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PROGRAMMES ÉCOLE MATERNELLE 2015

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Présentation au sujet: "PROGRAMMES ÉCOLE MATERNELLE 2015"— Transcription de la présentation:

1 PROGRAMMES ÉCOLE MATERNELLE 2015
Les missions de l’école maternelle La loi d'orientation et de programmation pour la refondation de l'École de la République a institué le Conseil Supérieur des Programmes. Le CSP a amendé le projet de programme (Janvier 2015) pour l'école maternelle. Le CSP réunit des universitaires, des chercheurs, des spécialistes du système éducatif et des représentants élus de la Nation et de la société. Amender:  Modifier un texte soumis à l'approbation d'une assemblée délibérante. IEN Sénart

2 L’école maternelle, une nouvelle carte d’identité
Code de l’éducation, article L321-2 (article 44 de la loi d’orientation et de programmation du 8 juillet 2013) La formation dispensée dans les classes enfantines et les écoles maternelles favorise l'éveil de la personnalité des enfants, stimule leur développement sensoriel, moteur, cognitif et social, développe l'estime de soi et des autres et concourt à leur épanouissement affectif. Cette formation s'attache à développer chez chaque enfant l'envie et le plaisir d'apprendre afin de lui permettre progressivement de devenir élève. Elle est adaptée aux besoins des élèves en situation de handicap pour permettre leur scolarisation. Elle tend à prévenir des difficultés scolaires, à dépister les handicaps et à compenser les inégalités. La mission éducative de l'école maternelle comporte une première approche des outils de base de la connaissance, prépare les enfants aux apprentissages fondamentaux dispensés à l'école élémentaire et leur apprend les principes de la vie en société. (…/personnel – formation)

3 Une école Bienveillante
LA BIENVEILLANCE À L’ÉCOLE, UN CONCEPT DONT IL FAUT SE SAISIR Ce concept émerge depuis la loi d‘orientation et figure explicitement dans la circulaire de rentrée Elle recouvre pourtant des initiatives et des pratiques diverses. Cette question de la bienveillance dans le système éducatif est appréciée différemment, qu’elle apparaisse primordiale, fondamentale, consubstantielle de l’acte d’enseigner, concept mou des réformes éducatives. On peut aussi penser que cette notion reste largement à incarner. Une éducation bienveillante est essentielle au bon développement du cerveau, aussi bien dans le domaine cognitif qu'affectif. Connaître le cerveau peut donc aider les adultes dans leurs relations avec leurs enfants pour leur offrir la chance de devenir un jour des adultes libres et heureux ! La parentalité positive est aujourd'hui validée par la science. Une école bienveillante est une école où l’on peut apprendre et réussir, en toute confiance, sans que cela se fasse au détriment de l’épanouissement de chacun. C’est une école qui se veut plus juste pour bâtir une société plus juste. Une école prévenante veille aux modalités d’accueil, de scolarisation et d’accompagnement pour éviter l’apparition de difficultés scolaires. Elle prend en compte les potentialités de chaque enfant pour lui permettre d’arriver au meilleur de ses capacités. Elle fait de la classe le lieu de la valorisation et de la promotion de l’estime de soi. IEN Sénart

4 Pourquoi une école maternelle bienveillante?
Deux explications : Les résultats d’évaluation maintes fois confirmés : les élèves français manquent de confiance en eux. Les acquis de la recherche, en neurosciences notamment : cognition et émotion sont liées un climat affectif sécurisant est utile au bon développement psychique et au bon développement du cerveau. Neurosciences. 2007: publication du rapport de l’OCDE  « Comprendre le cerveau : naissance d’une science de l’apprentissage » Une nouvelle discipline tente de faire son chemin : la Neuroéducation. Ces progrès ont notamment permis de percevoir le fonctionnement de la mémoire à court terme, de notre méthode de stockage durable. La neuroscience n’est pas une méthode d’apprentissage mais elle permet d’appréhender le fonctionnement de nos mémoires, l’impact de nos émotions –tel que le stress - sur l’apprentissage. Elle montre comment l’optimiser par des pratiques d’enseignement adaptées et par la formation des enseignants et des élèves à la compréhension de l’acte d’apprendre. Neurosciences cognitives. Neurosciences affectives et sociales. Les neurosciences désignent l’Etude scientifique du système nerveux et du fonctionnement du cerveau, depuis le niveau moléculaire jusqu’au niveau comportemental, grâce notamment aux technologies d’imagerie cérébrale permettant l’observation du cerveau en action (dont l’IRM fonctionnel pour le plus connu). Elles ont désormais un statut interdisciplinaire et ouvrent la voie à une meilleure compréhension des fonctions cognitives et émotionnelles. IEN Sénart

5 Qu’est-ce que la bienveillance?
un mélange de souci de l’autre et d’attention vigilante, requis du fait de la dépendance de l’enfant, de sa vulnérabilité Offrir à l’enfant le regard dont il a besoin. Mobiliser l’empathie (partage d’affects, d’émotions), Mobiliser la sollicitude (intérêt pour l’autre ; soutien donné sans y être obligé). Le regard est à la fois autorisation et limite. La forme d’autorité qu’il exprime est source de liberté. Attention! Il ne faut pas voir la bienveillance comme un concept mou, mal défini, que chacun ajuste en fonction de ses représentations ou de ses considérations personnelles, ce qui ne peut que le rendre inopérant. Il ne s’agit pas de faire porter aux enseignants la responsabilité de toutes les difficultés scolaires des élèves. Les travaux des neurosciences affectives et sociales sont quasiment inconnus en France. Ils nous apprennent pourtant que le cerveau du jeune enfant est fragile, vulnérable, malléable et immature. L’environnement social et affectif de l’enfant agit directement sur le développement physique, cognitif et affectif de son cerveau. Les neurosciences permettent de mieux comprendre le fonctionnement anatomique du cerveau mais on ne peut pas encore en tirer des applications pour les apprentissages. Les neurosciences ne peuvent être pour l’instant qu’un apport parmi d’autres à la compréhension de ce qui se passe chez les élèves au moment de l’apprentissage. On le voit d’ailleurs au niveau des troubles « dys » où elles accompagnent la psychologie pour trancher entre troubles médicaux et difficultés d’apprentissage et proposer des pistes de remédiation pour les élèves. Il faut en effet pouvoir distinguer un retard d’un trouble d’apprentissage. IEN Sénart

