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Le sommeil.

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Présentation au sujet: "Le sommeil."— Transcription de la présentation:

1 Le sommeil

2 Plan : Cadre législatif
Identifier les mécanismes physiologiques du sommeil (phases du sommeil) Enoncer et décrire les différents troubles du sommeil Citer les facteurs favorisant la survenue de troubles du sommeil Expliquer les moyens à mettre en œuvre auprès d’un patient souffrant de troubles du sommeil Rôle de l’aide soignant par rapport au sommeil (photocopie) Questions / contrôle des connaissances

3 Cadre legislatif Code de la sante publique article r 4311,5 dans le cadre de son rôle propre , l’ infirmier accomplit les actes ou dispense les soins visant à identifier les risques et assurer le confort et la sécurité de la personne et de son environnement, comprenant son information et celle de son entourage

4 « Préparation et surveillance du repos et du sommeil » 
Charte de la personne hospitalisée ( en lien avec la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé Chapitre 8 - L’établissement prend les mesures qui assurent la tranquillité des personnes et réduisent au mieux les nuisances liées notamment au bruit et à la lumière en particulier aux heures de repos et de sommeil

5 L’horloge biologique

6 DORMIR, UN BESOIN VITAL ET UNIVERSEL
VITAL : on a besoin de dormir pour vivre. Si on ne dormait pas, on finirait par mourir… de fatigue UNIVERSEL : tout le monde dort, les êtres humains (les enfants comme les adultes), les animaux,…

7 L’être humain passe environ le tiers de sa vie à dormir
L’être humain passe environ le tiers de sa vie à dormir. Le sommeil n’est pas une interruption d’activité ; c’est une autre forme d’activité au cours de laquelle le cerveau et le corps entiers modifient leur fonctionnement. Dormir et se reposer font partie des besoins fondamentaux de l’être humain ,

8 Selon le Petit Robert , le sommeil est « un état physiologique normal et périodique caractérisé essentiellement par la suspension de la vigilance, la résolution musculaire (abolition ou diminution de la contractilité musculaire), le ralentissement de la circulation et de la respiration, et par l’activité onirique (relatif aux rêves) » Le sommeil se définit comme une altération de la conscience ou une inconscience partielle à laquelle on peut mettre fin par une stimulation.

9 DORMIR, A QUOI CA SERT ?

10 Quand on dort, on récupère. C'est important pour être en forme.
Quand on dort, on grandit, car on produit beaucoup d’HORMONE DE CROISSANCE . Quand on dort, on rêve. Et le rêve contribue à notre équilibre en nous libérant de certaines frustrations. Quand on dort, notre mémoire s’organise. C’est important pour avoir de bons résultats…

11 I-PHYSIOLOGIE DU SOMMEIL
1) Généralités Facteurs internes influençant le sommeil La capacité à rester éveillé ou à s’endormir résulte de l’action combinée de deux forces : L’ homéostasie : « c’est le maintien à leur valeur normale les différentes constantes physiologiques de l’individu »  Le système circadien : « rythme dont la durée est de 24H » - Dictionnaire des termes de médecine Garnier Delamarre

12 Facteurs externes influençant le sommeil
Les synchroniseurs externes : Facteurs physiques de l’environnement : obscurité, bruit, température, lumière Facteurs sociaux : activité -repos  Facteurs culturels: rituels, peluche, massages… Les désynchroniseurs : Horaires alternés de travail Voyages, décalages horaires Stress

13 L’E.E.G (électroencéphalogramme ) permet de réaliser un hypnogramme (graphique pour étudier le sommeil) en visualisant les différentes phases du sommeil selon les caractéristiques des ondes manifestant l’activité électrique du cerveau

14 L’E.E.G

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16 Le sommeil occupe environ un tiers de notre existence !
Succession de cycles, qui s’enchaînent tout au long de la nuit (4 à 5 cycles de 90 à 100mn) Un cycle comporte plusieurs phases et est précédé d’une période d’éveil calme, plus ou moins longue, préparant l’endormissement

