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Maladie du VIH Transmission et Prise en charge clinique

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Présentation au sujet: "Maladie du VIH Transmission et Prise en charge clinique"— Transcription de la présentation:

1 Maladie du VIH Transmission et Prise en charge clinique
Unité des fondements de la médecine Maladie du VIH Transmission et Prise en charge clinique Hugues Loemba, M.D., Ph.D., CCFP Clinicien-chercheur et virologue Professeur Agrégé de Médecine Université d’Ottawa Services de Santé de l’Université d’Ottawa & Hôpital Montfort Séance, du 30 Novembre 2015

2 Objectifs: Décrire les facteurs de risque et les modes de transmission du VIH. Décrire le cycle de vie du VIH. Connaître l’évolution clinique de l’infection au VIH et ses complications. Expliquer le mécanisme d’action de chacune des principales classes d’agents antirétroviraux, les objectifs du traitement et l’importance de l’adhésion au traitement. Connaître les infections opportunistes les plus courantes associées à un stade avancé de l’infection à VIH et le rôle de la prophylaxie. Comprendre les effets du VIH sur le système immunitaire. Connaître les principales co-morbidités associées à l’infection à VIH. Unité des Fondements_ Maladies infectieuses- Microbiologie – Dr Hugues Loemba, Professeur Agrégé de Médecine, Faculté de Médecine , Université d’Ottawa

3 Décrire les facteurs de risque et les modes de transmission du VIH.
[Unité des Fondements_ Maladies infectieuses- Microbiologie – Dr Hugues Loemba, Professeur Agrégé de Médecine, Faculté de Médecine , Université d’Ottawa] ]

4 Voies de transmission du VIH
Le VIH se transmet à l’occasion de plusieurs manières: 1- rapports sexuels (anaux ou vaginaux) non protégés, 2- transfusion de sang contaminé 3- échange de seringues contaminées. 4- transmission de la mère à l’enfant pendant la grossesse, l’accouchement ou pendant l’allaitement au sein. [Unité des Fondements_ Maladies infectieuses- Microbiologie – Dr Hugues Loemba, Professeur Agrégé de Médecine, Faculté de Médecine , Université d’Ottawa] ]

5 Risque de Transmission du VIH de la Mère à l’enfant (pendant la grossesse, pendant l’accouchement et au cours de l’allaitement) Le risque de transmission mère-enfant est estimé à 25-45% en cas de non- intervention [Unité des Fondements_ Maladies infectieuses- Microbiologie – Dr Hugues Loemba, Professeur Agrégé de Médecine, Faculté de Médecine , Université d’Ottawa] ]

6 FACTEURS DE RISQUE DE TRANSMISSION DU VIH
Transfusion de sang ou de produits sanguins entre 1978 et 1985. Utilisation de drogues intraveineuses Maladies sexuellement transmissibles Partenaires sexuels multiples (hétérosexuels ou homosexuels, bisexuel) Relations sexuelles avec partenaire seropositif, Relations sexuelles non protegées avec partenaire ayant un comportment à risque. [Unité des Fondements_ Maladies infectieuses- Microbiologie – Dr Hugues Loemba, Professeur Agrégé de Médecine, Faculté de Médecine , Université d’Ottawa] ]

7 Estimation du risque de transmission après l’exposition à une source connue d’infection
Lésion percutanée (piqûre par une aiguille) 0,3 % à 0,4 % Exposition cutanéo-muqueuse 0,09 % Exposition de la peau non intacte inconnu Partage d’une aiguille ou d’une seringue i.v. 0,67 % Pénétration pénienne-anale passive 0,1 % à 3 % Pénétration vaginale passive 0,1 % à 0,2 % Fellation passive inconnu [Unité des Fondements_ Maladies infectieuses- Microbiologie – Dr Hugues Loemba, Professeur Agrégé de Médecine, Faculté de Médecine , Université d’Ottawa] ]

8 Risque de transmission du VIH-1 selon la voie d'exposition
Voie d'exposition Nombre de contaminations estimées pour 10 000 expositions à une source infectée Transfusion sanguine  000 Accouchement  500 Partage de seringue chez des toxicomanes Rapport anal, réceptif *50 Blessure percutanée par aiguille Rapport pénis-vagin, réceptif *10 Rapport anal, insertif *6,5 Rapport pénis-vagin, insertif *5 Fellation, réceptif *1 Fellation, insertif *0,5 * sans préservatif Smith, D. K., Grohskopf, L. A. et al., journal=MMWR, 2005, pages 1-20, volume=54, RR02 [Unité des Fondements_ Maladies infectieuses- Microbiologie – Dr Hugues Loemba, Professeur Agrégé de Médecine, Faculté de Médecine , Université d’Ottawa] ]

