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La forme variante de la Maladie de Creutzfeldt-Jakob: situation épidémiologique en France et dans le monde Laboratoire de Diagnostic des Maladies à Prions.

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1 La forme variante de la Maladie de Creutzfeldt-Jakob: situation épidémiologique en France et dans le monde Laboratoire de Diagnostic des Maladies à Prions Service de Neurobiologie Centre de biologie et pathologie Est GHE, Hôpitaux de Lyon Dr Armand Perret-Liaudet et Dr Isabelle Quadrio A. Perret-Liaudet CVV 2009

2 Analyse de risque v-MCJ qu’en est-il ? Les chiffres…
L’avenir : l’épidémie est elle encore d’actualité ? Tendances… Cas liés à l’ESB sous ses différentes formes… Résistance à l’agent Prévalence des porteurs Prédiction du nombre de cas futurs A. Perret-Liaudet CVV 2009

3 Système de surveillance des EST humaines
Réseau de surveillance britannique : The National Creutzfeldt-Jakob Disease Surveillance Unit (NCJDSU) Réseau de surveillance européen: Eurocjd A. Perret-Liaudet CVV 2009

4 Système de surveillance des EST humaines
Réseau de surveillance français: Données brutes au 02 Nov 2009 Année Suspicions MCJ sporadique MCJ iatrogène hormone de croissance décédé* Autre MCJ iatrogène MCJ génétique vMCJ certain ou probable décédé vMCJ probable non décédé Total MCJ signalées décédé 1992 71 38 7 2 4 51 1993 63 35 12 1 55 1994 93 46 5 3 61 1995 114 59 8 6 74 1996 201 68 10 89 1997 296 80 91 1998 459 81 13 103 1999 590 92 105 2000 823 87 9 2001 1103 110 15 131 2002 1062 108 128 2003 1086 127 2004 881 97 116 2005 930 83 104 2006 1315 124 143 2007 1372 138 157 2008 1476 121 2009 1202 77 25 cas de v-MCJ A. Perret-Liaudet CVV 2009

5 Système de surveillance des EST humaines
Réseau de surveillance britannique: Données brutes au 02 Nov 2009 REFERRALS OF SUSPECT CJD DEATHS OF DEFINITE AND PROBABLE CJD Year Referrals Sporadic Iatrogenic Familial GSS vCJD Total Deaths 1990 [53] 28 5 - 33 1991 75 32 1 3 36 1992 96 45 2 53 1993 78 37 4 46 1994 118 61 1995 87 35 47 1996 133 40 10 60 1997 162 6 81 1998 154 63 18 89 1999 170 62 15 85 2000 178 50 82 2001 179 58 20 88 2002 163 72 17 94 2003 79 108 2004 114 9 67 2005 124 66 8 2006 111 69 84 2007 115 7 2008 147 98 2009* 122 2009 51 Total Referrals 2543 1099 73 39 166 1438 + 4 patients v-MCJ en vie  170 cas A. Perret-Liaudet CVV 2009

6 Variante MCJ dans le monde (nov 2009)
Variante MCJ dans le monde (nov 2009) Royaume Uni France Eire Italie Pays Bas Portugal Espagne USA Canada Arabie Saoudite 1 Japon 1996 1999 2002 2004 2005 A. Perret-Liaudet CVV 2009

7 Analyse de risque v-MCJ qu’en est-il ? Les chiffres…
L’avenir : l’épidémie est elle encore d’actualité ? Tendances… Cas liés à l’ESB sous ses différentes formes… Résistance de la population à l’agent Prévalence des porteurs Prédiction du nombre de cas futurs A. Perret-Liaudet CVV 2009 7

8 Les tendances… Au Royaume Uni A. Perret-Liaudet CVV 2009 8

9 Les tendances… En France A. Perret-Liaudet CVV 2009 9

10 Analyse de risque v-MCJ qu’en est-il ? Les chiffres…
L’avenir : l’épidémie est elle encore d’actualité ? Tendances… Cas liés à l’ESB sous ses différentes formes… Résistance de la population à l’agent Prévalence des porteurs Prédiction du nombre de cas futurs A. Perret-Liaudet CVV 2009 10

11 Systèmes de surveillance des EST animales à risque pour l’homme
France : Coordonné par l’AFSSA Surveillance passive sur le terrain Surveillance active (abattoirs + équarrissage) En lien avec Réseau européen et OIE ESB Royaume Uni… A. Perret-Liaudet CVV 2009

