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Les Troubles du Spectre Autistique IME La Chapelle sur Vire

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1 Les Troubles du Spectre Autistique IME La Chapelle sur Vire
Les Troubles du Spectre Autistique IME La Chapelle sur Vire février 2011 Josiane Kindynis, Professeur de S.V.T. à la retraite Grand-mère depuis 1995 de Mathieu autiste de haut niveau, scolarisé au C.L.E. en 2° «normale» Adhérente de l’Association Autisme Basse Normandie depuis 2002

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3 Le Syndrome Autistique
Incidence relativement constante à travers le monde. Indépendant de l’origine, de la culture, de l’environnement social ou économique de la personne. 1 personne sur 150 est atteinte, soit une prévalence de 7 pour mille. Dans le Calvados: 4826 personnes, dont 1206 enfants ( calcul ) Dans la Manche : 3593 personnes, dont 898 enfants ( calcul ) Dans l’Orne : 2117 personnes, dont 529 enfants

4 La diversité des Troubles du Spectre Autistique
Diversité des tableaux cliniques ( grande variabilité d’une personne à l’autre ) Différents degrés de sévérité variant de léger à sévère Diversité des profils de développement pour une même personne

5 L’autisme est la conséquence d’un
développement « anormal » du système nerveux. - En fonction de la nature, du nombre et du type de cellules et de structures nerveuses concernées, les troubles seront - divers - et plus ou moins graves - Ces troubles sont «  envahissants » parce qu’ils affectent un grand nombre de caractères chez la même personne.

6 Dépistage et diagnostic
Les recommandations de la Fédération Française de Psychiatrie, juin 2005 Utilisation de la C.I.M. 10 (Classification Internationale des Maladies) Un diagnostic fiable peut être posé dès l’âge de 2 ans. Les compétences de professionnels spécialisés permettent d’avancer l’âge du diagnostic avant 2 ans Un diagnostic précoce permet de mettre en place une intervention rapide et adaptée

7 Evaluations Nécessité de connaître le plus tôt possible
- les difficultés, les manques de l’enfant - mais aussi ses compétences ! ….. afin de proposer un projet individualisé. L’évolution sera d’autant plus favorable que le diagnostic est précoce et la prise en charge adaptée

8 La classification des T. E. D
La classification des T.E.D. selon la Classification Internationale des Maladies ou C.I.M. 10 Le syndrome d’Asperger L’autisme de Haut Niveau L’autisme atypique L’autisme infantile Le syndrome de Rett Trouble désintégratif Autres TED

9 L’Autisme fait partie des T. E. D
L’Autisme fait partie des T.E.D. ou Troubles Envahissants du Développement Les troubles constatés concernent 3 domaines + 1 Les interactions sociales La communication verbale et non verbale Les (in)capacités d’imagination, les intérêts particuliers et restreints, les comportements stéréotypés, atypiques… Les particularités sensorielles

10 Comportements et intérêts…
Comportements stéréotypés, activités répétitives Imagination peu active, accès difficile au jeu symbolique Intérêts restreints Intérêts particuliers Résistance aux changements

11 La Communication Non verbale Postures, gestes… particuliers
Mimiques réduites Accroche du regard difficile… Pas de pointage Verbale : le langage - Présent ou non, tardif ( ou non) - Fonctionnel ou non - Très concret (souvent) - Particulier : anomalies du rythme, de l’intonation, du volume… - Difficultés dans l’amorce et le suivi de conversations - Peut être compliqué, «  précieux »

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13 Il manque à la personne avec autisme la
«  bonne façon » de communiquer La plupart des comportements considérés par l’entourage comme bizarres et problématiques sont en fait des tentatives de communication Besoin d’une communication visuelle, concrète

14 Relations sociales L’enfant semble solitaire
Agit avec les personnes comme si elles étaient des objets ; peu d’intérêt apparent pour les autres personnes Regard « bizarre » Mimiques pauvres Partage émotionnel difficile

15 Illustrations tirées d’un livre de Utah FRITH

16 des mouvements biologiques ( du corps, des mains )
Les stimuli sociaux sont « mal – traités » par les personnes avec troubles autistiques Cela concerne la perception et la reconnaissance : des mouvements biologiques ( du corps, des mains ) des visages , en particulier des expressions faciales émotionnelles de la voix humaine

17 Émotions

18 La perception des visages
Visages = stimulis visuels les plus précoces après la naissance : riches en informations sociales ( expressions, mimiques), en particulier les yeux Chez les autistes, diminution de l’attention envers les visages et en particulier la région des yeux. Manque d’intérêt ? Difficultés de traitement ?