17 Si la personne résiste au sommeil, l’envie de dormir passe
2) L’éveil Il existe des neurones de l’éveil qui diminuent ou arrêtent leur activité pendant le sommeil Les signes précurseurs du sommeil : (Où sommeil léger) bâillements clignement des paupières inattention à l’environnement Si la personne résiste au sommeil, l’envie de dormir passe

18 4) Le sommeil lent - Stade I : endormissement - Stade II : sommeil léger  - Stade III : sommeil profond (sommeil établi) - Stade IV : sommeil très profond (sommeil lent profond) Le sommeil lent est indispensable à la restauration de l’intégrité physique Il est responsable de la sensation de bien être au réveil Cette phase prédomine pendant la première partie de la nuit et elle représente 80 % du sommeil total.

19 Durant le sommeil lent, le sujet est :
calme les yeux sont immobiles la respiration et le pouls sont réguliers, la tension artérielle diminue un tonus de base reste présent Deux hormones sont sécrétées lors de cette phase: l’hormone de croissance la prolactine L’énurésie (incontinence nocturne d’urine) et le somnambulisme surviennent pendant le stade IV.

20 5) Le sommeil paradoxal D’une durée moyenne de 15 à 20 mn, l’activité cérébrale est plus intense, le rêve est présent pendant cette phase Les yeux se déplacent rapidement sous les paupières, le corps est immobile Le dormeur est plus susceptible de s’éveiller spontanément et de se rappeler des ses rêves durant cette période. En plus de réparer de la fatigue psychique et nerveuse, il a un rôle dans la maturation du cerveau chez l’enfant et dans l’apprentissage de la mémoire restituant aussi l’équilibre émotif et de l’humeur Le sommeil paradoxal prédomine dans la seconde partie de la nuit et représente environ 20% du sommeil total

21 6) sommeil intermédiaire Bref, avec des micro réveils débouchant sur un nouveau cycle ou, à la fin de la nuit, sur le réveil complet

22 Lors du sommeil paradoxal le sujet présente :
des mouvements oculaires rapides une atonie musculaire (diminution de la tonicité normale d’un organe contractile) des secousses musculaires de la face et des extrémités une irrégularité neurovégétative (variations de la TA, respiratoires)

23 Le sommeil lent et paradoxal ont des fonctions différentes, non parfaitement connues.
Le sommeil lent constituerait le stade réparateur, de récupération de la fatigue physique Le sommeil paradoxal permettrait au cerveau d’analyser les évènements de la journée et de s’attaquer par le rêve aux problèmes émotionnels et de récupérer de la fatigue psychique

24 II-LES TROUBLES DU SOMMEIL
1) Les dyssomnies "dys" = difficulté "somnie" = sommeil soit trouble du sommeil a) L’insomnie On distingue l’insomnie occasionnelle (inférieur à 3 semaines) de l’insomnie chronique plus complexe à prendre en charge

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26 - Surcharge de travail Insomnie occasionnelle :
Elle est le plus souvent secondaire à des causes repérables mauvaise hygiène de vie : - sorties tardives - un repas copieux - le stress - L’alcool - Le café - Surcharge de travail environnement défavorable : - le bruit - la température - la lumière  - L’altitude

27 - la fièvre - les corticoïdes Maladies associées : - des douleurs
- gène physique (toux, régurgitation, prurit…) - insuffisants cardiaques et respiratoires   Certains médicaments : - les corticoïdes - les médicaments de l’asthme (ventoline, théophylline …) - les hormones thyroïdiennes - certains antidépresseurs, les hypnotiques en prise chronique

28 Insomnie chronique lorsque les troubles durent au delà d’un mois avec altérations du sommeil qui surviennent au moins 3 fois par semaine Les signes sont : une sensation de fatigue une irritabilité une tension physique et psychique des difficultés de concentration et une humeur morose

29 b) Les hypersomnies : Le temps de sommeil augmente, il n'est pas récupérateur et s'accompagne de réveils fréquents avec angoisse Les personnes atteintes ont également une tendance à la somnolence diurne c) Narcolepsie : Trouble de la vigilance entraînant des endormissements fréquents et soudains en l'absence de stimulis externes (maladie génétique)