9 Décrire le cycle de vie du VIH
& comment celui‐ci se réplique et infecte la cellule hôte Unité des Fondements_ Maladies infectieuses- Microbiologie – Dr Hugues Loemba, Professeur Agrégé de Médecine, Faculté de Médecine , Université d’Ottawa]

10 Structure du VIH Unité des Fondements_ Maladies infectieuses- Microbiologie – Dr Hugues Loemba, Professeur Agrégé de Médecine, Faculté de Médecine , Université d’Ottawa]

11 Distribution du VIH type 1 et type 2
HIV-1 HIV-1 HIV-1 HIV-1 HIV-2 HIV-1 HIV-1 HIV-1 HIV-1 HIV-1 HIV-1 HIV-1 Unité des Fondements_ Maladies infectieuses- Microbiologie – Dr Hugues Loemba, Professeur Agrégé de Médecine, Faculté de Médecine , Université d’Ottawa]

12 VIH de type 1: classification
Le VIH-1 est classifié en plusieurs sous-types qui représentent 4 groupes: 1 -Groupe M (major): sous-type A, B, C, D, E, F… jusqu’à sous-type K. 2-Groupe O (outlier) 3-Groupe N (new) 4-Groupe P (découvert en 2009) Le sous-type C du VIH -1 est le sous-type plus prévalent au monde: - plus de 50% de toutes les nouvelles infections au monde. [Unité des Fondements_ Maladies infectieuses- Microbiologie – Dr Hugues Loemba, Professeur Agrégé de Médecine, Faculté de Médecine , Université d’Ottawa] ]

13 Groupe P [Unité des Fondements_ Maladies infectieuses- Microbiologie –
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14 [Unité des Fondements_ Maladies infectieuses- Microbiologie –
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15 Le virus du SIDA représenté ici s’approchant d’un lymphocyte CD4
[Unit name – Lecture title – Prof name]

16 [Unité des Fondements_ Maladies infectieuses- Microbiologie –
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17 cellules immunitaires:
Cycle de vie du VIH VIH infecte les cellules immunitaires: Surtout les lymphocytes CD4 Les monocytes Les macrophage Réplication du VIH et destruction progressive des cellules immunitaires, envion 109 CD4/jrs Reverse transcriptase=transcriptase inverse [Unité des Fondements_ Maladies infectieuses- Microbiologie – Dr Hugues Loemba, Professeur Agrégé de Médecine, Faculté de Médecine , Université d’Ottawa] ]

18 Le cycle de réplication du VIH dans sa cellule
[Unité des Fondements_ Maladies infectieuses- Microbiologie – Dr Hugues Loemba, Professeur Agrégé de Médecine, Faculté de Médecine , Université d’Ottawa] ]

19 Unité des Fondements_ Maladies infectieuses- Microbiologie –
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20 Cycle de vie du VIH (suite)
[Unité des Fondements_ Maladies infectieuses- Microbiologie – Dr Hugues Loemba, Professeur Agrégé de Médecine, Faculté de Médecine , Université d’Ottawa] ]

21 - Reconnaître l’évolution clinique de l’infection au VIH et ses complications.
[Unité des Fondements_ Maladies infectieuses- Microbiologie – Dr Hugues Loemba, Professeur Agrégé de Médecine, Faculté de Médecine , Université d’Ottawa] ]

22 Pathogénèse et évolution de la maladie du VIH
Steven G. Deeks, Russell Tracy, and Daniel C. Douek. Systemic Effects of Inflammation on Health during Chronic HIV Infection, Immunity 39, October 17, 2013

23 l'évolution de l'infection par le VIH
L'évolution de l'infection par le VIH est dite persistante productive et est représentée par ce diagramme qui montre la relation entre la charge virale (en rouge) et le nombre de lymphocytes T4 (en bleu) .        Nombre de lymphocytes T4 par mm3 de plasma        Nombre de copies de l'ARN viral par mL de plasma [Unité des Fondements_ Maladies infectieuses- Microbiologie – Dr Hugues Loemba, Professeur Agrégé de Médecine, Faculté de Médecine , Université d’Ottawa] ]

24 Infection au VIH – Différentes phases de la maladie Évolution de la charge virale et de la réponse immunitaire [Unité des Fondements_ Maladies infectieuses- Microbiologie – Dr Hugues Loemba, Professeur Agrégé de Médecine, Faculté de Médecine , Université d’Ottawa] ]