19 Les causes des comportements particuliers de la personne avec autisme :
Particularités dans le domaine perceptif : les particularités sensorielles Particularités dans le domaine cognitif : les spécificités cognitives

20 Les Particularités sensorielles
Les autistes voient et entendent, mais différemment : sensibilités particulières aux différentes stimulations sensorielles. - Constance des particularités sensorielles chez les personnes avec TSA - Variations selon la catégorie sensorielle, mais le plus souvent : hyper sensibilité - réactions très variables d’une stimulation à l’autre, d’une personne à l’autre, d’un moment à l’autre…. Témoignages des autistes de haut niveau, Temple Grandin …. Conséquences : Problèmes de comportement et d’adaptation à l’environnement

21 Vision Focalisation de l’attention sur objets particuliers : reflets, brillances, certaines couleurs, certains détails… Gêne occasionnée par couleurs vives, variées - Souvent : regard « périphérique » Phénomènes d’addiction visuelle : regarder les portes coulissantes, automatiques… Vision du mouvement ( biologique ou non ) défectueuse ex : mouvement d’un ballon, d’une voiture Très bonne perception des détails

22 Test des images cachées

23 Test de la surface circulaire,
il s’agit de comparer les deux surface au centre des 2 shémas

24 L’ audition 1° signe d’alerte des parents : l’enfant ne semble pas entendre, ne répond pas quand on l’appelle Indifférence apparente à des bruits forts ( ou l’inverse ) - Bonnes capacités d’identification des bruits ténus Réactions exagérées à des stimulations faibles Gêne importante si changements imprévus Souvent hyperacousie avec absence de filtrage des bruits de fond ….Difficultés pour entendre une voix dans endroit bruyant ( le professeur, le haut parleur …) Gênants : les ventilateurs, les néons, les séchoirs, les télés, les bruits dans une classe…et même le bruit de l’eau qui coule, des vagues, la personne qui tousse, les enfants dans la cour, le bruit du chauffage ……

25 Le toucher Perception désagréable et angoissante du frôlement,
des caresses … … à l’origine des phénomène de rejet, de raidissement quand prise dans les bras ? - Cohabitation fréquente d’une phobie du toucher avec le besoin d’être serré fortement - Observations fréquentes d’hyperesthésies à l’origine de difficultés dans soins d’hygiène, coiffage, lavage des dents, des cheveux ? « torture » occasionnée par de petites démangeaisons ou des égratignures...

26 Olfaction Hyperesthésie olfactive avec répulsion pour certaines odeurs banales Attirance pour certains odeurs Reconnaissance par flairage des objets, des personnes

27 Le goût Attirance inhabituelle pour le salé, l’amer … ou autre
Fixité des goûts… à l’origine de restrictions alimentaires ? à l’origine de certains refus ?

28 L’équilibration, la proprioception
Hypersensibilité de l’appareil vestibulaire Ou hyposensibilité, avec besoin de repères visuels, responsable de maladresse ? Recherches de stimulations vestibulaires et proprioceptives (tournoiements, balancements)

29 Rappels, en bref Les récepteurs sensoriels ou capteurs : yeux …
Les stimuli environnementaux : sons … Les nerfs sensitifs : visuel, auditif … Le «  cerveau » où se fait l’interprétation du signal = la perception sensorielle, comprend différentes aires corticales : - aires de projection = cortex sensoriel primaire : visuel, auditif …. - aires dites «  d’association » avec intervention de la mémoire, des émotions, de la motivation, de l’impulsivité, des sentiments… - Les 5 sens + la proprioception, l’équilibration

30 L’acuité de perception très particulière des autistes peut induire dans des situations d’apparence banale, d’intenses sensations de mal-être

31 Quelques conséquences immédiates de l’inconfort sensoriel
Crises de colères Peurs, cris, fuite Action de briser ce qui gêne Se jeter par terre Enlever ses vêtements Mains sur les oreilles Quelquefois : anticipation du stimulus douloureux ( son de cloche, sonnerie, sirène ) …………………………….

