant. Faire décrire événements de vie Recherche antécédents psy familiaux hospitalisation, TS, Suicide, traitement psychotropes. Faire arbre généalogique.

40 Diagnostic rétrospectif de « trouble possible » du spectre bipolaire
Implication: Tenter introduction thymorégulateur Contre indication antidépresseur car: Risque virage maniaque Risque de passage en cycle rapide

41 Mr S, 74 ans, déprime depuis la chute de son pommier
Anamnèse: TC/ sans PC, scanner cérébral: petit HSD frontal. Tassement vertébral hyperalgique. Amnésie lacunaire Famille: modification brutale du caractère; passif, apathique, indifférence affective, arrêt de ses activités antérieures (Bricolage, violon). Mr S: Plainte Douloureuse à la mobilisation ++ justifiant son apathie. Dévalorisation. Manque de goût. Troubles de concentration. Pas de plainte cognitive spontanée. Atcd médicaux: HTA; ACFA; Hypercholesterolémie, DNID.

42 Mr S, 74 ans Interrogatoire ciblé cognition: troubles cognitifs minimes (existaient-ils avent la chute ?): trou de mémoire, désorientation en voiture, difficulté à trouver ses mots. Autonome pour les AVQ MMS: 28/30; ralentissement idéique. Hypothèses diagnostiques ?

43 Mr S, 74 ans L ’interrogatoire ciblé cognition: troubles cognitifs minimes (existaient-ils avent la chute ?): trou de mémoire, désorientation en voiture, difficulté à trouver ses mots. Autonome pour les AVQ MMS: 28/30; ralentissement idéique. Hypothèses diagnostiques ? Déclin cognitif léger qui préexistait avent la chute ? Symptomatologie séquellaire du TC ? Dépression réactionnelle aux douleurs séquellaires ? Saignement HSD? Conduite à tenir ?

44 Mr S, 74 ans Évaluation neuropsychologique:
Grober: 37/48 --> pas d’effet d’apprentissage, peu d’effet de l’indicage. subtest de la WAIS-R: similitudes: perturbées ++ Pas de troubles praxiques Langage DO 80: 77/80. Fluences catégorielles diminuées Stroop et TMT perturbés: Interférence, perte de flexibilité mentale--> syndrome dysexécutif. Scanner cérébral: atrophie à prédominance postérieure

45 Mr S, 74 ans Diagnostic retenu: MA légère + dépression
Traitement: IRS + IAcE (Inhibiteur acétyl-choline estérase) Évolution à 1 an: Aggravation de l ’Apathie; opposition à la toilette; réméergence des plaintes douloureuses Famille très inquiète; surstimulation de Mr S. Mr S: dévalorisation, conscience douloureuse des troubles mnésiques. MMS= 25/30 --> 0/3 en rappel différé Épouse déprimée et irritable car souffre d ’une maladie de parkinson Hospitalisation: En 48 heures: reprise d ’activité, disparition de l’apathie, participation active aux groupes, jovialité. Demande son violon.

46 DEPRESSION ET DEMENCE DEPRESSION DEMENCE

47 DEPRESSION ET DEMENCE Plusieurs situations (Camus,1995)
La dépression (pseudo démentielle ou non) favorise la survenue ultérieure d ’une démence Dépression et Démence sont indépendantes, leur coexistence est fortuite Dépression secondaire à la démence (20 à 50%) Réactionnelle: prise de conscience du déclin cognitif Endogène: conséquence des remaniements neuro-bio-chimiques de la démence

48 Évolution de la maladie d ’Alzheimer
Déclin cognitif Stade pré-clinique Stade pré- démentiel Stade de démence MCI/MAPD institution Perte autonomie Temps 10 ans 2-3 ans 10 ans

49 DEPRESSION ET DEMENCE Dépression inaugurale après 50 ans
FACTEUR DE RISQUE DE MA Intérêt de bien connaître l ’histoire clinique et les bilans neuropsy qui vont aider à établir un diagnostic neurologique ou psychiatrique

50 DEPRESSION, DEMENCE, APATHIE

51 APATHIE. Définition: perte d ’intérêt. Perte d ’auto-activation mentale Ex: patient qui peut rester assis sur une chaise pendant plusieurs heures sans sentiment d ’ennui. Incapable de réaliser une tache de façon spontanée, mais pouvant initier une action après stimulation (ordre verbal).

52 APATHIE TROIS DIMENSIONS
Dimension affective: Emoussement des affects, indifférence affective. Dimension conative: perte de l’initiative, difficultés à initier des actions dirigées vers un but. Dimension cognitive: Absence d ’intérêt, Pauvreté de la pensée, voire vide de la pensée (Habib, 1994).

53 Dépression Vasculaire
Facteurs de risques vasculaires Clinique: Ralentissement psychomoteur ++ Pauvreté idéique Perte d’initiative Émoussement affectif Absence d ’affects dépressifs exprimés Signes neuro-radiologiques lacunes frontales, noyau gris (Thalamus, noyau caudé) Fréquence des dépressions post AVC (hémisphère G) Moins bonne réponse thérapeutique

54 Dépression Secondaire
Existence d ’un lien chronologique entre la survenue de la dépression et une pathologie somatique Maladie de Parkinson: 1/3 précédée par un syndrome dépressif Dépression vasculaire: lacunes frontales++, AVC gauche Hydrocéphalie à pression normale Maladies endocriniennes: DNID, Dysthyroïdie... Iatrogènie: Corticothérapie, interféron ++ B Bloquants, anti HTA centraux, neuroleptiques, cimétédine +/-

55 THERAPEUTIQUE Ne pas faire reposer la prise en charge uniquement sur le traitement psychotrope Chercher à remettre du sens aux troubles du comportement ou à la plainte du patient Ne pas réagir en miroir Intérêt des psychothérapies de soutien Si intrication Cognition/ Dépression: pertinence d ’un traitement anti-dépresseur d ’épreuve.

