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Prise en charge pré-hospitalière des polytraumatisés Dr Pascal Le Bléïs SAU/SAMU 47 CH Agen.

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1 Prise en charge pré-hospitalière des polytraumatisés Dr Pascal Le Bléïs SAU/SAMU 47 CH Agen

2 Introduction Polytraumatisé = blessé grave atteint de plusieurs lésions dont une au moins met en jeu le pronostic vital. Objectifs: 1. Stabiliser les fonctions vitales 2. Évaluer les lésions et leur priorité thérapeutique pour orientation vers structure la plus adaptée 3. La PEC pré-hospitalière ne doit pas retarder le traitement définitif des lésions qui naura lieu qua lhôpital et est souvent chirurgical.

3 Physiopathologie Causes variées et nombreuses correspondant à un traumatisme violent à haute énergie. Mécanismes: - impact direct créant une lésion pénétrante (arme blanche, projectiles…) ou fermée (contusion ou compression) - décélération si déplacement associé à haute vélocité, provoquant des lésions de cisaillement ou darrachement - effet de blast par propagation dans lorganisme dune onde de choc

4 Blast Définition: ensemble des lésions engendrées par exposition du corps humain à une onde de souffle provoquée par une explosion. Peut compliquer le ttt de lésions associées et mettre en jeu le pronostic vital, initialement non menacé. Otoscopie systématique +/- endoscopie laryngée Lésions tympaniques = passage d'une onde de souffle (mais otoscopie normale ne permet pas d'écarter le diagnostic) Lésions laryngées = signe de gravité Blast en milieu aérien = lésions pulmonaires; milieu liquidien = lésions abdominales Clinique du Blast pulmonaire = possible délai de 6 à 36h Si ventilation mécanique, limiter niveau de pression positive

5 CAT devant suspicion de Blast Explosion Suspicion de blast Otoscopie Lésion tympanique Suspicion de blast pulmonaire=hospitalisation Laryngoscopie Larynx normal Doute non levé Pétéchies laryngées Blast pulmonaire confirmé

6 Physiopathologie Polytraumatisme et traumatisme crânien sévère: - lésions intriquées (thorax, abdomen…) - perturbation de lauto régulation de la circulation cérébrale, le cerveau contus devenant très sensible à lhypotension et à lhypoxie (ACSOS) - aggravation secondaire des lésions encéphaliques par perturbations hémodynamiques ou ventilatoires dues à dautres lésions

7 Physiopathologie PEC polytraumatisé: - alerte puis gestes de secourisme - symptomatique ttt durgence des détresses vitales - recherche systématique et exhaustive des lésions en cause Phase pré hospitalière: urgences vitales +++ Phase hospitalière: diagnostic et ttt définitif des lésions

8 PEC Préhospitalière Stratégie: - alerte 15 SMUR + secouristes bilan régulation transport médicalisé sur structure hospitalière adaptée prévenue PEC initiale: - détermination par le médecin du mécanisme et de la violence de laccident

9 PEC Préhospitalière -si victime accessible, mise en sécurité et déplacement avec précaution pour réalisation premiers gestes. -si victime incarcérée, gestes de sauvetage débutés pendant désincarcération (évaluation du temps nécessaire) -si victime inconsciente ou se plaignant de douleur rachidienne, respect rectitude tête-cou-tronc avec collier cervical 3 points (sternum-menton-occiput), plan dur puis matelas à dépression

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12 . Victime incarcérée. Gestes de sauvetage débutés pendant désincarcération. Pose collier cervical 3 points avant toute mobilisation. Evacuation sur plan dur

13 RELEVAGE POLYTRAUM

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15 Stratégie de Prise en charge: méthode ABCDEF A: Airways B: Breathing C: Circulation D: Dysabilities E: Exposures F: Family

16 Détresse respiratoire Diagnostic - atteinte centrale (TC avec coma, traumatisme médullaire) - obstruction des voies aériennes - lésion pleuro pulmonaire… NB:. Pas de cyanose si anémie aiguë. Nécessité dexamen complémentaire pour diagnostic étiologique. Réanimation symptomatique +++

17 Détresse respiratoire Prise en charge: - LVAS - Extraction CE - Canule oro-pharyngée - Oxygénation MHC à fort débit - +/- Intubation Oro trachéale (CI voie nasale) avec ISR, à « 4 mains »

18 Indications de lintubation en préhospitalier Insuffisance respiratoire aiguë: - signes cliniques dhypoxie ou hypercapnie - anomalie de la mécanique respiratoire - SaO2 < 90 % sous O2 Etat de choc: - signes cliniques dhypoperfusion - hypotension persistante malgré le remplissage Coma avec score de Glasgow < 8 Anesthésie générale ou: - nécessité dune analgésie puissante - nécessité dune sédation profonde

