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LA DENUTRITION Daisy BODIN – Diététicienne CRF.

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1 LA DENUTRITION Daisy BODIN – Diététicienne CRF

2 L’ALIMENTATION L'alimentation est un :
moyen de prévention pour le bien-portant soin à part entière pour la personne soignée (réglementation)

3 SCHEMA DE LA COMPOSITION CORPORELLE

4 DEFINITION DE LA DENUTRITION
État pathologique provoqué par l’inadéquation persistante entre les besoins métaboliques de l’organisme et les apports et/ou l’utilisation de ces apports, en énergie et/ou protéines et/ou Micronutriments. Elle peut être liée à une réduction des apports nutritionnels quel qu’en soit le mécanisme et/ou à une augmentation des besoins métaboliques La mort survient lorsque la perte de masse protéique atteint 50%.

5 CAUSES DE DENUTRITION EN MILIEU HOSPITALIER
- Changement d'environnement, des horaires de repas, des habitudes alimentaires - Choix alimentaire limité, menu peu explicite - Couverts mal adaptés, peu ou pas d'aide au repas - Multiplicité des acteurs et difficultés de coordination - Dispersion des responsabilités * Etude de consommation Energie 4+, AP-HP

6 MECANISMES DE LA DENUTRITION
Trois mécanismes sont impliqués dans la survenue de la dénutrition:  La mobilisation des réserves énergétiques La constitution du déficit protéique Le déficit en micronutriments

7 SITUATIONS A RISQUES Douleur
Handicap: tétraplégie, insuffisants moteurs cérébraux, maladies psychiatriques Troubles de la déglutition: fausse route, toux, suffocation Alcoolisme Négligence, maltraitance Refus alimentaire: État dépressif Anorexie mentale Trouble du comportement alimentaire (ex : désir de maigrir, peur de manger, peur de devenir obèse)

8 SITUATIONS A RISQUES Inappétence
alitement ou diminution de l'activité physique contentions (corsets, blocage des mâchoires...) régimes restrictifs (hyposodé, pauvre en sucre...) déficits sensoriels médicaments polymédication chez le sujet âgé douleur vieillissement physiologique

9 EFFETS DE LA DENUTRITION
Les effets de la dénutrition associée aux maladies sont insidieux : Aggravation du pronostic Augmentation de la mortalité et de la morbidité Allongement de la durée d'hospitalisation (x 1.5), du coût de prise en charge (x 1.5) Augmentation de la prévalence des infections nosocomiales et des prescriptions d'antibiotiques Augmentation de la dépendance et de la prise en charge des soins En définitive, la dénutrition a des conséquences médico-économiques importantes.

10 CONSEQUENCES CHEZ LE PATIENT
Changements des fonctions physiologiques et corporelles : Apathie, asthénie Anémie Diminution de la force musculaire Réduction des capacités physiques Augmentation des chutes chez la personne âgée Risque accru d'ostéoporose et de fractures Retard de croissance

11 COMPLICATIONS DE LA DENUTRITION
d'après Heymsfield

12 OUTILS DE DEPISTAGE (PNNS)
La dénutrition doit être évoquée si : Perte de poids avant l'admission Chez les patients <  70 ans :   perte de poids > 10 % par rapport à une valeur antérieure   perte de poids > 5 % en 1 mois Chez les patients > 70 ans :   perte de poids > 10 % par rapport à une valeur antérieure   perte de poids > 5 % en 1 mois ou > 10% en 6 mois et / ou Index de Masse Corporelle (IMC = P/T²) adulte IMC < 18,5 kg/m² personne âgée IMC < 21 kg/m²

13 STATUTS NUTRITIONNELS (avant 70 ans)
< dénutrition grade V 10 à 12, dénutrition grade IV 13 à 14, dénutrition grade III 15 à 16, dénutrition grade II 17 à 18, dénutrition grade I 18,5 à 24, Normal 25 à 29, surpoids 30 à 34, obésité grade I 35 à 39, obésité grade II > obésité grade III

14 OUTILS DE DEPISTAGE - suite
La dénutrition doit être évoquée si Albumine < 30 g/L Transthyrétine-préalbumine (mg/L)  TTR > 140    Pas de risque nutritionnel TTR > 110    Risque nutritionnel moyen TTR < 50      Risque nutritionnel majeur

