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ENSEIGNER L’HISTOIRE DES ARTS

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Présentation au sujet: "ENSEIGNER L’HISTOIRE DES ARTS"— Transcription de la présentation:

1 ENSEIGNER L’HISTOIRE DES ARTS
Une ressource locale: la Chartreuse de Sainte-Croix-en-Jarez Septembre 2010 MAI 2010

2 Il est un enseignement de culture partagée.
En vigueur depuis la rentrée scolaire 2008 , les programmes et les horaires de l'école primaire sont publiés au BO hors-série n°3 du 19 juin   L’enseignement de l’histoire des arts est introduit parmi les disciplines d’enseignement existantes ; obligatoire depuis l’école primaire jusqu’au baccalauréat. Il est un enseignement de culture partagée. Il instaure des situations pédagogiques nouvelles et favorise le dialogue entre les disciplines. il est fondé sur une approche pluridisciplinaire et transversale.

3 Les ressources proposées pour faire la classe sont :
un encart au BO n°32 du 28 août 2008 portant sur l’organisation de l’enseignement de l’histoire des arts une liste d’exemples d’œuvres des pistes pour la mise en œuvre des ressources proposées par le ministère de la Culture et de la Communication

4 Interdisciplinaire, l’enseignement de l’histoire des arts portera sur l’ensemble du champ artistique et culturel. Il prendra appui sur le contact direct avec des œuvres. Certaines œuvres, considérées comme majeures pour la culture historique nationale ou européenne, seront étudiées par tous les élèves afin de contribuer à la formation d’une culture commune.

5 l’enseignement de l’histoire des arts s’appuie sur 3 piliers : 1/ Les périodes historiques 2/ Les 6 domaines artistiques 3/ La liste de référence

6 1/ Les périodes historiques
La Préhistoire et l’Antiquité Gallo-Romaine Le Moyen Age Les Temps Modernes Le XIXème siècle Le XXème siècle et notre époque

7 2/ Les 6 domaines artistiques
Les « arts de l’espace » : architecture, arts des jardins Les « arts du visuel » : arts plastiques, cinéma, photographie Les arts du langage : littérature (récits et poésies) Les arts du quotidien : design, objets d’art Les arts du son : musique (instrumentale, vocale) Les arts du spectacle vivant : théâtre, danse, cirque, marionnettes

8 3/ La liste de référence La liste d’exemples d’œuvres est téléchargeable. On peut garder cependant une certaine latitude pour en faire l'usage qui paraîtra le mieux adapté à la situation locale, au niveau des élèves, aux outils disponibles, à la progression conçue au cycle 3. On peut également la compléter en fonction des ressources artistiques et culturelles locales : musées, patrimoine architectural, écoles d'art, de musique, de danse, de théâtre, etc.

9 les objectifs généraux sont :
D’offrir à tous les élèves des situations de rencontres sensibles et réfléchies avec des œuvres relevant de différents domaines artistiques, de différentes époques et civilisations De les amener à se construire une culture personnelle à valeur universelle fondée sur des œuvres de référence De leur permettre progressivement au rang « d’amateurs éclairés » maniant de façon pertinente un premier vocabulaire sensible et technique, maîtrisant des repères essentiels dans le temps et dans l’espace et appréciant le plaisir que procure l’art De les aider à franchir spontanément les portes d’un musée, d’une salle de concert…et de tout autre lieu de conservation, de création et de diffusion du patrimoine artistique (en favorisant les lieux de proximité locaux) De donner des éléments d’information sur les métiers liés aux domaines des arts et de la culture

10 Les objectifs à l’école primaire
Susciter la curiosité de l’élève, développer son désir d’apprendre, stimuler sa créativité, notamment en lien avec une pratique sensible Développer chez lui l’aptitude à voir, à entendre et à écouter, observer, décrire et comprendre Enrichir sa mémoire de quelques exemples diversifiés et précis d’œuvres constituant autant de repères historiques Mettre en évidence l’importance des arts dans l’histoire de France et d’Europe.

11 L’organisation Au C1 et C2 : l’enseignement de l’histoire des arts se saisit de toutes les occasions d’aborder des œuvres d’art autour de quelques repères historiques. Les œuvres sont choisies de « manière buissonnière » par les enseignants. A partir du C3 le volume horaire annuel consacré à L’enseignement de l’histoire des arts est de 20 heures.