6 Effets de la bienveillance
PROTEGER et CONTENIR Il s’agit bien à la fois de préserver de mauvaises expériences ; permettre (encourager à…) et valoriser les bonnes expériences, c’est-à-dire de guider, d’encadrer avec justesse.. Cette régulation est fondamentale avec les petits qui ne peuvent se réguler eux-mêmes. Sécuriser, apaiser, rassurer ont des effets sur le cerveau, aident à la gestion des émotions. Mais apaiser n’est pas céder aux désirs de l’enfant. Il semble important de rappeler ici, l’incapacité à maîtriser ses émotions chez l’enfant jusqu’à 5-6 ans. Il est donc inutile, voire néfaste de lui demander « d’arrêter sa colère », de « cesser ses comédies » ou de lui faire les « gros yeux » puisque son circuit cérébral n’est pas terminé et qu’il sollicite à ce stade seulement son cerveau reptilien. Le dialogue rassurant permet le retour au calme et construit peu à peu le modèle approprié de « gestion de son stress ». À contrario, les encouragements, le « maternage » par les parents, la bienveillance en famille et à l’école, et les moments agréables en général permettent de sécréter l’ocytocine, molécule qui favorise le bien-être, l’empathie. Elle diminue le stress chez l’enfant et l’adulte. Il apparaît donc essentiel de développer ce cercle vertueux dans les classes. L’ocytocine, véritable « molécule du bonheur », est étudiée par de nombreux chercheurs (ailleurs qu’en France) et les travaux, pour récents qu’ils soient, sont extrêmement poussés et fiables. Les résultats convergent et prouvent que l’ocytocine augmente le BNNF (facteur de croissance) en déclenchant la sécrétion d’endorphines, de sérotonine et de dopamine (molécules indispensables pour le bien-être, le plaisir de vivre, l’allant, la motivation, la créativité etc.) IEN Sénart

7 L’entourage de l’enfant
a un impact positif très important sur le développement global du cerveau de l’enfant s’il sait : • être empathique ; • aider l’enfant à exprimer ses émotions ; • l’apaiser. La bienveillance éducative c’est une éducation où l’on communique différemment en mettant en place une relation plus coopérative.  Où l’on considère que l’éducation n’est pas une lutte de pouvoir pour savoir qui a tort et qui a raison. Voir pour ceux qui sont intéressés sur site Eduscol : Guide à l’attention des équipes éducatives des collèges et des lycées, téléchargeable - Une école bienveillante face aux situations de mal-être des élèves. Un outil destiné aux équipes éducatives pour les aider à mieux connaître et repérer les signes de mal-être chez les élèves et y répondre au mieux. Le rôle essentiel des équipes éducatives dans l'accompagnement des élèves. La qualité du climat scolaire de l'établissement joue en effet un rôle essentiel pour créer un environnement favorable aux apprentissages et au bien-être des élèves. Pour ces derniers, se sentir soutenus par leurs enseignants est un facteur particulièrement important qui favorise le sentiment d'aimer l'École. Une approche pragmatique. Le guide a été réalisé avec des experts et des personnels de terrain, et se veut pragmatique et adapté à la réalité quotidienne des établissements. A partir de ce que chacun peut voir et entendre dans un établissement, il propose des pistes d'actions pour répondre aux signes d'alerte manifestés par les élèves et leur assurer ainsi un cadre protecteur. IEN Sénart

8 Une école juste, bienveillante et exigeante qui…
Donne  envie  aux  élèves  d'aller  à  l'école  pour  apprendre,  grandir  et  devenir  une  personne  singulière. Engage  l'élève  à  avoir  confiance  dans  son  propre  pouvoir  d'agir  et  de  penser,  dans  sa  capacité  à   apprendre  et  à  réussir  sa  scolarité. Offre un cadre  sécurisant, riche d'explorations. Tient compte du développement  global  des  enfants  :  affectif,  social,  sensoriel,  moteur et cognitif. Initie aux  différents  moyens  d'expression,  et  aux  formes  culturelles  variées  tout  en  contribuant  à  la   construction  de  valeurs  partagées. « Tout au long de l’école maternelle, l’enseignant crée les conditions bienveillantes et sécurisantes pour que tous les enfants (même ceux qui ne s’expriment pas ou peu) prennent la parole, participent à des situations langagières plus complexes que celles de la vie ordinaire ; il accueille les erreurs « positives » qui traduisent une réorganisation mentale du langage en les valorisant et en proposant une reformulation. Ainsi il contribue à construire l’équité entre enfants en réduisant les écarts langagiers. » (Programmes) Une école qui « veille bien » sur les élèves, les sécurise, est attentive à leurs progrès comme à leurs difficultés. Elle construit des rapports de confiance entre adultes, entre élèves, entre adultes et élèves, au cœur de la professionnalité des acteurs, de l’acte d’enseigner et au sein des classes. Mais une école ne peut être bienveillante que si elle est simultanément exigeante et rigoureuse, si elle croit en elle-même comme dans la capacité de progrès de chacun. Cette double posture crée les conditions d’une scolarité inclusive tournée vers la réussite de tous les élèves. IEN Sénart

9 L’autorité L’autorité est un lien, un lien d’humanisation.
Problématique de l’autorité au cœur de la problématique de la bienveillance. L’autorité est un lien, un lien d’humanisation. IEN Sénart