30 d) Syndrome des apnées du sommeil : C’est une répétition de pauses respiratoires de plus de 10 secondes survenant plus de 5 fois par heure ou plus de 30 fois par nuit Lors du relâchement musculaire pendant des phases dites de sommeil profond, le voile du palais, la luette, la langue et les amygdales bloquent le passage de l’air Cet étouffement provoque le réveil du dormeur Si elles sont sévères, ces apnées sont un risque de mort subite, car elles peuvent provoquer un trouble du rythme cardiaque

31 2) Les parasomnies C'est un ensemble de manifestations accompagnant le sommeil, elles peuvent être pathologiques comme physiologiques Les cauchemars : rêves effrayants du sommeil paradoxal en deuxième partie de nuit favorisés par le stress ou par des facteurs physiques (fièvre, alcools, psychostimulants ou médicaments hypnotiques) Ils accompagnent le développement psychologique normal et les expériences de vie de l'enfant (angoisse de séparation, rivalité fraternelle, pulsions...)

32 b) Le somnambulisme : S'observe surtout chez le garçon de 7 à 12 ans, de façon occasionnelle chez 15 à 45% des enfants Habituellement 2 à 3 heures après l'endormissement, l'enfant sort de son lit, marche dans sa chambre, dans la maison, voire à l'extérieur Il a les yeux ouverts, le regard vide, effectue des activités habituelles ou parfois insolites La durée de l'accès peut varier de quelques minutes à une demi- heure Ces accès de somnambulisme disparaissent vers la puberté

33 c) La terreur nocturne :
1 à 6% des enfants entre l'âge de 3 à 6 ans au cours des 3 premières heures de la nuit L'enfant crie, s'assoit dans son lit, hurle, a les yeux ouverts et fixes Il peut tenir des propos incohérents et gesticuler Des phénomènes neuro-végétatifs sont toujours présents : - sueurs - pâleur ou rougeur du visage - tachycardie, tachypnée

34 d) L'énurésie nocturne :
Mictions involontaires pendant la nuit après l'âge de 5 ans pour les filles et de 6 ans pour les garçons e) Le bruxisme : C’est le fait de grincer des dents pendant le sommeil, fréquent et banale chez l’enfant f) La somniloquie : Parler pendant son sommeil

35 III- SOMMEIL ET HYGIENE DE VIE
Cinq règles pour bien dormir 1 - Respectez votre sommeil, ne pas ratez votre «train» 2 - Trouvez la bonne température ( pièce aérée) 3 - Dînez léger Ecartez les excitants Ne pas manger trop, ou trop tard 4 - Aménagez votre nid Pas de matelas trop mou, pièce silencieuse, obscure Mettre immédiatement de coté votre télévision … Vêtements de nuit amples pour ne pas gêner la circulation et La respiration 5 – Rester Zen

36 De leur naissance à l'adolescence, les enfants sont de gros dormeurs
Bonne nuit les petits De leur naissance à l'adolescence, les enfants sont de gros dormeurs A la naissance : un cycle de sommeil court (de 50 à 60 minutes) mais un bébé dort entre 16 et 20 heures par jour De trois à six mois : le rythme jour/nuit s’installe De 6 mois à 4 ans : La quantité globale de sommeil diminue lentement entre 6 mois et 4 ans pour atteindre 12 heures entre 3 et 5 ans De 4 à 12 ans : La durée globale de sommeil devient progressivement inférieure à 12 heures Un adulte : dort environ 6 à 8 heures Une personne âgée : de 5 et 6 heures

37 Les troubles du sommeil de l'ado
Selon une étude de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale, 40 % des adolescents scolarisés se sentent souvent fatigués Quelle est la durée idéale du sommeil ? La durée idéale est celle qui ne vous laisse pas fatigué le matin ou somnolent la journée. A vous de trouver votre rythme