25 Déterminants de la progression de l’infection à VIH lymphocyte CD4
Maladie du VIH Déterminants de la progression de l’infection à VIH lymphocyte CD4 charge virale [Unité des Fondements_ Maladies infectieuses- Microbiologie – Dr Hugues Loemba, Professeur Agrégé de Médecine, Faculté de Médecine , Université d’Ottawa] ]

26 Complications de l’infection au VIH (Association entre les infections opportunistes et le compte des lymphocytes CD4) [Unité des Fondements_ Maladies infectieuses- Microbiologie – Dr Hugues Loemba, Professeur Agrégé de Médecine, Faculté de Médecine , Université d’Ottawa] ]

27 Quelques complications et effets indésirables du traitement, et certaines pathologies concommitantes
- Lipodystrophie - Wasting syndrome Changement au niveau de la face Lipoatrophie Maladies cardio-vasculaires Dyslipidémie, hypercholesterolemie Asthénie, fatigue Anémie Neuropathie périphérique Hépatite, hépatotoxicité Cancers, dysplasies condylomes, Dyspepsie, diarrhée Néphropathies, insuffisance rénale Ostéoporose Rash, réactions allergiques Résistance à l’insuline, diabète, Acidose lactique pancréatite [Unité des Fondements_ Maladies infectieuses- Microbiologie – Dr Hugues Loemba, Professeur Agrégé de Médecine, Faculté de Médecine , Université d’Ottawa] ]

28 Lipodystrophie et Lipoatrophie associée à l’infection à VIH et à certains anti-rétroviraux
[Unité des Fondements_ Maladies infectieuses- Microbiologie – Dr Hugues Loemba, Professeur Agrégé de Médecine, Faculté de Médecine , Université d’Ottawa] ]

29 Les non-progresseurs à long terme
Les critères retenus pour les non-progresseurs à long terme sont : • une séropositivité depuis au moins huit ans • un état clinique asymptomatique • un taux de CD4 stables > à 500/ mm3 • pas de traitement antirétroviral Chez ces sujets, la charge virale plasmatique est basse voire indétectable, mais elle persiste. [Unité des Fondements_ Maladies infectieuses- Microbiologie – Dr Hugues Loemba, Professeur Agrégé de Médecine, Faculté de Médecine , Université d’Ottawa] ]

30 Mécanisme d’action de chacune des principales classes d’agents antirétroviraux,
les objectifs du traitement et l’importance de l’adhésion au traitement. [Unité des Fondements_ Maladies infectieuses- Microbiologie – Dr Hugues Loemba, Professeur Agrégé de Médecine, Faculté de Médecine , Université d’Ottawa] ]

31 Sites d’intervention thérapeutique pour inhiber la réplication du VIH
[Unité des Fondements_ Maladies infectieuses- Microbiologie – Dr Hugues Loemba, Professeur Agrégé de Médecine, Faculté de Médecine , Université d’Ottawa] ]

32 Principales classes d’agents antirétroviraux
Inhibiteurs de la Protease Inhibiteurs d’entrée Enfuvirtide Maraviroc Inhibiteurs de la Transcriptase Inverse 1- nucléosidiques & 2- Non-nucléosidiques Inhibiteurs de la maturation Inhibiteurs de l’intégrase [Unit name – Lecture title – Prof name]

33 Inhibition de l’attachement et de la fusion
gp41 gp120 V3 loop CD4 Binding Coreceptor Binding CCR5/CXCR4 Cell membrane Virus-Cell Fusion Chemokine Antagonists eg, SCH D Enfuvirtide BMS [Unit name – Lecture title – Prof name]

34 Objectifs et Indications du traitement
C'est la numération des Lymphocytes CD4 et la mesure de la charge virale qui guident le traitement : Le but du traitement est de diminuer charge virale et la garder indétectable, tout en favorisant la remontée lente et progressive des CD4. Le nombre normal des CD4 se situe entre 500/mm3 et 1500 /mm3 Le traitement est particulièrement suggéré pour toute personne séropositive quelque soit le nombre des CD4. le Risque de complications et de co-morbidité augmente avec la dimunition du nombre des lymphocytes CD4 en dessous de < 500/mm3, ce risque est plus grand en particulier si les CD4 sont en dessous de < 350/mm3 Et encore pire si on est au stade SIDA, c’est à dire que les CD4 sont en dessous de < 200/mm3. [Unité des Fondements_ Maladies infectieuses- Microbiologie – Dr Hugues Loemba, Professeur Agrégé de Médecine, Faculté de Médecine , Université d’Ottawa] ]

