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L’incontinence urinaire

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Présentation au sujet: "L’incontinence urinaire"— Transcription de la présentation:

1 L’incontinence urinaire

2 Comment est-on continent?
La vessie: le réservoir bonne capacité basse pression en cours et en fin de remplissage Des mécanismes de continence: les sphincters Sphincter « lisse »: système nerveux autonome Sphincter « strié »: système nerveux sous la commande volontaire un soutien uréthral chez la femme

3 Physiologie de l ’équilibre mictionnel
Continence = stockage confortable de l ’urine rénale Compliance et capacité de la vessie Facteurs urétraux: sphincter interne et externe intacts; supports intacts de l ’urètre et du col Miction = vidange volontaire rapide et sans effort de la vessie Synergie entre contractilité vésicale et relaxation de l ’urètre

4 La miction Traitements Système mature grâce à la croissance
Involontaire (Réflexe de l’enfant) Système mature grâce à la croissance Traitements Volontaire (Adulte) Maladies, traumatismes, idiopathiques, etc... Involontaire (Réflexe de l ’adulte)

5 Définition des troubles de la miction
Tout désordre du comportement normal de la continence et/ou de la miction Mictions trop fréquentes Mictions trop pressantes Difficulté ou impossibilité à uriner Incontinence: « Perte involontaire d ’urine » (ICS 2001)

6 L’incontinence urinaire en chiffres
On estime à 5 millions le nombre d ’individus touchés par un trouble de la continence en France, quel qu’il soit (type et gravité)

7 Les types d’incontinence
D’effort Toux, rire, course, éternuement,... Par impériosités (hyperactivité vésicale) Envie pressante impossible à maîtriser Mixte Mécanisme associant les deux mécanismes précédents

8 INCONTINENCE URINAIRE DE LA FEMME
EVALUATION CLINIQUE ET INTERROGATOIRE LE ROLE DU MEDECIN Dr Marilyne ZAFIROPULO-OZANNE Clinique Saint Jean Languedoc - Toulouse

9 EPIDEMIOLOGIE Nombre: 2 à 5 M en France
Prévalence: 10 à 15 % de la population Augmente avec l’âge: 12 % à 50 ans , 24 % à 85 ans Coût collectif annuel estimé: 150 Millions d’€ Coût individuel (traitements palliatifs, couches): 1500 €/an Difficultés thérapeutiques, même si: Chirurgie plus efficace, moins invasive Rééducation et pharmacologie adaptées

10 PHYSIOPATHOLOGIE DE L’INCONTINENCE
Facteurs constitutionnels et génétiques Carence oestrogénique et vieillissement Constipation chronique Pratique du sport parfois intempestive MAIS SURTOUT Facteurs obstétricaux

11 Dépister et traiter tôt tout syndrome de relâchement périnéal
LE MEDECIN DOIT Prévenir Dépister et traiter tôt tout syndrome de relâchement périnéal Effectuer une surveillance accrue dans les périodes à risque

12 TRAITER UNE INCONTINENCE
La reconnaître Par un interrogatoire minutieux Par un examen clinique complet La classer et l’évaluer Considérer le terrain de la patiente

13 RECONNAÎTRE L’INCONTINENCE par un interrogatoire minutieux
L’incontinence urinaire se définit comme la perte involontaire d’urine par le méat urétral. Différents symptômes urologiques: Dysurie, vidange incomplète, diminution du jet, Pollakiurie, diurne, nocturne, Infections urinaires récidivantes, cystalgie, brûlures urétrales, Fuites urinaires d’effort, Fuites urinaires par impériosités, Enurésie, Fuites urinaires permanentes.

14 INCONTINENCE URINAIRE D’EFFORT
Fuite en jet bref, puissant mais peu abondant. Non précédée de sensation d'urgence mictionnelle. Synchrone de l'effort. Cessant avec lui. Survient en général en position debout.