10 L’autorité En matière d’autorité, excès et carence sont également nocifs. Excès d’autorité : risques d’inhibition voire de pathologies (a fortiori, si générateur de stress, voire de violences verbales ou autres). Carence d’autorité : enfant (individu) jouet et esclave de ses besoins ou envies L’autorité constitue un principe régulateur, non un principe ordonnateur. L’exercice de l’autorité avec le petit enfant relève de ce que D. Marcelli appelle la « bonne-veillance ». Effets du stress sur le cerveau émotionnel. Au centre du cerveau humain se trouve un ensemble de structures parfois appelées «cerveau émotionnel » : le système limbique. On sait aujourd’hui que nos émotions « sculptent » le tissu neural. En cas de trop grand stress ou de peur intense, les processus neuraux de régulation émotionnelle sont perturbés, ce qui diminue les capacités de jugement social et les performances cognitives. Quant aux émotions positives, l’un des plus grands facteurs de motivation est le sentiment d’illumination qui se produit lorsqu’on comprend un nouveau concept : le cerveau réagit très bien à cette sensation. IEN Sénart

11 Pour résumer Permettre aux enfants de construire de la CONFIANCE, clé du bien-devenir (Viviane Bouysse) confiance dans leurs capacités d’apprendre, confiance dans leurs compétences à avoir des rapports sereins avec les autres, confiance dans les autres, adultes et pairs. Bienveillance de l’adulte comme clé de la confiance que peut acquérir l’enfant. Bienveillance à bien distinguer de la compassion, du laxisme ; la bienveillance suppose le respect. Respecter l’enfant, c’est vouloir le « bien », le « mieux » pour lui. L’école devrait faire en sorte que les enfants découvrent très jeunes le plaisir de comprendre, pour qu’ils se rendent compte qu’apprendre est une expérience agréable. Il faut adopter une démarche globale, qui tienne compte des liens étroits entre bien-être physique et intellectuel et être attentif à l’interaction entre aspects émotionnels et cognitifs. IEN Sénart

12 Le temps de l’école maternelle, une période particulière de fondation
La qualité et le climat des relations constituent le « terreau qui conditionne le potentiel de croissance ». (C. Guéguen) Parce que les expériences relationnelles laissent des empreintes dans le cerveau, qui ont une influence durable (même si la résilience peut opérer). Catherine Guéguen. Est pédiatre, formée en communication non-violente. Spécialiste du développement émotionnel et affectif de l’enfant et aussi du soutien à la parentalité. Elle travaille à l'Institut Franco-britannique de Levallois-Perret , avec les parents en leur proposant une aide éducative, l'haptonomie. Son but, c'est d'être soutenante et bienveillante, pour qu'à leur tour les parents acquièrent une attitude bienveillante vis-à-vis de leur enfant. Au fil du temps, ces parents peuvent du coup développer l'auto-empathie. C'est-à-dire apprendre à accueillir leurs propres émotions, en prenant conscience qu'elles font partie intégrante de leur univers intérieur. L’haptonomie est la science de l’affectivité. Cette approche en science humaine accompagne tous les moments de la vie d’un être humain, de sa conception à sa mort. Être dans l’affectif est bien différent de l’idée de faire du sentimentalisme ou d’être dans l’attachement dans des relations (professionnelles ou personnelles). Être dans l’affectif dans son sens propre signifie être dans l’humain, laisser place au ressenti et vivre les choses avec son cœur et non sa tête. La formation d’haptonomie s’adresse aux médecins, psychiatres, pédiatres, psychologues, kinésithérapeutes, psychomotriciens, éducateurs, orthophonistes. L’haptonomie a pour but le bien-être humain. Au contact de la présence (tout l’enseignement de base de l’haptonomie repose sur ce travail de la présence), l’accompagné découvre ou prend conscience de sa sécurité intérieure. La confiance acquise lui permettra d’oser s’ouvrir aux autres, d’être lui-même et de vivre ce qui est juste pour lui tout au long du processus qui est en cours. Par exemple, dans l’accompagnement périnatal, puis de l’enfant qui grandit, le praticien accompagnera les parents pour guider leur enfant à devenir une personne (dès sa naissance), c’est-à-dire un être humain digne, indépendant et autonome, se sachant responsable de ses actes. Sur cette base, il se tourne vers les autres en assumant ses actes et leurs conséquences, en accord avec sa propre authenticité (identité). Le mot haptonomie est créé à partir des mots grec haptein qui signifie le toucher, y compris dans le sens affectif d'unir ou de créer une relation, un lien qui dans ce cas précis, se décrit plus comme un contact ; et de nomos qui désigne la règle, la loi, la norme.
Cette discipline est inventée par: Frans Veldman, chercheur néerlandais en Sciences de la Vie, après la Seconde Guerre mondiale et présentée dans son livre « Haptonomie, Science de l'Affectivité. » Le développement des neurosciences vient apporter des explications scientifiques aux mécanismes décrits dans l'haptonomie. 80% des échanges neurologiques se passent dans le deuxième cerveau, situé dans notre sphère intestinale, puis remontent dans notre cerveau. Précurseur intuitif des neurosciences, Frans Veldman a apporté des éléments probants aux chercheurs sur le développement de l'enfant et sa naissance. La formation à l'haptonomie optimise efficacement les compétences, la technicité et l'expérience des soignants, des médecins ou des thérapeutes. C'est un outil transdisciplinaire de prévention au service de l'humain
 IEN Sénart

13 Un cycle unique et fondamental pour la réussite de TOUS
Aider l’enfant à s’équiper sur tous les plans: Cognitif Social Moteur Culturel En respectant son rythme de développement. IEN Sénart