12 les acquis attendus A la fin du C3, l’élève aura étudié un certains nombre d’œuvres relevant de la liste de référence, appartenant aux 6 grands domaines artistiques et à chacune des périodes historiques. Ce faisant, l’élève aura acquis en liaison avec le socle, des connaissances, des capacités et des attitudes. Des connaissances / L’élève connaît : Des formes d’expression, matériaux, techniques et outils, un premier vocabulaire spécifique Un certain nombre d’œuvres patrimoniales ou contemporaines Des grands repères historiques Des capacités / L’élève est capable : De mobiliser ses connaissances pour parler de façon sensible d’œuvres d’art D’utiliser des critères simples pour aborder ces œuvres avec l’aide des enseignants D’identifier les œuvres étudiées par leur titre, le nom de l’auteur, l’époque à laquelle cette œuvre a été créée D’échanger des impressions dans un esprit de dialogue Des attitudes  / Elles impliquent : Curiosité et créativité artistiques Initiation au dialogue et à l’échange Une première découverte de la diversité culturelle des arts et des hommes

13 Sainte-Croix, un site de proximité, répondant à l’enseignement de l’histoire des arts : 2 périodes historiques : - Le moyen-âge - Les temps modernes : la renaissance, le baroque, le classique 6 grands domaines artistiques : Les arts du visuel, du langage, de l’espace, du quotidien, du son et du spectacle vivant.

14 arts plastiques, cinéma, photographie
Les arts du visuel : arts plastiques, cinéma, photographie

15 La Chartreuse de Sainte-Croix-en-Jarez Au cœur du Pilat, fondée en 1280
Chartreuse de la Verne (Var)

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17 Le monastère de Sainte-Croix

18 Pour aller plus loin : - Lectures de paysages
- Comparaison avec d’autres monastères … de l’ordre des chartreux d’autres ordres religieux

19 La chartreuse de Valdemossa (Majorque)
Monastère Bénédictin La chartreuse de Valdemossa (Majorque)

20 L’abbaye du Mont Saint Michel (Manche)
Moines de l’ordre de la fraternité monastique de Jérusalem

21 FONDATION DU MONASTERE DE SAINTE CROIX EN 1280
À partir de recherches historiques ORGANISATION DE LA SOCIETE A CETTE EPOQUE À partir de carte, d’enluminures et de maquette

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24 Alain Rivory

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26 À partir d’enluminures…

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28 À partir de maquette : St-Ennemond (le vieux St-Chamond)
Vue en 1644

29 Saint- Ennemond, un lien fort avec l’histoire :
une généalogie commune entre le vieux Saint-Chamond et Sainte- Croix –en –Jarez Jean II seigneur de Saint Chamond, donateur des stalles de Sainte-Croix en 1532 est le descendant de la fondatrice du monastère, Béatrix de la Tour en 1280.

30 Comment les stalles de St-Ennemond, sont-elles arrivées à Ste Croix ?
Recherches généalogiques et réponses…

31 Une recherche fabuleuse…

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33 Étude des blasons et des portraits

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35 Pour aller plus loin, comparons :

36 Jouons…

37 Et encore plus loin… À partir de tapisseries… « à mon seul désir »
L’ouie (orgue)

38 Les arts du langage : littérature (récits et poésies)

39 Des histoires à découvrir, textes et poèmes…

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42 Des romans… Le roman de Fauvel : Le personnage de l'âne fauve devient figure symbolique pour tromperie et vilainie. La forme et la couleur de la bête, ainsi que le contenu symbolique de son nom sont interprétés de diverses manières. Ainsi les lettres, interprétées comme étant les six principales qualités de FAUVEL (où les lettres V et U sont interchangeables selon l'usage de l'époque): F=Flatterie, A=Avance, U=Vilainie, V=Variété, E=Envie, L=Lâcheté. Le roman de Renart : Le Roman de Renart est un recueil de récits médiévaux français des XIIe et XIIIe siècles dont les héros sont des animaux qui agissent comme des humains ; le monde animal représente la société du moyen âge. C'est une satire sociale, pittoresque, parfois grivoise ou, à l'inverse, morale, mais le plus souvent réaliste. Il met en scène des animaux dont les deux principaux sont le loup Ysengrin et surtout le goupil Renart, le héros si célèbre. Il est espiègle, facétieux, parfois pervers, et même cruel…

