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Quelques Concepts théoriques en psychologie

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Présentation au sujet: "Quelques Concepts théoriques en psychologie"— Transcription de la présentation:

1 Quelques Concepts théoriques en psychologie
Comportements, attitudes, conduites, personnalités C. Bécot IFSI 2012/2013

2 Les objectifs pédagogiques
Définir les concepts de « comportement », « conduite », « attitude » et « personnalité ». Comprendre comment nous pouvons expliquer nos comportements, notre personnalité en les reliant à des grands courants en psychologie. Questionner cette notion de personnalité et comprendre l’intérêt de ce questionnement dans le soin. IFSI 2012/2013

3 I Définition des différents concepts
Les termes de « comportement », « conduite », « attitude » et « personnalité » sont utilisés, communément, pour désigner l'ensemble des manières de penser, de sentir, d'agir caractérisant un individu ou un groupe. Les définitions de ces différents termes sont multiples et dépendent du courant dans lequel on s’inscrit (scientifique, philosophique, psychologique…). IFSI 2012/2013

4 Définition de comportement
Ensemble des réactions observables chez un individu placé dans son milieu de vie et dans des circonstances données (Psycho)* «Manière d'être et d'agir des animaux et des hommes, manifestations objectives de leur activité globale». (Piéron). Dans le langage courant : Manière d'être ou d'agir d'une personne * CRNTL centre national de ressources textuelles et lexicales IFSI 2012/2013

5 Définition de comportement
Désigne les actions d’un être vivant. = la manière d’être des animaux et des hommes. Ensemble de phénomènes observables (lié à la perception: ce que l’on voit). Terme souvent utilisé en éthologie (étude du comportement des espèces animales) et en psychologie scientifique (neuropsychologie). IFSI 2012/2013

6 Définition de la conduite
En psychologie, la conduite se définit par la manière de se comporter ou d'être du sujet. Ensemble organisé de comportements. C'est aussi la réponse à une motivation mettant en jeu des éléments psychologiques, physiologiques et moteurs. IFSI 2012/2013

7 Définition de la conduite
La communication par exemple, est une conduite psychosociale visant à transmettre une information par l'emploi du langage, des gestes, des attitudes ou des mimiques... À l’inverse, la conduite pathologique se définit par la manière inadaptée de se comporter ou d'être du sujet. IFSI 2012/2013

8 Définition de la conduite
la conduite pathologique, c’est un ensemble organisé de comportements répétitifs et morbides, pouvant entraîner une souffrance pour l'individu. C'est aussi la réponse privilégiée à une motivation souvent inconsciente mettant en jeu des éléments psychiatriques, psychologiques, physiologiques mais aussi sociaux et législatifs. (conduite addictive, alcoolique, suicidaire…) IFSI 2012/2013

9 Définition de la conduite
Concept employé quand on veut définir le comportement d’un individu : La conduite désigne un ensemble d’activités externes observables de l’organisme et de phénomènes internes inobservables qui sont supposés en être concomitants : les sentiments, les émotions, motivations, but… IFSI 2012/2013

10 Définition de l’attitude
Attitude =  état de préparation dans lequel se trouve un individu qui va recevoir un stimulus ou donner une réponse et qui oriente de façon momentanée ou durable certaines réponses motrices ou perceptives, certaines activités intellectuelles.  Bloch et al. (1997, p.119), IFSI 2012/2013

11 Définition de l’attitude
Une attitude représente un état mental et neuropsychologique de préparation à répondre, organisé à la suite de l’expérience et qui exerce une influence directrice et dynamique sur la réponse de l’individu à tous les objets et à toutes les situations qui s’y rapportent. Allport, 1935, IFSI 2012/2013

12 Définition de l’attitude
C’est une prédisposition à agir L’attitude prend naissance dans la relation d’une personne avec son entourage IFSI 2012/2013

13 L’attitude soignante Désigne la manière d’être, le comportement, la conduite adoptés par la soignante dans sa relation avec le patient. L’attitude soignante sera fonction des savoirs, savoir-faire et savoir-être de l’infirmière ( -> les compétences techniques et relationnelles). IFSI 2012/2013

14 L’attitude soignante Elle sera aussi influencée par notre personnalité. Cela nécessite de questionner la notion de personnalité. La relation de soin sera une rencontre entre deux « personnalités ». IFSI 2012/2013