14 Une école qui s’adapte aux jeunes enfants
Qui accueille les enfants et leurs parents Qui s'adapte  à  la  pluralité  d'expériences  et  d'apprentissages  AVANT  l'entrée  à  l'école Qui accompagne les transitions vécues par les enfants Qui tient compte du développement de l’enfant Qui pratique une évaluation positive Accueille les enfants et leurs parents. L’enfant doit assumer le manque : capacité de se séparer de sa mère (de sa famille). Il doit vivre les ruptures avec l’environnement géographique et l’organisation temporelles de ses journées. L’enseignant construit le temps d’accueil comme un réel temps d’apprentissage. « L’équipe enseignante définit des modalités de relations avec les parents, dans le souci du bien-être et d’une première scolarisation réussie des enfants et en portant attention à la diversité des familles. Ces relations permettent aux parents de comprendre le fonctionnement et les spécificités de l’école maternelle (la place du langage, le rôle du jeu, l’importance des activités physiques et artistiques...). » (Programmes) « Chaque fois que les conditions matérielles le permettent, l’accueil quotidien dans la salle de classe est un moyen de sécuriser l’enfant. » (Programmes) Qui s'adapte  à  la  pluralité  d'expériences  et  d'apprentissages  AVANT  l'entrée  à  l'école. « L’enfant qui entre pour la première fois à l’école maternelle possède déjà des savoir-faire, des connaissances et des représentations du monde ; dans sa famille et dans les divers dispositifs qu’il a fréquentés, il a développé des habitudes, réalisé des expériences et des apprentissages que l’école prend en compte. » (Programmes) Qui accompagne les transitions vécues par les enfants. « L’école maternelle construit des passerelles au quotidien entre la famille et l'école, le temps scolaire et le temps périscolaire.» (Programmes)  Développement de l’enfant. L’école maternelle organise la rencontre entre le programme de développement spontané de l’enfant et le programme d’enseignement du maître. C’est par cette rencontre que le changement de statut du devenir élève s’opèrera. Evaluation positive. « L’évaluation constitue un outil de régulation dans l’activité professionnelle des enseignants: elle n’est pas un instrument de prédiction ni de sélection. Elle commence par une observation attentive et une interprétation de ce que chaque enfant dit ou fait. Chaque enseignant s’attache à mettre en valeur, au-delà du résultat obtenu, le cheminement de l’enfant et les progrès qu’il fait par rapport à lui-même. Il permet à chacun d’identifier ses réussites, d’en garder les traces, de percevoir leur évolution. » (Programmes 2015) L’évaluation des élèves, conduite avec bienveillance, repose sur des objectifs exigeants. Les livrets d’évaluation explicitent les acquis, les améliorations attendues et les compétences encore à acquérir. L’évaluation des élèves est conduite avec bienveillance : elle mesure les acquis avant de mesurer des manques ; elle mesure des productions. Les enseignants sont conscients de son retentissement sur la personne et sur l’estime de soi ; elle repose sur la transparence. Les objectifs attendus et les critères d’évaluation sont pensés dès la préparation de la séquence et sont rendus explicites aux élèves ; elle s’inscrit dans la durée. IEN Sénart

15 L’enfant va devoir s’adapter à son nouvel environnement :
l’espace classe Tout apprentissage se fait dans un espace et un temps donné. L’enseignant va s’interroger sur l’espace classe : permet-il de fixer naturellement et explicitement la posture intellectuelle de l’élève ? L’espace classe. Penser aussi au fonctionnement des ateliers (ateliers de couleurs immuables!) L'atelier est une organisation des activités en fonction d'objectifs assignés, sous tendu par une intention pédagogique (acquisition d'une compétence). L'atelier est un MOYEN au service des apprentissages, au sein d'un cadre COHERENT ( projet de la classe, du maître ou de l'élève).L'atelier doit être un centre de ressources, un lieu évolutif où l'on s'exerce, où l'on produit, pour des fins clairement définies. Le rangement est pensé, catégorisé, étiqueté. L'élève y trouve tout ce qu'il faut pour réaliser une tâche pensée et se donner les moyens de sa réalisation. C'est aussi un lieu d'évaluation de l'élève par le maître ou de l'élève lui-même ou par des pairs. Ce n'est pas un temps répétitif quotidiennement , ni une fiche d'exercices faisant l'objet d'une rotation de groupes d'élèves. Ce ne sont pas des enfants assis les uns à côté des autres, qui reçoivent un modèle en suivant les consignes très précises données par la maitresse. Les ateliers ne sont pas des activités identiques de la petite à la grande section. « L’équipe pédagogique aménage l'école (les salles de classe, les salles spécialisées, les espaces extérieurs...) afin d’offrir aux enfants un univers qui stimule leur curiosité, répond à leurs besoins notamment de jeu, de mouvement, de repos et de découvertes et multiplie les occasions d'expériences sensorielles, motrices, relationnelles, cognitives en sécurité. Chaque enseignant détermine une organisation du temps adaptée à leur âge et veille à l’alternance de moments plus ou moins exigeants au plan de l’implication corporelle et cognitive. » (Programmes) Magistère. Penser au parcours proposé aux enseignants de maternelle. IEN Sénart

