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Mettre en place et faire vivre le projet pédagogique

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Présentation au sujet: "Mettre en place et faire vivre le projet pédagogique"— Transcription de la présentation:

1 Mettre en place et faire vivre le projet pédagogique
Olivier PELLET Formateur

2 3 outils au service des nouveaux dispositifs pédagogiques
3 journées de formation en 3 outils au service des nouveaux dispositifs pédagogiques Lundi 15 octobre 2012 : Comment travailler en groupe et amener l’élève à l’autonomie? Vendredi 8 février 2013 : Comment travailler et évaluer par compétences? Jeudi 23 mai 2013 : Comment travailler la méthodologie avec des ateliers cognitifs?

3 Déroulement de la journée
Matinée : 8h30-12h 1er temps :  Bilan d’étape des nouveaux dispositifs pédagogiques (ACE, barrettes…) - Travail par groupes, en coopération - Présentation en grand groupe et échange sur les effets positifs, les difficultés rencontrées et les points à améliorer 10h10-10h30 : Pause café 2e temps : Présentation d’un outil pour le travail de groupe : le travail coopératif REPAS : 12h-13h30  Après-midi : 13h30-16h 3e temps : Le travail coopératif - Mise en situation pour expérimenter Retour sur expérience : impressions, interrogations… 4e temps : Apport théorique : Un outil pour le travail de groupes : le tutorat entre pairs 5e temps : Bilan de la journée et attentes pour les deux prochaines journées

4 I- Bilan d’étape 1- Travail par groupes, en coopération : 30 mn
2- Présentation des projets en cours et bilan de la mise en route à tout le groupe 10 mn maximum par groupe (5 mn de présentation/5 mn d’échange)

5 Constitution des groupes :
Groupe 1 : barrette 6e français (+ATP, projet lecture) : DUBOIS/EYMIN/GUILLAUMIN/MARTINEZ/MASCOLI/PETIT Groupe 2 : barrette 6e maths : ROUILLY AC et C Groupe 3 : barrette 6e anglais : ACHARD LOMBARD/CHEVALOT Groupe 4 : LUC (ACE Fr)/SOMMIER (ACE APL), +2 Groupe 5 : MONTEL (ACE Fr,)/JEANJEAN, +2 Groupe 6 : ARDIET (ACE techno)/REVENANT (ACE Angl), +2 Groupe 7 : ROBERT (ACE SVT)/VIANEY LIAUD, (ACE Angl), +2

6 Déroulement du travail : 30 mn
Groupe de 4 : A/B/C/D (A et B ont ou auront en charge des ACE) Etape 1 : 10 mn A : présente son projet pendant 10 mn En même temps, B lui pose des questions pour préciser et éclaircir ce qui n'est pas clair C : prend des notes pour une future mise en forme D : surveille le temps Etape 2 : 10 mn B : présente son projet pendant 10 mn En même temps, D lui pose des questions pour préciser et éclaircir ce qui n'est pas clair A : prend des notes pour une future mise en forme C : surveille le temps Etape 3 : 10 mn A/B/C/D mettent en commun les notes et rédigent une présentation du projet qui leur parait la plus claire (sur la fiche bilan d'étape). Objectif : rendre le projet compréhensible par tous.

7 Présentation des dispositifs et bilan d’étape

8 De l’intérêt du travail coopératif

9 L'apprentissage coopératif tient compte des recherches effectuées par Roger Muchielli qui dit que :
On retient 10% de ce qu'on lit, 20% de ce qu'on entend, 30% de ce qu'on voit, 50% de ce qu'on voit ET entend, 80% de ce qu'on dit 90% de ce qu'on fait.

10 rétention de l’information
après 24h

11 Lecture Vocabulaire Ecoute discussion

12 Le travail coopératif : qu’est-ce c’est ?
L’apprentissage coopératif est une méthode pédagogique qui favorise l’apprentissage actif des élèves regroupés en petits groupes hétérogènes. Cette méthode favorise le soutien et l’entraide entre les élèves qui sont motivés par l’atteinte d’un objectif commun. Le travail à réaliser est structuré afin d’assurer la participation équitable de tous les coéquipiers.

13 Les 5 principes de base Pour que les élèves travaillent effectivement en équipe et réalisent des apprentissages en profondeur Les interactions simultanées en groupes hétérogènes restreints dans le cadre de tâches bien définies suscitent des possibilités de verbalisations constructives Les élèves sont placés en situation d’ interdépendance positive Chaque membre du groupe a une responsabilité individuelle Les élèves développent au travers d’activités spécifiques des habiletés cognitives et coopératives indispensables à un fonctionnement de groupe efficace La discussion et l’évaluation du fonctionnement de groupe au moyen de la réflexion critique ou objectivation font partie intégrante des activités en vue de progresser vers des échanges de qualité L'interdépendance positive : chaque élève ne peut accomplir la tâche sans les autres membres de l’équipe : tous ont le même objectif, participent également et activement à l'exécution de la tâche, partagent leurs connaissances, leur expertise et leurs ressources en se respectant et en s'entraidant. Ils sont dépendants les uns des autres en ce qui concerne le travail à accomplir. Le succès d’un individu augmente les chances de succès des autres individus. La responsabilisation individuelle : Les tâches à accomplir et les rôles à assumer l’amènent à contribuer personnellement au travail en équipe. Enseigner aux élèves les habiletés de coopération qui vont les aider à améliorer leurs relations interpersonnelles et à acquérir des valeurs L’objectivation : L’élève doit, à l’aide d’outils qui lui sont donnés, faire une réflexion sur la dynamique de son équipe et les habiletés sociales qui y sont développées. Il peut ainsi renforcer ce qui est positif et corriger les points faibles et de mieux travailler ensemble. Il doit aussi avoir l’occasion d’autoévaluer les apprentissages qu’il a réalisés. Suite 13