15 Définition de la Personnalité
étymologie : vient de persona (parler à travers) terme latin qui désigne le masque porté par les comédiens du théâtre antique grec. Placé sur le visage, ce masque avait la fonction de médiation : il était l'interface entre l’acteur, son rôle, et le public. IFSI 2012/2013

16 Personnalité étymologie :
Le nombre de masques était limité à 12 personnages le public en voyant le masque pouvait prédire l’action du comédien et lire les cohérences de rôles entre les personnages d’un récit lui aussi connu de tous. Chaque acteur n'avait le droit d'utiliser qu'un seul masque par représentation IFSI 2012/2013

17 Personnalité étymologie :
Les masques avaient un rôle de lisibilité pour apprendre à se comporter en harmonie avec la société stable. Le théâtre fonctionnait comme un mode d’emploi, avec ses clés, ses modèles de références. IFSI 2012/2013

18 Qu’est-ce que la personnalité
Elle rend compte de ce qui qualifie la façon d’agir d’un individu : permanence et continuité des modes d’action et de réaction, son style propre pour interagir avec les choses du monde et avec autrui. IFSI 2012/2013

19 Qu’est-ce que la personnalité
Un ensemble de caractéristiques affectives, émotionnelles et dynamiques relativement stables et générales de la manière d’être d’une personne dans sa façon de réagir aux situations dans lesquelles elle se trouve (Bloch et al., 2002) IFSI 2012/2013

20 La personnalité dépend de :
Tendances héréditaires et constitutionnelles Influence de la famille, du milieu, de l’éducation, de la culture Fait d’avoir subi des épreuves et éprouvé des difficultés Réussites et échecs Exercice d’un métier Conformisme imposé par des groupes religieux ou professionnels … IFSI 2012/2013

21 II - les champs théoriques
IFSI 2012/2013

22 Petit historique de l’intérêt porté à l’étude de la personnalité:
Dans l’Antiquité, Hippocrate ( av JC) identifie les humeurs dans le corps humain (le sang, la bile noire, la bile jaune et le flegme), associé à des comportements Galien ( ) et ses treize types de personnalité (sanguin, mélancolique, colérique, etc.) IFSI 2012/2013

23 Approches pseudo-scientifiques du XVIème s à nos jours :
Astrologie Phrénologie = théorie selon laquelle les bosses du crâne d'un être humain reflètent son caractère IFSI 2012/2013

24 Courants théoriques A) Maturationnisme (Gesell)
B) Behaviorisme (Pavlov, Watson, Skinner) C) Les neurosciences D) Cognitivisme (Piaget) E) Psychanalyse (Freud) F) Psychologie sociale IFSI 2012/2013

25 A) La théorie maturationniste :A
A) La théorie maturationniste :A. Gesell (psychologue, pédiatre américain : ) Insiste sur l'importance des facteurs endogènes comme facteurs responsables du développement. Le développement psychologique est lié à la maturation du potentiel génétique de l’individu = tout est déterminé, programmé dès la conception. Absence d'influence des facteurs environnementaux sur le développement. IFSI 2012/2013

26 Critique à formuler contre le maturationnisme :
Le maturationnisme suppose une indépendance du développement par rapport aux circonstances externes. Or, il est établi que, dès l'embryogenèse, les interactions entre l'organisme et l'environnement sont déterminantes pour le développement. Évolution de cette théorie à travers les neurosciences (mais aujourd’hui en prenant en compte l’environnement). IFSI 2012/2013

27 B1) Le courant Behavioriste
Les béhavioristes considèrent la psychologie comme la science du comportement animal et humain, sur la base des seuls faits observables. Rq : « Behavior » (anglais) = comportement. Mettent l'accent sur les interactions entre l'organisme et l'environnement mais s'intéressent exclusivement aux données observables et aux comportements, en vue d'établir une relation de cause à effet, notamment dans des situations d’apprentissage (= théories de l’apprentissage). IFSI 2012/2013