43 Les arts de l’espace : architecture

44 Clé de voûte de l’église primitive

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46 Voûte en berceau et voûte en berceau brisé
St Sernin Fontenay, ancienne abbaye cistercienne ( )

47 Voûte d’arête de la cuisine et de la galerie du cloître de Ste-Croix-en-Jarez

48 Art gothique

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50 Cathédrale Notre Dame de Paris : l’arc-boutant

51 Ogive et culot de l’église primitive de Ste-Croix

52 Les culots de la voûte de la cuisine

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54 Temple romain d’Auguste et Livie fronton, chapiteaux et colonnes…
Pour aller plus loin, comparons : chapiteaux corinthiens (Université de Charlottesville, Virginie) : ont inspiré les architectes américains du 19e siècle Temple romain d’Auguste et Livie à Vienne (Isère) : fronton, chapiteaux et colonnes…

55 La Renaissance: redécouverte de l’antiquité

56 La renaissance et les façades
Fronton triangulaire Pilastres en bossage Façades de la chartreuse de la Verne (Var) et de Ste Croix-en-Jarez

57 Façades de la Bâtie d’Urfé et du château de Virieu à Pélussin

58 Pour aller plus loin, comparons :

59 La profusion des décors et la primauté de la courbe
Art baroque La profusion des décors et la primauté de la courbe

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61 Le retable de Valloire en Savoie
Les retables apparaissent au XIe siècle suite à la modification de la place du prêtre lors de l’office. Celui-ci avait coutume de se placer derrière la table d’autel, face aux fidèles. A partir du XIe, le prêtre se place entre l’autel et les fidèles, tournant le dos à ces derniers. Le regard du prêtre et de ses ouailles se porte donc derrière la table (retro tabula). C’est pourquoi on estime alors utile de faire apparaître des décorations derrière l’autel. Lorsque la consécration des églises commence à être étroitement liée à la présence de reliques, des retables reliquaires apparaissent. A la fin du XIVe siècle, les caisses deviennent plus profondes pour recevoir des sculptures et construire un espace en trois dimensions. L’axe du retable (partie centrale) est surélevé. La réalisation d’un retable met en jeu la collaboration de nombreux artisans (peintres, ébénistes, sculpteurs, menuisiers...) pour créer les trois parties qui le composent : la caisse, la prédelle et les volets.

62 Et aller plus loin…

63 Vocabulaire et site de Sainte- Croix- en- Jarez
Arc-boutant : organe formé d'un arc en maçonnerie qui contrebute la poussée latérale des voûtes en croisée d'ogives et les achemine vers le pilier de culée. Arc en plein cintre : arc formé par un demi-cercle. Arc brisé : arc formé de deux demi-arcs symétriques s'appuyant l'un sur l'autre; les tangentes aux deux courbes au point de brisure, sommet de l'arc, faisant un angle plus au moins aigu. Chapiteau : un chapiteau est un élément de forme évasée qui couronne une colonne et lui transmet les charges qu'elle doit porter. Clé de voûte : Une clé de voûte est une pierre placée dans l'axe de symétrie d'une voûte pour bloquer les voussoirs. Contrefort : c’est un renfort de maçonnerie saillant et massif élevé sur la face extérieure d'un bâtiment voûté et qui sert à contenir les effets d'une charge ou de la poussée des arcs et des voûtes. Culot : Organe en surplomb portant une charge. Façade à bossages : revêtement mural en grosses pierres grossièrement équarries. Fronton : couronnement pyramidé à tympan et cadre mouluré. Le tympan peut être plus ou moins ajouré ou ne s’étendre que sur une partie de la surface définie par le cadre, mais il n’y a pas de fronton sans tympan. Le cadre est formé d’une corniche et de deux rampants, c'est-à-dire d’une corniche horizontale et de deux corniches rampantes. Niche : Renfoncement dans l’épaisseur d’un mur, théoriquement destiné à recevoir un élément décoratif, et son encadrement. Par sa place dans la composition, la niche peut être assimilée à une variété de baie. Ogive : arc en nervure allant d’un point d’appui à un autre point d’appui en passant par la clé de voûte. Ordre corinthien : c’est un des trois ordres architecturaux grecs, dont le caractère est surtout déterminé par une grande richesse d’éléments et un chapiteau décoré de deux rangées de feuilles d’acanthe.