16 Une école qui organise des modalités spécifiques d’apprentissage
Apprendre en jouant : Le  jeu  favorise  la  richesse  des  expériences  vécues  des enfants  :  symboliques,  exploration,  construction,   manipulation,  jeux  collectifs,  jeux  de  société,  jeux  fabriqués,  inventés. Apprendre en réfléchissant et en résolvant des problèmes: Mettre  les  élèves  en  réflexion. Activités  cognitives  de  haut  niveau fondamentales  : donner  aux  enfants  l'envie  d'apprendre  et  les  rendre   autonomes  intellectuellement. Importance du JEU. L'école et les activités proposées aux enfants vont favoriser la mise en place de la fonction symbolique. La place des jeux d'imitations, des coins jeux (poupée, construction, cuisine...), de l'expression graphique libre est essentielle pour permettre à l'enfant de mettre en place des outils afin de mieux appréhender le réel et aussi pour construire les autres apprentissages sur des bases solides. Le jeu est réaffirmé comme modalité d’apprentissage Dans les programmes, les enseignements sont organisés en domaines distincts mais cette distinction n’existe pas pour les enfants à l’école maternelle qui, au cours de leurs apprentissages, se mobilisent tout à la fois corporellement, affectivement et cognitivement. Ces différentes dimensions s’alimentent les unes les autres, de manière réciproque et non hiérarchisée. L’enseignant prend en compte différentes modalités d’apprentissage : le jeu, les situations de résolution de problèmes, l’entrainement, etc., et les choisit selon les besoins du groupe classe et ceux de chaque enfant. Le jeu favorise la richesse des expériences vécues des enfants dans l'ensemble des classes de l’école maternelle et alimente tous les domaines d’apprentissages. Il permet aux enfants d’exercer leur autonomie, d‘agir sur le réel, de construire des fictions, de développer leur imaginaire. Il leur permet également de communiquer avec les autres, de se construire au sein d’une communauté et d’y tisser des liens forts d’amitié. Il revêt diverses formes : jeux symboliques, jeux d’exploration, jeux de construction et de manipulation, jeux collectifs et jeux de société, jeux fabriqués et inventés, etc Jeu et développement sont liés. D'une part, l'enfant grandit et l'évolution de son développement retentit sur son jeu. D'autre part, le jeu contribue à cette croissance. L’évolution des jeux traduit une maturité cognitive, affective et sociale. JEU au sens de s’engager …… JEU et conscience du JE Passage « dans » et « par » le corps IEN Sénart

17 Apprendre en s’exerçant
Nombreuses  répétitions  dans  des  situations  variées.   Possible  si  l'enfant  comprend  ce  qu'il  est  en  train  d'apprendre  et  de  percevoir  ses  progrès. Apprendre en se remémorant et en mémorisant L'enseignant  organise,  catégorise,  aide  à  mémoriser,  stabilise  les  informations  et  aide  à  se  remémorer. Apprendre : acquérir davantage d’autonomie ; confirmer et nourrir le désir de grandir. Apprendre à l’école maternelle : acquérir les outils du travail scolaire (langages, postures, savoir-faire de base dans la culture de l’écrit) sans perdre l’envie de découvrir, de savoir, voire en l’augmentant. Porter attention aux conditions, aux situations et à la nature des apprentissages Des objectifs d’apprentissage et des modalités adaptés, une approche positive de l’évaluation, une cohérence éducative dans l’école et entre l’école et les familles ; Cohérence dans l’école : attention aux alternances incompréhensibles entre des attitudes et des attentes trop variées, attention à l’imprévisiblité. Ecole famille construire des accords (même minimaux) pour que les attentes, les points de vue puisent converger Ne pas racornir l’école sur le français et les mathématiques, même si l’on sait leur importance et que l’on travaille pour lutter contre l’échec scolaire, l’expression est conciliable avec le langage; (cf programmes 2015, projet et difficulté en maternelle à cloisonner les domaines d’activités) Objectifs adaptés : se mettre à la portée de… ; « zone de proche développement » Objets : variété des objets respectant les besoins divers des enfants ; dosages Modalités adaptées : variété (dosage évolutif) des situations : jeu(x) ; recherches, expérimentations, résolution de problèmes ; imprégnation culturelle ; activités dirigées Modalités possibles : rechercher dans tous les domaines comment s’y prendre pour.. , ce qui est en jeu c’est la puissance de l’intelligence de l’enfant, la créativité, la transmission culturelle (médiation) Ce qui lui semble funeste, à la fin de la maternelle, ce n'est pas que tous ne sachent pas distinguer les phonèmes, mais qu'ils aient déjà construit la conscience d'avoir des "difficultés", induisant perte de confiance, manque d'estime de soi et refus de grandir. La difficulté est donc de se mettre à portée, juste dans la zone de développement proche, mais aussi prendre garde aux objets d'apprentissages Travailler avec les ATSEM Autonomie : terme à réfléchir, (à définir cf travaux d’ESCOL , élève qualifié de moyen en GS qui chute à l’entrée au CP….) Les ateliers en « autonomie » ; quelle organisation en classe, quels outils d’apprentissage,?...... « Les enfants ont envie de grandir, Ils ont envie de faire des choses « moi tout seul », Diverses formes dans les différents domaines d’apprentissage exercer son autonomie agir sur le réel développer l’imaginaire construire des fictions Exercer des conduites motrices communiquer avec les autres…. Ils ont envie d’apprendre, Ils ont envie de se transformer, Et c’est cette dynamique là qu’il faut exploiter et entretenir dans tous les domaines » VBouysse 2013 IEN Sénart

18 Une école où les enfants vont apprendre ensemble et vivre ensemble
Comprendre la fonction de l’école Se construire comme personne singulière au sein d’un groupe Donc: Devenir élève de façon très progressive Se construire une posture d’élève L’école maternelle : lieu de construction d’une citoyenneté respectueuse des règles de la laïcité et ouverte à la pluralité des cultures dans le monde. DEVENIR ELEVE. Le petit enfant ne devient pas écolier du seul fait qu’il franchit le seuil de l’école. C’est tout le temps qu’il va passer à la maternelle qui va lui permettre de conquérir cette position d’élève. Le vivre ensemble n’est pas la finalité mais le moyen pour apprendre. L’école est censée l’aider à aimer apprendre. Comprendre la fonction de l’école. « L’enseignant rend lisibles les exigences de la situation scolaire par des mises en situations et des explications qui permettent aux enfants – et à leurs parents - de les identifier et de se les approprier. Il incite à coopérer, à s’engager dans l’effort …Il aide à identifier les objets sur lesquels portent les apprentissages …il s’attache à faire percevoir la continuité entre les situations d’apprentissage, les liens entre les différentes séances. L’enseignant exerce les enfants à l’identification des différentes étapes de l’apprentissage en utilisant des termes adaptés à leur âge. Il les aide à se représenter ce qu’ils vont devoir faire, avec quels outils et selon quels procédés. Il définit des critères de réussite pour que chacun puisse situer le chemin qu’il a réalisé et perçoive les progrès qu’il doit encore effectuer. » (Programmes) Se construire comme personne singulière au sein d’un groupe. « À travers les situations concrètes de la vie de la classe, une première sensibilité aux expériences morales (sentiment d’empathie, expression du juste et de l’injuste, questionnement des stéréotypes...), se construit. Les histoires lues, contes et saynètes y contribuent ; la mise en scène de personnages fictifs suscite des possibilités diversifiées d’identification et assure en même temps une mise à distance suffisante. Au fil du cycle, l’enseignant développe la capacité des enfants à identifier, exprimer verbalement leurs émotions et leurs sentiments. Il est attentif à ce que tous puissent développer leur estime de soi, s’entraider et partager avec les autres. » (Programmes) IEN Sénart

