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L’outil LPC TD 2ème année orthophonie Amiens

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Présentation au sujet: "L’outil LPC TD 2ème année orthophonie Amiens"— Transcription de la présentation:

1 L’outil LPC TD 2ème année orthophonie Amiens

2 L’outil LPC Généralités sur le développement du langage chez l’enfant entendant Conséquences de la surdité sévère et profonde sur le développement du langage Intérêts de l’outil LPC

3 Généralités sur le développement du langage chez l’enfant entendant
  Généralités sur le développement du langage chez l’enfant entendant

4 Les grandes étapes du développement du langage chez l’enfant entendant
vers 3 mois vers 6 mois Réagit aux bruits, à la voix, à la musique Sursaute, arrête son activité… Se retourne vers un bruit produit hors de sa vue Aime les jouets musicaux Fait du bruit avec ses lèvres Babille Quand on lui parle, répond par des vocalises

5 Les grandes étapes du développement du langage chez l’enfant entendant
vers 12 mois Cherche l’endroit d’où vient un bruit produit hors de sa vue Reconnaît une mélodie Comprend certains mots et des ordres simples Réagit à son prénom Dit des syllabes redoublées et éventuellement ses premiers mots

6 Les grandes étapes du développement du langage chez l’enfant entendant
vers 18 mois Reconnaît tous les bruits familiers Comprend des phrases courtes (sans gestes) Dit quelques mots reconnaissables

7 Les grandes étapes du développement du langage chez l’enfant entendant
Vers 2 ans Comprend un ordre complexe comme : « donne un gâteau à Sophie » Peut montrer sur ordre quelques parties du corps Dit des phrases à deux mots : « papa parti » Utilise « moi » et « toi » Commence à reproduire des mélodies

8 Les grandes étapes du développement du langage chez l’enfant entendant
Vers 3 ans Écoute et comprend des petites histoires S’exprime par phrases Pose des questions où ? quoi ? qui ? Utilise le « je » et le « tu » : « j’ai tout fini » , « tu vas partir » Chante ou récite des comptines Découvre de l’écrit

9 QQV

10 Perception Qualité Le son : fait physique
Le phonème : fait linguistique, construction mentale, notion de conscience phonologique (de 6 mois à 3 ans) Langue française = 36 phonèmes

11 Perception Quantité 3 situations : messages qui lui sont adressés, environnement proche, environnement éloigné Vocabulaire riche Bain de langue quasi constant

12 Perception Variété Modèles morpho-syntaxiques variés Registres de langue

13 Perception Découverte autonome du fonctionnement de la langue Acquisition naturelle et spontanée du français par imprégnation et usage La langue est un système de systèmes : phonologique, syntaxique et lexical

14 Compréhension Désir de communication Mots perçus associés à des épisodes de la vie courante Bonne perception /Bonne compréhension La compréhension précède la production

15 Production Production d’énoncés linguistiques par l’enfant lui-même Ré-emploi par l’enfant lui-même Généralisation de règles à partir d’une forme entendue Qualités articulatoires, vocales

16    ? Conséquences de la surdité sévère et profonde sur le développement du langage

17 Conséquences de la surdité sévère et profonde sur le développement du langage
Conséquences différentes selon Réhabilitation prothétique Complémentarité par la lecture labiale Le type et le degré de surdité L’ âge d’apparition de la surdité : pré, péri ou post linguale, avant ou après la maîtrise du langage écrit Limites des prothèses : contours et/ou implant cochléaire Les limites de la seule lecture labiale

18 La lecture labiale La lecture labiale et visuo-faciale repose sur :
Le déchiffrage du mouvement des lèvres dans l’acte de parole du locuteur L’observation des dents, des mouvements de la langue et des mâchoires Les mouvements de la face

19 La lecture labiale Le DA a recours à la LL pour compenser son défaut d’audition La LL n’est pas suffisante pour comprendre totalement le message oral même en cas de gain prothétique satisfaisant Tous les phonèmes ne peuvent être lus sur les lèvres

20 La lecture labiale Chaque phonème est caractérisé
par les possibilités articulatoires de l’appareil phonatoire du locuteur : Vibrations des cordes vocales (sourdes/sonores) invisibles car au niveau du larynx Le voile du palais (nasal/oral) invisible La langue (pointe et dos) avec 4 points d’appui : seules sont visibles les articulations antérieures Les lèvres : articulations bilabiales ou labio-dentales. Mouvements perceptibles par la vision mais plusieurs phonèmes ont la même image labiale

21 La lecture labiale Par la seule LL, le DA ne peut pas
percevoir et différencier les 36 phonèmes qui constituent le système phonologique de la langue française : Images labiales incomplètes ou invisibles Phénomène de coarticulation (ou instabilité du phonème) Sosies labiaux : certains phonèmes ont la même image labiale

22 La lecture labiale Difficultés de perception de phonèmes
Les limites de la lecture labiale sur la connaissance de la langue Difficultés de perception de phonèmes LL = 30% d’informations visibles Niveau de langue insuffisant pour retrouver ce qui est dit Comment l’enfant sourd peut-il découvrir une langue inconnue de lui à partir de perceptions aussi pauvres ?