15 INCONTINENCE PAR INSTABILITE VESICALE
Fuite en nappe abondante Précédée de gêne, crampe hypogastrique Spontanée Induite par un stimulus Différée, effort inducteur Non répressible Volontiers à vessie pleine Variable STADES: Précoce : Pollakiurie, Besoins Impérieux. Tardif : Incontinence urinaire isolée.

16 HYPERACTIVITE VESICALE
Contractions involontaires du détrusor pendant la phase de remplissage alors que le patient tente d ’inhiber la miction Ces contractions desinhibées provoque un besoin soudain et urgent d ’uriner qui entraîne des fuites : “incontinence par impériosité”

17 INTERROGATOIRE En insistant sur: Grossesses et accouchements
Incontinence urinaire en cours de grossesse Prise de poids Poids de naissance des bébés Déchirures, épisiotomies, forceps Incontinence urinaire dans le post-partum Rééducation

18 INTERROGATOIRE Mais aussi:
Cycle menstruel, contraception, relation des troubles urinaires avec le cycle, avec les rapports sexuels ATCD chirurgicaux abdominaux pelviens Fibromes, kystes ovariens, facteurs compressifs extrinsèques sur la vessie Ménopause, substitution hormonale

19 EXAMEN CLINIQUE Trois temps: Chaque acte devant être réalisé:
Inspection Examen au spéculum Touchers pelviens Chaque acte devant être réalisé: Au repos En poussée abdominale A la toux A la retenue

20 EXAMEN CLINIQUE Inspection
Au repos Trophicité vulvo vaginale Etat du périnée, existence de cicatrices Prolapsus Ectropion du méat urétral En poussée Parfois apparition d’un prolapsus uniquement en poussée A la toux Fuites urinaires synchrones de la toux

21 EXAMEN CLINIQUE Spéculum de Collin à valves démontables (1/2)
Examen gynécologique standard: frottis, prolapsus utérin Manœuvre des valves: Valve antérieure recherchant une colpocèle postérieure Valve postérieure recherchant une colpocèle antérieure, une hyper mobilité du col vésical, une IU masquée Cystocèle médiane: disparition des plis transversaux et persistance des culs de sacs latéraux Cystocèle latérale: persistance des plis transversaux et disparition des culs de sacs latéraux

22 EXAMEN CLINIQUE Spéculum de Collin à valves démontables (2/2)
Prolapsus examiné en poussée Coté en quatre stades: Stade 1: Intra vaginal Stade 2: Affleurant la vulve Stade 3: Dépassant l’orifice vulvaire Stade 4: Totalement extériorisé

23 EXAMEN CLINIQUE Touchers pelviens
Toucher vaginal Etat de l’utérus et des annexes Perméabilité vaginale Muscles releveurs de l’anus (testing subjectif coté de 0 à 5) Toucher rectal Apprécie la contraction du sphincter anal Recherche rectocèle ou prolapsus muqueux Elimine une lésion rectale Toucher combiné, TV+TR Noyau fibreux central du périnée Elytrocèle

24 EXAMEN CLINIQUE La mise en évidence des fuites urinaires patentes à la toux et les tests dynamiques de l’hyper mobilité urétrale Manœuvre de Bonney Manœuvre d’Ulmsten

25 CLASSER ET EVALUER L’INCONTINENCE
Appréciation du retentissement des troubles fonctionnels sur la qualité de vie (questionnaire MHU et Ditrovie) Par une approche subjective on peut classer l’incontinence en stades et degrés Calendrier mictionnel en cas de pollakiurie Pad test: évaluation quantitative des fuites

26 CLASSER ET EVALUER L’INCONTINENCE
IUE STADES Stade 1: toux, rires, éternuements Stade 2: port de charges lourdes, sport Stade 3: marche à pied

27 CLASSER ET EVALUER L’INCONTINENCE
IUE DEGRES Degré 1: épisodique Degré 2: importante, garniture Degré 3: majeure permanente même la nuit