35 Objectifs et Indications du traitement (suite)
- Traitement de la primo-infection est suggéré. Le traitement est fortement recommendé dans plusieurs situations, tel que: - si les lymphocytes CD4 en dessous de < 500/mm3, - Chez les femmes enceintes infectées, pour éviter la transmission mère-enfant quel que soit leur taux des CD4. - Chez les patients co-infectés (Hépatite C, hépatite B, tuberculose, …) quel que soit leur taux des CD4. - Si la charge virale est très élevée > copies/ml - si personne séropositive vivant en couple discordant Unité des Fondements_ Maladies infectieuses- Microbiologie – Dr Hugues Loemba, Professeur Agrégé de Médecine, Faculté de Médecine , Université d’Ottawa

36 Objectifs et Indications du traitement (suite)
mais le traitement est parfois différé : si le patient ne veut pas commencer un traitement; s’il n’est pas compliant et pas mentalement prêt, car c’est un traitement à prendre à vie. si la charge virale demeure basse et stable < à copies/ml avec taux de CD4 qui reste très élevé (Les non-progresseurs à long terme & progresseurs lents à long terme) Unité des Fondements_ Maladies infectieuses- Microbiologie – Dr Hugues Loemba, Professeur Agrégé de Médecine, Faculté de Médecine , Université d’Ottawa

37 Les non-progresseurs à long terme
Les critères retenus pour les non-progresseurs à long terme sont :: • une séropositivité depuis au moins huit ans • un état clinique asymptomatique • un taux de CD4 stables > à 500/ mm3 • pas de traitement antirétroviral Chez ces sujets, la charge virale plasmatique est basse voire indétectable, mais elle persiste. [Unité des Fondements_ Maladies infectieuses- Microbiologie – Dr Hugues Loemba, Professeur Agrégé de Médecine, Faculté de Médecine , Université d’Ottawa] ]

38 Près de 30 ans de recherche sur les anti-rétroviraux
Entre 1987 et 1995, 4 anti-rétroviraux étaient développés. Depuis 1995, près d’une trentaine de nouveaux produits ont été découvert. Aptivus Combivir Truvada, Epzicom Epivir Viread Rescriptor Hivid Ziagen Emtriva Viramune Sustiva Zerit Trizivir Retrovir Videx ’87 ’88 ’89 ’90 ’91 ’92 ’93 ’94 ’95 ’96 ’97 ’98 ’99 ‘00 ’01 ‘02 ‘03 ’04 ’05 ‘06 RTI Invirase Viracept Kaletra Reyataz NNRTI Fortovase Agenerase Prezista PI Norvir Fuzeon Multi-class Combination Crixivan Atripla Lexiva [Unit name – Lecture title – Prof name]

39 Inhibiteurs nucleosidiques de la transcriptase inverse du VIH
Brand Name Generic Name Abbreviation Atripla efavirenz* + tenofovir + emtricitabine EFV + TDF + FTC Combivir zidovudine + lamivudine AZT + 3TC Emtriva emtricitabine FTC Epivir lamivudine 3TC Epzicom abacavir + lamivudine ABC + 3TC Retrovir zidovudine AZT or ZDV Trizivir abacavir + zidovudine + lamivudine ABC + AZT + 3TC Truvada tenofovir DF + emtricitabine TDF + FTC Videx & Videx EC didanosine ddI Viread tenofovir disoproxil fumarate (DF) TDF or Bis(POC) PMPA Zerit stavudine d4T Ziagen abacavir ABC [Unit name – Lecture title – Prof name]

40 Inhibiteurs non-nucleosidiques de la transcriptase inverse du VIH
brand Name Generic Name Abbreviation Experimental Code Atripla efavirenz + tenofovir* + emtricitabine* EFV + TDF + FTC Intelence etravirine TMC-125 Rescriptor delavirdine DLV U-90152S/T Sustiva efavirenz EFV DMP-266 Viramune nevirapine NVP BI-RG-587 Édurant rilpivirine TMC-278 [Unité des Fondements_ Maladies infectieuses- Microbiologie – Dr Hugues Loemba, Professeur Agrégé de Médecine, Faculté de Médecine , Université d’Ottawa] ]

41 Inhibiteurs de la protéase du VIH
Brand Name Generic Name Abbreviation Experimental Code Agenerase amprenavir APV 141W94 or VX-478 Aptivus tipranavir TPV PNU Crixivan indinavir IDV MK-639 Invirase saquinavir SQV Ro Kaletra lopinavir + ritonavir LPV/r ABT-378/r Lexiva fosamprenavir FPV GW or VX-175 Norvir ritonavir RTV ABT-538 Prezista darunavir DRV TMC-114 Reyataz atazanavir ATV BMS Viracept nelfinavir NFV AG-1343 [Unité des Fondements_ Maladies infectieuses- Microbiologie – Dr Hugues Loemba, Professeur Agrégé de Médecine, Faculté de Médecine , Université d’Ottawa] ]