12 Systèmes de surveillance des EST animales à risque pour l’homme
Encéphalopathie spongiforme bovine ESB typique En voie de disparition… A. Perret-Liaudet CVV 2009

13 Evolution du nombre de cas d’ESB au Royaume Uni : situation en sep 2009
A. Perret-Liaudet CVV 2009

14 Evolution du nombre de cas d’ESB en France
Données de OIE, 2009 8 en 2006 9 en 2007 8 en 2008 A. Perret-Liaudet CVV 2009 14

15 Scrapie ou tremblante : formes typiques
Politique d’élimination des génotypes sensibles Cas cliniques et détectés à l’abattoir Absence de transmission à l ’homme Prévalence pour la période G Cazeau, AlFediaevsky, D Calavas – AFSSA Lyon 1/ Abattoirs 1/10000 Equarrissage A. Perret-Liaudet CVV 2009

16 G Cazeau, AlFediaevsky, D Calavas
Scrapie ou tremblante : formes atypiques Scrapie-tremblante atypique Souche NOR98 touchant des génotypes peu sensibles (AHQ…) Dépistage à l’abattoir PK résistance partielle Pas d’argument pour passage à l’homme… D’autres isolats atypiques… mais pas de trace de scrapie ESB chez le mouton dans sa forme naturelle. Prévalence pour la période G Cazeau, AlFediaevsky, D Calavas AFSSA Lyon 6 / 10000 A. Perret-Liaudet CVV 2009

17 Tremblante ESB chez une chèvre
Tremblante ESB expérimentale (Mouton) Premier cas de tremblante ESB naturelle de la chèvre (morte en 2002) en France Inoculation broyat de cerveau à plusieurs types de souris Analyse des lésions et typage de la PrPres dans différents modèles : confirmation en 2005 A. Perret-Liaudet CVV 2009

18 ESB atypiques Formes atypiques ESB récemment détectées
Bovins âgés détectés à l’abattoir Répartition cérébrale de la PrP différente de ESB Type PrPres différents du type ESB = analogie aux types de PrPres dans MCJ sporadiques ESB V1 29.0 20.1 kDa V2 Travail de AG Biacabe AFSSA lyon A. Perret-Liaudet CVV 2009

19 Analyse de risque v-MCJ qu’en est-il ? Les chiffres…
L’avenir : l’épidémie est elle encore d’actualité ? Tendances… Cas liés à l’ESB sous ses différentes formes… Résistance de la population à l’agent Prévalence des porteurs Prédiction du nombre de cas futurs A. Perret-Liaudet CVV 2009 19

20 Résistance de la population à l’agent de l’ESB
L’âge, un facteur de résistance ? France : La médiane des âges lors de leur décès est de 37 ans (entre 19 et 58 ans). A. Perret-Liaudet CVV 2009

21 Résistance de la population à l’agent de l’ESB
Polymorphisme billélique M/M, M/V, V/V (codon129 du gène PRnP) Population caucasienne : 55 % M/V, 35 % M/M et 10 % V/V Risque plus élevé pour les homozygotes au codon 129. v-MCJ : 100 % M/M mais…. Janvier 2008 : premier cas Val/Val au RU (cas rétrospectif de 2000, 39 ans, 14 mois, EEG typique, troubles de vision à l’entrée…) Histopatho et PrPres  v-MCJ Durées d’ incubation et phases cliniques plus longues pour les hétérozygotes Le diagnostic génétique se fait sur échantillon sanguin avec mise en évidence d’une mutation ou d’une insertion du gène de la protéine prion. La confirmation sur tissu cérébral n’est pas indispensable. Les mutations les plus fréquentes en France sont les mutations 200K et 178. Notons qu’une même mutation (par exemple 178) peut donner deux entités cliniques totalement différentes. Mutation 178 avec allèle correspondant V/V ou V/M au codon > IFF Mutation 178 avec allèle M/M au codon > MCJ L’étude du polymorphisme au codon 129 n’a pas d’intérêt pour le diagnostic. A. Perret-Liaudet CVV 2009