15 OUTILS DE DEPISTAGE - suite

16 OUTILS DE DEPISTAGE - gériatrie
M.N.A. dépistage (6 items ) passation 2 à 3 minutes  normal si > 11 si < 11 MNA complet M.N.A. complet passation : 10 minutes intérêt : dépistage du risque nutritionnel et dépistage d'une dénutrition constituée

17 CALCUL SIMPLIFIE DES INGESTAS
CALCUL SIMPLIFIE DES INGESTAS

18 PRISE EN CHARGE - REPAS Installer la personne soignée
Préparer la table de repas et les couverts (vérifier si nécessité de couverts spécifiques ergonomiques) Mettre en application les indications du diététicien (collation, prise fractionnée....) Respecter le choix du menu et sa chronologie Aider le patient (si besoin)

19 PRISE EN CHARGE - REPAS Vérifier la conformité du plateau en fonction du régime prescrit Surveiller la consommation des aliments et des boissons Noter les ingestas (selon les demandes et les protocoles) Contrôler les apports extérieurs Évaluer l'aide au repas des familles et des proches

20 HYDRATATION DU PATIENT
avant tout faire boire : jus de fruits, tisanes, thé, café, bouillons et des eaux plates ou gazeuses en cas de troubles de la déglutition, les eaux gélifiées ont leur place Attention: Les eaux gélifiées ne sont pas des concentrés d'eau !

21 COMPLEMENTATION ORALE
Complément hypercalorique (avec ou sans lactose) => pour patients ayant un apport calorique insuffisant Complément hyperprotidique => pour patients consommant peu ou pas de viandes, poissons ou oeufs. Complément hypercalorique et hyperprotidique => association des deux situations Complément pour escarres, cancer…

22 NUTRITION ENTERALE Elle est indiquée quand l'alimentation orale est insuffisante ou impossible :  Anorexie, Dysphagie, troubles de la déglutition Dénutrition sévère, hypercatabolisme Maladies métaboliques, maladies inflammatoires chroniques intestinales

23 NUTRITION ENTERALE - suite
La nutrition Entérale doit être préférée à la nutrition parentérale dès lors que le tube digestif est fonctionnel L'assistance nutritionnelle pourra être totale ou partielle, temporaire ou définitive On peut associer la nutrition Entérale et parentérale La nutrition Entérale doit si possible être adaptée à la poursuite d'une alimentation orale La nutrition Entérale peut être administrée de façon séquentielle (nocturne ou diurne) ou de façon continue sur 24h

24 NUTRITION PARENTERALE
Administration intraveineuse, centrale ou périphérique de macro et de micro nutriments. Elle peut être : complémentaire d'une nutrition orale et/ou entérale (= voie digestive) insuffisante(s) exclusive, assurant alors la couverture de l'ensemble des besoins Temporaire Définitive

25 TRACABILITE – POURQUOI ?
Être en conformité avec les textes législatifs : Décret de compétence n° du 11 Février 2002 relatif aux actes professionnels et à l'exercice de la profession d'infirmier Circulaire n° DHOS/E1/2002/186 du 29/03/2002 relative à l'alimentation et à la nutrition dans les établissements de santé

26 TRACABILITE - INTERETS
Qualité des soins : Transmettre des informations permettant une prise en charge optimum de la personne soignée Continuité des soins : Notifier des informations claires, précises et compréhensibles par chaque membre de l'équipe afin d'avoir une vision globale de la personne soignée et adapter les objectifs de soins

27 LES INDICATEURS DE TRACABILITE
Repas : Trouble de la déglutition Autonome / Aide partielle / Aide totale A jeun Sonde naso-gastrique (SNG) Gastrostomie percutanée endoscopique (GPE) Ingestas

28 LES INDICATEURS DE TRACABILITE
Texture alimentaire Entier Hachée/Tendre Moulinée/Mou Mixée Liquide Hydratation Autonome / à stimuler / faire boire eau à texture modifiée. ex: eau gélifiée, poudre épaississante, gélose parfumée par sonde naso-gastrique (SNG) ou gastrostomie percutanée (GPE)


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