23 La Lecture Labiale la LL est un exercice difficile qui demande de l’entraînement faire de la suppléance mentale demande de connaître la langue reçue Il faut connaître avant de pouvoir reconnaître

24 Conséquences de la surdité sévère et profonde sur le développement du langage
QQV

25 Perception Qualité Mots amputés ou déformés
Peu ou pas de petits mots non porteurs de sens : mots outils Peu ou pas de changements de forme, peu ou pas de variations morpho-syntaxiques

26 Perception Quantité Variété Pas de bain de langue Vocabulaire pauvre
Peu de modèles de langue Modèles linguistiques peu variés Pas d’acquisition naturelle et spontanée de la langue

27 Compréhension Compréhension floue et globale
Pas de découverte des règles structurant la langue Perception difficile des variations de sens liées à la place des mots dans la phrase

28 Production Ré-emploi de ce qui est perçu et compris
Modèles linguistiques déformés Vocabulaire pauvre Langue agrammaticale Difficultés retrouvées à l’écrit

29 Intérêts de l’outil LPC
   Intérêts de l’outil LPC

30 L’outil LPC Cued speech mis au point en 1967 par Orin Cornett au Gallaudet College – Washington Arrive en France en 1972 dans son adaptation française : le LPC, la LfPC En 1980, création de l’ALPC, gestionnaire du service de soins Codali ouvert en 1986 Adapté à une quarantaine de langues aujourd’hui

31 L’outil LPC Définition :
code manuel à côté du visage en complément à la lecture labiale Perception complète de tous les phonèmes de l’oral par la vue et non par l’oreille Fonctionnement : 5 positions de la main autour du visage 8 configurations des doigts (clés) Une même clé ou une même position correspond à plusieurs phonèmes Combinaison clé/position autour du visage = kinème

32

33 L’outil LPC ou la Langue française Parlée Complétée - LfPC
L’outil LPC au service de la réception audio-visuelle par le jeune sourd des messages oraux qui lui sont adressés Le LPC se pratique à haute voix et suit le rythme de la parole Il visualise tous les éléments constituants de la chaîne parlée : Le nombre de petits mots Leur place dans une suite linéaire Les unités syllabiques Les phonèmes rendus visibles et différenciés L’outil LPC au service de la connaissance de la langue française par le jeune sourd. C’est pourquoi on parle de Langue française Parlée Complétée

34 Distinction Les personnes codent : professionnels de la surdité,
famille du jeune sourd, les sourds entre eux... Les jeunes sourds décodent

35 Avantages pour la personne qui code à un jeune sourd
Association d’un moyen simple (codage manuel) et d’une langue déjà connue (le français) – 98% des enfants sourds naissent dans une famille d’entendants Utilisable dans toutes les situations de la vie quotidienne : désir et plaisir de la communication Possibilité de tout dire (tous les niveaux et registres de langue) : le français n’est plus l’objet d’un enseignement mais d’un usage Objectif : permettre l’acquisition et la maîtrise de la langue française par le jeune sourd pour assurer Son intégration scolaire Son intégration sociale Son autonomie

36 Ce que n’est pas le LPC Une langue : on ne parle pas « en LPC », on parle en français Une méthode mais un outil : le LPC ne peut pas remplacer la manière à transmettre Un moyen de communication restrictif : utilisation de tous les supports visuels

37 Ce que ne permet pas le LPC
La compréhension immédiate des énoncés oraux : utilisation de tous les moyens extra-linguistiques L’articulation correcte : les clés n’ont aucun lien avec la phonétique articulatoire La production immédiate de phrases correctes : tâtonnements et expérimentations naturelles au niveau syntaxique et lexical La vision orthographique des mots

38 Ce que permet le LPC Lecture labiale + LPC = fiable à 100%
Message oral reçu intégralement Réception fiable de tous les messages dans toutes les situations (familiale, scolaire…) Autonomie dans la découverte du fonctionnement de la langue : activité cognitive intense de la part de l’enfant Aide majeure pour l’entrée dans l’écrit : compréhension et expression