28 CONSIDERER LE TERRAIN DE LA PATIENTE
Anamnèse la plus complète possible Age, poids, statut hormonal Désir d’autres maternités Vie sexuelle Autres pathologies favorisantes: Obésité, toux chronique, tabagisme Diabète, maladies neurologiques Prises médicamenteuses à effet sur la continence (pages suivantes)

29 MEDICAMENTS POUVANT INDUIRE UNE INCONTINENCE
Alphabloquants: Hydergine, Sermion, Dihydroergotamine, Vasobral, … Myorelaxants, Anti-inflammatoires, Inhibiteurs calciques Sympathicomimétiques, Bétastimulants: Urécholine, Prostigmine, … Diurétiques

30 MEDICAMENTS POUVANT INDUIRE UN BLOCAGE DU COL VESICAL Avec rétention et fuites par regorgement
Morphiniques Relaxation du Détrusor et fermeture du col Antiparkinsoniens (Artane) Antidépresseurs Augmentation de la pression urétrale Bêtabloquants (Sectral, Visken)

31 A L’ISSUE DE CETTE EVALUATION CLINIQUE
On doit: Poser une indication thérapeutique Demander éventuellement des examens complémentaires Insister sur le fait que c’est une pathologie fonctionnelle bénigne

32 EXAMENS COMPLEMENTAIRES
E.C.B.U. Bactériologie urétrale B.U.D. Imagerie U.C.R.M. U.I.V. Echographie Uroscanner C.C.G. Urétrocystoscopie

33 INDICATION DES EXAMENS COMPLEMENTAIRES
Cas simple 1: Prolapsus d’analyse clinique facile Concordance SC et SF Pas d’examen sauf sous l’angle médico-légal Cas simple 2: Prolapsus vésical B.U.D. pour le pronostic de succès fonctionnel Cas simple 3: Prolapsus postérieur prédominant Avec Dyschésie: C.C.G. ou Défécographie, Manométrie anorectale

34 INDICATION DES EXAMENS COMPLEMENTAIRES
Cas discordants: SC discordants avec SF Examen clinique difficile Prolapsus post hystérectomie On doit s’aider d’examens complémentaires morphologiques et fonctionnels Exemple: Cystocèle et Mictions impérieuses E.C.B.U., Urétrocystoscopie, B.U.D.

35 INDICATION DES EXAMENS COMPLEMENTAIRES
Cas complexes: Echecs et récidives Examens complémentaires indispensables: Imagerie Colpocystorectographie Urographie intraveineuse Echographie B.U.D. Urétrocystoscopie

36 Traitements de l’IUE

37 Bases du traitement Reposent sur le mécanisme physio-pathologique de l’IUE Trouble statique de l’urètre et du col vésical Insuffisance sphinctérienne (s. strié urétral) Les deux +/- Participation d’impériosités mictionnelles parfois associées

38 Bases du traitement Informations apportées par :
l’examen clinique de tout le périnée (manœuvres diverses) l’examen neurologique et des muscles releveurs de l’anus (grading) le bilan urodynamique (comportement vésico-sphinctérien) éventuellement par l’urétro-cystographie dynamique et la cystoscopie

39 Moyens thérapeutiques
Triple Rééducation pelvi-périnéale Chirurgie Médicaments

40 Rééducation pelvi-périnéale
Mise sur une récupération musculaire des releveurs de l’anus Nécessite une commande musculaire volontaire adaptée Participation forte de la patiente et … du kinésithérapeute 2 principes le bio-feed back (+ travail du réflexe détrusor-périnée) l’électro-thérapie à basses fréquences (30 à 50 Hz) Minimum 20 séances à répéter si amélioration objective