19 Devenir élève de façon progressive
En effet à l’école maternelle • C’est parce qu’on a pris conscience d’être membre d’un groupe, • C’est parce qu’on en a trouvé l’intérêt, qu’on est prêt à en vivre les contraintes La contrainte doit se vivre et s’expliquer à l’école maternelle « Se construire comme personne singulière, c'est découvrir le rôle du groupe dans ses propres cheminements, participer à la réalisation de projets communs, apprendre à coopérer. C'est progressivement partager des tâches et prendre des initiatives et des responsabilités au sein du groupe. Par sa participation, l'enfant acquiert le goût des activités collectives, prend du plaisir à échanger et à confronter son point de vue à celui des autres. Il apprend les règles de la communication et de l’échange... L’enseignant a le souci de guider la réflexion collective pour que chacun puisse élargir sa propre manière de voir ou de penser. Ainsi, l’enfant trouve sa place dans le groupe, se fait reconnaître comme une personne à part entière et éprouve le rôle des autres dans la construction des apprentissages ». (Programmes) IEN Sénart

20 Une école où les enfants vont apprendre ensemble et vivre ensemble
Accueil et scolarisation des enfants handicapés contribuent à développer un regard positif sur les différences. Construction de l’égalité, notamment entre filles et garçons. IEN Sénart

21 On voit que… Le « Devenir élève » n’est plus un domaine indépendant mais est intégré à l’ensemble des domaines. La place de l’enfant en tant que personne pensante et sensible y est réaffirmée. IEN Sénart

22 La compréhension doit passer par l’action et l’expression:
AGIR, S’EXPRIMER, COMPRENDRE IEN Sénart

23 Cinq domaines d’apprentissage
« Les enseignements sont organisés en cinq domaines d’apprentissages. Chacun de ces cinq domaines est essentiel au développement de l’enfant et doit trouver sa place dans l’organisation du temps quotidien. Dans la mesure où toute situation pédagogique reste, du point de vue de l’enfant, une situation riche de multiples possibilités d’interprétations et d’actions, elle relève souvent pour l’enseignant de plusieurs domaines d’apprentissage. » (Programmes) Ne pas hésiter à travailler le même objectif pendant plusieurs séances S’assurer de la compréhension avant de passer à l’expression L’adulte sert de modèle, reformule. IEN Sénart

24 2008 2015 6 domaines d’activités 1. S’approprier le langage
2. Découvrir l’écrit 3. Devenir élève 4. Agir et s’exprimer avec son corps 5. Découvrir le monde 6. Percevoir, sentir, imaginer, créer 5 domaines d’apprentissage 1. Mobiliser le langage dans toutes ses dimensions 2. Agir, s’exprimer, comprendre à travers les activités physiques 3. Agir, s’exprimer, comprendre à travers les activités artistiques 4. Construire les premiers outils pour structurer sa pensée 5. Explorer le monde Le programme établit, pour chaque domaine d’apprentissage, une définition générale, énonce les objectifs visés et donne des indications pédagogiques de nature à fournir des repères pour organiser la progressivité des apprentissages. -Le domaine « Mobiliser le langage dans toutes ses dimensions », réaffirme la place primordiale du langage (pas l’axe majeur comme en 2008) à l’école maternelle comme condition essentielle de la réussite de toutes et de tous. -Les domaines « Agir, s’exprimer, comprendre à travers l’activité physique » ; « Agir, s’exprimer, comprendre à travers les activités artistiques» permettent de développer les interactions entre l’action, les sensations, l’imaginaire, la sensibilité et la pensée. -Les domaines « Construire les premiers outils pour structurer sa pensée » et « Explorer le monde » s’attachent à développer une première compréhension de l’environnement des enfants et à susciter leur questionnement. En s’appuyant sur des connaissances initiales liées à leur vécu, l’école maternelle met en place un parcours qui leur permet d’ordonner le monde qui les entoure, d’accéder à des représentations usuelles et à des savoirs que l’école élémentaire enrichira. IEN Sénart

