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VIROSES A EXPRESSION CUTANÉE Dr L. TAIBI / DERMATOLOGIE CHU MUSTAPHA
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VIROSES A EXPRESSION CUTANEE
Introduction Infections causées par des virus A l’origine de lésions cutanées Soit isolées ,soit entrant dans le cadre d’un syndrome général Les fièvres éruptives de l’enfant sont les plus courantes et correspondent dans la grande majorité à des viroses bénignes. Les autres viroses sont plus souvent mais non exclusivement rencontrées chez l’adulte.
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VIROSES A EXPRESSION CUTANEE
Intérêt de la question La peau est souvent une vitrine de l’atteinte interne Cela permet un Dgc clinique sans recours systématique à la biologie => L’analyse sémiologique est capitale. Principalement dans les situations particulières que sont les viroses chez la femme enceinte,le nouveau-né,l’atopique et l’immunodéprimé.
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VIROSES A EXPRESSION CUTANEE
Classification sémiologique des éruptions virales les plus courantes 1.Eruptions morbilliformes Rougeole Mégalérythème épidémique Mononucléose infectieuse Primo-infection VIH 2.Eruptions roséoliformes Rubéole Exanthème subit 3.Eruptions vésiculeuses Varicelle Zona 4.Autres
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Morbilliformes:ROUGEOLE
Agent pathogène : Paramyxovirus Incubation : 10 à 15 jours Clinique :Enfant 3 à 7 ans Phase pré éruptive Catarrhe oculonasal , photophobie, conjonctivite Hyperthermie 39-40°C, toux
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ROUGEOLE .Enanthème=Signe de Köplick:petits points blancs entourés d’un halo inflammatoire en regard des 1eres molaires sup L’éruption Maculo papules confluentes en placards éruption descendante en une seule poussée: 1-Tête:visage ,derrière les oreilles, puis 2-tronc et membres
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ROUGEOLE Evolution : 8 à 10 jours Guérison desquamation fine
Complications viscerales rares : meningo encephalite pneumopathie, myocardite, Keratite
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MEGALERYTHEME EPIDEMIQUE
Agent pathogène : Parvovirus B19 Incubation : une semaine en moyenne Clinique : Pas de prodromes Enfant 5 à 10 ans
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MEGALERYTHEME EPIDEMIQUE
Clinique : Visage Aspect souffleté Membres érythème en mailles de filet Rare macules aphtoides de la muqueuse buccale.
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MEGALERYTHEME EPIDEMIQUE
Évolution : Disparition en qlq heures à qlq jours Mais Résurgences au soleil, chaleur, effort, pendant quelques semaines voire mois
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MONONUCLEOSE INFECTIEUSE
Agent pathogène : -Epstein Barr Virus -Primo-infection symptomatique -Ubiquitaire:90% de la population Incubation :10 jours en moyenne Clinique : Adolescent / Adulte jeune ans Triade caractéristique fièvre- angine (érythémato-pultacée ,parfois pseudomembraneuse) – ADP cervicales Souvent: asthénie prolongée et splénomégalie
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MONONUCLEOSE INFECTIEUSE
Clinique : Après une semaine : - Rash labile très inconstant,le plus souvent morbilliforme -Tronc et membres supérieures -Oedème des paupières Evolution : Qlq jours ,mais asthénie post infectieuse persistante Rarement : hepatite, meningo-encephalite
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MONONUCLEOSE INFECTIEUSE
Evolution : Si administration aminopenicillines eruption maculo papuleuse confluente ± purpurique quasi-constante => ne pas conclure rapidement à une allergie Biologie : Hyperlymphocytose hyperbasophile syndrome mononucléosique MNI-test Sérologie EBV
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PRIMO INFECTION PAR LE VIH
Incubation : 2 à 3 semaines Clinique : Symptomatique dans 60 à 70 % sévérité Marqueur Pronostique
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PRIMO INFECTION PAR LE VIH
Clinique : Signes généraux : Fièvre 38 – 39.5°C, sueurs, asthénie Arthralgies, myalgies, céphalées Douleurs pharyngées, signes digestifs
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PRIMO INFECTION PAR LE VIH