64 Ordre corinthien : c’est un des trois ordres architecturaux grecs, dont le caractère est surtout déterminé par une grande richesse d’éléments et un chapiteau décoré de deux rangées de feuilles d’acanthe. Ordre dorique : c’est le plus simple, le plus dépouillé des trois ordres grecs. Les colonnes doriques se caractérisent notamment par leur chapiteau à échine plate (nue, sans décors), par leur fût orné de 20 cannelures et par l'absence de base (pour le dorique grec). Ordre ionique : se caractérise notamment par son chapiteau à volutes, par son fût orné de 24 cannelures et par sa base moulurée. Pilastre : Membre vertical formé par une faible saillie rectangulaire d’un mur et ayant, par sa composition et par sa fonction plastique, les caractéristiques des supports. Il est généralement muni d’une base et d’un chapiteau. Porche : Pièce ou galerie devant l’entrée d’un bâtiment formant habituellement avant-corps bas (ayant sa couverture propre) devant la façade du bâtiment qu’il commande. Voussoir : un voussoir est une pierre de taille en forme de coin formant l’appareillage d’un arc, d’une voûte ou d’une arcade. Voûte : ouvrage maçonné, construit entre des appuis, couvrant un espace. La voûte travaille comme l’arc et transmet à ses appuis des forces obliques. Voûte d’arêtes : voûte constituée de quartiers dont les rencontres forment des arêtes saillantes se recoupant à un faîte commun. Elle se caractérise par le recoupement de deux berceaux qui se croisent à angle droit. Voûte en berceau : c’est une voûte qui présente la face de son arc (ou intrados) faite d’une courbure constante. Son origine est l’arc en plein cintre. Elle est la plus simple et la plus fréquente des voûtes.

65 Et aller plus loin

66 La peinture gothique

67 Insérer la diapo sur les pigments

68 DEUX TECHNIQUES DIFFERENTES :
La détrempe utilisée à Sainte-Croix La fresque

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70 Contrairement à la détrempe, les pigments sont posés sur un enduit frais. Au séchage, le processus chimique de « carbonatation » rend la fresque très solide.

71 LE STYLE GOTHIQUE DANS LA PEINTURE MURALE
La couleur La représentation spatiale La représentation humaine

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74 Peu de volume corporel, figures très élancées et verticales.
Stylisation des visages selon un modèle idéal. Expressivité attribuée à la gestuelle souvent accentuée.

75 Pour aller plus loin… La peinture Renaissance : le martyre de Saint Sébastien à Sainte-Croix-en-Jarez

76 Les arts du quotidien : design, objets d’art

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78 Une stalle à Sainte-Croix
Une stalle à Sainte-Croix. En relevant le siège, on aperçoit sa miséricorde.

79 Pour aller plus loin…

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81 Domaine du design Pratiques artistiques Quelques situations :
Cet objet culturel peut être traité selon deux approches : -soit du côté des fonctions et des usages de l’objet : s’asseoir, se caller pour se libérer des contraintes physiques et se consacrer entièrement à la prière ; il concerne le domaine du design. -soit du côté de l’expression des personnages ; il concerne alors le domaine des arts plastiques et visuels, ce qui permet de comparer les expressions dans différents objets comme : des dessins de caricatures, des masques, africains ou autres, des sculptures, des portraits peints. Domaine du design Quelques situations : -collecter des informations des documents, des iconographiques, écrits. Ce peut-être, dans son environnement, dans des livres, des musées, des archives historiques, sur internet. . . -décrire oralement, par écrit, dessiner sur place, à partir de documents. -classer ces objets, ces documents, en fonction des usages, en fonction des matériaux, en fonction de critères formels -questionner ces objets : à quoi servent-ils, y a-t-il un décor, que représente-t-il, pourquoi ? -qui a fabriqué cet objet, quel est son métier ? -dans quelle région trouve-t-on ces objets, quels pays, à quelle époque, pourquoi ?