28 B1) Le béhaviorisme: le processus d’apprentissage
Le comportement est considéré comme fonction des stimuli. On ne s'intéresse pas à ce qui se passe entre le stimulus et la réponse car le fonctionnement interne du sujet est une boîte noire (on ne peut rien en savoir, aucun intérêt pour la connaissance introspective/ l’étude de la conscience). L ’environnement stimule (S= stimulus) L ’organisme est stimulé (I = individu = la boite noire ) L ’organisme produit une réponse : le comportement (R = réponse) IFSI 2012/2013

29 B2) Pavlov (1849-1939) et le concept de conditionnement
Pavlov, médecin et physiologiste russe , effectuait une recherche sur la salivation des chiens pour un programme de recherches sur la digestion. Il remarqua qu’un chien qui revenait dans le laboratoire de recherches après plusieurs fois, se mettait à saliver avant même qu’on le nourrisse. Le chien salivait à voir simplement la pièce, le plat où on mettait la nourriture, la personne qui la lui donnait ou encore à sentir l’odeur de la viande. IFSI 2012/2013

30 B2) Pavlov (1849-1939) et le concept de conditionnement
Pavlov vit dans ce phénomène la base de l’apprentissage et le désigna par le nom de réflexe conditionnel (ou conditionné) ou réflexe de Pavlov. IFSI 2012/2013

31 B2) Pavlov (1849-1939) et le concept de conditionnement
Son hypothèse : chaque réaction de l’organisme est conditionnée à partir d’une association entre un stimulus et un réflexe primaire. Il y a des réactions inconditionnelles, propres à chaque espèce. Ex: la fuite de l’animal devant le danger. Et, des réactions conditionnées. Ex: le code de la route conditionne notre comportement et nos réflexes. IFSI 2012/2013

32 B2) l’expérience de Pavlov 5 variables:
Avant le conditionnement : - Stimulus neutre (SN): Stimulus qui ne déclenche, de prime abord, aucun réflexe/réponse (cloche sonne : pas de réaction de l’animal). - Stimulus inconditionnel (SI): Stimulus qui déclenche une réponse (inconditionnelle) de manière réflexe, sans apprentissage nécessaire (danger : l’animal fuit ou il mange : il salive). - Réponse inconditionnelle (RI): Réponse déclenchée par un stimulus (inconditionnel) de manière réflexe, sans apprentissage nécessaire. Elle peut se manifester sous forme d’émotion ou de réflexe (= salivation). IFSI 2012/2013

33 Après le conditionnement : - Stimulus conditionnel (SC):
Stimulus initialement neutre qui finit par déclencher une réponse conditionnelle lorsqu'il a été associé à un stimulus inconditionnel. (Ex: la cloche car cloche + nourriture) - Réponse conditionnelle (RC): Réponse déclenchée par un stimulus conditionnel lorsqu'il a été associé à un stimulus inconditionnel. IFSI 2012/2013

34 Cf. Image dans fichier « pavlov » Ou google (images) : pavlov.gif
B2) Le concept de conditionnement L’expérience de Pavlov : résumé en images… Cf. Image dans fichier « pavlov » Ou google (images) : pavlov.gif IFSI 2012/2013

35 B3) - Watson (psychologue américain : 1878-1958)
Ce type de conditionnement a été à l'origine des travaux de Watson sur le conditionnement des émotions. Nous possédons un ensemble de réflexes naturels qui ne demandent aucune expérience préalable. Le réflexe répond uniquement à un stimulus spécifique, et nous ne pouvons pas contrôler nos réflexes IFSI 2012/2013

36 B3) - Watson (psychologue américain : 1878-1958)
Cette absence de contrôle sur nos réflexes peut entraîner l'établissement d'une association entre une stimulation déclenchante et une stimulation qui n'a rien à voir. C'est ainsi que nous pouvons expliquer l'ensemble de nos phobies. IFSI 2012/2013

37 B3) - Watson (psychologue américain : 1878-1958)
L’expérience de Watson : « le petit Albert » : expérience sur un jeune enfant qui manifestait une peur des bruits métalliques. On présentait une petite souris blanche à l'enfant (SN) qui se réjouissait de la présence du petit animal. D'un autre côté, lorsque Watson frappait deux bâtons de métal ensemble (SI) afin de créer un son fort, celui-ci paniquait et se mettait à pleurer (RI). IFSI 2012/2013