38 IV- CAT AUPRES DES PATIENTS
Quand un patient est hospitalisé, son environnement change et son sommeil s’en trouve perturbé S’informer sur les habitudes de vie du patient (heures, tisane, lecture, musique, lumière…) Installer confortablement la personne pour la nuit (attelles, dentiers, coussins, draps tirés…)

39 Mettre la sonnette et affaires personnelles à proximité
Respecter les règles de sécurité (barrières sur prescription , vérifier que le matériel de soins fonctionne bien (perfusion, sonde…) Proposer une boisson, le bassin avant le coucher Vérifier que les somnifères sont bien pris Si le patient est anxieux, lui faire verbaliser ses peurs (écoute active) Eviter de faire du bruit après 21 heures Regrouper les soins

40 PERTURBATION DES HABITUDES DE SOMMEIL
I- DEFINITION Perturbation pour une durée limitée, de la quantité et de la qualité du sommeil (suspension normale ou périodique de la vigilance)

41 II- FACTEURS FAVORISANTS DES TROUBLES DU SOMMEIL
a) Facteurs psychologiques: Prise de décision difficile dans la vie professionnelle ou familiale Conflits, séparation, deuil Rumination Stress, anxiété, Perte d’emploi, retraite Usage de drogues, d’alcool Dépression, maladie psychique L’état de santé (maladie évolutive, invalidante, annonce d’un diagnostic) Appréhension de l’avenir Manque d’information : anxiété par rapport à l’inconnu, à l’hôpital

42 b) Facteurs environnementaux
Bruit, éclairage, température, odeurs… Literie, changement de lieu Soins infirmiers (paramètres vitaux, soins, matériel…) Médicaments (corticoïdes, antidépresseurs…) c) Facteurs physiologiques Habitudes, rituels d’endormissement Décalage horaire, non respect de l’horloge biologique, désynchronisation du rythme circadien Fièvre, douleur, gène respiratoire (apnée du sommeil) Enurésie d) Facteurs parentaux Nouveau-né n’ayant pas la notion jour, nuit Enfants malades

43 III- SIGNES a) Données objectives Somnolence diurne Irritabilité, manque de concentration, agressivité Cernes Pauses respiratoires b) Données subjectives Plaintes de difficultés à s’endormir ou de ne pas être reposé

44 IV- OBJECTIFS Le patient comprendra son problème de sommeil et prendra des mesures favorables pour récupérer un bon sommeil

45 V- INTERVENTIONS INFIRMIERES
Retrouver les facteurs favorisants (ronflements, changements de rythme, signes de fatigue, l’anxiété…) Evaluer les habitudes de sommeil (habitudes, rituels…) Aider le patient à rétablir une bonne qualité de sommeil (faire le moins de bruit possible lors des soins, créer un climat serein, faire le tour de tous ses besoins avant l’endormissement) Donner les antalgiques, somnifères sur PM une heure avant de dormir Lui conseiller de ne pas dormir dans la journée Inciter le patient à lire ou regarder une émission agréable avant de se coucher Diminuer l’intensité de la lumière Echanger avec le patient sur ses difficultés Conseiller au patient de consulter un service spécifique des troubles du sommeil

46 CONCLUSION Le sommeil est un vaste domaine d’investigation dont nous ne connaissons pas encore grand-chose Le manque de sommeil a une incidence sur notre corps et constitue un véritable problème de santé publique

47 Merci de votre attention

48 C’est pas le moment de dormir

49 Questions pour ne pas dormir
Citez le déroulement du sommeil Noter le temps nécessaire pour un enfant de 5 ans Un jeune de 20 ans Les causes et conséquences de l’insomnie Citer 5 conditions pour une bonne hygiène de sommeil Citer 5 facteurs influençant le mauvais sommeil Expliquer l’ intérêt de votre rôle aide soignant

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51 BIBLIOGRAPHIE Dossier « la nuit » l’aide-soignant n°79 septembre 2006
Dossier « le sommeil » l’aide-soignant n°69 septembre 2005 Dossier « préparation au sommeil » l’aide-soignant n°67 mai 2005 Doctissimo, le sommeil, comment ca va?


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