56 Les Inhibiteurs de la recapture de la sérotonine (IRS/IRS NA)
Anti-dépresseurs Les Inhibiteurs de la recapture de la sérotonine (IRS/IRS NA) Avantage: Pas d ’effet anti-cholinergique donc meilleure tolérance que les TC chez le sujet âgé Effets indésirables: troubles digestifs, vertiges céphalées, hyponatrémie Rares Syndromes Sérotoninergiques: Agitation, confusion, myoclonies, tremblements, rigidité musculaire, hypertension, hyperthermie. Arrêt immédiat. Switch par une autre classe AD.

57 Anti-dépresseurs Métabolisme hépatique: posologie à diminuer chez l ’insuffisant hépatique Interaction avec le cytochrome P450 (sauf le Citalopram: SEROPRAM): Attention aux patients sous anti-coagulants Effet antidépresseur, anxiolytique, anti-impulsif (pas d ’AMM) A choisir en fonction des propriétés sédatives, stimulantes, anxiolytiques. Augmentation progressive des posologies pour favoriser la tolérance: Palier de 7 à 10 jours. Si dépression résistante, faut-il augmenter la posologie ?

58 Anti-dépresseurs Inhibiteurs spécifique de la MonoAmine Oxydase A: Moclobémide Demi vie courte: 2h Pas de précautions d ’emploi particulières Peu d ’effets secondaire (nausées, céphalée) Fixation Albumine: 50% Pas de risque d ’hypertension maligne comme avec les IMAO classiques

59 Anti-dépresseurs Inhibiteurs spécifique de la MonoAmine oxydase A: Moclobémide Très bonne tolérance chez le sujet âgé. Pas de précaution d ’emploi. Effet stimulant, intéressant dans les dépression ralenties avec une forte dimension apathique, en cas de déclin cognitif et en présence d ’anorexie. A éviter chez les patients agités Alternative chez les patients intolérants aux IRS ou sous anticoagulants Posologie de 300 à 600mg/jour Prise matin /midi

60 LITHIUM (foster, 1992; McDonald, 2000).
Diminution clearance rénale du lithium: 30-60%. Demi vie: 24h (jeune); 36h (âgé). Ralentissement idéique, ataxie, tremblement, démence réversible, syndrome cérébelleux, trouble urinaire, diabète, prise de poids. Risque d’intoxication aiguë, même si ttt chronique. Dosage lithium intra-érythrocytaires. Diminution des posologie de 30 à 50%. [lithium]= 0,3 - 0,8 mEq/l.

61 Valproate Thymo-régulateur le plus prescrit chez l ’âgé.
Bonne tolérance (Evans, 1995). Effets secondaires: Sédation, nausées,tremblements, prise de poids, encéphalopathie. Interaction avec cytochrome P450. Avant l’introduction: Bilan hépatique, NF, +/- ECG. Titration: palier de 125 à 250 mg/j tous les 2 à 5 jours (Sajatovic, 2002). Posologie max: mg/j. Concentrations sériques : ug/l (chen, 1999). Indication: manie secondaire, cycles rapides, états mixtes.

62 Carbamazépine Plus difficile à manier chez l’âgé (Evans, 1995).
Effets secondaires: sédation, ataxie, trouble accommodation, effets anticholinergiques, leucopénie/agranulocytose, HypoNa. Avent introduction: bilan hépatique, iono, NF. Titration: paliers de mg/j tous les 2 à 5 jours. Posologies max: mg/j. Concentrations sériques: 6-12 ug/l

63 Anti-psychotiques Indications possibles: Surveillance Clozapine
Symptômes psychotiques (psychose, dépression, démences). Olanzapine; Risperidone. Accès maniaques, thymorégulateur. Olanzapine. Schizophrénie résistantes, délires parkinsoniens, MCL (?). Clozapine Surveillance Clozapine Risque: agranulocytose Surveillance: NF/hebdo pendant 18 semaines puis NF mensuelle (carnet de suivi).

64 Anti-psychotiques Effets secondaires: sédation, hypotension, syndrome extra-pyramidal Posologies Rispéridone: 0,25 mg - 2 mg. Olanzapine: 2,5 mg -10 mg. Clozapine: 12,5 mg mg. Si délire sans répercussions comportementales ou bien toléré: ttt antipsychotique non systématique.

65 Electro-convulsivo-thérapie (ECT)
Indications: dépression mélancolique; syndrome de glissement ? Manie aiguë. Refus alimentation ttt per os, mauvaise tolérance psychotropes, pronostic vital engagé. Plusieurs techniques: Bilatérale: meilleure efficacité ? (small, 1985) Unilatérale: moins de tr cognitifs ? (Black, 1987) 3 séances/ semaine sur 4 à 6 semaines Meilleure tolérance que psychotropes. Meilleur pronostic à 6 mois que pharmacothérapie (Mc Donald, 1998)

66 CONCLUSION Attention aux dépressions masquées
Se méfier des propos faussement rassurant Ne pas hésiter à évoquer les idées suicidaires Rechercher une rupture dans le comportement du patient Le délire à parfois une fonction protectrice, ne pas toujours chercher à le supprimer par des neuroleptiques Ne pas hésiter à utiliser les anti-dépresseurs…en réévaluant régulièrement leur efficacité Intérêt de rechercher dans l ’anamnèse des éléments en faveur d ’une bipolarité.


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