32 Développement de comportements
inhabituels de stimulations sensorielles frotter les mains agiter un objet devant les yeux allumer et éteindre un lampe faire tourner les objets lécher des objets (métalliques…) se balancer

33 Exemple de situation : « ordinaire » le repas
Lumière, bruits, odeurs, perceptions tactiles diverses, proprioceptives ( poids des couverts, des verres …) La variation des stimulations sur les différentes parties de la sphère orale peut être insupportable… …limitation de la mastication, de la déglutition ( fausses routes) D’où : sélectivité alimentaire… carences… troubles de la digestion…

34 Conséquences de l’existence des troubles de la perception sensorielle
Le monde apparaît incompréhensible, chaotique, et donc incontrôlable …angoisses Apparaissent alors des comportements -problèmes qui peuvent être graves : ….automutilation…agressivité….. Peu de disponibilité pour les apprentissages, pour les activités

35 et les troubles du comportement
Environnement physique mal perçu ou perçu différemment ( troubles sensoriels) Difficulté de compréhension des autres personnes ( troubles des interactions sociales) Echanges altérés avec les proches ( troubles de la communication ) D’où les angoisses et les troubles du comportement

36 Recherches actuelles Relation possible entre troubles sensoriels et
troubles de la relation sociale et de la communication ( communication sociale ) En effet, la communication entre personnes et leur «  compréhension » mutuelle requiert un traitement correct et rapide des informations visuelles et auditives véhiculées lors des interactions sociales

37 Mise en place des représentations sensorielles
établissement de relations entre différents sens : notion de maturation : déterminisme génétique + influence de l’environnement sensoriel Intervention des phénomènes de mémorisation ( passive, active) Notion de période critique pendant le développement Plasticité des représentations sensorielles, lesquelles dépendent de l’utilisation des informations sensorielles

38 Mécanismes explicatifs envisagés
Collecte défectueuse de l’information Mauvais filtrage des informations sensorielles Filtrage insuffisant entraînant la surcharge de la collecte Faiblesse de la cohérence centrale Déficit du traitement des informations temporelles

39 Particularités de traitement des informations sensorielles dynamiques
Importance extrême de la perception du mouvement pour la communication sociale En effet, les informations dynamiques sont utiles à la reconnaissance de l’autre à travers ses mouvements biologiques, à la compréhension du monde des humains si changeants, mobiles, imprévisibles … Importance extrême de la perception du mouvement pour la communication sociale En effet, les informations dynamiques sont utiles à la reconnaissance de l’autre à travers ses mouvements biologiques, à la compréhension du monde des humains si changeants, mobiles, imprévisibles …

40 Des pistes… Travail sur l’environnement spatial, sonore et temporel =
aménager l’environnement sensoriel Intégrer le travail sur la carte sensorielle à la proposition éducative Aider la PA à identifier ses troubles, à les communiquer L’aider à les moduler, pour qu’elle devienne le plus autonome possible Travail de valorisation des compétences : certaines particularités sensorielles peuvent être transformées en véritables «  plus »

41 L’aménagement sensoriel quand, où, comment ?
Espaces bien délimités, peu spacieux, fonction clairement établie, espaces structurés Eviter les paramètres sensoriels fluctuants, imprévisibles, inconstants, privilégier les lieux calmes, les ambiances apaisées

42 Environnement visuel Diminution des stimulations parasites
Éclairage tamisé Couleurs pastels, uniformes Espace visuellement simple, sobrement aménagé, compréhensible et prévisible Exercices oculo moteurs: - mouvements des yeux - suivi du regard - attention visuelle

43 Environnement sonore Limitation des bruits excessifs
Utilisation de casques filtrants Plafonds bas pour éviter que cela résonne Sol non résonnant Meubles non sonores : tables… Education : aider à supporter des situations peu bruyantes d’abord, puis ajouter des bruits…

44 Environnement tactile
Choix des textiles : proposition de textiles adaptés Port de pantalons au lieu de jupes pour éviter le frottement des jambes l’une sur l’autre (Grandin) Penser à enlever les étiquettes Frictions douces autour de la bouche, peuvent permettre à l’enfant d’accepter le brossage des dents

45 Proprioception Massages , frictions
Machines à serrer : effet calmant des pressions ( diminution du rythme cardiaque, du tonus musculaire), de manière à favoriser l’acceptation de pressions de moins en moins fortes Les comportements d’autostimulation peuvent diminuer avec le port de vêtements qui appliquent une pression Travail sur l’équilibre, sur le mouvement, sur l’aplomb ( psychomotricité )

46 Troubles du traitement temporel de l’information sensorielle
Limitations et anomalies dans la vision du mouvement, d’autant plus que celui-ci est rapide, par exemple, dans la communication langagière et émotionnelle Difficultés à percevoir la dynamique, l’enchaînement, le flux rapide de certains phonèmes, alors que l’accès au lexique est intact Anomalies de traitement temporo spatial d’évènements multisensoriels le monde qui les entoure va trop vite, surtout les gens !

