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APPROCHE PÉDAGOGIQUE PAR COMPÉTENCES … De « nouveaux » étudiants pour l’université ?

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2 APPROCHE PÉDAGOGIQUE PAR COMPÉTENCES … De « nouveaux » étudiants pour l’université ?

3 SCHÉMA DE L’EXPOSÉ 1. 1.Rappels (CESS et Rôles du secondaire) 2. 2.Le décret « Missions » – –Objectifs généraux – –Objectifs et structures – –Approche par compétences 3. 3.Les compétences, ce n’est pas neuf! 4. 4.Où en sommes-nous dans l’enseignent secondaire de transition? (ce qui a été fait, les premières indications d’une étude longitudinale...) 5. 5.De nouveaux étudiants pour l’université ? 6. 6.Une université qui accueillerait ces « nouveaux » étudiants

4 1. 1.RAPPELS Le Certificat d’enseignement secondaire supérieur (C.E.S.S.)Le Certificat d’enseignement secondaire supérieur (C.E.S.S.) Fonctions diversifiées de l’enseignement secondaireFonctions diversifiées de l’enseignement secondaire

5 LE C.E.S.S. (1) Critères d’octroi « Un élève termine avec fruit (…) la sixième année de l'enseignement général, technique ou artistique, la septième année (professionnelle) (…), si, ayant satisfait pour l'ensemble de la formation de l'année considérée, il est jugé capable de poursuivre ses études dans au moins un des enseignements supérieurs de plein exercice. » Art. 22, § 1er de l’A.R. du 29 juin 1984 relatif à l’organisation de l’enseignement secondaire.

6 LE C.E.S.S. (2) Fonctions a) rétrospective Sanction sociale d’une trajectoire formative au secondaire après – –Une 6e d’enseignement général ou technique de transition – –Une 6e d’enseignement de qualification technique – –Une 7e d’enseignement de qualification professionnelle. b) prospective Clef d’accès à tout le supérieur Clef d’accès à l’emploi

7 LES FONCTIONS DIVERSIFIÉES DU SECONDAIRE Pas seulement préparer des étudiants pour l’enseignement supérieur ; Pas seulement préparer des jeunes pour l’université ; Pas seulement leur assurer une certaine employabilité ; ASSUMER LES OBJECTIFS GÉNÉRAUX DU DÉCRET ‘MISSIONS’

8 » 2. LE DÉCRET « MISSIONS » 1997. Fait majeur : le décret « Missions ». Il détermine des objectifs généraux pour l’enseignement obligatoire ; Il confirme les structures du secondaire ; il récuse la hiérarchisation des filières ; Il prévoit que des référentiels listant des savoirs et compétences requis (communs à différents groupes d’élèves, spécifiques aux diverses disciplines s’imposeront comme objectifs particuliers à différentes étapes-clés

9 OBJECTIFS GÉNÉRAUX (1) (article 6 du décret du 24 juillet 1997) « Poursuivre simultanément et sans hiérarchie les objectifs suivants : 1° promouvoir la confiance en soi et le développement de la personne de chacun des élèves; 2°amener tous les élèves à s'approprier des savoirs et à acquérir des compétences qui les rendent aptes à apprendre toute leur vie et à prendre une place active dans la vie économique, sociale et culturelle;

10 OBJECTIFS G É N É RAUX (2) ( article 6 du d é cret du décret du 24 juillet 1997) 3° préparer tous les élèves à être des citoyens responsables, capables de contribuer au développement d'une société démocratique, solidaire, pluraliste et ouverte aux autres cultures; 4°assurer à tous les élèves des chances égales d'émancipation sociale. »

11 CES OBJECTIFS DÉFINISSENT LA COMMANDE SOCIALE Il ne s’agit pas seulement de former des acteurs économiques et sociaux. Il s’agit dans le même temps de former des personnes dans toutes leurs dimensions, et de former des citoyens responsables, tout en travaillant à l’égalisation des chances.

12 DES OBJECTIFS … ET DES STRUCTURES Les objectifs généraux sont à poursuivre dans TOUT l’enseignement obligatoire : tant par les Humanités générales et technologiques que par les Humanités professionnelles et techniques sanctionnées toutes deux par le C.E.S.S.

