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Mieux évaluer l’indication, la qualité et la sécurité de la contention physique quand elle est nécessaire pour une personne âgée. V Antoine et MC.

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1 Mieux évaluer l’indication, la qualité et la sécurité de la contention physique quand elle est nécessaire pour une personne âgée. V Antoine et MC Auger Unité Mobile de Gériatrie, Service du Dr L Bodénan, CHI Poissy. (d’après le référentiel ANAES 2002)

2 CONTENTION PASSIVE : DÉFINITION
2 types de contention : = 2 pratiques de soins souvent associées complications communes +/- potentialisées

3 CONTENTION PHYSIQUE PASSIVE : DÉFINITION
= tous moyens, méthodes, matériels ou vêtements qui limitent les capacités de mobilisation de tout ou d'une partie du corps dans le seul but d'obtenir de la sécurité pour une personne âgée qui présente un comportement estimé dangereux ou mal adapté.

4 LES MOYENS DE LA CONTENTION
*: Recommandations AFSSAPS janv 2006

5 MOTIFS HABITUELS DE CONTENTION
Crainte des soignants d’un risque médico-légal en cas de :     risque de chute troubles du comportement : agitation, déambulation … mais comment est évalué le niveau du risque supposé ? la contention n’a pas fait la preuve scientifique de son intérêt dans la prévention de complications dans ces circonstances (sauf cas de gêne/opposition à la dispense de soins aigus ?)

6 RISQUES DANS L'USAGE D'UNE CONTENTION
+ Vécu pénible des soignants

7 RISQUES DANS L'USAGE D'UNE CONTENTION : ASPECTS ETHIQUES ET DEONTOLOGIQUES

8 RISQUES DANS L'USAGE D'UNE CONTENTION : RÉPERCUSSIONS PSYCHOLOGIQUES
sentiment de mise à l’écart et de déshumanisation sentiment d’emprisonnement, privation de liberté perte de dignité, humiliation Symptômes psychiques et comportementaux : - résignation, repli, régression, dépression, glissement - agitation

9 RISQUES DANS L'USAGE D'UNE CONTENTION : MORBIDITÉ
Syndrome d’ immobilisation directe / contention indirecte / pathologie(s) sous-jacente(s) : . chroniques décompensées . aiguës surajoutées  Majoration de la mortalité

10 RISQUES DANS L'USAGE D'UNE CONTENTION : MECONNAISSANCE DES MODALITE D’UTILISATION
Majoration de la morbi-mortalité

11 RISQUES DANS L'USAGE D'UNE CONTENTION : MORTALITÉ LIEE AU MATERIEL
Décès par strangulation, asphyxie ou traumatismes (ex: patients glissés entre la barrière du lit et le matelas) 85 % des décès surviennent en institution pour personnes âgées invalides, . 58 % lors du maintien au fauteuil . 42 % lors de la contention au lit En institution, 1 décès /1 000 lié à la contention physique . 78 % des sujets décédés ont plus de 70 ans.

12 RISQUES DANS L'USAGE D'UNE CONTENTION : VÉCU DES SOIGNANTS
anxiété, frustration et culpabilité / respect de l'autonomie et de la dignité impression de charge en soins plus importante / « non contenus » ressenti ambivalent : . pas de sentiment de sécurité / motif premier recherché . en cas d'absence de contention : répétition d'acte (remise en place de sondes, perfusion..) vécue avec culpabilité comme un harcèlement.

13 décision après : échec des alternatives
DÉCISION DE CONTENTION : pas d’indications ni de contre-indications absolues décision après : échec des alternatives et persistance du comportement à risque et recherche de son étiologie + traitement : risques de chute, déambulation excessive ou agitation sont souvent dus à des affections organiques, souvent associées, surtout chez les patients ayant un syndrome démentiel (douleur, polypathologie sous-jacente) et rapport bénéfice / risque estimé favorable (si négatif pour un sujet en EHPAD  hospitalisation ?) Véritable pratique de soins  personnel formé

14 RÉFÉRENTIEL DE PRATIQUE POUR LA CONTENTION (ANAES 2002)
Critère 1 : la contention est réalisée sur prescription médicale. Elle est motivée dans le dossier du patient, et précise motifs, moyens spécifiques, durée (24h). Critère 2 : la prescription est faite après l'appréciation du rapport bénéfice/risque par l'équipe pluridisciplinaire. Critère 3 : une surveillance programmée est retranscrite dans le dossier. Elle prévient les risques de l'immobilisation (respiration, soins d'hygiène, nutrition, hydratation / 1h !!!, accompagnement psychologique) et liés aux comorbidités.

15 RÉFÉRENTIEL DE PRATIQUE POUR LA CONTENTION
Critère 4 : la personne âgée et ses proches sont informés des raisons et buts de la contention. Leur consentement et leur participation sont recherchés. Moyens utilisés, durée prévisible et modalités de la surveillance sont expliqués. Critère 5 : le matériel de contention sélectionné est approprié aux besoins du patient. Il présente des garanties de sécurité et de confort pour la personne âgée. Le personnel est formé à son utilisation.

16 RÉFÉRENTIEL DE PRATIQUE POUR LA CONTENTION
Critère 6 : l'installation de la personne âgée préserve son intimité et sa dignité. Critère 7 : selon son état de santé, la personne âgée est sollicitée pour effectuer des activités de la vie quotidienne et maintenir son état fonctionnel. La contention est levée aussi souvent que possible. Critère 8 : des activités, selon son état, lui sont proposées pour assurer son confort psychologique.

17 RÉFÉRENTIEL DE PRATIQUE POUR LA CONTENTION
Critère 9 : une évaluation de l'état de santé et des conséquences physiques et psychologiques est réalisée au moins toutes les 24 heures et retranscrite dans le dossier du patient. > En position allongée, les risques liés aux régurgitations et aux escarres sont prévenus. Critère 10 : la contention est reconduite, si nécessaire et après réévaluation, par une prescription médicale motivée toutes les 24 heures.


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