82 Domaine des arts plastiques
Quelques situations : -à rapprocher du portrait peint, de la caricature, des gargouilles, des chapiteaux, des culots. Reprendre les différentes approches observées dans les sculptures : la moquerie, le sourire, le cri, l’évocation de situations drôles, d’un conte connu -animaux fantastiques, personnages hybrides -s’inspirer d’illustrations dans les albums, de dessins de G. Doré par exemple-dessiner un portrait à partir d’une description faite par un élève, par l’enseignant -à partir de photographies, de photocopies, revisiter l’espace qui nous entoure en installant des portraits, des représentations trouvées dans les stalles -redessiner certains motifs de stalles avec des contraintes de différente nature : dessinons sans lever le crayon ou le feutre noir, dessinons sans que le pinceau touche la feuille, en faisant couler une peinture fluide sur le papier -dessiner en utilisant la technique du portait au miroir : le dessinateur trace le contour et les détails de ce qu’il voit dans le miroir, à même le verre, avec un pastel à l’huile ; Il faut ensuite transférer le dessin en fixant une feuille de papier fin ou de calque, sur le miroir en tamponnant avec un chiffon imbibé d’essence de térébenthine ; pour le remettre à l’endroit, décalquer le tracé de l’autre côté de la feuille. Retravailler ensuite cette réalisation, avec des pastels de couleur, par exemple. -modeler des têtes en argile, au doigt, à l’ébauchoir, en plein, en vide ; en s’inspirant de personnages des stalles, sculpter, modeler, têtes, bustes, statues.. . Cf : arts visuels et portraits, cycles 1,2 et 3. SCEREN, CRDP Autres mises en situation Se référer à l’outil collectif, notamment aux différents jeux de lotos permettant de nommer, identifier, classer, acquérir des notions par comparaison, associations d’images, d’images et de textes. . . D’autres jeux peuvent être réalisés, en graduant le niveau de difficulté et de compréhension des textes proposés à la lecture. Garder en mémoire des repères et références historiques ; ce peut être des propositions simples comme se remémorer quelques prénoms anciens des personnages rencontrés, comme : Pernette, Cassandre, Eléonore, Béatrix, Louise, Jeanne pour les femmes, Godmard, Théodore, Guillaume, Yves… Domaine des arts plastiques Quelques situations : -à rapprocher du portrait peint, de la caricature, des gargouilles, des chapiteaux, des culots. Reprendre les différentes approches observées dans les sculptures : la moquerie, le sourire, le cri, l’évocation de situations drôles, d’un conte connu -animaux fantastiques, personnages hybrides -s’inspirer d’illustrations dans les albums, de dessins de G. Doré par exemple-dessiner un portrait à partir d’une description faite par un élève, par l’enseignant -à partir de photographies, de photocopies, revisiter l’espace qui nous entoure en installant des portraits, des représentations trouvées dans les stalles -redessiner certains motifs de stalles avec des contraintes de différente nature : dessinons sans lever le crayon ou le feutre noir, dessinons sans que le pinceau touche la feuille, en faisant couler une peinture fluide sur le papier -dessiner en utilisant la technique du portait au miroir : le dessinateur trace le contour et les détails de ce qu’il voit dans le miroir, à même le verre, avec un pastel à l’huile ; Il faut ensuite transférer le dessin en fixant une feuille de papier fin ou de calque, sur le miroir en tamponnant avec un chiffon imbibé d’essence de térébenthine ; pour le remettre à l’endroit, décalquer le tracé de l’autre côté de la feuille. Retravailler ensuite cette réalisation, avec des pastels de couleur, par exemple. -modeler des têtes en argile, au doigt, à l’ébauchoir, en plein, en vide ; en s’inspirant de personnages des stalles, sculpter, modeler, têtes, bustes, statues.. . Cf : arts visuels et portraits, cycles 1,2 et 3. SCEREN, CRDP Autres mises en situation : Se référer à l’outil collectif, notamment aux différents jeux de lotos permettant de nommer, identifier, classer, acquérir des notions par comparaison, associations d’images, d’images et de textes. . . D’autres jeux peuvent être réalisés, en graduant le niveau de difficulté et de compréhension des textes proposés à la lecture. Garder en mémoire des repères et références historiques ; ce peut être des propositions simples comme se remémorer quelques prénoms anciens des personnages rencontrés, comme : Pernette, Cassandre, Eléonore, Béatrix, Louise, Jeanne pour les femmes, Godmard, Théodore, Guillaume, Yves… Joëlle Duchamp CPAV