22 Analyse de risque v-MCJ qu’en est-il ? Les chiffres…
L’avenir : l’épidémie est elle encore d’actualité ? Tendances… Cas liés à l’ESB sous ses différentes formes… Résistance à l’agent Prévalence des porteurs Prédiction du nombre de cas futurs A. Perret-Liaudet CVV 2009 22

23 Etude de prévalence infection vCJD par détection PrPSc dans appendices et amygdales
Hilton et al, J Pathol 2004;203:733-9 Echantillons de patients âgés ans opérés entre 1995 and 1999 3/12674 cas positifs en PrP par IHC avec 2 anticorps monoclonaux 2 des 3 cas sont valine homozygotes au codon 129 du PRNP Prévalence estimée de l’infection vCJD : 237/million (95% CI /million) SEAC Epidemiology Subgroup UK : étude prospective Etude prospective plus large (~ cas) de tissus amygdaliens utilisant 2 ELISA Clewley JP et al. Mai 2009 : Sur échantillons testés  aucun positif confirmé. (environ 280 testés en IHC et WB après réaction initiale positive) Prévalence plus faible : 0 / million (95% CI 0 – 292 : million) A. Perret-Liaudet CVV 2009

24 Analyse de risque v-MCJ qu’en est-il ? Les chiffres…
L’avenir : l’épidémie est elle encore d’actualité ? Tendances… Cas liés à l’ESB sous ses différentes formes… Résistance à l’agent Prévalence des porteurs Prédiction du nombre de cas futurs A. Perret-Liaudet CVV 2009 24

25 Nombre de cas prédits de vCJD en France
Nombre prédit de vCJD français (Huillard d’Aignaux, 2001 and Valleron, 2001) (Chadeau-Hyam, Int J Epidemiol 2005) Nombre de cas prédits jusqu’à 2020: 33 (0-100) 2/3 cohorte née > 1969 1/3 cohorte née entre Basés sur données 2003 * (N=6), de par la distribution de la période d’ incubation et de la susceptibilité age-dependente estimée à partir des cas au Royaume Uni Pas de changement des prévisions Malgré le nombre élevé en 2005 et 2006 Malgré le cas VV Malgré les cas possibles inter humains (transfusionnels …) A revoir en fonction… Etude UK  elle continue Hypothèse de cas MV A. Perret-Liaudet CVV 2009

26 Analyse de risque liée à la transmission inter humaine
Nombre de porteurs asymptomatiques Connaissance de la distribution de l’agent Risque lié au sang Risque lié aux DM A. Perret-Liaudet CVV 2009 26

27 Analyse de risque liée à la transmission inter humaine
OMS : distribution de l’infectiosité tissulaire Tissus à haute infectiosité Tissus à infectiosité plus basse LCR, sang Tissus sans infectiosité démontrée Urines, fécès A. Perret-Liaudet CVV 2009 27

28 Analyse de risque liée à la transmission inter humaine de l’agent lié à la v-MCJ
Connaissances de la distribution de l’agent Risque lié au sang La voie IV par transfusion est transmissible Absence de test sanguin d’exclusion des dons Sécurisation des produits sanguins Rappel des lots par l’AFSSAPS Risque lié aux DM A. Perret-Liaudet CVV 2009 28

29 MCJ et risque tranfusionnel
1/ Présence de l’Infectiosité dans le sang 2/ Infectiosité dans le sang: ½ plasma U Inf IC /ml sang 3/ Transmission de l’infectiosité par voie IV : OUI 4/ La transfusion transmet l’infectiosité A. Perret-Liaudet CVV 2009

30 V-MCJ et risque tranfusionnel
A/ 3 cas transfusionnels au RU Tous avec GR non déleukocytés (2 avec le même donneur) Développement des signes : 6.5 à 8 ans après Trois Met Met Absence de signe clinique Absence de lésions cérébrales MCJ ou PrPres Présence de PrPres rate et gg cervical Patient Met/val B/ 1 cas transfusionnel porteur de l’agent A. Perret-Liaudet CVV 2009

31 Absence de test sanguin validé
Mais tests en cours d’optimisation et /ou en cours de validation  Dr Joliette COSTE A. Perret-Liaudet CVV 2009