14 Le regroupement des élèves
Les groupes informels ou groupes de proximité «  Activité français : Rappelez-vous ce qu’on a appris sur la concordance des temps. Avec votre voisin, préparez 4 exemples de phrases qui montrent que vous avez compris comment la concordance des temps s’applique » Les groupes formels Les groupes associés «  Activité Maths : les élèves doivent résoudre un problème en utilisant un théorème précis. 1- Les deux groupes de 2 se réunissent et font un remue-méninges à quatre au sujet du théorème 2- Par groupe de 2 : résolution du problème 3- Les deux groupes de 2 se réunissent à nouveau pour un moment de critique constructive » La taille des groupes L’importance d’assigner des rôles Groupes informels : formés ponctuellement par l’enseignant dans le but d’amener de la variété. Ex : prof 10 mn puis question et échange de 2 mn par binôme Les groupes formels : formés par l’enseignant selon des critères précis, en fonction de l’apprentissage à mettre en œuvre. Requiert une intervention minime de l’enseignant. Par niveau, sexe… Les groupes associés : 2 groupes ou plus échangent le fruit de leur travail lors d’une réunion plénière. Les groupes représentatifs : Chaque groupe désigne un représentant, et chaque représentant forme un groupe unique: permet à tous les groupes de diffuser le résultat de leur travail Les groupes de base : L’enseignant forme soigneusement ces équipes qui travailleront ensemble pendant de longues périodes, voire plusieurs mois.

15 Les groupes représentatifs
«  Activité Sciences physiques : les élèves doivent résoudre un problème et pour cela trouver la démarche. 1- Dans chaque groupe les élèves discutent des activités possibles (mesures, observations, …) 2- Chaque groupe désigne son représentant qui sera porteur de la proposition du groupe 3- Dans le groupe représentatif, chaque représentant soumet une proposition. Il y a par la suite une discussion puis la prise de décision. » Les groupes de base «  Activité Langue vivante : Comprendre un texte 1- Chaque élève se voit attribuer un rôle pour lire le texte : Celui qui doit s’intéresser à : qui sont les protagonistes ?  Celui qui doit s’intéresser à : où et quand se situe l’action ? Celui qui doit s’intéresser à : Qu’est ce qui se passe? 2- Un temps de mise en commun pour la compréhension globale du texte. Les élèves changent de rôle chaque semaine. » Retour

16 L’interdépendance positive
Chaque membre de l’équipe contribue à l’avancement de la tâche en vue de la réalisation du but commun. La tâche demandée par l’enseignant doit donc être structurée de telle sorte que les membres de l’équipe doivent travailler ensemble pour la réussir. L’interdépendance de but commun Il s’agit de proposer aux élèves d’atteindre un but commun (panneau, résolution de problème…) L’interdépendance de ressources Elle est suscitée par la nécessité de partager des ressources matérielles ou des expertises personnelles L’interdépendance de rôles Il s’agit d’affecter à chaque membre de l’équipe un rôle bien précis (gardien du temps, secrétaire, vérificateur de fautes d’orthographe…) L’interdépendance de tâches Il s’agit de structurer l’activité de façon que chaque membre de l’équipe soit responsable d’accomplir une partie distincte du travail Plusieurs types d’interdépendance positive sont le plus souvent combinés en fonction du but visé par l’enseignant. Une interdépendance de but commun est impérative pour qu’il y ait coopération, mais ne saurait suffire seule. Inter de ressources : des ressources matérielles (en distribuant des infos à chaque membre de l’équipe que lui seul possèdera) ou des expertises personnelles (en plaçant dans la même équipe un élève sensible aux couleurs et un élève doué en géométrie pour faire un dessin) Retour

17 Les habiletés coopératives
17 Retour

18

19 Matière(s) : Classe : Temps alloué : Objectif(s) pédagogique(s) : réviser , résumer Objectif(s) de coopération : pratiquer l’écoute, respecter les autres, s’entraider , partager ses connaissances, arriver à un accord unanime…. Tâche du groupe : Ressources matérielles nécessaires : Formation des équipes : taille de l’équipe à définir Responsabilisation individuelle : les rôles de chacun : minuteur, secrétaire, animateur…responsable matériel Habiletés cognitives et coopératives : faire un résumé , se fixer sur la tache et la finir , critiquer les idées et non les personnes , faire des concessions , s’exprimer de façon claire , être à l’écoute… Rôle de l'enseignante ou de l'enseignant : superviser, soutenir , observer , faciliter le déroulement de l’activité Objectivation : retour sur l’activité avec une analyse en grand groupe contenu et forme Évaluation (s'il y a lieu) :