83 Des livres à découvrir Collecter, classer, trier, questionner…

84 Éléments des stalles: les miséricordes

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86 Pour aller plus loin, comparons :

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88 Mais aussi des accoudoirs à Sainte-Croix-en-Jarez…

89 Des accoudoirs Figures laïques Figures religieuses

90 Pour aller plus loin, jouons :

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92 Et encore plus loin… Jeu autour des chapeaux…
HISTOIRE DU COSTUME EN OCCIDENT

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94 Des livres à découvrir Musée du chapeau à Chazelles sur Lyon

95 Pour aller encore plus loin, une autre piste :
les gargouilles

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98 Des livres à découvrir

99 Glossaire Abbaye : monastère dirigée par un abbé ou une abbesse. Abbé : étymologiquement de l’raméen « abba » ; père supérieur d’un monastère d’hommes érigé en abbaye. Abside : extrémité circulaire ou polygonale d’une nef. Ancêtre : ceux qui ont vécu avant nous, les hommes des siècles passés. Arcade : ensemble composé d’un arc et des montants qui la soutiennent Armoiries : ensemble des emblèmes symboliques qui distinguent une famille noble ou une collectivité. Blason : ensemble des signes distinctifs et emblèmes d’un famille noble, d’une collectivité ; blason peint, brodé, sculpté. « Redorer son blason » se dit d’un noble pauvre qui épouse une roturière riche. Chancel : clôture en métal, marbre ou bois placée autour du chœur. Chapelle : lieu consacré au culte. Chartreuse : couvent de chartreux construit dans un lieu isolé. Chartreux, chartreuse : religieux, religieuse de l’ordre de Saint Bruno. Chœur : partie d’une église qui abrite l’autel et dont l’accès est réservé au clergé. Stricto sensu, c’est la partie droite entre le transept et l’abside, par extension, il peut désigner l’ensemble. Dans les cathédrales, il est très souvent entouré d’un déambulatoire, dont il est séparé soit par une grille, soit par des clôtures (de bois ou de pierre), et de chapelles. Le chœur a souvent été, également, séparé de la nef par un jubé, ce qui rompait l’unité de l’espace dont on bénéficie désormais en entrant dans la plupart des cathédrales. Aujourd’hui, cet isolement complet du chœur ne se retrouve guère que dans les cathédrales espagnoles (coro). Cloître : partie d’un monastère interdite aux profanes et fermée par une enceinte ; contigüe à une église cathédrale ou collégiale et comportant une galerie à colonnes qui encadre une cour ou un jardin carré. Convers : personne qui dans un monastère ou un couvent se consacre aux travaux manuels. Collégiale : église, qui sans être une cathédrale, possède un chapitre, des chanoines. Colonne : support (pilier) généralement cylindrique. Les colonnes peuvent être monolithes ou composées de plusieurs tambours. Elles sont adossées lorsqu’une petite partie de leur fut est noyée dans la maçonnerie d’un pilier ou d’un mur. Elles sont engagées lorsqu’il n’y a plus qu’une demi-colonne qui ressort de la maçonnerie. Elles sont cantonnées quand elles se glissent dans les angles rentrant d’un pilier cruciformes. Elles sont fasciculées lorsque qu’elles sont réunies en faisceau. Elles sont accouplées lorsqu’elles se présentent par deux. Croisade : guerre sainte.