32 Sécurisation des produits labiles
Leucoréduction de Concentrés de globules rouges Sang total leucoréduit sur filtre WBF2 PALL Comparaison efficacité des : Filtres standard (BPF4 de PALL) : permettent d’enlever l’infectiosité liée aux GB Filtres (Leukotrap Affinity Prion Reduction Filter LAPRF, PALL) : permettent de diminuer l’infectiosité liée aux GB et soluble Réduction prion par ligands prions Comparaison efficacité de 6 ligands RBC leukoréduits sur LAPRF, PALL A. Perret-Liaudet CVV 2009

33 Sécurisation des produits stables
Etapes de fractionnement Cai 2002 Lee 2001 Réf de 6 à 17 Résultats Fractions Albumine, A-1 PI... : OK Fractions Ig, Fib, F coag : Etapes de sécurisation Supplémentaires necessaires A. Perret-Liaudet CVV 2009

34 Sécurisation des produits stables
Autres procédés Filtration en profondeur (Vey, 2002, Foster 2002, Gregori 2004….) Adsorption ou chromato sur REAnions (Foster 1999, Drohan 1999…) Nanofiltration Tateishi 1993, 2001, Van Holten 2002, Gregori 2004, Truchot A. Perret-Liaudet CVV 2009

35 Retrait des lots par l’AFSSAPS
Efficacité liée à un réseau de surveillance adéquat Quelques familles concernées par transfusion de lots de produits labiles fabriqués avec du sang issu de 2 patients v-MCJ A. Perret-Liaudet CVV 2009 35

36 Analyse de risque liée à la transmission inter humaine
Connaissances de la distribution de l’agent Risque lié à la transfusion sanguine Risque lié à l’utilisation de Dispositifs Médicaux A. Perret-Liaudet CVV 2009 36

37 Risques liés aux DM Plus de 10 ans d’amélioration des pratiques...
Circulaires (n°48, 100 et 138 mars 2001…) Mise à niveau des pratiques Stérilisation et désinfection Phases de nettoyage Traçabilité… Absence de transmission par un DM dans les dernières années Cependant, la 138 avait quelques points noirs…  Nécessité d’évolution de la circulaire 138 A. Perret-Liaudet CVV 2009 37

38 Risques liés aux DM Etudes expérimentales sur risque prions
Activité de la phase nettoyante / détergente Détergents alcalins formulés (en général > pH 12) Détergents enzymatiques formulés Activité prionicide Phase liquide APA : résultats très hétérogènes Phase liquide : Protéases, surfactant , Oxydant 40°C 10min Phase liquide H202/Cuivre 15 min à froid Phase gazeuse VHP: STERRAD A. Perret-Liaudet CVV 2009 38

39 Conclusions 1 L’épidémie v-MCJ devrait rester modeste
L’ESB sous sa forme classique : c’est du passé  Vigilance vis-à-vis des formes atypiques ou masquées Une deuxième vague liée aux Valine devrait rester modeste également Les transmissions secondaires devraient rester jugulées : Tryptique (produits sg sécurisés, surveillance et rappel des lots, … test sg à l’horizon…) Niveau de sécurité satisfaisant par les procédures de TTT des DM A. Perret-Liaudet CVV 2009 39

40 Risques pour le personnel de laboratoire ?
Tissus à risque dans laboratoire BM LCR et liquides bio au contact du SNC Recommandations particulières Autres : recommandations standard Sang Urines Fécès… A. Perret-Liaudet CVV 2009 40

41 Etapes pré-analytiques
Prélèvement LCR Contact et effraction de la dure-mère Transport et transmission des prélèvements Laboratoire prévenu de la suspicion : feuille Respect hygiène; contenant extérieur solide Enregistrement Tracer le risque en intra-laboratoire et hors laboratoire A l’état clinique de la maladie, il n’existe pas de signe classique d’inflammation ou de stimulation de l’immunité; les analyses biochimiques, hématologiques sont généralement normales dans le sang et le LCR. Parfois une hyper protéinorachie discrète est présente. Le diagnostic biologique repose sur des tests mettant en évidence la dégénesrescence neuronale ou la stimulation astro-gliale. La réalisation de ces tests ne nécessitent pas un local de type NSB3. Des précautions particulières sont à prendre pour la manipulation des LCR. Le matériel à usage unique doit être préféré. L’inactivation utilise les procédés recommandés dans la circulaire sus-mentionnée. Les déchets sont à incinérer dans une installation reconnue et permettant d’atteindre de températures supérieures à 950 °C. A. Perret-Liaudet CVV 2009 41