42 Inhibiteurs de l’intégrase du VIH
Brand Name Generic Name Abbreviation Experimental Code Pharmaceutical Company Isentress raltegravir RGV MK-0518 Merck & Co Eviltegravir elvitegravir GS-9137 Gilead Sciences TIVICAY ou Dolutegravir = nouvel inhibiteur de l’intégrase ViiV [Unité des Fondements_ Maladies infectieuses- Microbiologie – Dr Hugues Loemba, Professeur Agrégé de Médecine, Faculté de Médecine , Université d’Ottawa] ]

43 Combinaison des anti-Anti-retroviraux
[Unité des Fondements_ Maladies infectieuses- Microbiologie – Dr Hugues Loemba, Professeur Agrégé de Médecine, Faculté de Médecine , Université d’Ottawa] ]

44 Inhibiteurs de l’intégrase: Raltégravir, Éviltégravir, Dolutegravir
Médicaments Récents: Inhibiteurs de l’intégrase: Raltégravir, Éviltégravir, Dolutegravir Inhibiteur du Co-recepteur CCR-5: Maraviroc Inhibiteur Non-nucléosidique de la Transcriptase Inverse (ou NNRTI): Edurant (rilpivirine) Combinaisons (traitement complet avec un seul comprimé par jour) Atripla (Tenofovir + Emtricitabine + Efavirenz) Complera (Tenofovir + Emtricitabine + Rilpivirine) Stribild (Eviltegravir + Cobicistat + Tenofovir + Emtricitabine) Triumeq (Dolutegravir + Abacavir + Lamivudine) [Unité des Fondements_ Maladies infectieuses- Microbiologie – Dr Hugues Loemba, Professeur Agrégé de Médecine, Faculté de Médecine , Université d’Ottawa] ]

45 Avantages des combinaisons fixes ou co-formulations
Moins de pilules à prendre Amélioration de la compliance (ou adhesion au traitement) Satisfaction du patient améliorée Réduction des risques d’erreurs dans le dosage Permet l’administration d’une seule pilule par jour. [Unité des Fondements_ Maladies infectieuses- Microbiologie – Dr Hugues Loemba, Professeur Agrégé de Médecine, Faculté de Médecine , Université d’Ottawa] ]

46 Adhésion aux traitements, tolérance et compliance
• Améliorer tolérance (lipodystrophie, dislipidémie) • Ameliorer la compliance (moins de toxicité,meilleure observance…) • Traitement des patients en échec immuno-virologique. • Lutter contre l’émergence de résistances (mieux si barrière génétique de resistance élevée) [Unité des Fondements_ Maladies infectieuses- Microbiologie – Dr Hugues Loemba, Professeur Agrégé de Médecine, Faculté de Médecine , Université d’Ottawa] ]

47 Exemple d’un test de génotypage pour vérifier la présence de mutations de résistance aux ARVs
[Unit name – Lecture title – Prof name]

48 - Connaître les infections opportunistes les plus courantes associées à un stade avancé de l’infection à VIH et le rôle de la prophylaxie. [Unité des Fondements_ Maladies infectieuses- Microbiologie – Dr Hugues Loemba, Professeur Agrégé de Médecine, Faculté de Médecine , Université d’Ottawa] ]

49 Principales maladies opportunistes
Infections Bactériennes Diarrhée Bacterienne (Salmonellosis, Campylobacteriosis, Shigellosis) Pneumonie Bactérienne Mycobacterium Avium Complex (MAC) Mycobacterium Kansasii Syphilis & Neurosyphilis Tuberculose (TB) Cancers, Tumeurs Dysplasie Anale/Cancer Anal Dysplasie Cervicale/ Cancer Sarcome de Kaposi (KS) Lymphomes Infections Virales Cytomegalovirus (CMV) Hepatite C Herpes Simplex Virus (Herpes oral & genital) Virus Herpes Zoster (shingles) Human Papilloma Virus (HPV, condylomes ou genital warts, Dysplasie Cervicale/ Cancer, Dysplasie Anale/Cancer) Molluscum Contagiosum Leukoplaquie du cuir chevelue ou Oral Hairy Leukoplakia (OHL) Leukoencephalite Progressive Multifocale [Unité des Fondements_ Maladies infectieuses- Microbiologie – Dr Hugues Loemba, Professeur Agrégé de Médecine, Faculté de Médecine , Université d’Ottawa] ]