13 UNE APPROCHE PAR COMPÉTENCES 1. 1.Le d é cret fixe comme objectifs particuliers le d é veloppement chez les é l è ves de savoirs et de comp é tences standardis é s à diff é rentes é tapes-cl é s (8 – 12 – 14 et 18 ans). 2. 2.Ce faisant, il poursuit deux ambitions : Renforcer l’efficacité du système Améliorer l’équité du système.

14 3. LES COMPÉTENCES CE N’EST PAS NEUF ! Les compétences, c’est ce qui a toujours distingué le « bon » élève de l’élève moyen… Les enseignants ont souvent cherché à évaluer les compétences de leurs élèves … Dans le cadre de la réforme de l’enseignement professionnel, nous avons écrit, dès la fin des années ’80, des programmes décrivant des compétences à atteindre plutôt que des « matières à voir » L’épreuve de qualification (dans l’ETP) vérifie depuis toujours la maîtrise de compétences professionnelles.

15 CE N’EST PAS NEUF ! Mais ce n’est pas pour autant – –une mode – –un emprunt écervelé au monde de l’entreprise …. Il s’agit d’enseigner, autant que faire se peut, – –les savoirs ET – –les modes d’emploi de ces savoirs.

16 4. OÙ EN SOMMES-NOUS dans l’enseignement de transition ? Documents de base Actions dans le réseau Des attentions à avoir Un regard extérieur – –Une étude longitudinale – –Que pensent les enseignants des nouveaux programmes – –D’autres résultats

17 DOCUMENTS DE BASE Les r é f é rentiels (socles de comp é tences, comp é tences terminales, … ) ont é t é é crits, adopt é s par le Gouvernement, confirm é s par le Parlement en 1998 et en 1999. De nouveaux programmes « r é seau » sont en vigueur en 1 è re, 3 e, 5 e depuis septembre 2000. On travaille à l ’é laboration de matrices d ’é valuation, à diffuser à titre indicatif auprès des enseignants.

18 ACTIONS DANS LE RÉSEAU Nous pilotons l’introduction des nouveaux programmes à partir d’une planification 2000-2007. Les services diocésains et la Fédération ont organisé, en école, un accompagnement « lourd » des enseignants : – –découverte des concepts de compétence, d’ensemble articulé de compétences, de situation-problème …; – –décryptage collectif des programmes ; – –construction de séquences d’apprentissage ; – –approche de l’évaluation des compétences –– …–– … Des outils pédagogiques ont été écrits et mis à disposition de tous.

19 DES ATTENTIONS À AVOIR (1) Promouvoir une juste vision des choses : – –Le changement de paradigme (de la transmission de savoirs au développement de compétences) ne remet pas en question la valeur de ce qu’ont toujours fait les meilleurs enseignants. – –Approche par compétences  liquidation des savoirs !

20 DES ATTENTIONS À AVOIR (2) Donner du temps au temps : – –La tentation de la militance – –L’illusion programmatique – –Une politique des petits pas Des savoirs transmis ET des savoirs construits Des ÎLOTS de compétences RASSURER …

21 UN REGARD EXTÉRIEUR : Une étude longitudinale (1) En vue de piloter et de réguler la réforme, une étude longitudinale a été demandée à l’UCL par la FESeC pour évaluer l’implantation des nouveaux programmes ( en français, mathématiques, sciences,histoire –EDM) par des prises d’information annuelles – –tant chez les élèves (y a-t-il progrès dans la maîtrise des compétences) – –que chez les enseignants (comment vivent-ils la réforme ? modifient-ils leurs pratiques ?).

22 UNE ÉTUDE LONGITUDINALE (2) La recherche est animée, au GIRSEF, par C. LETOR, sous la supervision des professeurs J-M DE KETELE, V. VANDENBERGHE et J-L JADOULLE. Cfr. : http://www.girsef.ucl.ac.be/trajectoires2.htm.

23 QUE PENSENT LES ENSEIGNANTS DES PROGRAMMES ? (1) Sondage opéré en avril 2001 ;16,07 % de réponses sur 12697 personnes sondées 56,9 % des enseignants se disent satisfaits – –français : 65% – –sciences au D1 : 61 % – –Mathématiques : 58% – –histoire et EDM : 48 % 43, 1 % se disent non satisfaits.

