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Une catégorie de handicap délicate à identifier, complexe à traiter mais d’importance croissante : Handicap psychique, environnement collectif et organisation.

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1 Une catégorie de handicap délicate à identifier, complexe à traiter mais d’importance croissante : Handicap psychique, environnement collectif et organisation Y. Fronda – IMT/TEM

2 Qu’est-ce qu’un handicap psychique ?
Définition (OMS) : « conséquences de troubles relationnels de l’individu vis—à--vis de lui-même et de son entourage (…) il est le plus souvent la conséquence d’une maladie psychiatrique du domaine de la névrose grave ou de la psychose. Il faut distinguer le handicap psychique du handicap mental car il n’implique pas de déficience intellectuelle mais vise leur mise en œuvre ». Maladies (quelques exemples )   Épilepsie   Autisme   Paranoïa   Psychose maniaco-dépressive   Névrose invalidante   Tics (cas particulier syndrome Gilles de la Tourette)   TOC: troubles obsessionnels compulsifs   Maladie d’Alzheimer 1.2 Consequences Les conséquences au quotidien peuvent se traduire par:   Des troubles de la mémoire et de la concentration qui amènent des difficultés d’apprentissage notamment pour la scolarité, des difficultés à suivre une conversation.   Des attitudes et des comportements inadaptés dans la vie quotidienne. Ils sont dûs à une mau- vaise interprétation du message venant de l’extérieur: parole, environnement. Une grande fatigabilité, troubles du sommeil, somnolence.   Une incompréhension des personnes ignorantes de la pathologie qui accentue le phénomène d’indifférence et de rejet de la société. Du coup, une certaine irritabilité, voire agressivité se développe.   Un discours ambivalent et/ou discordant.   Des variations importantes du comportement: tristesse/euphorie, amour/haine.   Et bien d’autres Elements de reperage Il est difficile de recon- naître une personne han- dicapée psychique. Néan- moins la difficulté à com- muniquer, des gestes incontrôlés, des troubles de la parole, des propos flous et incohérents, un comportement triste, inadapté au contexte, une certaine irritabilité caractérisent souvent la personne aux troubles psychologiques. «Les modalités d’expression du handicap psychique compliquent les relations à l’autre et par conséquent l’insertion sociale.» 2 1.3 Les chiffres On estime à le nombre des personnes présentant un handicap psychique ( celui des handicapés mentaux)

3 Qu’est-ce qu’un handicap psychique ?
Le handicap psychique génère le plus souvent des troubles du comportement et des troubles affectifs, perturbant l’adaptation sociale. Il s’agit d’un état durable ou épisodique avec périodes de rémission.

4 Qu’est-ce qu’un handicap psychique ?
Selon la loi française de 2005, est considéré comme un handicap « toute limitation d'activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d'une altération substantielle, durable ou définitive d'une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d'un polyhandicap ou d'un trouble de santé invalidant. » Le terme handicap désigne la limitation des possibilités d'interaction d'un individu avec son environnement, causée par une déficience provoquant une incapacité, permanente ou non. Il exprime une déficience vis-à-vis d'un environnement, que ce soit en termes d'accessibilité, d'expression, de compréhension ou d'appréhension. Il s'agit donc plus d'une notion sociale que d'une notion médicale.

5 Exemples de pathologies/symptômes…
Hyperactivité, troubles du sommeil Labilité, hypersensibilité, difficultés relationnelles Anxiété et phobies Dépression Addictions et troubles liés à la consommation de drogues ou d'alcool, troubles de comportement alimentaires (facteurs de comorbidité) Troubles obsessionnels compulsifs (TOCs) Névrose invalidante, bipolarité (ex PMD), personnalités « borderline » Autres pathologies graves psychiatriquement répertoriées (autisme, troubles paranoïaques, psychotiques, schizophréniques….)

6 Conséquences au quotidien
Troubles de la mémoire et de la concentration qui amènent des difficultés d’apprentissage (scolarité…), à suivre une conversation. Des attitudes et des comportements inadaptés dans la vie quotidienne, dûs à une mauvaise interprétation du message venant de l’extérieur (parole, environnement). Une grande fatigabilité, troubles du sommeil, somnolence.

7 Conséquences au quotidien
Une incompréhension des personnes ignorantes de la pathologie qui accentue le phénomène d’indifférence et de rejet de la société. Du coup, une certaine irritabilité, voire agressivité se développe (cercles vicieux). Un discours ambivalent et/ou discordant. Des variations importantes du comportement.