Clinique : Polyadénopathie Signes neurologiques 50%:-syndrome méningé -troubles du comportement- convulsions-polyradiculonévrite
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Primo infection VIH L’éruption cutanée : squameuses
Maculo papules non confluentes non squameuses Siege:tronc,racine des membres et cou avec atteinte possible des paumes et des plantes Erosions buccales Ulcerations œsophagiennes, génitales ou anales possibles
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PRIMO INFECTION PAR LE VIH
Evolution : Ammendement spontané en1 à 3 semaines - La sévérité de la primo infection est considérée comme un marqueur pronostique d’évolution vers le SIDA justifiant un traitement précoce Biologie : Stade aigu : Lymphopenie Antigenemie P24 Charge virale serique PCR Après 4 semaines : Serodiagnostic
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RUBEOLE Agent pathogène : Togavirus Incubation : 14 à 21 jours
Clinique : Enfant 2 à 10 ans Fièvre modérée
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RUBEOLE L’éruption Macules rose pâle séparées par des espaces de peau saine , frustes, fugaces Siège:visage ,puis rapidement en une journée tronc et membres (fesses+++) ADP cervicales ± arthralgies ± myalgies
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RUBEOLE Biologie : Lymphocytose ou plasmocytose
Evolution : 6 à 10 jours Complications exceptionnelles Risque principal : Rubéole congénitale
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EXANTHÈME SUBIT Agent pathogène : HHV6 Incubation : 10 à 15 jours
Clinique : Nourrisson 6 à 24 mois Fièvre 39, 40°C mais BEG pdt. 3 à 5 jours Défervescence brutale le jour de l’éruption
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EXANTHÈME SUBIT Clinique :
Eruption discrète et fugace:Macules de petite taille,prédominant au tronc Énanthème maculeux du voile du palais: spots de Nagayama Adénopathies cervicales Bombement de la fontanelle Evolution : 1 à 2 jours Risque de convulsion( hyperthermie? encéphalite?)
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HERPES Agents pathogènes: HSV1 , HSV2 Incubation : 5 JOURS Clinique :
Primo infection - Gingivo - stomatite herpétique aigue HSV1: enfant 2 à 3ans, douleur empêchant l’alimentation, notion de contage. -Atteinte génitale - Atteinte cutanée - Atteinte oculaire : Kératoconjonctivite
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HERPES Clinique : - ORL : angine herpétique
Reccurences - Facteurs déclenchants: fièvre froid, soleil, maladies infectieuses, menstruations. - Risque de contagion pendant la phase éruptive.
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VARICELLE Agent pathogène : Primo infection VZV
Virus de la varicelle et du zona Incubation : 2 semaines Clinique : Enfant d’âge scolaire Fèbricule ° C
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VARICELLE Macules rosées vite surmontées
Clinique : Signes physiques Macules rosées vite surmontées Vésicule la « goutte de rosée » Liquide trouble ombilication Dessèchement en 3j croûte Tâche dépigmentée ou atrophie Érosion muqueuses Topographie : 1er : CC. Tronc – Muq. 2éme: mbres sans PP 3éme : Visage Elements D’âge ≠ts
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VARICELLE Clinique: Signe fonctionnel Prurit Evolution :
Bénigne chez l’enfant Surinfection Pneumopathie varicelleuse Manif neuro : attention au syndrome de Reye
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ZONA Agent pathogène : RécurrenceVZV :virus du zona et de la varicelle Terrain: -Sujet âgé -immunodéprimé -chimiothérapies
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ZONA Clinique /Début -Des douleurs radiculaires précèdent l’éruption,à type de brûlures, coups de poignard -caractère métamérique unilatéral
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ZONA Clinique/Topographie
Territoires divers : réactivation ds les ggl nerveux rachidiens: Zona intercostal ou dorso lombaire en demi ceinture : le + fréquent. 2. ggl crâniens : Zona ophtalmique, zona zone Ramsey Hunt
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ZONA Clinique/Eruption Placard érythémateux
Rapidement parsemé de vésicules isolées ou regroupées en bouquets. Les éléments flétrissent en 2 à 3j,se rompent s’érodent . Jusqu’à former un placard érosif suintant qui par la suite s’assèche en formant des croûtes.