47 Une règle facile ( ? ) à appliquer RALENTIR
Travaux récents (2007, 08, 09) Le ralentissement de la présentation des stimulis visuels et auditifs améliore les performances des enfants autistes, d’autant plus que leur atteinte est sévère Avenir : nouvelles perspectives pour la rééducation des difficultés perceptives et communicatives des autistes … certains enfants ont des performances médiocres peut – être parce que ils n’ont pas le temps de voir et d’entendre ce qui se passe !...

48 Pratiquement Parler lentement (peu de mots)
S’adresser à la personne directement Laisser du temps après une question, une consigne Laisser du temps entre 2 questions, 2 consignes qui, chacune doit être concrète, claire et compréhensible facilement Ralentir ses propres mouvements Ralentir les mimiques faciales et émotionnelles

49 Compétences des personnes avec TSA
Sur - capacités de mémorisation visuelle, auditive Mémoire évènementielle souvent exceptionnelle Bonne distinction des fréquences auditives Sur - capacités de perception des détails visuels (Sur- capacités à repérer des « erreurs » )

50 Des atouts importants pour les apprentissages
Nombreux cas d’autistes de haut niveau possédant une (grande) facilité en lecture - déchiffrage, en calcul, en orthographe et dans d’autres domaines faisant appel à ces capacités : lecture de cartes …. Domaines à valoriser : - dessins, plans - musique - repérage des « bugs » informatiques - classement, archivage - théâtre ……..

51 La maladresse motrice Beaucoup d’enfants présentent une maladresse en
motricité fine. Cette maladresse peut se traduire par - une macrographie - une lenteur d’écriture - une exécution difficile des manipulations comme - l’utilisation des instruments de géométrie, - le pliage - le découpage…

52 Ne pas respecter les particularités individuelles favorise
le risque de comportements inadaptés Il est donc nécessaire : De connaître et d’admettre l’existence possible, probable… de troubles sensoriels et de troubles de la communication sociale De repérer ces troubles : observations, tenue d’un cahier… …. lectures, formations diverses … De connaître et de tenter d’adapter des méthodes reconnues et adaptées au cas

53 Les particularités cognitives
Cognition = Processus permettant d’élaborer, d’organiser et de traiter les relations entre soi et l’environnement Pratiquement toutes les fonctions cognitives présentent des particularités chez les personnes avec T.E.D. 1 - Théorie de l’esprit 2 - Cohérence centrale 3 - Fonctions exécutives

54 1 - La Théorie de l’esprit
Capacité d’attribuer des états mentaux aux autres personnes. Capacité de savoir ce que l’autre pense, croit, ressent. Test de Sally et Ann

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56 Conséquences du déficit de théorie de l’esprit : les difficultés sociales
La personne autiste a du mal à prêter des intentions aux autres et à prédire leur comportement, donc à agir en tenant compte des autres La personne autiste ne comprend pas ce qu’on attend d’elle, d’où son comportement qualifié de «  bizarre » L’enfant autiste reste souvent isolé car il ne sait pas communiquer socialement avec les autres enfants ( et inversement ! )

57 Enfant neurotypique, - dès 2 mois, préférence pour objets et visages en mouvement plutôt que statiques - Orientation préférentielle vers des stimulis dynamiques et notamment vers les mouvements biologiques

58 Enfant avec TSA Vision des formes statiques normale, voire surdéveloppée, avec attraction pour les détails Vision du mouvement déficitaire, atypique, souvent aversive par ex : souvent grandes difficultés pour attraper un ballon ou pour réagir à l’approche d’une voiture difficultés dans gestion des évènements dynamiques rapides : films, dessins animés, course, vélo

59 2 - La Cohérence Centrale
Chez les personnes avec TSA, les informations reçues sont traitées séparément les unes des autres, au détriment de la signification de l’ensemble. D’autant plus vrai lorsque l’environnement est complexe.