41 Chirurgie de l’IUE De nombreuses techniques (250) d’indications différentes selon le degré de l’IUE Classiquement La cervicopexie sus-pubienne (Burch, Marshall-Marchetti…) La cervicosuspension par voie vaginale (Gittes, Péreira, Raz, Stamey…) La brève période laparoscopique (Burch) Les frondes sous-urétrales ou sous-cervicales (Gœbell-Stœckle) de nature autologue ou synthétique (biomatériaux)

42 Les moyens de fixité Le collage pelvien La théorie du hamac
Fascias et ligaments La théorie du hamac Plancher pelvien Arc tendineux du fascia pelvien Troubles de la statique pelvienne : la prise en charge multidisciplinaire

43 Les moyens de fixité

44 Chirurgie de l’IUE Depuis 1996
Le TVT (Tension free Vaginal Tape) inventé par Ulmsten et Pétros (Suède) Théorie du soutènement sous-urétral (hamac de De Lancey) Voie vaginale, ALR ou AL, bandelette de Polypropylène, morbidité accepable (vessie, urètre), 85-90% de bons résultats à 5 ans, parfois impériosités de novo (10-15%) Le TOT (Trans-Obturateur Tape) par Delorme (France) Moins à risque pour la vessie, encore en évaluation… Nombreux biomatériaux sur le marché

45 TVT

46 Chirurgie de l’IUE Plus rarement,
Les injections intra-urétrales (Collagène, Macroplastic) visant à augmenter la résistance urétrale et à « renforcer » le SSU. 30-40% de bons résultats, nécessité de réinjections (2 à 3) Le sphincter artificiel, prothèse synthétique siliconée ( Scott) rarement en première intention, insuffisance sphinctérienne sévère rebelle aux autres techniques, risque d’infection et d’érosion urètrale ou vaginale, requiert le bon usage de « la tête et des mains »…

47 Médicaments de l’IUE Suppléer le sphincter strié urétral déficient = alpha-stimulants Enurétine, Dénoral retirés du marché Nouveau médicament à l’étude: Duloxetine Les anti-cholinergiques n’ont aucune place dans l’IUE Sauf en cas d’impériosités gênantes associées

48 Indications Rééducation première en cas d’IUE faible et modérée surtout si muscles du périnée encore « efficaces » En cas d’échec ou de trouble statique urétral avec hypermobilité ++, la chirurgie par bandelette type TVT ou variantes Si IUE récidivée ou sévère (ISS), option du sphincter artificiel

49 Résultats Souvent bons quand l’indication est bien posée…
Doivent être appréciés par la patiente comme par ses médecins Globalement satisfaisants avec les nouvelles techniques de support sous-urétral (recul à 5 ans déjà favorables) Restent des cas difficiles multi-opérés avec retentissement psychologique… affaires de spécialistes (multiplier les avis)

50 Bilan urodynamique et incontinence urinaire

51 Expliquer le mécanisme des symptômes du bas appareil urinaire
Aucun symptôme n'est spécifique d'une maladie du bas appareil urinaire Incontinence urinaire d’effort Anatomique Insuffisance sphinctérienne intrinsèque Instabilité du Détrusor Incontinence réflexe Hyperreflexie du Détrusor Urination Incontinence par regorgement Fistule Ectopie de l’uretère

52 Physiologie de l ’équilibre mictionnel
Continence = stockage confortable de l ’urine rénale Compliance et capacité de la vessie Facteurs urétraux: sphincter interne et externe intacts; supports intacts de l ’urètre et du col Miction = vidange volontaire rapide et sans effort de la vessie Synergie entre contractilité vésicale et relaxation de l ’urètre

53 L ’identification des éléments de l ’équilibre mictionnel permet de comprendre la physiopathologie
La stratégie du traitement dépend autant de la connaissance des éléments de l ’équilibre mictionnel que de celle des lésions anatomiques Tolérer et ne pas traiter une cystocèle peu gênante peut être considérée comme une stratégie de traitement

54 Incontinence par impériosité Incontinence d ’effort
Pharmacologique VESSIE Rééducation Chirurgie URETRE Incontinence d ’effort