38 Lorsque l’enfant s'approchait pour jouer avec la souris blanche, Watson frappait les deux bâtons (SI) et l'enfant se mettait à pleurer (RI). En agissant de la sorte de façon fréquente et répétitive, Watson créait chez l’enfant une peur envers la souris blanche : il pleurait (RC) lorsqu’elle s'approchait de lui. Watson a pu constater qu'il était aussi devenu un SC pour l'enfant qui avait la même réaction face à lui. IFSI 2012/2013

39 La peur se généralisa envers les lapins blancs et les autres animaux à poil blanc + les manteaux de fourrure blanche. L’homme n’est que le reflet de son milieu, que le résultat des conditionnements qu’il subit. La thèse du «Modelage» mise sur les conditions externes pour transformer / former les individus IFSI 2012/2013

40 B4) Skinner (psychologue américain : 1904- 1990) :
A introduit la notion de conditionnement « opérant ». Les apprentissages humains répondent à ce type de conditionnement : la mise en place des comportements s'effectue par reproduction des actions dont les conséquences sont recherchées par l'individu (et inversement : abandon des actions dont l'individu souhaite éviter les effets). IFSI 2012/2013

41 B4) Skinner (psychologue américain : 1904- 1990) :
L’individu, « le sujet » intervient dans la relation causale entre deux événements. Il ne subit plus mais est actif. Nous sélectionnons les actions à reproduire en fonction d'agents renforçateurs : les renforcements positifs ou négatifs ont pour objectif de voir augmenter la probabilité de voir apparaître un comportement IFSI 2012/2013

42 B4) Skinner (psychologue américain : 1904- 1990) :
Expériences de Skinner : - Il place un oiseau dans une cage munie d'un levier. L'oiseau apprend la relation entre « appuyer sur le levier » et « recevoir de la nourriture ». C'est un renforcement positif. - Autre ex de la vie quotidienne : en maternelle, on donne des bons points aux enfants s'ils travaillent bien. Le renforcement positif du comportement : « bien travailler ». IFSI 2012/2013

43 B4) Skinner (psychologue américain : 1904- 1990) :
Autre expérience : A un animal placé en cage, on veut faire apprendre à sauter d'un côté ou de l'autre de la cage. Il apprend grâce à des chocs électriques. C'est un agent renforçateur négatif. La punition a pour objectif de faire disparaître un comportement. Il y a installation d'un stimulus aversif ou suppression d'un stimulus agréable. IFSI 2012/2013

44 Orientation behavioriste et santé
Le conditionnement opérant a été utilisé dans des visées éducatives ou thérapeutiques, auprès d'enfants perturbés ou retardés, dont on souhaite « structurer » le comportement. Pour cela, il s'agit d'établir une série d'étapes entre le comportement de base et la réponse finale recherchée. Le renforcement des différentes étapes se fait de manière progressive et systématique. Ex : Utilisation d’une technique opérante auprès d’enfants autistes (extrait article « ex de contre conditionnement pour les humains, books.google: psychologie: science humaine et science cognitive, p.747, encadré 20.7). IFSI 2012/2013

45 Critiques du modèle béhavioriste…
Le cognitivisme : nécessité de tenir compte de la manière dont la connaissance se construit chez un sujet. Les cognitivistes vont ouvrir «la boite noire» de la conscience pour l’explorer. La psychanalyse : on ne peut pas évacuer la question de l’inconscient et du désir pour comprendre les conduites humaines. IFSI 2012/2013

46 C) Les neurosciences Il s’agit de comprendre les relations entre le corps et l’esprit, entre la constitution physique/biologique et psychologique. Les processus biologiques jouent-ils un rôle dans la constitution du « tempérament »? Basées sur l’étude du tempérament : «Ensemble des caractéristiques individuelles de l’humeur en général ou de la qualité de la réaction émotionnelle, qui apparaissent tôt, restent relativement stables, sont héréditaires et s’inscrivent dans des processus biologiques». IFSI 2012/2013

47 C) Les neurosciences La génétique comportementale : Discipline qui cherche à démontrer la part explicative des gènes dans les comportements. Difficile à démontrer car le développement de la personnalité (du « tempérament ») dépend de l’interaction des facteurs génétiques et environnementaux : il n’y a pas d’inné sans acquis, ni d’acquis sans inné. Nature et culture sont en interdépendance. IFSI 2012/2013