60 La cohérence centrale « Il existe …une propension innée à rendre cohérents entre eux une gamme aussi large que possible de stimuli différents, et à effectuer des généralisations couvrant une gamme aussi large que possible de contextes différents. Lorsque ce besoin de cohérence centrale opère normalement, il nous oblige à chercher avant tout à comprendre ce que les choses veulent dire. » U Frith

61 Faiblesse de la cohérence centrale
Cc = capacité à élaborer une conception globale des informations reçues de l’environnement = capacité à donner du sens La perception de la signification pose problème aux personnes autistes, qui exploitent de préférence les détails Conséquences : - performances pour les puzzles, la détection des figures cachées, le cubes de Kohs, - mais incapacité à comprendre un sourire, une expression fâchée, un visage triste = incapacité à comprendre les stimulis sociaux

62 Quelques tentatives d’explications
Altérations du fonctionnement des systèmes cérébraux impliqués dan le codage temporel des informations sensorielles (non- perception « en ligne ») Anomalies du filtrage et de la modulation sensorielle, réduction(le plus souvent) de la synchronisation de fonctionnement de différents réseaux neuronaux avec hyper ou hypo connectivité entre réseaux

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64 Témoignages : troubles précoces de la vision des mouvements chez les autistes Témoignage de Temple Grandin : …hypersensibilité au flux visuel rapide… Témoignage de Donna Williams : … les comportements stéréotypés donnent une impression de continuité… Intérêt probable des stéréotypies : rendre les choses plus fixes, donc plus prévisibles et rassurantes

65 Conséquences : Les anomalies du regard, du contact oculaire, de la poursuite oculaire des personnes et objets en mouvement entraînent : - des déficits de l’attention - des problèmes de développement d’attention partagée ( conjointe) - sourires et expressions faciales atypiques, mal coordonnées…… à l’origine d’anomalies de communication et d’interaction sociale

66 Difficultés qui en résultent
Le monde physique apparaît « fragmenté », donc difficile à interpréter Difficulté à gérer les différents stimuli individuellement, ce qui peut être une cause de la difficulté à comprendre des consignes Difficulté à gérer plusieurs stimuli en même temps d’où la lenteur dans l’exécution de tâches

67 3 - Les Fonctions Exécutives
(in)Capacité à établir une stratégie : ex : - problèmes mathématiques ou autre - utilisation de matériel (in)Capacité à enchaîner des actions en fonction du but recherché : ex :- lavage des mains, des dents - application des consignes (in)Capacité à changer de stratégie en fonction de l’évolution de l’action

68 Conséquences des particularités de fonctionnement (perceptif, cognitif) Les difficultés d’apprentissage provoquées par … Difficultés pour trier/gérer les informations Non compréhension de l’abstrait, du non dit, des expressions, des « images », des silences, des sous – entendus «  évidents »… Avec, en plus, des « difficultés de « concentration »… Et ………….

69 Difficultés d’imitation, donc :
D’apprendre à faire ce que fait l’autre ………. Problèmes d’apprentissage De communiquer ……….. Problèmes de socialisation

70 « Il ne peut y avoir d’accompagnement spécifique adapté sans une bonne connaissance de ce qu’est l’autisme et de son retentissement sur les personnes qui en sont atteintes ». Extrait de la brochure : l’Autisme, où en est-on aujourd’hui éditée par l’ARAPI et l’UNAPEI octobre 2007

71 Le cortex cérébral humain, vue latérale

72 Le développement de l’encéphale
Quelques étapes Prolifération des cellules Différenciation des neurones ( cellules nerveuses) Migrations cellulaires ( rôle de la reeline) Formation des synapses ( rôle des neuroligines )

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75 Photo de neurone et schéma de groupe de neurones

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77 Et la génétique ? Les faits :
Il y a 3 à 4 fois plus de garçons atteints L’autisme est fréquemment associé à d’autres maladies ayant des causes génétiques connues ( autisme syndromique ) Lorsqu’un couple a 1 enfant autiste, chacun des autres enfants du couple a 50 fois plus de risques de présenter des troubles autistiques Lorsque 2 enfants sont des vrais jumeaux, si l’un des enfants est atteint, l’autre l’est souvent aussi ( degré de gravité éventuellement différent )

78 Les chromosomes humains

79 Quelques gènes candidats
Le gène de la reeline, sur le chromosome 7 ( Reeline = protéine intervenant dans la migration des neurones) Les gènes des neuroligines, en particulier ceux des NLGN 3 et NLGN 4, situés sur chromosome X Le gène SHANK 3 Le gène de la mélatonine Na pas oublier l’existence de mutations

80 Relations entre génétique et encéphale
- L’autisme est un ensemble de troubles dus à un fonctionnement particulier du Système Nerveux - Lors du développement du Système Nerveux, des protéines particulières interviennent, comme la reeline, les neuroligines … - Les protéines sont fabriquées dans les cellules, grâce à l’information génétique contenue dans celles – ci ( dans les chromosomes ) Les protéines qui jouent un rôle dans le développement du système nerveux ne sont pas correctement fabriquées si les gènes responsables de leur synthèse sont «  anormaux ». Dans ce cas, le développement «  typique » du système nerveux n’est pas réalisé . Il s’ensuit des troubles dits : troubles du développement  du système nerveux.