39 Ce que permet le LPC L’apprentissage d’autres langues audio-orales
Son utilisation n’empêche pas l’apprentissage de la langue des signes Un accès à tous les savoirs de façon autonome Une efficacité en réception non codée grâce à la suppléance mentale À terme, le jeune adulte sourd pourra recevoir les messages oraux par la seule lecture labiale puisqu’il maîtrisera la langue

40 La LfPC La Langue française Parlée Complétée
POUR QUI ? PAR QUI ? COMMENT ?

41 LE LPC POUR QUELLE SURDITE ?
 POUR QUI ?  LE LPC POUR QUELLE SURDITE ?

42 Degrés de surdité et LPC
Surdité légère Surdité moyenne Pas de nécessité du LPC Aide intéressante en période d’apprentissage de la langue Difficultés de mise en place du LPC

43 Degrés de surdité et LPC
Surdité sévère Surdité profonde LPC indispensable pour les surdités pré et post-linguales

44 Degrés de surdité et LPC
Surdité totale Syndrome de Usher LPC indispensable Apprentissage des bases du français avant la perte de la vue

45 Degrés de surdité et LPC
Implantation cochléaire LPC indispensable, si possible avant implantation et pendant toute la période d’apprentissage de la langue

46  PAR QUI ? Les familles Les membres de l’équipe spécialisée
Les jeunes sourds et adultes sourds Les acteurs de la vie scolaire

47 Les Familles Familles entendantes de langue française utilisatrices régulières du code Familles entendantes de langue française peu ou pas utilisatrice du code Familles de langue étrangère Familles de parents sourds « signeurs » Familles de parents sourds « oralistes »

48 Les membres de l’équipe spécialisée ou équipe pluridisciplinaire
Les médecins ORL Les audioprothésistes Les orthophonistes Les psychologues et/ou les médecins psychiatres Les psychomotriciens Les éducateurs spécialisés Les enseignants spécialisés Les interprètes en langue des signes ou enseignant LSF Les codeurs

49 Les médecins audio-phonologistes et/ou audiométristes - ORL-
Diagnostic Suivi médical Information surdité Prescription de la prise en charge Quid du LPC ? Connaissance de la Langue française Parlée Complétée ??? Pratique du LPC non nécessaire

50 Les audioprothésistes
Mesures de l’audition Conditionnement de l’enfant Tests auditifs réguliers Réhabilitations prothétiques Réglages d’IC Quid du LPC ? De + en + en formation LPC Utilisation très ponctuelle

51 Les orthophonistes Information et suivi des familles Communication
Audition Parole, voix, articulation Langage oral Langage écrit Quid du LPC ? Utilisation indispensable Soutien à la famille Utilisation du LPC selon les objectifs de la séance

52 Les psychologues et les médecins psychiatres
Accompagnement des familles Accompagnement des jeunes sourds Accompagnements des équipes pluridisciplinaires Quid du LPC ? Connaissance nécessaire du LPC pour un suivi des familles Pratique du LPC pour une communication directe et précise avec le jeune

53 Les psychomotriciens Ils travaillent sur le dialogue corporel et tonique Ils travaillent avec le jeune sur des opérations de pensée : représentations, déductions, causes, conséquences… Quid du LPC ? Utilisation du LPC nécessaire pour les consignes et explications orales Codage ponctuel pour le lexique spécifique : sur, dessous, entre, avant, après…

54 Les éducateurs spécialisés
Aide au développement de la communication et à la compensation du handicap Accompagnement des familles Participe à la vie quotidienne : repas, loisirs, devoirs… Quid du LPC ? Utilisation en langage spontané dans des situations de vie Plaisir de la communication

55 Les enseignants spécialisés
Pour les élèves en CLIS, UPI et classes annexées, ils assurent les cours Pour les élèves en intégration individuelle, ils assurent le soutien scolaire et parfois assistance en classe Quid du LPC ? Utilisation du LPC adaptée au groupe classe Utilisation nécessaire auprès des jeunes en II avec projet langue française (PIA)

56 Les professionnels de la langue des signes
Les interprètes traduisent : démarches diverses, enseignements post bac, colloques… Les enseignants de langue des signes enseignent leur matière dans le cadre de l’enseignement spécialisé Quid du LPC ? Connaissance du LPC indispensable Possibilité de pratiquer lorsque le projet du jeune se modifie

57 Les codeurs LPC Toute personne qui code, famille ou professionnel, n’est pas codeur LPC Les codeurs ne sont pas des interprètes : ils ne traduisent pas dans une autre langue Ils transmettent à la personne sourde, à l’aide du code LPC, tous les messages oraux émis dans la situation

58 Double fonction selon le profil de la personne sourde
Transmission par simple et fidèle répétition à l’aide du code = « codeur-transmetteur » Transmission adaptée (technique et linguistique) tout au long de la scolarité = « codeur-accompagnateur »