42 Etapes analytiques Manipulations : Généralités
Protection du plan de travail (bench-coat…) Protection individuelle renforcée Derrière un écran…à défaut masques, lunettes Surblouse jetable, paire de gants, manchons... A l’état clinique de la maladie, il n’existe pas de signe classique d’inflammation ou de stimulation de l’immunité; les analyses biochimiques, hématologiques sont généralement normales dans le sang et le LCR. Parfois une hyper protéinorachie discrète est présente. Le diagnostic biologique repose sur des tests mettant en évidence la dégénesrescence neuronale ou la stimulation astro-gliale. La réalisation de ces tests ne nécessitent pas un local de type NSB3. Des précautions particulières sont à prendre pour la manipulation des LCR. Le matériel à usage unique doit être préféré. L’inactivation utilise les procédés recommandés dans la circulaire sus-mentionnée. Les déchets sont à incinérer dans une installation reconnue et permettant d’atteindre de températures supérieures à 950 °C. A. Perret-Liaudet CVV 2009 42

43 Etapes analytiques Manipulations : Numération cellulaire
Nageottes dans la javel 6 ° (Eviter la soude) Ou Cellules jetables A l’état clinique de la maladie, il n’existe pas de signe classique d’inflammation ou de stimulation de l’immunité; les analyses biochimiques, hématologiques sont généralement normales dans le sang et le LCR. Parfois une hyper protéinorachie discrète est présente. Le diagnostic biologique repose sur des tests mettant en évidence la dégénesrescence neuronale ou la stimulation astro-gliale. La réalisation de ces tests ne nécessitent pas un local de type NSB3. Des précautions particulières sont à prendre pour la manipulation des LCR. Le matériel à usage unique doit être préféré. L’inactivation utilise les procédés recommandés dans la circulaire sus-mentionnée. Les déchets sont à incinérer dans une installation reconnue et permettant d’atteindre de températures supérieures à 950 °C. A. Perret-Liaudet CVV 2009 43

44 Etapes analytiques Manipulations : Cytologie / colorations
Cytocentrifugation à risque A l’état clinique de la maladie, il n’existe pas de signe classique d’inflammation ou de stimulation de l’immunité; les analyses biochimiques, hématologiques sont généralement normales dans le sang et le LCR. Parfois une hyper protéinorachie discrète est présente. Le diagnostic biologique repose sur des tests mettant en évidence la dégénesrescence neuronale ou la stimulation astro-gliale. La réalisation de ces tests ne nécessitent pas un local de type NSB3. Des précautions particulières sont à prendre pour la manipulation des LCR. Le matériel à usage unique doit être préféré. L’inactivation utilise les procédés recommandés dans la circulaire sus-mentionnée. Les déchets sont à incinérer dans une installation reconnue et permettant d’atteindre de températures supérieures à 950 °C. A. Perret-Liaudet CVV 2009 44

45 Etapes analytiques Manipulations : Cytologie / colorations
Conservation lame : lame montée, passée dans javel. A l’état clinique de la maladie, il n’existe pas de signe classique d’inflammation ou de stimulation de l’immunité; les analyses biochimiques, hématologiques sont généralement normales dans le sang et le LCR. Parfois une hyper protéinorachie discrète est présente. Le diagnostic biologique repose sur des tests mettant en évidence la dégénesrescence neuronale ou la stimulation astro-gliale. La réalisation de ces tests ne nécessitent pas un local de type NSB3. Des précautions particulières sont à prendre pour la manipulation des LCR. Le matériel à usage unique doit être préféré. L’inactivation utilise les procédés recommandés dans la circulaire sus-mentionnée. Les déchets sont à incinérer dans une installation reconnue et permettant d’atteindre de températures supérieures à 950 °C. A. Perret-Liaudet CVV 2009 45