55 Incontinence urinaire d ’effort et bilan urodynamique
Diagnostic anomalies de la compliance anomalie de la contractilité dysfonctions de l ’urètre Pronostic Identifier les situations ou le risque de dysurie est minime et où le poids de l ’hyper mobilité est important

56 Continence urétrale anatomique
Soutien de l ’urètre

57 Incompétence urétrale anatomique
fuite

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62 De la neurophysiologie de l’appareil vésico-sphinctérien à la neuromodulation des racines sacrées postérieures

63 Rôle de l’appareil vésico-sphinctérien
Contenir l’urine lors du remplissage de la vessie expulser l’urine sans effort lors de la miction

64 le remplissage et la miction
Résulte d’une évolution en sens inverse des pressions dans la vessie et l’urètre pendant les deux phases : le remplissage et la miction

65 Un équilibre de pressions sous contrôle neurologique
Innervation extrinsèque nerfs périphériques centres médullaires centre O thoraco-lombaire centre para sacré noyau d’Onuf centres supramédullaires pontiques ou protubéranciels la substance grise péri-aqueducale cérébelleux hypothalamiques corticaux et sous-corticaux Innervation intrinsèque regroupe toutes les structures nerveuses situées au contact ou dans la paroi même de la vessie.

66 Toute pathologie neurologique a des répercussions sur l’appareil vésico-sphinctérien
Atteinte de l’innervation extrinsèque: (vessie neurogène) Neuropathies périphériques (diabète, Alcoolisme, zona, syndrome de Guillain-Barré, Périartérite noueuse, lupus érythémateux disséminé, sarcoïdose, radiothérapie…) Anomalies du développement (Spina bifida, myéloméningocèle, syringomyélie…) maladies dégénératives et héréditaires (la maladie de Parkinson, démences…) maladies démyélinisantes (SEP, maladie de Lyme...) maladies cérébro-vasculaires et tumorales Atteintes mécaniques du système nerveux central (TC, traumatisés médullaires) Atteinte de l’innervation intrinsèque (vessie neurogène non neurogène)

67 Manifestations cliniques
Hyperactivité vésicale: pollakiurie, impériosités, fuites Rétention d’urine Hypoactivité vésicale Hypertonie sphinctérienne Dyssynergie vésico-sphinctérienne Incontinence urinaire d’effort Association des différents symptômes

68 Algorithmes de traitement (1990)
Hyperactivité vésicale Rétention chronique

69 L ’HYPERACTIVITE VESICALE Algorithme de Traitement > 50 % à 6 mois
Non Invasif Techniques comportementales Rééducation périnéale Traitements Médicamenteux Anticholinergiques... Chirurgie Mais: arrêt précoce du traitement médicamenteux: > 50 % à 6 mois Invasif Smith JH, Cochrane librairy, 2003

70 L ’HYPERACTIVITE VESICALE Algorithme de Traitement
Non Invasif Techniques comportementales Rééducation périnéale Traitements Médicamenteux Anticholinergiques... Neuromodulation Chirurgie Invasif

71 LES ETATS RETENTIONNISTES CHRONIQUES Algorithme de traitement
Non Invasif Techniques comportementales Rééducation Sondage intermittent Chirurgie Invasif

72 LES ETATS RETENTIONNISTES CHRONIQUES Algorithme de traitement
Non Invasif Techniques comportementales Rééducation Sondage intermittent Neuromodulation Chirurgie Invasif

73 La stimulation électrique
XVIII ème siècle: Galvani: stimulation électrique => contraction musculaire (patte de grenouille) Volta: stimulation électrique d’un tronc nerveux en l ’absence de section du nerf d’aval => contraction musculaire