20 Le travail coopératif: Mise en situation
Groupe « Mise en situation 1 » : salle 6e C Groupe « Mise en situation 2 » : salle Théodore

21 Mise en situation 1 : « Chacun son rôle » Groupe de 4 :
Un communicateur, Un interrogateur, Un minuteur, Un secrétaire Consignes : racontez votre meilleur souvenir en classe Le communicateur donne toutes les infos en 5 min et répond aux questions de l’interrogateur Le secrétaire note toutes les idées le minuteur contrôle le temps Rotation des rôles pour que les membres assurent tous les rôles Quand la rotation est terminée, les membres de l'équipe se mettent d'accord sur le souvenir à illustrer puis le présente sous la forme d'un panneau à afficher (schéma, dessin…) : 15 mn

22 « Groupe de base/Groupe expert »
Mise en situation 2 : « Groupe de base/Groupe expert » Consignes : A+B+C+D Lire un texte et répondre aux questions pour faire un résumé. Etape 1 : Chacun lit son texte et répond aux questions 5 mn Etape 2 : Echange A avec B ; C avec D 5 mn Etape 3 : A+B( groupe expert ) expliquent à C+D ( groupe base ) qui font un résumé 5 mn Etape 4 : C+D ( groupe expert ) expliquent à A+B ( groupe base ) qui font un résumé 5 mn Etape 5 : Production : Le résumé sous la forme d’un panneau à afficher (schéma, dessin…) après accord de tout le groupe 15 mn

23 Bilan de l’expérimentation

24 Un outil pour le travail de groupe:
le tutorat entre pairs Un élève, reconnu expert, accepte, pour un temps donné et avec un objectif précis, d’accompagner un de ses camarades afin qu’il maîtrise une compétence non encore maîtrisée. Deux acteurs : Le tuteur, qui est l’élève qui maitrise la notion ou la compétence en jeu, et qui va servir de « personne-ressource », d’accompagnateur; Le tutoré, qui est l’élève qui éprouve des difficultés à un moment donné de son apprentissage. « Le tutorat s’appuie d’un côté sur la reconnaissance et la valorisation des compétences acquises, de l’autre côté sur l’offre éducative de ne pas se retrouver seul face à la difficulté » Sylvain Connac, La personnalisation des apprentissages, ESF éditeur 2012. Objectif : Permettre au tutoré d’être autonome, d’être capable, tout seul, de résoudre un problème qu’il ne parvenait pas à résoudre avant sans l’aide de son tuteur.

25 Le rôle des différents intervenants
Le rôle de l’enseignant : - Constituer des binômes (dyades) pertinents - Former les tuteurs - Organiser la situation - Réguler l’activité - Evaluer la pertinence des binômes Le rôle du tuteur : - Accepter d’aider - Traduire des connaissances dans un langage que peut comprendre le tutoré - Aider le tutoré à réaliser la tâche sans le rendre dépendant - Le guider et le conseiller : En détaillant la tâche (segmentation avec étapes intermédiaires) En expliquant où il a commis une erreur En donnant des indications de résolution (indices) - Faire preuve de compétences communicationnelles Le rôle du tutoré : - Accepter de se faire aider - Etre attentif aux conseils et explications du tuteur - Questionner le tuteur dès que nécessaire - Garder un esprit critique vis-à-vis des aides de son pair tuteur - Etre actif en essayant de réaliser seul la tâche

26 Les conditions de réussite
- S’assurer du volontariat des deux participants et de leur motivation - S’assurer que les élèves aient compris l’enjeu - Etablir un contrat clair qui formule l’objectif et la durée du tutorat et les conditions matérielles dans lesquelles il se déroulera (lieu, horaire…) - Veiller à ce que les rôles ne soient pas figés : ne pas toujours choisir les mêmes élèves comme tuteur, que tous puissent l’être à un moment donné - Fixer une durée au dispositif - Evaluer régulièrement le dispositif et vérifier la pertinence et l’efficacité des binômes

27 Les bénéfices du tutorat
Pour l’enseignant : - Permet à tous les élèves de s’impliquer, d’être acteur - Favorise l’autonomie - Développe des valeurs positives, de partage, respect, solidarité, soutien Pour le tuteur : - il développe des stratégies d’ancrage de ses apprentissages (réactivation du savoir, verbalisation, confrontation, transfert) en sollicitant sa capacité à enseigner, à expliquer - il joue sur la confiance en soi et valorise l’image de soi - il est facteur d’intégration Pour le tutoré : - il favorise le maintien de l’intérêt de de la motivation - il lui permet de réaliser avec de l’aide ce qu’il est incapable de réaliser seul et donc de lui redonner confiance - il dédramatise l’erreur - il lui permet de se construire ou d’améliorer ses méthodes de travail

28 Bilan de la journée et Perspectives pour la 2e journée


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