46 Etapes analytiques Manipulations automatisées (Pt et glucose)
Décontamination de l ’appareil ? (soude , javel) Cycle automatique de rinçage par détergent alcalin (ex Architect, Modular ou 917…) … Ne rien faire si rinçage non automatisé Précautions lors de la maintenance A l’état clinique de la maladie, il n’existe pas de signe classique d’inflammation ou de stimulation de l’immunité; les analyses biochimiques, hématologiques sont généralement normales dans le sang et le LCR. Parfois une hyper protéinorachie discrète est présente. Le diagnostic biologique repose sur des tests mettant en évidence la dégénesrescence neuronale ou la stimulation astro-gliale. La réalisation de ces tests ne nécessitent pas un local de type NSB3. Des précautions particulières sont à prendre pour la manipulation des LCR. Le matériel à usage unique doit être préféré. L’inactivation utilise les procédés recommandés dans la circulaire sus-mentionnée. Les déchets sont à incinérer dans une installation reconnue et permettant d’atteindre de températures supérieures à 950 °C. A. Perret-Liaudet CVV 2009 46

47 Etapes analytiques Ensemencement géloses Sous PSM
A l’état clinique de la maladie, il n’existe pas de signe classique d’inflammation ou de stimulation de l’immunité; les analyses biochimiques, hématologiques sont généralement normales dans le sang et le LCR. Parfois une hyper protéinorachie discrète est présente. Le diagnostic biologique repose sur des tests mettant en évidence la dégénesrescence neuronale ou la stimulation astro-gliale. La réalisation de ces tests ne nécessitent pas un local de type NSB3. Des précautions particulières sont à prendre pour la manipulation des LCR. Le matériel à usage unique doit être préféré. L’inactivation utilise les procédés recommandés dans la circulaire sus-mentionnée. Les déchets sont à incinérer dans une installation reconnue et permettant d’atteindre de températures supérieures à 950 °C. A. Perret-Liaudet CVV 2009 47

48 Etapes analytiques Points particuliers
Techniques de concentration des LCR A éviter si possible Techniques électrophorètiques et blots Protection de la sphère ORL au niveau du pipetage Les étapes ultérieures : précautions standard Nettoyage et inactivation régulière des cuves Préférer les tampons semi solides A l’état clinique de la maladie, il n’existe pas de signe classique d’inflammation ou de stimulation de l’immunité; les analyses biochimiques, hématologiques sont généralement normales dans le sang et le LCR. Parfois une hyper protéinorachie discrète est présente. Le diagnostic biologique repose sur des tests mettant en évidence la dégénesrescence neuronale ou la stimulation astro-gliale. La réalisation de ces tests ne nécessitent pas un local de type NSB3. Des précautions particulières sont à prendre pour la manipulation des LCR. Le matériel à usage unique doit être préféré. L’inactivation utilise les procédés recommandés dans la circulaire sus-mentionnée. Les déchets sont à incinérer dans une installation reconnue et permettant d’atteindre de températures supérieures à 950 °C. A. Perret-Liaudet CVV 2009 48

49 Etapes analytiques Points particuliers
Etapes de lavage des plaques ELISA Préférer les systèmes automatisés Ne pas rester à proximité immédiate du laveur quand celui-ci est en opération A l’état clinique de la maladie, il n’existe pas de signe classique d’inflammation ou de stimulation de l’immunité; les analyses biochimiques, hématologiques sont généralement normales dans le sang et le LCR. Parfois une hyper protéinorachie discrète est présente. Le diagnostic biologique repose sur des tests mettant en évidence la dégénesrescence neuronale ou la stimulation astro-gliale. La réalisation de ces tests ne nécessitent pas un local de type NSB3. Des précautions particulières sont à prendre pour la manipulation des LCR. Le matériel à usage unique doit être préféré. L’inactivation utilise les procédés recommandés dans la circulaire sus-mentionnée. Les déchets sont à incinérer dans une installation reconnue et permettant d’atteindre de températures supérieures à 950 °C. A. Perret-Liaudet CVV 2009 49

50 Etapes analytiques Points particuliers Cultures de cellules
Gestion des changements de milieux, trypsination A l’état clinique de la maladie, il n’existe pas de signe classique d’inflammation ou de stimulation de l’immunité; les analyses biochimiques, hématologiques sont généralement normales dans le sang et le LCR. Parfois une hyper protéinorachie discrète est présente. Le diagnostic biologique repose sur des tests mettant en évidence la dégénesrescence neuronale ou la stimulation astro-gliale. La réalisation de ces tests ne nécessitent pas un local de type NSB3. Des précautions particulières sont à prendre pour la manipulation des LCR. Le matériel à usage unique doit être préféré. L’inactivation utilise les procédés recommandés dans la circulaire sus-mentionnée. Les déchets sont à incinérer dans une installation reconnue et permettant d’atteindre de températures supérieures à 950 °C. A. Perret-Liaudet CVV 2009 50