48 C) Les neurosciences La neurobiologie : quel est le rôle du cerveau dans les conduites émotionnelles? Les neurotransmetteurs sont des substances chimiques qui transmettent l’information d’un neurone à l’autre (ex: dopamine, sérotonine). Nous savons maintenant qu’une partie du cerveau joue un rôle dans la motivation et l’émotion (au niveau du système limbique). IFSI 2012/2013

49 C) Les neurosciences Il y donc un lien prouvé entre les processus physiologiques et psychologiques (d’où l’emploi de molécules chimiques pour traiter certains troubles du comportement). IFSI 2012/2013

50 C) Les neurosciences Il semble impossible de trouver une relation simple, univoque entre une variable biologique et un trait de personnalité. Cependant, il apparaît que tout processus psychologique a une composante biologique. Il n’y a pas de personnalité sans biologie, pas d’esprit sans corps, pas de nature sans culture. IFSI 2012/2013

51 D) Le modèle cognitiviste
Est une réponse alternative à la conception béhavioriste en ce qui concerne l'explication du comportement humain. Le cognitivisme prend le contre-pied du béhaviorisme en s'intéressant à ce qui existe entre le stimulus et le comportement, au fonctionnement mental de l'individu (« boîte noire »). IFSI 2012/2013

52 D) Le modèle cognitiviste
Repose sur l'hypothèse que la pensée est un processus de traitement de l’information. S’intéresse aux processus mentaux, au développement cognitif, c’est-à-dire que cette orientation est axée sur la façon dont nous percevons les évènements et dont nous les traitons et interprétons. Science qui cherche à comprendre comment fonctionne: la perception, la mémoire, l’intelligence, le langage… IFSI 2012/2013

53 D) Le modèle cognitiviste
Prend en compte la physiologie/la biologie et le rôle de l’environnement : les conduites sont en lien avec le développement cognitif qui se fait grâce à la maturation du système nerveux et aux stimulations de l’environnement. IFSI 2012/2013

54 Les travaux de J. Piaget (Psychologue/biologiste suisse : 1896-1960)
les étapes du développement intellectuel de l’enfant. (Cf cours sur le développement de l’enfant selon Piaget) Selon lui, l'origine de la pensée humaine n'est pas un élément inné mais se construit progressivement lorsque l'individu, et en particulier l'enfant, entre en contact avec le monde. L’action est le point de départ de la vie psychique. = Le développement cognitif consiste en une mentalisation progressive de l’action. IFSI 2012/2013

55 D) Orientation cognitiviste et santé…
Les thérapies cognitives et comportementales sont utilisées aussi avec les patients présentant des troubles anxieux: * La technique utilisée généralement est l’exposition consistant à ce que la personne s’expose à des images mentales (objets et/ou situations générant chez elle de la peur) jusqu’à ce que son anxiété diminue. IFSI 2012/2013

56 E) L’orientation psychanalytique : Sigmund FREUD 1856-1939
Médecin neurologue autrichien, pionnier de la psychanalyse : Le rôle de l’environnement dans le développement de l ’individu est prépondérant (= théorie déterministe). Les conduites sociales sont en lien avec les expériences et les relations développées durant l’enfance, période essentielle de la construction psychique : c ’est l ’enfant qui explique l’adulte. IFSI 2012/2013

57 E) L’orientation psychanalytique :
Les conduites peuvent être conscientes ou inconscientes : postulat d’un inconscient. La psychanalyse s’intéresse donc aux processus mentaux (conscients et inconscients) susceptibles d’expliquer les conduites d’un individu. Ex : le sens d’un refus de soin; d’une tendance à l’agressivité … Elle s’intéresse aux troubles des conduites sociales, en les mettant en lien avec le développement psycho-socio-affectif du sujet. IFSI 2012/2013

58 E) L’orientation psychanalytique
La cure psychanalytique : permet au sujet d’être plus conscient de ses processus inconscients. D’une manière plus générale, les psychothérapies (psychanalytiques ou non) permettent un travail sur le sens des conduites en vue de mieux les comprendre, mieux les analyser et de trouver des stratégies pour atténuer ou faire disparaître certains troubles du comportement. IFSI 2012/2013