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Évolution ZONA Complications Amendement en 10j
Cicatrice indélébile atrophique hypochromique constante Complications Surinfection et nécrose possibles sur terrain fragile Douleurs post-zostériennes imprévisibles (sujet âgé+++)
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ZONA Formes graves Topographiques
Zona ophtalmique (pronostic fonctionnel) Zona atteignant plusieurs territoires Symptomatiques Zona bulleux. Zona necrotique. 3. Liées au terrain
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ZONA TRAITEMENT Formes bénignes: traitement symptomatique
.local à base d’antiseptiques (ex:polyvidone iodée) .Antalgiques mineurs si douleur .Antibiothérapie si surinfection .Sur terrain fragilisé: Aciclovir 800 mg 5 fois/j Per Os pdt 10j Formes graves: traitement antiviral .Aciclovir (Zovirax) 10 mg/kg/8h IV pdt 10j
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ZONA 3. Algies post-zostériennes
Utilisation graduelle des antalgiques par niveaux d’activité,selon l’intensité de la douleur. .Antalgiques mineurs courants Paracétamol dexchlorpropoxyphene (diantalvic) .Antalgiques majeurs -antidépresseurs: amitryptilline (laroxyl) à250mg/j -Anticomitiaux: carbamazepine (Tegretol) Valproate de sodium (Depakine) -Neuroleptiques: Levopromazine (Nozinan)
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MALADIE « MAINS-PIEDS-BOUCHE »
Agent pathogène: Coxsackie A16 Incubation : 3 à 5 J après transmission orale Clinique : Enfants +++ épidémies estivales Prodromes = malaise -fièvre modérée Atteinte muq buccale : Vésicules érosion
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MALADIE « MAINS-PIEDS-BOUCHE »
Clinique : Stomatite douloureuse Exanthème mains pieds : vésicule entourée d’1 aréole érythémateuse
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MALADIE « MAINS-PIEDS-BOUCHE »
Evolution : Bénigne une semaine Rarement : myocardite, méningite, encéphalite.
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ACRODERMATITE PAPULEUSE DE GIANOTTI - CROSTI
Agent pathogène : VHB +++, cytomégaloV, EBV coxackie B.. Incubation : phase prémonitoire de l’hépatite B Clinique : Enfant 2 à 6 ans ++ Semis de maculopapules non prurigineuses
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ACRODERMATITE PAPULEUSE DE GIANOTTI - CROSTI
Clinique : Mbres et visage, tronc épargné S.G : fébricule, malaise, hépatomégalie ± , splénomegalie ± , ADP superficielles Evolution : Disparition en 15 à 20 jours +eurs semaines
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ACRODERMATITE PAPULEUSE DE GIANOTTI - CROSTI
Evolution : Desquamation furfuracée Confirmation : Sérologie virale
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MOLLUSCUM CONTAGIOSUM
Agent pathogène: Molluscipoxvirus de la famille des Pox-virus Contamination : Interhumaine directe. Ou indirecte par l’intermédiaire d’objets souillés. Risque d’auto inoculation par grattage.
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MOLLUSCUM CONTAGIOSUM
Facteurs favorisants: Promiscuité, dermatite atopique (formes profuses), immunodépression ( infections opportunistes du VIH). . Clinique: 1- incubation: 2 à 6 semaines en moyenne
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MOLLUSCUM CONTAGIOSUM
2-Description: .Papules perlées ,brillantes, rosées translucides. Hémisphériques de 1 à 5 mm Ombilication centrale caractéristique 3-Topographie: Ubiquitaire mais prédominant aux visage, tronc, et membres inférieurs chez l’enfant. En nombre variable, allant de 5 à 20 éléments, parfois plus chez l’immunodeprimé.
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MOLLUSCUM CONTAGIOSUM
Evolution: Tendance à la régression spontanée en quelques mois voire années (souvent à l’adolescence). Mais risque de dissémination importante en cas d’atopie ou d’immunodépression.