100 Crypte : espace généralement aménagé en dessous du chœur et qui abrite les corps de saints et parfois de rois Fresque : procédé de peintures murales qui consiste à utiliser des couleurs délayées à l’eau sur un enduit de mortier frais. Plus simplement, peindre sur un enduit frais. Emblème : être ou objet concret, consacré par la tradition comme représentative d’une chose abstraite ; par exemple, la tourterelle est l’emblème de l’amour fidèle. Laïc, laïque : qui est indépendant de toute confession religieuse Linteau : rectangle de pierre ou de bois horizontal, appuyé sur les jambages d’une ouverture, destiné à supporter la maçonnerie au dessus de cette ouverture ; notamment le tympan au dessus du portail Gargouille : Partie d’une gouttière ou d’un tuyau servant à l’écoulement des eaux de pluie. Par exemple, les gargouilles sculptées en démon, dragon… de Notre Dame de Paris. Gothique : style répandu en Europe du XIIe au XVIe, entre le style roman et le style renaissance. Miséricordes : éléments en saillie situés sous les strapontins des stalles et sur lesquels pouvaient s’appuyer les prêtres pendant les parties de l’office où ils devaient rester debout. Les miséricordes sont souvent ornées de motifs fantaisistes, parfois burlesques ou même grivois (cf. stalles de Saint Bertrand de Comminges, de Tolède...). Cf. stalles. Moniales : équivalent féminin des moines d’un monastère Nef : partie comprise entre le portail et le chœur d’une église, où se tiennent les fidèles Portail : porte monumentale intégrée dans une façade Remparts : forte muraille qui forme l’enceinte d’une forteresse, d’une ville fortifiée ; ce qui sert de défense, de protection. Roman : relatif à l’architecture médiévale de l’europe de l’ouest jusqu’à la diffusion du style gothique ; il est caractérisé par la prédominance de l’architecture religieuse. Sacré : ce qui fait l’objet d’un sentiment de révérence religieuse, au contraire de ce qui est profane. Satire : écrit, discours qui s’attaque à quelque chose, à quelqu’un en s’en moquant ; critique moqueuse. Stalle : elles sont les sièges réservés aux chanoines dans le chœur (souvent clôturé). Chaque chanoine disposait d’une stalle attitrée. La disposition de ces sièges en bois adopte la forme d’un U au sein duquel se trouve l’autel. Le plus souvent, les sièges sont en fait des strapontins ; les dossiers et les miséricordes des stalles ont servi de support à des sculptures sur bois parfois magnifiques.

101 Les arts du son : musique (instrumentale, vocale)

102 Des instruments de musique peints ou sculptés dans l’église conventuelle de Sainte-Croix-en-Jarez

103 1 2 3 4

104

105

106 CORNETS A BOUQUIN

107 LE SERPENT

108

109

110 Cloches

111

112

113 INSTRUMENTS DU 16e SIECLE SCULTURE SUR BOIS
Les instruments de musique du monde entier cf. Albin Michel

114 Musiciens sur le fronton du théâtre de Roanne, 1885
Lyre, flûte, violon …

115 Chalemie, cornet à bouquin, saqueboute (trombone), luth, orgue, trompette, cornet à bouquin

116 Les anges musiciens à St-Bonnet le château (Loire)
Peintures murales dans la collégiale de St Bonnet le Château, du XVe siècle.

117 COPIE UNE NOTATION CARREE ISSUE DES NEUMES

118 UN CODEX DU 9e SIECLE DES NEUMES

119 Nadine Maisse

120 ET MISE EN PLACE DU VOCABULAIRE MUSICAL
ACTIVITE DE LANGAGE ET MISE EN PLACE DU VOCABULAIRE MUSICAL Nadine Maisse

121 Documents pédagogiques à demander auprès de: Nadine.maisse@ac-lyon.fr

122 Des jeux musicaux adaptés à l’enseignement
HARMONIA MUNDI Des livres à découvrir GALLIMARD FUZEAU

123 12 planches et un DVD aux éditions LUGDIVINE (Lyon Vaise)

124 Les arts du spectacle vivant :
concerts église de Sainte-Croix-en-Jarez…

125 Rhino d’été à Sainte Croix-en-Jarez

126 Mettre en mémoire Avec quels outils ?
Mémoire affective, des ressentis, des impressions, du vécu Mémoire des connaissances acquises Avec quels outils ? Frise historique de la classe Cahier personnel d’histoire des arts : Des noms, des dates, des titres, un résumé, une image, un écrit personnalisé, des dessins et croquis, un élément affectif lié au vécu autour de la séquence, etc. Des espaces vierges pour enrichir le propos.