59 E) L’orientation psychanalytique :
Concernant les infirmiers exerçant en psychiatrie, la relation thérapeutique est à appréhender : nécessité d’un travail sur le sens des conduites des patients ; avoir connaissance des phénomènes de transfert (notion psychanalytique)… IFSI 2012/2013

60 F) Le modèle psychosocial
Les conduites et attitudes s’inscrivent dans la structure sociale. La psychologie sociale étudie l’individu dans son milieu, dans ses interactions. Elle cherche le déterminant social qui explique la conduite des individus. Ex : le lien entre l’environnement social et les conduites marginales. IFSI 2012/2013

61 F) Le modèle psychosocial
En psychologie sociale, un trait de personnalité est un « adjectif » qui décrit un comportement, des états affectifs, mais aussi des formulations sur la valeur des individus. Pour chaque trait, des outils psychométriques peuvent être élaborés permettant de situer un individu par rapport au reste de la population de référence. La plupart des tests de personnalité utilisés se fondent sur la théorie du trait. Dans la théorie dite des Big Five, les traits de personnalités sont regroupés en cinq groupes : l’extraversion, l’amabilité, l’application, la stabilité émotionnelle et l’ouverture à l’expérience. IFSI 2012/2013

62 Les tests de personnalité
La notion de personnalité s’est développé pour répondre aux attentes de la société moderne, chercher à prévoir avec une marge d’erreur limitée le comportement dans des situations ordinaires, par ex professionnelles, ou extraordinaires, en cas de danger ou de crise. IFSI 2012/2013

63 Les tests de personnalité
Les tests de personnalité sont utilisés dans les recrutements professionnels, en dégageant des traits de personnalités mais peuvent aussi avoir pour objectif la connaissance de soi. Les tests sont souvent construits à base de questionnaires. Exemple de modèle utilisé en Management d’entreprise : la process communication (questionnaire) IFSI 2012/2013

64 La Process Communication
Modèle d’observation et de communication crée dans les années 70 Taibi Kahler, américain, docteur en psychologie crée ce modèle en partenariat avec la NASA. Introduit en France en 1987 par G. Collignon. Ce modèle permet de développer la connaissance de soi, des autres et de mieux gérer la relation. IFSI 2012/2013

65 La Process Communication
Taibi Kahler a recensé 8 besoins psychologiques qui, s’ils n étaient pas satisfaits, créaient du stress chez l’individu: la reconnaissance de la personne, le besoin sensoriel, la reconnaissance de son travail, de ses convictions, la structuration du temps, la solitude, le contact et l’excitation. IFSI 2012/2013

66 La Process Communication
Modèle construit sur le principe d’un immeuble de personnalité, nous prenons notre ascenseur pour offrir à notre interlocuteur l’étage qu’il entendra le mieux. A chaque étage il y a des besoins spécifiques pour développer la motivation des gens, chaque étage a un trésor. IFSI 2012/2013

67 La Process Communication
Selon le modèle, ces besoins permettent d’établir six types de personnalités: L’empathique Le rebelle Le travaillomane Le rêveur Le persévérant Le promoteur IFSI 2012/2013

68 La Process Communication
Chaque type est caractérisé par son mode de relation au monde (pensée, sentiment, ou action). L’empathique : il est à l’aise dans le sentiment, qui produit de la pensée. Attentif aux autres, il aime faire plaisir. Le rebelle: il travaille dans le sentiment afin de créer de l’action. Il est très instinctif. Le travaillomane : il est dans le monde de la pensée mais cherche à produire de l’action. Très exigent sur la qualité de ses réalisations, il est en quête de perfection. IFSI 2012/2013

69 La Process Communication
Le rêveur : il préfère l’action dans le but de créer de l’idée. À l’aise dans l’abstraction, il se plaît à conceptualiser le monde qui l’entoure. Le persévérant : il évolue dans le monde de la pensée, tout en cherchant à produire du sentiment. Il cherche à concrétiser les idées. Le promoteur: il travaille sur l’action afin de produire du sentiment. Il aime les défis. IFSI 2012/2013

70 La Process Communication
Deux interlocuteurs ayant activé le même type de personnalité auront une communication beaucoup plus aisée. Selon l’individu, activer un type peut demander beaucoup d’efforts. IFSI 2012/2013