74 stimulation électrique et appareil vésico-sphinctérien
1950 : électro-stimulation du détrusor, des nerfs pelviens, de la moelle épinière => contraction vésicale (chien) 1963: Stimulation par électrode du strié, col vésical ou nerf pudendal Baker 1973 : 354 implants publiés au monde 64% de bons résultats ? électrodes migrent, rupture antenne, érosion électrodes, périnée flasque : non opérant Bradley, J Neurosurg, 1963 Caldwell K, Lancet, 1963 Baker, Lancet, 1973

75 Site de prédilection: les racines sacrées
Brindley 1973: La stimulation des racines sacrées antérieures => contraction vésicale et sphinctérienne Association d’une radicotomie postérieure => disparition de l’hyperactivité vésicale et diminution de la dyssynergie vésico-sphinctérienne Schmidt et Tanagho, 1988 Stimulation des racines sacrées postérieures => Modulation du réflexe mictionnel Brindley GS , J Neurol Neurosurg Psy, 1973 Tanagho EA, J Urol, 1989

76 Neurostimulation et Neuromodulation
. . Brindley Neuromodulation sacrée S3 - - Indication : miction du traumatisé médullaire complet Indication : traitement des troubles mictionnels rebelles quelle qu’en soit l ’origine - Objectif : Obtenir une miction électriquement déclenchée par un émetteur externe vers un récepteur sous-cutané (miction « dyssynergique » et contrôle de l ’hyperactivité par radicotomie post.) - Objectif : rétablir un réflexe mictionnel normal par implantation d’un stimulateur continu sous-cutané

77 Indications de la neuromodulation S3 en Urologie

78 On peut aujourd’hui distinguer 2 types d’indications:
Les indications faisant l’objet d’un consensus Celles qui prêtent à dicussion

79 AVIS de la CEPP sur la neuromodulation
2 Indications retenues: -Rétention urinaire chronique avec hypertonie du sphincter strié -Pollakiurie invalidante et impériosité invalidante

80 AVIS de la CEPP sur la neuromodulation
Modalités d’utilisation: -Réalisation d’un test plus de 3 jours avant l’implantation avec phase post test de plus de 3 joursBénéfice de plus de 50% -Implantation par un Urologue formé -Tenue d’un livret individuel Pas de renouvellement avant 7 ans

81 Incontinence par impériosité
INDICATIONS RECONNUES : Incontinence par impériosité Impériosité / Pollakiurie Rétention avec hypertonie sphinctérienne Syndrome de Fowler SI échec ou intolérance des traitements conservateurs…

82 Hyperactivité vésicale
Contractions involontaires du détrusor pendant la phase de remplissage alors que le patient tente d ’inhiber la miction Ces contractions desinhibées provoque un besoin soudain et urgent d ’uriner qui entraîne des fuites : “incontinence par impériosité”

83 Pollakiurie / impériosité
La neuromodulation Stabilise le détrusor par mécanisme réflexe sacré Accroît l’activité du releveur et prévient les relaxations spontanées Stabilise le périné

84 L ’HYPERACTIVITE VESICALE Principes de traitement
Techniques comportementales Rééducation périnéale Traitements Médicamenteux Anticholinergiques... Neuromodulation des racines sacrées Chirurgie

85 LES ETATS RETENTIONNISTES CHRONIQUES
Hypo-activité vésicale Dyssynergie vésico-sphincterienne Obstruction urétrale Troubles psychologiques

86 LES ETATS RETENTIONNISTES CHRONIQUES
La neuromodulation: Stabilise le réflexe mictionnel Accroît la conscience et la maîtrise du releveur La paresthésie supplante la douleur

87 LES ETATS RETENTIONNISTES CHRONIQUES
Hypoactivité vésicale Les contractions du détrusor sont faibles ou absentes ce qui entraîne une RETENTION Détrusor acontractile : Les contractions sont absentes: RETENTION COMPLETE Détrusor hypo-contractile : Quelques rares contractions: RETENTION PARTIELLE

88 Un cas particulier : Le Syndrome de Fowler Correspond à une
Hyperactivité sphinctérienne Hyperactivité du Plancher Pelvien Entrainant Dysurie Rétention Douleur Pelvienne Signes associés : Ovaires polykystiques Amenorrhée Hirsutisme - acné