81 Bilan sur l’origine des autismes….
La responsabilité génétique est attestée dans tout ou partie des cas d’autisme. Les origines des autismes sont très certainement plurielles : génétique environnement

82 La plasticité cérébrale
Capacité du cerveau à remodeler les connexions entre les neurones Est à la base des processus de mémoire et d’ apprentissage Sous l’influence de l’environnement Permet de s’adapter aux changements Existe à tout âge, mais diminue avec l’âge

83 La plasticité cérébrale
Au cours du développement post natal : « Élagage » de certaines connexions Renforcement ou affaiblissement de certaines autres en réponse à des stimulations reçues de l’environnement Cette plasticité permet à nos circuits cérébraux de s’organiser de façon à s’adapter à l’environnement

84 La plasticité cérébrale
Capacité du cerveau à remodeler les connexions entre les neurones Est à la base des processus de mémoire et d’ apprentissage Sous l’influence de l’environnement Permet de s’adapter aux changements Existe à tout âge, mais diminue avec l’âge

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87 Répéter… Utiliser … Exercer… ….permettent de créer et d’entretenir de nouvelles connexions cérébrales

88 Les données de la neurobiologie
L’électrophysiologie - potentiels évoqués, EEG L’imagerie cérébrale

89 1 - Les données de l’électrophysiologie
- Réaction exagérée à toute stimulation inhabituelle - Observation particulière des visages

90 2 - L’imagerie cérébrale
Tomographie par Emission de Positions ou T.E.P. Imagerie par Résonance Magnétique ou IRM - anatomique - fonctionnelle = IRM f

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92 Les données de l’imagerie cérébrale chez les personnes avec autisme
Résultats concernant les défauts de communication Résultats concernant les défauts de socialisation Résultats concernant les défauts d’attention Résultats concernant les défauts d’imitation

93 A - Données de l’imagerie concernant les problèmes de communication
Anomalies d’activation au niveau des zones temporales, concernant en particulier Le traitement des informations auditives La perception de la voix humaine

94 (Non) reconnaissance de la voix humaine

95 B - Données de l’imagerie concernant les difficultés de socialisation
Non - activation de zones ( temporales, frontales, préfrontales) normalement activées lors d’activités impliquant La théorie de l’esprit La détermination de l’état émotionnel d’autres personnes La perception visuelle des mouvements biologiques ( visages, mains,postures du corps) La perception des visages La perception de la voix humaine

96 C - Données de l’imagerie concernant les défauts d’attention
Déficit de l’attention conjointe ( nécessaire pour la compréhension sociale et l’apprentissage du langage) Déficit de déplacement attentionnel (Nécessaire pour re – engager son attention dans une situation nouvelle)

97 D - Données concernant les défauts d’ imitation
- L’imitation repose sur les propriétés des neurones miroirs situés dans le cortex frontal - Défaut d’activation des neurones miroirs chez les personnes avec autisme

98 Bilan L’autisme est un trouble du développement où les
difficultés initiales empêchent l’enfant de tirer profit des expériences, qui devraient alimenter son développement cognitif et social.

99 Les interventions Le premier traitement de l’autisme est l’ éducation
Plusieurs méthodes éducatives : TEACCH, ABA… La scolarisation permet - les apprentissages - le travail sur l’estime de soi - l’entraînement aux compétences sociales Les thérapies cognitives et comportementales Les thérapies d’échange et de développement les soins : médical et paramédical ( orthophonie principalement )

100 L’autiste ne refuse pas de … il est incapable de … !
La personne autiste n’aime pas faire ce qu’elle ne connaît pas Il faut l’amener à « faire », ce qui peut lui donner l’occasion d’aimer ce qu’elle fait et de refaire ce qu’elle a appris à aimer faire

101 Ne jamais oublier qu’un enfant avec autisme
« fonctionne » différemment

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