71 Le principe Process Com
Chacun possède l’ensemble de ces personnalités, mais nous avons un type de personnalité de Base, acquise pour la vie et un type de personnalité de « Phase » qui peut évoluer au cours de la vie IFSI 2012/2013

72 La Process Communication
A travers le modèle, chacun peut ainsi identifier son scénario de stress qui lui est propre, et qu'il mettra en œuvre malgré lui en cas de mécommunication. D’autre part chacun identifiera ses stratégies individuelles de succès et les conditions. IFSI 2012/2013

73 Les tests projectifs Les tests projectifs sont fait d’un matériau peu structuré. Le sujet est invité à s’en servir, avec la consigne d’en faire quelque chose. Pour répondre à cette consigne, il projette ce dont est fait son psychisme : il réagit par des affects et des sensations, qu’il met en forme d’images et de symboles. (pas de mauvaises réponses) IFSI 2012/2013

74 Les tests projectifs Le test de Rorschach (1921) les tâches d’encres
Le Thematic Apperception Test (TAT), Child Apperception Test et le patte noire (gravures) Le test de l’arbre et du gribouillage (dessiner) IFSI 2012/2013

75 Psychologie et soin Chaque patient, avec le mystère de sa personnalité, provoque chez le soignant des projections : il faut savoir être critique et prudent envers ses propres projections, qui risquent de recouvrir la réalité de l’autre et de la faire disparaître. IFSI 2012/2013

76 Psychologie et soin Attention : l’état de fatigue et de stress du soignant peuvent biaiser les impressions et disqualifier le malade et celui du soigné provoquent des projections qui en disent long sur son désarroi et son angoisse IFSI 2012/2013

77 Psychologie et soin Le cumul des données objectivables ne doit pas faire oublier l’individu qui en est le porteur. l’accumulation des biopsis, des données de labo est un bien si elle est au service de la considération de la personne en mal de santé. La science est au service du soin La posture du soignant est l’humilité IFSI 2012/2013

78 Psychologie et soin Coopération de deux intelligences au service du soin : celle du soignant et du soigné, pas en compétition. soyez vigilant devant la déficience mentale, il existe un décalage croissant entre la société actuelle qui invalide d’autant plus les personne qui en souffrent. la vieillesse touche certaines capacités intellectuelles, soyez à l’écoute. IFSI 2012/2013

79 Conclusion intérêt dans le soin
L’approche humaniste est une approche accessible au personnel soignant, utilisable dans leurs relations aux patients et peut permettre de développer des attitudes adaptées envers ces derniers. IFSI 2012/2013

80 Conclusion : l’approche humaniste…
Initiée par Carl ROGERS (psychologue américain: ), appelé aussi le counseling : « approche centrée sur la personne » ou « aide psychosociale individualisée » dont les valeurs sont les suivantes : Le respect de l’individu; Il est capable de progrès et d’autodétermination; Conviction qu’il détient une part des réponses aux difficultés qu’il rencontre. IFSI 2012/2013

81 Conclusion : l’approche humaniste…
L’approche humaniste défend donc une vision positive et non déterministe de l’homme : La personnalité est « en devenir ». IFSI 2012/2013

82 Conclusion : l’approche humaniste…
Le dialogue et la relation sont considérés comme les instruments majeurs de l’aide. Mise en évidence de plusieurs « attitudes fondamentales » du thérapeute ou soignant pour favoriser ce dialogue et cette relation. IFSI 2012/2013

83 Conclusion : l’approche humaniste…
Etre empathique : percevoir le monde du patient du point de vue du patient, en faisant abstraction de son propre univers de référence mais sans perdre contact avec lui (inverse du paradoxe : se mettre à la place d’autrui). Adopter un regard positif inconditionnel : s’abstenir d’évaluer et de juger. Rogers utilise différentes techniques d’entretien : l’écho, le reflet, la clarification, sans jamais perdre de vue que c’est au client/patient de garder l’initiative et de déterminer ses orientations et ses choix (si son état de santé le permet). IFSI 2012/2013

84 conclusion L’ensemble de ces approches est nécessaire pour mettre du sens sur les situations de soins rencontrées. IFSI 2012/2013

85 Bibliographie Psychologie, diplôme d’état infirmier, S1 psychologie, sociologie, anthropologie UE1.1 Le journal du net.com la process.com’ IFSI 2012/2013


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