50 Principales maladies opportunistes (suite)
Infections Fungiques Aspergillose Candidiase buccale (thrush, yeast infection) Coccidioidomycose Meningite à Cryptocoque Histoplasmose Pneumonie à pneumocystis (carinii) jiroveci ou PCP Infections Protozoaires Cryptosporidiose Isosporiase Microsporidiose Toxoplasmose Neurological Conditions AIDS Dementia Complex (ADC) Neuropathie Peripherique Autres Conditions et Complications Aphthous Ulcers (Canker Sores) Thrombocytopenie (taux de plaquettes bas) Wasting Syndrome [Unité des Fondements_ Maladies infectieuses- Microbiologie – Dr Hugues Loemba, Professeur Agrégé de Médecine, Faculté de Médecine , Université d’Ottawa] ]

51 Complications de l’infection au VIH (Association entre les infections opportunistes et le compte des lymphocytes CD4) [] [Unité des Fondements_ Maladies infectieuses- Microbiologie – Dr Hugues Loemba, Professeur Agrégé de Médecine, Faculté de Médecine , Université d’Ottawa] ]

52 Pneumonie à pneumocystis (carinii) jiroveci
Causé par le champignon pneumocystis jiroveci [Unité des Fondements_ Maladies infectieuses- Microbiologie – Dr Hugues Loemba, Professeur Agrégé de Médecine, Faculté de Médecine , Université d’Ottawa] ]

53 Candidose bucco-pharyngée au cours de la maladie à VIH
[Unité des Fondements_ Maladies infectieuses- Microbiologie – Dr Hugues Loemba, Professeur Agrégé de Médecine, Faculté de Médecine , Université d’Ottawa] ]

54 Prurigo nodularis [Unité des Fondements_ Maladies infectieuses- Microbiologie – Dr Hugues Loemba, Professeur Agrégé de Médecine, Faculté de Médecine , Université d’Ottawa] ]

55 Sarcome de Kaposi [Unité des Fondements_ Maladies infectieuses- Microbiologie – Dr Hugues Loemba, Professeur Agrégé de Médecine, Faculté de Médecine , Université d’Ottawa] ]

56 SARCOME DE KAPOSI [Unité des Fondements_ Maladies infectieuses- Microbiologie – Dr Hugues Loemba, Professeur Agrégé de Médecine, Faculté de Médecine , Université d’Ottawa] ]

57 Toxoplasmose cérébrale
[Unité des Fondements_ Maladies infectieuses- Microbiologie – Dr Hugues Loemba, Professeur Agrégé de Médecine, Faculté de Médecine , Université d’Ottawa] ]

58 Cryptococcose cutanee
[Unité des Fondements_ Maladies infectieuses- Microbiologie – Dr Hugues Loemba, Professeur Agrégé de Médecine, Faculté de Médecine , Université d’Ottawa] ]

59 Comprendre les effets du VIH sur le système immunitaire
Immunologie du VIH: immunodéficience et effets sur les lymphocytes CD4 [Unité des Fondements_ Maladies infectieuses- Microbiologie – Dr Hugues Loemba, Professeur Agrégé de Médecine, Faculté de Médecine , Université d’Ottawa] ]

60 Le VIH et l’infection Le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) est un rétrovirus qui s’attaque aux cellules du système immunitaire et les détruit ou les rend inefficaces. Aux premiers stades de l’infection, le sujet ne présente pas de symptômes. Cependant, l’évolution de l’infection entraîne un affaiblissement du système immunitaire et une vulnérabilité accrue aux infections opportunistes. Instructions on applying the footer to all slides at once can be found here: [Unité des Fondements_ Maladies infectieuses- Microbiologie – Dr Hugues Loemba, Professeur Agrégé de Médecine, Faculté de Médecine , Université d’Ottawa] ]

61 Immunité acquise: Cible du VIH
1. Immunité humorale : - les lymphocytes B sont les cellules actives - agissent en sécrétant les anticorps (AC) action directe sur les Ag 2. Immunité cellulaire : - les lymphocytes T sont les cellules actives cytokines (CTK) - action sur les cellules contenant l’Ag = cytotoxicité [Unité des Fondements_ Maladies infectieuses- Microbiologie – Dr Hugues Loemba, Professeur Agrégé de Médecine, Faculté de Médecine , Université d’Ottawa] ]