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MOLLUSCUM CONTAGIOSUM
TRT : Ablation à la curette +++ Cryothérapie à l’azote liquide Eviter les piscines, les sports de contact, le partage du linge de toilette jusqu’à la guerison.
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TUMEURS CUTANEES BENIGNES ASSOCIEES AUX PAPILLOMAVIRUS HUMAINS
Agents pathogènes : Papillomavirus humains: PVH On distingue : -PVH à risque oncogène bas :-verrues -condylomes -papillomes -PVH à risque oncogène élevé:lésions précancéreuses (néoplasies intra épithéliales à l’origine de carcinomes)
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TUMEURS CUTANEES BENIGNES ASSOCIEES AUX PAPILLOMAVIRUS HUMAINS
INFECTIONS CUTANEES A PVH: VERRUES Tumeurs benignes-7 à 10% de la population Age:pic d’incidence 9 à 15 ans Transmission: . directe .indirecte ( squames, micro traumatismes, sports , piscines , bains publics ) Incubation: quelques semaines à 1 an
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TUMEURS CUTANEES BENIGNES ASSOCIEES AUX PAPILLOMAVIRUS HUMAINS
Aspects cliniques divers associés à des sérotypes PVH différents 1-VERRUES VULGAIRES PVH 2 et 4 Tm épidermiques, papillomateuses, à surface grisâtre, kératosique et rugueuse. A limites nettes, de 1 à plusieurs mm .
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TUMEURS CUTANEES BENIGNES ASSOCIEES AUX PAPILLOMAVIRUS HUMAINS
Siège : . -ubiquitaires ,mais prédominant aux dos des mains et aux doigts -Les localisations peri-unguéales et sous- unguéales sont souvent fissurées, douloureuses et à l’origine de dysmorphies de l’ongle. -Nombre: uniques ou multiples.
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TUMEURS CUTANEES BENIGNES ASSOCIEES AUX PAPILLOMAVIRUS HUMAINS
2-VERRUES PLANES .PVH .Petites papules, roses pales ou chamois, à surface lisse, à peine saillantes, de 3 à 4 mm. .Siège : - visage, avant- bras, mains - nappes confluentes chez l’immunodeprimé.
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TUMEURS CUTANEES BENIGNES ASSOCIEES AUX PAPILLOMAVIRUS HUMAINS
3- VERRUES PLANTAIRES : 2 types MYRMECIES : PVH 1 .Tm profondes, douloureuses, hyperkératosiques, sans relief. .Siège: points d’appui ( Dgc #tiel durillons ) .Signe évocateur: ponctuations noirâtres hémorragiques à l’ablation de la couche superficielle.
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TUMEURS CUTANEES BENIGNES ASSOCIEES AUX PAPILLOMAVIRUS HUMAINS
VERRUES EN MOSAIQUES : PVH 2 .Plus superficielles, plus étendues, avec léger relie indolore. . Siégeant en dehors des points d’appui.
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TUMEURS CUTANEES BENIGNES ASSOCIEES AUX PAPILLOMAVIRUS HUMAINS
4 – PAPILLOMES VERRUQUEUX Verrues filiformes, et digitiformes du visage et du cou, souvent disséminées par le rasage.
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PITYRIASIS ROSÉ DE GIBERT
Agent pathogène : HHV7? Prodromes : syndrome grippal, malaise général Clinique : Phase initiale = Médaillon - Bordure rose vif finement squameuse - Centre clair
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PITYRIASIS ROSÉ DE GIBERT
Clinique : - Croissance centrifuge - Siège : Tronc ++ Éruption secondaire après ≈ 2 semaines - Vagues successives pdt 10 J - Petits médaillons + taches maculo papuleuse
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PITYRIASIS ROSÉ DE GIBERT
Clinique : - Disposition en « Arbre de noël » ou « Baldaquin » Evolution : 3 à 6 semaines
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A RETENIR !!!!!! Maladies fréquentes faisant autant partie de la pratique quotidienne du médecin généraliste que du spécialiste. Un même virus peut être à l’origine de manifestations cliniques diverses. Une même éruption peut être causée par divers virus. Iconographie ( ).
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