127 Les six domaines Les arts de l’espace
La chartreuse de Sainte Croix en Jarez, architecture Les arts du visuel Les peintures murales et tableaux Les arts du quotidien les miséricordes et accoudoirs Les arts du langage Le récit des stalles de St-Ennemond et les romans Les arts du son Musique vocale et instrumentale : les instruments de musique ; du chant grégorien au motet Les arts de la scène concerts à la crypte et dans l’église

128 Compétence 1 : la maîtrise de la langue
Les programmes de l’école primaire en éducation artistiques et le socle commun Compétence 1 : la maîtrise de la langue L’élève est capable de : -s’exprimer clairement à l’oral en utilisant un vocabulaire approprié -s’exprimer à l’oral comme à l’écrit dans un vocabulaire approprié -prendre la parole en respectant le niveau de langue adapté -comprendre des mots nouveaux et les utiliser à bon escient

129 pratique d’une langue étrangère
Compétence 2 : pratique d’une langue étrangère L’élève est capable de : - D’écouter et de chanter en langue étrangère Compétence 3 : la culture scientifique et technologique -observer et décrire pour mener des investigations -pratiquer une démarche d’investigation : savoir observer, questionner

130 Compétence 4 : la maîtrise des techniques usuelles de l’information et de la communication L’élève est capable de : - d’utiliser l’outil informatique afin de compléter ses recherches culturelles

131 Compétence 5 : la culture humaniste L’élève est capable de :
-dire de mémoire quelques textes en prose ou poèmes courts -s’exprimer par l’écriture, le chant, la danse, le dessin, la peinture, le volume (modelage, assemblage) -reconnaître des œuvres visuelles ou musicales préalablement étudiées -interpréter une chanson de mémoire et de repérer quelques éléments musicaux caractéristiques simples -Identifier les principales périodes de l’histoire étudiée, mémoriser quelques repères chronologiques pour les situer les uns par rapport aux autres -reconnaître et décrire des œuvres visuelles ou musicales préalablement étudiées : savoir les situer dans le temps et dans l’espace, identifier le domaine artistique dont elles relèvent, en détailler certains éléments constitutifs quelques termes d’un vocabulaire spécifique -exprimer ses émotions et préférences face à une œuvre d’art en utilisant ses connaissances

132 Compétence 6 : les compétences sociales et civiques
L’élève est capable de : -prendre part à un dialogue : prendre la parole devant les autres, écouter autrui, formuler et justifier un point de vue

133 Compétence 7 : l’autonomie et l’initiative
L’élève est capable de : -écouter pour comprendre et interroger, répéter, réaliser un travail ou une activité -échanger, questionner, justifier un point de vue -soutenir une écoute prolongée (lecture, musique, spectacle…)

134 Pratiques artistiques et histoire des arts
La sensibilité artistique et les capacités d’expression des élèves sont développées par les pratiques artistiques, mais également par des références culturelles liées à l’histoire des arts. Ces activités s’accompagnent de l’usage d’un vocabulaire précis qui permet aux élèves d’exprimer leurs sensations, leurs émotions, leurs préférences et leurs goûts. Un premier contact avec les œuvres les conduit à observer, écouter, décrire et comparer. Les pratiques artistiques individuelles ou collectives développent le sens esthétique, elles favorisent l’expression, la création réfléchie, la maîtrise du geste et l’acquisition des méthodes de travail et de techniques. Elles sont éclairées, dans le cadre de l’histoire des arts, par une rencontre sensible et raisonnée avec des œuvres considérées dans un cadre chronologique.

135 En arts visuels comme en éducation musicale, au titre de l’histoire des arts, les élèves bénéficient d’une première rencontre sensible avec des œuvres qu’ils sont en mesure d’apprécier. Selon la proximité géographique, des monuments, des musées, des ateliers d’art ou des spectacles vivants pourront être découverts. Grâce à des activités d’écoutes, les élèves s’exercent à comparer des œuvres musicales, découvrent la variété des genres et des styles selon les époques et les cultures. La perception et l’identification d’éléments musicaux caractéristiques de la musique écoutée prolonge le travail engagé au CP et au CE1. Pratiques vocales et pratiques d’écoute contribue à l’enseignement de l’histoire des arts. CYCLE DES APPRENTISSAGES FONDAMENTAUX : compétence attendues à la fin du CE1 CYCLE DES APPROFONDISSEMENTS : compétence attendues à la fin du CM2

136 Stéphanie Lepagneul et Nathalie Meunier (Sainte-Croix-en-Jarez)
Alain Rivory (Amis du vieux St-Chamond) Joëlle Duchamp (conseillère pédagogique en arts visuels) Nadine Maisse (conseillère pédagogique en éducation musicale) Ce document ressource reste à la disposition des enseignants et entre dans le cadre de l’exception pédagogique (loi du 1er janvier 2009)


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