62 Fonction des lymphocytes activés
(en temps normal) 1. LT helper CD4+ . • aident la prolifération des LB et LT, et à la production des médiateurs • aident les macrophages à détruire les germes pathogènes intracellulaires. 2. LT cytotoxiques CD8+ (aussi appelés LT suppresseurs) . détruisent les cellules infectées par germes intracellulaires + + + . 􀂺 production AC par les LB 3. Cellules NK ( apparentées aux LT ) sans TCR, non HLA restreint, action non spécifique vis à vis de l’Ag constituent 50 % des cell. cytotoxiques (CD3-/CD16+/CD56/CD57+) [Unité des Fondements_ Maladies infectieuses- Microbiologie – Dr Hugues Loemba, Professeur Agrégé de Médecine, Faculté de Médecine , Université d’Ottawa] ]

63 Phase de l’infection après une exposition au VIH
Jours CD4 T infectée au repos Cellules cytotoxiques avec réponse tardive CD4 T au repos Établissement du reservoir dans le système gangliolymphatique Contrôle partiel Virion VIH Dissémination du virus Activation immunitaire VIH traversant la barrière mucosale CD4 T activée Production soutenue du VIH CD4 T infectée activée Cellules régulatrices Celllule infectée Cellule dentritique macrophage Lamina propria Ganglion lymphatique Heures Jours Semaines Moir, Chunand Fauci, , Pathogenesis of HIV, in Annu. Rev. Pathol. Mech. Dis :223–48

64 Réponse immunitaire et VIH
anticorps neutralisant inéfficaces cellule T “helper” (CD4) et lymphocyte cytotoxique (CD8) malfonctionnement des cytokines Diminution progressive du nombre des cellules CD4 Dysfonctionement des lymphocytes et macrophages Réponse humérale inappropriée et activation polyclonale des lymphocytes B [Unité des Fondements_ Maladies infectieuses- Microbiologie – Dr Hugues Loemba, Professeur Agrégé de Médecine, Faculté de Médecine , Université d’Ottawa] ]

65 Physiopathologie de l’infection à VIH
Les conséquences directes de la réplication du VIH au sein de l’organisme sont la diminution lente et progressive du nombre de lymphocytes CD4 pendant plusieurs années. Au début de l’infection, la réplication virale est faible et la production thymique de CD4 compense les pertes liées à la lyse des cellules ou aux effets des cellules cytotoxiques sur les cellules infectées. La réponse immunitaire spécifique contrôle la réplication virale de façon partielle puisqu’elle laisse un niveau résiduel différent pour chaque patient qui peut être estimer par le taux d’ARN VIH plasmatique (de quelques centaines de virus à quelques millions). Pour chaque sujet, un équilibre immuno-virologique spécifique s’établit dès la primo-infection. Au stade Sida et en fin de maladie, la réplication virale est élevée et n’est plus contrôlée : les pertes en CD4 ne sont plus compensées. Il s’installe donc progressivement un déficit quantitatif en CD4 auquel s’ajoute un déficit qualitatif de nombreuses fonctions du système immunitaire conduisant au déficit immunitaire constitutif du SIDA. [Unité des Fondements_ Maladies infectieuses- Microbiologie – Dr Hugues Loemba, Professeur Agrégé de Médecine, Faculté de Médecine , Université d’Ottawa] ]

66 [Unité des Fondements_ Maladies infectieuses- Microbiologie –
Dr Hugues Loemba, Professeur Agrégé de Médecine, Faculté de Médecine , Université d’Ottawa] ]

67 Causes et conséquences de l’inflammation chronique associées au VIH
Toxicité des ARVs, lipodystrophiie Facteurs de risques traditionnels Co-infections pathogènes Réplication et production du VIH Inflammation Activation des cellules T Dyslipidémie Hypercoagulation Perte des cellules T Translocation Microbienne CoCo Co-morbidités Maladies cardio-vasculaires, Cancer, Néphropathies, Tr. Hépatiques, Ostéopénie-Ostéoporose, Tr. neurocognitifs Steven G Deeks, Sharon R Lewin and Diane V Havlir, The end of AIDS: HIV infection as a chronic disease, Lancet 2013; 382: 1525–33

68 Connaître les principales co-morbidités associées à l’infection à VIH.
[Unit name – Lecture title – Prof name]

69 Comorbidités médicales fréquentes en présence du VIH
Liée à l’âge? Liée au VIH? Liée au traitement ARV? Maladie cardiovasculaire + Ostéoporose Complications métaboliques (diabète, résistance à l’insuline) Néphropathie (ténofovir) Hépatopathie (co-infection avec VHC, VHB, effects des ARVs ) +/- Havlir DV. Topics HIV Med 2006;14(1):27-35. [Unité des Fondements_ Maladies infectieuses- Microbiologie – Dr Hugues Loemba, Professeur Agrégé de Médecine, Faculté de Médecine , Université d’Ottawa] ]