25 Rôle de l’enseignant Ancrer les apprentissages dans l’action :
Faire essayer DANS et PAR le corps. Aménager le milieu, laisser les enfants y évoluer pour développer les compétences adaptatives. Mais : apprentissage volontariste pour amener progressivement les enfants à des apprentissages plus normés. Ne pas retarder l’apprentissage, mais le conduire de façon raisonnée. Passage « dans » et « par » le corps. « L’existence des « neurones miroirs » a été mise à jour par le fait qu'ils déchargent des « potentiels d’actions » pendant que l'individu exécute un mouvement mais aussi lorsqu'il est immobile et voit (ou même entend) une action similaire effectuée par un autre individu, voire seulement quand il pense que ce dernier va effectuer cette action.[...] le fait que l’enfant réagisse autant aux actions d'autrui qu’à ses propres actions montre l’importance et la complexité des apprentissages par imitation et donc du passage de la culture dans et par le « corps de l’enfant » . J. Méard, 2009 Les neurones miroirs sont une catégorie de neurones du cerveau qui présentent une activité aussi bien lorsqu'un individu (humain ou animal) exécute une action que lorsqu'il observe un autre individu (en particulier de son espèce) exécuter la même action, ou même lorsqu'il imagine une telle action, d'où le terme miroir. Il existe également des neurones échos.En neurosciences cognitives, les neurones miroirs joueraient un rôle dans la cognition sociale, notamment dans l'apprentissage par imitation, mais aussi dans les processus affectifs, tels que l'empathie. Le professeur Ramachandran, une autorité dans le domaine, les appelle neurones empathiques. Les neurones miroirs sont considérés comme une découverte majeure en neurosciences. La particularité de ces neurones tient au fait qu'ils déchargent des potentiels d'action pendant que l'individu exécute un mouvement (c'est le cas pour la plupart des neurones du cortex moteur et prémoteur) mais aussi lorsqu'il est immobile et voit (ou même entend) une action similaire effectuée par un autre individu, voire seulement quand il pense que ce dernier va effectuer cette action. Les neurones miroirs sont donc définis par deux propriétés :leur caractère « miroir » : le fait qu'ils réagissent aussi bien aux actions de soi que d'autrui, leur sélectivité : chaque neurone ne répond qu'à un seul type d'action, mais ne répond pas (ou peu) quand il s'agit d'un autre geste. Par exemple, un neurone sensible à un mouvement de préhension de la main ne réagira pas si l'individu effectue un autre geste (comme une extension des doigts) ou si cet autre geste est effectué par un autre individu. IEN Sénart

26 Rôle de l’enseignant « Il développe leur capacité à interagir à travers des projets, pour réaliser des productions adaptées à leurs possibilités. Il sait utiliser les supports numériques qui ont leur place à l’école maternelle à condition que les objectifs et leurs modalités d’usage soient mis au service d’une activité réelle. Dans tous les cas, les situations inscrites dans un vécu commun sont préférables aux exercices formels proposés sous forme de fiche IEN Sénart

27 OBSERVER Construire des dispositifs d’activités qui permettent d’observer ce que fait l’enfant. Observer l’enfant dans les jeux libres. Donner des repères qui donnent de l’importance à ce qu’ils font. Pour bien observer, il faut aussi bien connaître le développement de l’enfant de 2 à 4 ans car beaucoup d’évolutions de 4/5 ans car la MS est une année décisive! et de 5/6 ans, bien sûr! IEN Sénart

28 Bien connaître le développement de l’enfant
Les travaux récents montrent que le développement est irrégulier, non linéaire, qu'il comporte aussi des stagnations, voire des régressions. Des capacités nombreuses et complexes ont été mises en évidence chez les bébés, dans la manière dont ils appréhendent le monde physique et le monde psychologique, grâce à de nouvelles méthodes d'investigation. Le développement ne va pas systématiquement du concret vers l'abstrait et il existe des décalages selon les types de problèmes que les enfants ont à résoudre. L'enfant doit non seulement construire de nouvelles stratégies d'apprentissage, mais aussi inhiber des stratégies antérieures. D'autres travaux ont permis de mieux comprendre comment les enfants se construisent non seulement des représentations du monde physique, mais aussi une « théorie de l'esprit », c'est-à-dire une représentation des désirs, des savoirs, des croyances d'autrui. Ils ont permis aussi de repenser les rapports des enfants à l'imaginaire et comment la fiction peut les aider à résoudre des problèmes et à penser logiquement. IEN Sénart

29 C'est dans l'interaction entre développement et apprentissage, avec le guidage de l'enseignant, que l'enfant va évoluer, construire des concepts, développer son langage en lien avec le développement de ses capacités motrices, émotionnelles et sociales. IEN Sénart

30 La Moyenne section Doit être mise en valeur.
C’est une année particulière. L’enfant de MS n’est plus un Petit mais pas encore un Grand. L’encourager à devenir autonome. Il est fier de devenir un « grand ». IEN Sénart

31 Une réflexion sur une bonne forme pédagogique avant la « forme scolaire » 
Ni activisme, ni formalisme. Articuler trois dimensions : les enfants doivent AGIR : prendre des initiatives (et non exécuter) et « faire » (essayer, recommencer, etc.). Expériences / Jeu. REUSSIR : aller au bout d’une intention, d’un projet voire de la réponse à une consigne, et de manière satisfaisante. COMPRENDRE : ce qui suppose une prise de distance, une prise de conscience. C’est dans cette « réflexivité » que se construit la posture d’élève. Enseigner = créer les conditions d’un AGIR riche aider à réussir et à comprendre. AGIR. Dans la classe, l’enfant a la possibilité de prendre des initiatives, d’essayer, de recommencer et pas seulement d’exécuter. REUSSIR. Il faut que l’enfant puisse aller au bout de la tâche, pour qu’il ait le plaisir de réussir. Il faut que quelqu’un témoigne de la réussite de l’enfant. « oui j’ai vu, tu l’as fait tout seul. » COMPRENDRE. Il faut que l’enfant comprenne comment il a réussi pour qu’il puisse réussir à nouveau. L’adulte doit poser des mots sur ce qui a permis à l’enfant de réussir. IEN Sénart

32 L’école maternelle, une nouvelle carte d’identité
Bien-être, développement, apprentissages. Un nouvel équilibre est à construire, qui doit permettre de corriger ce qu’est devenue l’école maternelle avec sa « primarisation » qui fragilise sans doute les enfants les moins bien dotés du point de vue langagier et culturel ; son regard normatif qui pénalise les plus vulnérables (moindre maturité, langue parlée et comprise, usages du langage, écarts Ecole/Maison, etc.), qui les prive sans doute d’une part de confiance, d’estime de soi ; globalement, un mode d’action lié à un système d’attentes qui creuse les écarts. Selon Viviane Bouysse IEN Sénart

33 L’école maternelle, une nouvelle carte d’identité
Trouver l’équilibre entre « laisser grandir » et une « école primarisée » Ecole primarisée Laisser grandir IEN Sénart