59 Si la famille ne code pas …
Mobilisation de tous les professionnels pour une utilisation maximale du LPC Mise en place de séances de décodage et codage auprès du jeune 3 à 4 heures par semaine d’exposition au français codé sont insuffisantes pour que le jeune puisse acquérir aisément la langue française

60 Les jeunes et les adultes sourds
Les tout-petits utilisent quelques « pseudo » clés : une clé = un geste signifiant Les jeunes avec une mauvaise articulation et/ou difficultés de parole Les jeunes et adultes sourds entre eux pour communiquer

61 Les acteurs de la vie scolaire
Les camarades de classe : cours d’apprentissage au LPC proposé souvent par les codeurs Les enseignants de l’Education Nationale qui ont un ou plusieurs élèves sourds dans leur classe peuvent utiliser le LPC en situation

62 Familles et professionnels
Collaboration parents/professionnels importante pour offrir le maximum de français codé Seules de nombreuses interactions langagières permettront l’acquisition de la langue française par le jeune sourd

63  COMMENT CODER ? Qualités techniques Qualités communicationnelles
Qualités linguistiques

64 Attention ! Ce n’est pas parce que vous comprenez bien un élève ou un étudiant sourd lorsqu’il s’exprime, que cet élève ou cet étudiant vous comprend lorsque vous vous exprimez. Aussi, devrez-vous toujours être attentif à son confort de réception de vos messages codés ou non codés

65 Précautions pour faciliter sa lecture labiale et visuo-faciale
Attirer l’attention du jeune Être attentif à sa position (contre-jour, angle de vue…) Regarder la personne sourde Ne pas dissimuler ses lèvres et éviter les mouvements labiaux parasites Conserver un débit de parole confortable Ne pas crier Ne pas sur-articuler Chasser les bruits parasites

66 Précautions pour lui assurer un décodage de qualité
Éviter les mouvements parasites Être attentif à la position de la main Être attentif à la clarté des clés Être attentif à la synchronisation Conserver le rythme des phrases Garder l’expressivité Garder l’intonation et la mélodie lorsque l’on code avec voix

67 Précautions pour lui assurer un accès aisé aux messages codés
Coder juste : coder sans faute. Si erreur, recoder le mot ou la rhèse Coder fluide : seul critère de bonne réception du code et indispensable à la compréhension. Fluidité n’est pas rapidité Coder mélodieux : avec voix conserver l’intonation, sans voix montrer l’intonation

68 Précautions pour l’accompagner dans son développement linguistique
Communication : intérêts du jeune Adaptation au profil linguistique du jeune : progression lexicale et syntaxique Utilisation d’une langue française correcte : QQV Régularité dans l’utilisation du français codé

69 Éléments indispensables
Code clair et précis. Gestes signifiants et désignations Respect de la prosodie et expressivité Langue adaptée à l ’âge et au niveau de langue du jeune Répétitions et redondances

70 Remarques Les clés en elles-mêmes ne permettent pas un accès direct au sens. Au début, veiller à toujours mettre en correspondance le mot perçu et son sens. Veillez à avoir une communication naturelle, dans le plaisir .

71 Analyse des difficultés d ’utilisation du code LPC

72 Origines Problèmes liés à l ’enfant.
Difficultés liées aux conditions de mise en place. Difficultés liées aux conditions techniques.

73 Problèmes liés à l ’enfant
Handicaps associés. Problèmes de mémorisation. Problèmes de décodage. La complémentarité voie visuelle-voie auditive nécessite du temps.

74 Difficultés liées à la mise en place (1)
VERIFIER: Le mode de réception privilégié par l ’élève, La qualité de son décodage, PROPOSER: Une langue codée de qualité, en quantité, Adaptations linguistiques Ponctuée de gestes signifiants si nécessaire, Utiliser de la mimogestualité si nécessaire, CONSERVER, VOIRE RENFORCER L’EXPRESSIVITE,

75 Difficultés liées à la mise en place (2)
Introduction tardive : Code utilisé uniquement comme outil scolaire. Implication parentale ? Difficultés d ’adaptation à un nouveau mode de communication. Transition difficile entre 2 modes de communication.

76 Difficultés techniques
Éviter les mouvements parasites. Être attentif à la position de la main. Être attentif à la synchronisation. Garder l ’expressivité, l ’intonation, le rythme et la mélodie.

77 Conclusion Coder en se souciant toujours de la compréhension de l ’élève pour: Lui permettre de construire une langue correcte. Qu’il puisse montrer un intérêt pour l ’oral. Qu’il augmente ses compétences en décodage. Qu’il ait plaisir à communiquer. Qu’il prenne confiance en lui et dans l’adulte.


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