70 TROUBLES LIPIDIQUES chez les patients VIH
Insulin resistance Type 2 diabetes Dyslipidemia High FFA Small dense LDL Low HDL High TG HAART CVD Central obesity Inflammation ? HIV Age, genetics, diet, hypertension, sedentery life style, renal disease… [Unité des Fondements_ Maladies infectieuses- Microbiologie – Dr Hugues Loemba, Professeur Agrégé de Médecine, Faculté de Médecine , Université d’Ottawa] ]

71 Osteoporose / et osteopenia
T score = standard deviation (SD) difference from BMD of white women at peak bone density (aged 30 years)1,2 Z score = SD difference from BMD of individuals of the same age, race and gender 2 Disorder T score Normal Osteopenia Osteoporosis > –1.0 –2.5 to –1.0 < –2.5 Z score < –2.0 <50 yrs – Z score >50 yrs – T score 1. World Health Organ Tech Rep Ser 1994; 843:1–129 2. NIH consensus development panel on osteoporosis prevention, diagnosis and therapy. JAMA 2001; 285:785–795 [Unit name – Lecture title – Prof name]

72 Le VIH et l’ostéoporose
Paton et al. : Réduction marginale de 1,6 % de la DMO corporelle totale chez les patients séropositifs pour le VIH comparativement au groupe témoin Amiel et al. : Les patients séropositifs pour le VIH ont affiché une DMO 9 % inférieure à celle des patients séronégatifs pour le VIH, qu’ils aient ou non suivi un traitement. Il a été montré que 16 % des patients séropositifs pour le VIH étaient atteints d’ostéoporose, qu’ils aient été traités ou non, comparativement à 4 % des patients séronégatifs pour le VIH. DMO = densité minérale osseuse Paton NI, et al. Calcif Tissue Int. 1997;61(1):30-2; Amiel C, et al. J Bone Miner Res. 2004;19(3):402-9. [Unit name – Lecture title – Prof name]

73 VIH et maladie rénale Atteinte rénale spécifiquement liée à l’infection à VIH, connue sous le sigle “HIVAN” : (HIV Associated Nephropathy) mais celle-ci est relativement plus fréquente dans la population d’origine africaine en général rapidement progressive, et touche différentes structures du rein : glomérule, tubule, tissu interstitiel. La biopsie du rein est utile pour confirmer le diagnostic Cette augmentation est plus fréquente quand les CD4 sont inférieurs à 200/mm3. diminution du phosphore sanguin, d’autres anomalies du bilan ionique, une augmentation de la créatinine. [Unit name – Lecture title – Prof name]

74 Troubles neuro-cognitifs associés au VIH
Troubles Cognitifs Perte de mémoire Concentration Lenteur mentale Compréhension Comportement Apathie Dépression Agitation, manie Moteur Instabilité de la marche Coordination faible Tremblement [Unit name – Lecture title – Prof name]

75 Troubles Neuro-cognitifs associés au VIH/SIDA
HIV Asymptomatic Neurocognitive Impairment Mild Neurocognitive Disorder HIV infection without cognitive impairment HIV-associated Dementia Consensus Working Group, Neurology 2007 [Unité des Fondements_ Maladies infectieuses- Microbiologie – Dr Hugues Loemba, Professeur Agrégé de Médecine, Faculté de Médecine , Université d’Ottawa] ]

76 Le VIH et le cancer ne définissant pas le sida
Mécanismes par lesquels le VIH contribue aux cancers ne définissant pas le sida : Plus grande co-infection par des virus associés au développement du cancer Herpès virus humain de type 8 VPH Epstein-Barr Hépatite B et C Facteurs comportementaux Tabagisme Alcool Effets directs du VIH et de l’immunosuppression [Unité des Fondements_ Maladies infectieuses- Microbiologie – Dr Hugues Loemba, Professeur Agrégé de Médecine, Faculté de Médecine , Université d’Ottawa] ]

77 Incidence de cancers non-associés au stade SIDA chez les sujets vivant avec le VIH
[Unité des Fondements_ Maladies infectieuses- Microbiologie – Dr Hugues Loemba, Professeur Agrégé de Médecine, Faculté de Médecine , Université d’Ottawa] ]

78 Instructions on applying the footer to all slides at once can be found here: [Unit name – Lecture title – Prof name]


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