34 Rééquilibrage attendu
Concilier deux « modèles » de référence donnés comme antagonistes : Approche dite développementale, centrée sur l’enfant, favorisant les apprentissages dits indirects ou incidents. Approche qui ne procède pas seulement par « laisser-faire ». Interventions plus marquées de la part de l’enseignant animé par des intentions didactiques précises, pratiquant un guidage approprié pour favoriser des apprentissages voulus et structurés. Dans le premier cas, les apprentissages sont surtout « adaptatifs ». Finalité de l’école : faire faire des apprentissages qui dépassent ce niveau ; liens avec la « culture ». Des apprentissages spontanés, incidents aux apprentissages « programmés » Développement de l’enfant non indépendant des actions de l’entourage ; les médiations de l’entourage permettent (conditionnent) des acquisitions, des apprentissages (plus ou moins favorables….) Ecole maternelle : vocation à faire passer d’un premier mode d’apprentissage (apprentissages spontanés, incidents) à un autre, typiquement scolaire (lié à la culture écrite) : des apprentissages programmés pour lesquels on adopte une pratique contrôlée (apprendre ensemble et vivre ensemble = processus qui demande du temps). Apprentissage indirect : observation, imitation, co-action Les situations d'apprentissage indirect sont des apprentissages lors desquels on va pouvoir profiter des enseignements d'autrui, sans être obligé d’expérimenter. Apprentissage incident. L'apprentissage « incident » est un apprentissage involontaire qui a lieu sans une consigne formelle de la part de l’enseignant, et sans attitude à apprendre ni motif spécifique apparent de la part de l’enfant. C’est une catégorie d'apprentissage qui se distingue de l'apprentissage volontaire par l'absence d'une motivation spécifique évidente. IEN Sénart

35 Courte bibliographie D. MARCELLI, L’enfant, chef de la famille. Albin Michel, 2003. M.C. BLAIS, M. GAUCHET, D. OTTAVI, Conditions de l’éducation. Stock, 2008. M.C. BLAIS, M. GAUCHET, D. OTTAVI, Transmettre, apprendre. Stock, 2014. Dr C. GUEGUEN, Pour une enfance heureuse. Repenser l’éducation à la lumière des dernières découvertes sur le cerveau. Robert Laffont, 2014. Ce que nous dit C. Guéguen: Le développement des cellules neuronales, leur migration, leur différenciation débutent in utero, et continuent à se dérouler principalement après la naissance. Nos relations, nos expériences déterminent quels circuits et quelles connexions cérébrales vont persister. L'apprentissage, les soins parentaux, les interactions affectives et sociales ont donc des effets profonds sur les structures et les circuits cérébraux ainsi que sur l'expression de certains gènes. Ceci retentira de façon déterminante sur le comportement social de l'enfant, notamment sa capacité à surmonter le stress, à vivre ses émotions et à exprimer son affectivité. Il faut donc réfléchir sur l'éducation donnée en famille et à l'école, de la repenser entièrement, car bien des formes de violence, de comportements destructeurs, de troubles cognitifs, dépressifs ou anxieux de l'adulte trouvent leur origine dans le développement cérébral façonné par les expériences des premières années de la vie. IEN Sénart

36 Catherine Guégen. Son livre « Pour une enfance heureuse, repenser l’éducation à la lumière des dernières découvertes sur le cerveau » a répertorié dans le monde entier les dernières découvertes sur le cerveau de l’enfant. Elle les présente en rapport avec son expérience de pédiatre expérimentée. Son livre alterne entre les différentes attitudes que l’adulte peut avoir avec les enfants et leurs conséquences sur leur cerveau. Elle explique que les molécules, les gènes, la structure du cerveau, sont influencés par la façon dont on s’occupe de lui. L’enfant ne peut pas gérer ses émotions avant 3 ½ - 4 ans. Il est inutile de lui demander de le faire car cela génère chez lui des angoisses. On découvre à quel point une phrase, un regard, un geste bienveillant peut avoir des conséquences sur la maturation des différentes parties du cerveau de l’enfant. Elle insiste sur l’inutilité du stress dans l’apprentissage et son pouvoir destructeur au niveau des molécules et des gènes. Explique à quel point certaines réflexions ou certains gestes peuvent être cruels sans qu’on s’en rende compte. Elle apporte des informations très intéressantes en complément avec des auteurs comme Maria Montessori ou Emmi Pikler qui ont œuvré il y a quelques années en vue de la mise en place d’une éducation heureuse. Emmi Pikler( ) est une médecin pédiatre hongroise. A Budapest, en 1947, elle dirige la pouponnière de Loczy, créée pour les orphelins de guerre. Elle met alors en place une approche éducative et médicale innovante, en posant comme principes la libre activité de l’enfant, son bien-être corporel, la qualité du soin et la relation privilégiée avec l’adulte qui s’en occupe ('référent'). La CNV (communication non violente).Le parent « blessé et blessant» est très souvent coupé de ses émotions, de ses sentiments. Le contact physique est très émotionnel et lors de ce contact, la CNV va permettre alors au parent, progressivement de se connecter à ses ressentis et de les relier à ses besoins profonds insatisfaits, de sécurité affective, de tendresse, de proximité, de respect. Il met alors les mots adéquats sur son mal être, sur ce qu’il ressent, sur ce qu’il aurait voulu vivre ou voudrait vivre actuellement. Cela l’amène petit à petit à s’apaiser et lui donne ainsi, la force de vivre ses relations autrement. La CNV alliée à l’haptonomie sont des outils très précieux de transformation de la personne : Vivre et pouvoir mettre des mots sur ses émotions, ses sentiments, comprendre en profondeur ce qui se passe en soi rend alors la personne plus consciente de ce qu’elle est, de ce qu’elle a subit et de ce qu’elle fait…Le choix de C. Guéguen est de travailler avec les parents. 

 IEN Sénart


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