24 QUE PENSENT LES ENSEIGNANTS DES PROGRAMMES ? (2) Les professeurs sont plus satisfaits au 1 er degré (65%) qu’au 2 e degré (57%) et au 3 e degré (46%). Les professeurs disent que les objectifs d’apprentissage sont plus clairs mais que les contenus à enseigner restent trop peu précis. Ils regrettent le « jargon », le manque de lisibilité, l’écart entre les propositions et les centres d’intérêt des élèves. Les professeurs disent que les nouveaux programmes préservent suffisamment leur créativité et leur liberté.

25 QUE PENSENT LES ENSEIGNANTS DES PROGRAMMES ? (3) Globalement, la mise au point de séquences de cours dans l’esprit du nouveau programme est considérée comme peu aisée. La moitié des enseignants disent ne pas disposer d’assez de ressources (formation, outils …) Près de 60% des enseignants considèrent que la mise en œuvre des nouveaux programmes vaut la peine d’être tentée, malgré la difficulté, l’importance de l’investissement personnel. Seule une toute petite minorité des enseignants interrogés comptaient ne rien modifier à leur cours (12,76%).

26 QUE PENSENT LES ENSEIGNANTS DES PROGRAMMES ? (4) Néanmoins la plupart sont sceptiques sur les bénéfices attendus de la réforme : meilleure appropriation des savoirs par les élèves ; meilleure préparation au supérieur. A vérifier : le résultat de nouvelles prises d’information.

27 D’AUTRES RÉSULTATS ? 1. 1.Les questionnaires administrés aux élèves n’ont été que partiellement corrigés et les premières analyses montrent la grande difficulté d’évaluer la maîtrise de compétences et de grandes disparités entre disciplines. A ce jour, peu de résultats probants. 2. 2.Certaines hypothèses trouvent un début de confirmation : La résolution de problèmes contextualisés dans des situations – problèmes nécessite la maîtrise de savoirs et savoir-faire « traditionnels » (ressources). L’accès aux ressources est plus inéquitable que l’accès aux compétences. La motivation et l’innovation pédagogiques paraissent plus présentes dans les écoles D+.

28 5. DE « NOUVEAUX » ÉTUDIANTS POUR L’UNIVERSITÉ ? (1) Un nouveau rapport à l’école L’école est beaucoup moins perçue comme un ascenseur social. Un rapport consumériste s’est installé entre parents et école, entre élèves et école : obtenir le plus (ou le moins qu’on attende, soit un « papier ») au moindre coût. Pour beaucoup, la vraie vie est ailleurs : la démarche scolaire paraît inintéressante, maniant des savoirs sans relation avec ce qui compte, avec la vie. Cruelles questions : SENS et MOTIVATION.

29 DE « NOUVEAUX » ÉTUDIANTS POUR L’UNIVERSITÉ ? (2) Un nouveau rapport au savoir Génération de « zappeurs ». Efficacité versus émerveillement. Utilitarisme et gratuité. Perte des repères culturels et des savoirs patrimoniaux. Affaiblissement du rapport à l’écrit. Capacité de construire des parcelles de savoir, de s’affronter à un problème, de chercher les ressources pour le résoudre. Difficulté d’ aboutir à des visions synthétiques ou diachroniques

30 6. UNE UNIVERSITÉ QUI ACCUEILLERAIT CES «NOUVEAUX » ÉTUDIANTS ? (1) Avoir la hantise de donner du sens. En faisant cours, ne pas donner aux étudiants le sentiment que ce qui importe c’est d’accumuler des connaissances encyclopédiques : développer de vraies compétences et identifier les ressources indispensables à cette fin. Ne pas envoyer aux enseignants du secondaire des messages contradictoires. Confronter les étudiants à l’obligation de résoudre des problèmes qui font sens pour eux.

31 UNE UNIVERSITÉ QUI ACCUEILLERAIT CES «NOUVEAUX » ÉTUDIANTS (2) Nouer des relations nouvelles avec les enseignants du secondaire. Prérequis. Orientation. Aider les étudiants en difficulté à l’auto-diagnostic précoce de leurs lacunes et leur proposer, selon le cas, des remédiations ou une préparation à la réorientation.

32 Merci de votre attention.


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