89 LES ETATS RETENTIONNISTES CHRONIQUES Algorithme de traitement
Sondage intermittent Techniques comportementales Neuromodulation des racines sacrées Chirurgie

90 INDICATIONS EN EVALUATION :
Vessie Neurologique Sclérose en plaques Lésions médullaires incomplètes Maladie de Parkinson Spina bifida Cystite interstitielle Algies pelvi-périnéales

91 - - - Sclérose en plaques
Les séries sont limités et anciennes Bosch et Groen : Lancet 1996 4 pts implantés (sur 6 testés) ; 2 ans de suivi 2 patients secs, 1 succès partiel, 1 échec rapporté à la progression de la maladie Suppression de l ’hyperréflexie du détrusor chez 3 L’évolution de la maladie peut remettre rapidement en cause les résultats 4 pts implantés (sur 6 testés) ; 2 ans de suivi - -

92 Lésions médullaires incomplètes
Chartier-Kastler, Bosch. : J Urol 2000 14 patients testés 50% de répondeurs Objectif principal: limitation des épisodes d’incontinence. +/- associé aux autosondages.

93 Parkinson Il associe volontiers une hyperactivité vésicale et une hypertonie urethrale Pollakiurie, impériosité et incontinence sont souvent rencontrés Les rétentions sont possibles Peu ou pas de données fiables

94 Spina Bifida Le premier objectif est d’obtenir une continence correcte
On peut observer une reprise mictionnelle autonome La continence annale peut être amélioré

95 Cystite interstitielle
Les données sont prometteuses T.C. CHAI 6 patientes testées Amélioration objective et subjective de l’ensemble des paramètres observés: Douleur Impériosité Pollakiurie Taux d’HB-EGF (facteur de croissance) Taux d’APF ( facteur d’antiprolifération)

96 Algies pelvi-périnéales
S’il existe une hypertonie urethrale et plus largement périnéale Everaert and Peeren Int J Urogyn 26 patients testés 16 patients implantés Suivi sur 36 mois 8 succès ( 50% )

97 Incontinence d ’effort
NEUROMODULATION DES RACINES SACREES CONTRE-INDICATIONS Incontinence d ’effort Infections urinaires Autres affections sévères (diabète...) Troubles Psychiatriques Lésion médullaire complète

98 Leur histoire médicale est longue et lourde
ATTENTION Il faut toujours garder à l’esprit que la neuromodulation s’adresse à des patients orphelins de traitements. Leur histoire médicale est longue et lourde Le retentissement psychologique de leur trouble doit toujours être pris en considération

99 La Neuromodulation Sacrée à la clinique Saint Jean du languedoc
Dr Tollon Christophe - Toulouse

100 1 opérateur Formation pratique Juin 2002 Début des tests Novembre 2002 Premier implantation définitive Janvier 2003

101 70 patients évalués 49 patients testés 31 femmes, 18 hommes 31 implantés 18 échecs 1 en phase de test 1 en attente implantation

102 Pollakiurie/impériosité: 22 18 implants
Spina Bifida: implants Parkinson: échecs Cystite interstitielle: 4 2 implant Retention: implants Algies pelvipérinéales: 5 2 implants

103 Test classique: Ambulatoire – Anesthésie locale. Durée moyenne 15 mn
Consultation à J4-J5: relevé du calendrier mictionnel Décision définitive 8 jours après l’ablation de l’électrode test Implantation: Hospitalisation 72 heures - Anesthésie générale. Durée moyenne 45 mn Activation à J1. Contrôle à J30

104 Résultats 25 patients sont satisfaits (78%)
4 patients ont nécessités plus de 2 cs dans les 6 premiers mois 1 patiente rétentionniste est en rechute 1 patiente a été explantée 1 geste associé à la mise en place d’une bandelette.


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