8 Les chiffres « On estime à le nombre des personnes présentant un handicap psychique ( celui des handicapés mentaux) » « Le poids médico-socio-économique du handicap mental et psychique est important, il correspondant à 20 % à 25 % de la clientèle des médecins généralistes »

9 Le poids et les conséquences, humaines et sociales, du handicap psychique
« En 2005, on estimait à plus d’un tiers de la population française les personnes ayant souffert d’au moins un trouble mental au cours de leur vie et à une sur cinq celles qui en avaient souffert dans l’année en cours, les troubles anxieux étant les plus fréquents ( % des personnes interrogées) suivis par les troubles de l’humeur (8- 11%). Toujours en 2005, le diagnostic d’état dépressif sévère avait touché, dans l’année précédente, 2-3% de la population en France et l’anxiété généralisée 1-2 %.

10 Le poids et les conséquences, humaines et sociales, du handicap psychique
Sur une vie entière, les troubles d’allure psychotiques avaient touché environ 3 % de la population et le diagnostic de schizophrénie un peu moins de 1%. Les personnes touchées par un trouble bipolaire sont estimées de 1% à 10% de la population mondiale, de façon comparable sur l’ensemble des pays de la planète). Les pathologies psychiatriques sont en 2006 au premier rang des causes médicales à l’origine d’une attribution de pension d’invalidité, 2ème cause médicale d’arrêt de travail et 4ème cause d’affection de longue durée.

11 Le poids et les conséquences, humaines et sociales, du handicap psychique
Des risques importants de suicide : en 2005, le taux brut de décès en France par suicide était de 18 pour habitants (contre) 11 pour habitants pour l’ensemble des (27 états membres de l’Union européenne). Les personnes soufrant de troubles mentaux et de pathologies psychiatriques sont à haut risque de décès par suicide. Les conséquences des troubles mentaux et des pathologies psychiatriques sont lourdes autant pour la personne (individu) qui en souffre que pour sa famille (social). Le coût direct et indirect des troubles mentaux et des pathologies psychiatriques a été estimé en 2005 à 3 à 4 % du PIB de l’Union Européenne.

12 En résumé… « un comportement triste, inadapté au contexte, une certaine irritabilité caractérisent souvent la personne ayant des troubles psychologiques ». Mais des formes de handicap parfois moins invalidantes scolairement, voire des profils de personnalité socialement valorisés (ex : bipolarité). Ce qui n’en rend pas forcément la vie de la personne handicapée plus aisée, ni l’espérance de vie plus longue.

13 Le handicap psychique, une forme difficile à cerner
Une forme de handicap a priori moins visible Peu d’habitude sociale à le considérer comme un handicap Question des limites de la catégorisation du handicap psychique : Caractériel(le)s ? Sensibles ? Colériques ? Imprévisibles ? Compliqué(e)s ? Procrastination ? ...

14 Le handicap psychique, une forme difficile à traiter pour l’organisation
Peu d’équipements envisageables (espace de travail, ergonomie des outils de travail) Des mesures avant tout managériales (adoucir les relations, fonctions moins exposées, rythme de travail, télétravail…) Des mesures souvent peu ou pas normalisées/normalisables Reposant avant tout sur la compréhension et l’acceptation des managers de proximité, dans un cadre largement informel Mais en liens directs avec les Risques Psycho-Sociaux (enjeux médiatiques, juridiques, financiers)

15 Quel apports possibles des TIC pour la personne ?
i-applications (internet fixe) : forums d’échange spécialisés applications internet de suivi-monitoring médical… m-applications (terminaux mobiles) : Monitoring/autoserveillance médicale, suivi de l’humeur… Usages parfois détournés (ex : Mr Mood) Automédication partielle (dictionnaires médicaux…) applications domotiques : ex : TOC, mais avec quel accompagnement psychologique ? enjeux éthiques : Capacité de l’individu à s’auto-observer Risques de l’auto-médication

16 Quel apports possibles des TIC pour l’organisation ?
Remontée d’informations d’alerte, même limitées, via les systèmes d’information de Gestion des Ressources Humaines (entretiens annuels, contextes de formation…) Alimentation des réseaux humains (GRH) de suivi et de gestion des Risques Psycho-Sociaux Enjeux éthiques forts (confidentialité, confiance, statut de handicapé à double tranchant)


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