51 Etapes post-analytiques
Conservation des LCR Prélèvements identifiés pour le risque MCJ Compartiments séparés et identifiés pour le risque MCJ A l’état clinique de la maladie, il n’existe pas de signe classique d’inflammation ou de stimulation de l’immunité; les analyses biochimiques, hématologiques sont généralement normales dans le sang et le LCR. Parfois une hyper protéinorachie discrète est présente. Le diagnostic biologique repose sur des tests mettant en évidence la dégénesrescence neuronale ou la stimulation astro-gliale. La réalisation de ces tests ne nécessitent pas un local de type NSB3. Des précautions particulières sont à prendre pour la manipulation des LCR. Le matériel à usage unique doit être préféré. L’inactivation utilise les procédés recommandés dans la circulaire sus-mentionnée. Les déchets sont à incinérer dans une installation reconnue et permettant d’atteindre de températures supérieures à 950 °C. A. Perret-Liaudet CVV 2009 51

52 Etapes post-analytiques
Gestion des déchets Coupants : boites ou gros containers rigides étanches Tubes primaires, cones cytocentrif, embouts rigides… Filière d ’élimination spéciale (incinération >800 °C) Recommandation du CLIN : tous les LCR A l’état clinique de la maladie, il n’existe pas de signe classique d’inflammation ou de stimulation de l’immunité; les analyses biochimiques, hématologiques sont généralement normales dans le sang et le LCR. Parfois une hyper protéinorachie discrète est présente. Le diagnostic biologique repose sur des tests mettant en évidence la dégénesrescence neuronale ou la stimulation astro-gliale. La réalisation de ces tests ne nécessitent pas un local de type NSB3. Des précautions particulières sont à prendre pour la manipulation des LCR. Le matériel à usage unique doit être préféré. L’inactivation utilise les procédés recommandés dans la circulaire sus-mentionnée. Les déchets sont à incinérer dans une installation reconnue et permettant d’atteindre de températures supérieures à 950 °C. A. Perret-Liaudet CVV 2009 52

53 Etapes post-analytiques
Gestion des déchets en microbio Coupants : boites ou gros containers rigides étanches Bouillons liquides A l’état clinique de la maladie, il n’existe pas de signe classique d’inflammation ou de stimulation de l’immunité; les analyses biochimiques, hématologiques sont généralement normales dans le sang et le LCR. Parfois une hyper protéinorachie discrète est présente. Le diagnostic biologique repose sur des tests mettant en évidence la dégénesrescence neuronale ou la stimulation astro-gliale. La réalisation de ces tests ne nécessitent pas un local de type NSB3. Des précautions particulières sont à prendre pour la manipulation des LCR. Le matériel à usage unique doit être préféré. L’inactivation utilise les procédés recommandés dans la circulaire sus-mentionnée. Les déchets sont à incinérer dans une installation reconnue et permettant d’atteindre de températures supérieures à 950 °C. A. Perret-Liaudet CVV 2009 53

54 Etapes post-analytiques
Gestion des déchets en microbio Non Coupants : sacs pour DASRI Boites de Pétri A l’état clinique de la maladie, il n’existe pas de signe classique d’inflammation ou de stimulation de l’immunité; les analyses biochimiques, hématologiques sont généralement normales dans le sang et le LCR. Parfois une hyper protéinorachie discrète est présente. Le diagnostic biologique repose sur des tests mettant en évidence la dégénesrescence neuronale ou la stimulation astro-gliale. La réalisation de ces tests ne nécessitent pas un local de type NSB3. Des précautions particulières sont à prendre pour la manipulation des LCR. Le matériel à usage unique doit être préféré. L’inactivation utilise les procédés recommandés dans la circulaire sus-mentionnée. Les déchets sont à incinérer dans une installation reconnue et permettant d’atteindre de températures supérieures à 950 °C. A. Perret-Liaudet CVV 2009 54

55 Conclusions 2 Le risque au laboratoire
Se focaliser sur le LCR et quelques liquides en contact avec le SNC Préanalytique, analytique et post analytique RAS pour le sang, plasma, urines, fécès…. Pas de panique … mais être responsable. A. Perret-Liaudet CVV 2009 55


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