19 Technique de lISR Préoxygénation MHC 3 min Matériel dintubation préparé, ballonet de la sonde vérifié, seringue adaptée Aspiration à portée de main + BAVU Monitorage cardiovasc, oxymétrie, capnographie Ventilateur de transport disponible Prémédication ? (BZD + Morphiniques)

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21 Technique de lISR Induction : Hypnomidate (0,3-0,5 mg/kg) ou Kétamine (1-2 mg/kg) + Célocurine (1 mg/kg) Sellick dès la fin des fasciculations ( Rachis cervical) Opérateur en Décubitus latéral gauche Laryngoscopie directe Vérification position, auscultation, capno, fixation Entretien sédation par Hypnovel (voire Gamma OH) et Fentanyl

22 Alternatives pour intubation difficile Position modifiée de Jackson BURP Mandrin semi rigide ou Bougie de Eischman® Changement de lame Fastrach® ou masque laryngé Intubation rétrograde voire Minitrach®

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25 Complications de lintubation Intubation sélective Pneumothorax suffocant: - désadaptation du ventilateur - augmentation des pressions dinsufflation - emphysème sous cutané - distension de lhémithorax Décompression par exsufflation à laiguille

26 Détresse circulatoire Diagnostic Prise en charge - objectifs thérapeutiques - limites du remplissage - vasoconstricteurs - transfusion préhospitalière - pantalon antichoc - arrêt cardiaque

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28 Détresse circulatoire Diagnostic: Choc hémorragique +++ - recherche dhémorragie extériorisée ou non (hémothorax, hémopéritoine) - quantification spoliation sanguine (baisse PAM si perte > 30 %) - signes cliniques dhémorragie (hypoTA, tachycardie, soif, sueurs, coloration, marbrures, vasoconstriction, agitation)

29 Détresse circulatoire NB: - !! Hyperpression veineuse doit faire suspecter PNO suffocant, tamponnade ou contusion myocardique - Sd de Perthes: pétéchies thoraco-cervico- faciales, cyanose cervico-faciale en pèlerine, faciès congestif, hémorragie sous conjonctivale bilatérale - Vasodilatation aiguë, priapisme, font envisager une section médullaire haute liée à une lésion rachidienne (+/- bradycardie entre T1 et T4)

30 Détresse circulatoire - Etiologies bradycardies:. Lésion medullaire (nerfs cardio accélérateurs de T1 à T4). !! paraplégique haut peut être bradycarde. Hypertension intracrânienne ( FC puis TA). Choc hypovolémique/hémorragique dépassé

31 Détresse circulatoire Prise en charge: 1- objectif = maintenir une pression de perfusion et un apport doxygène suffisant aux organes sains et lésés. 2- ne doit pas retarder le transport vers lhôpital et lhémostase en milieu chirurgical dune lésion qui saigne 3- gestes simples:. réalignement de membres fracturés. hémostase provisoire par compression. Points de rapprochement pour plaie du scalp

32 Détresse circulatoire 4- Remplissage vasculaire:. Mise en place d1 ou 2 VVP de bon calibre (16 voire 14G). Macromolécules ou colloïdes (gélatines ou HEA) max 33ml/kg. Sérum salé hypertonique (Hyperhes®) 200 ml à 7,5 %. Sérum salé isotonique à 0,9%

33 Détresse circulatoire Objectifs thérapeutiques: - Lésion hémorragique ou traumatisme pénétrant: PAM > ou = 80 mmHg - TC + choc hémorragique: PAM > 90 ou PAS> 120 mmHg afin déviter lischémie cérébrale et donc une agression cérébrale secondaire dorigine systémique (ACSOS)

34 Détresse circulatoire Limites du remplissage: - usage limité par hémodilution et apport liquidien - si prolongé aggrave ischémie tissulaire par mauvais transport dO2 (dilution) dautant plus que volémie nest pas correctement compensée - non réponse au remplissage (HEA max 33ml/kg) = hémostase chirurgicale urgente. - efficacité = disparition des signes de choc et stabilisation PA. - importance de lhémocue®

35 Détresse circulatoire Vasoconstricteurs: - maintient PAM si échec remplissage - de même administration nécessaire si collapsus brutal lors de:.manipulation dun blessé hypovolémique.ISR.Sd de levée de compression - objectif +++ chez le TC: maintient PPC ( PPC = PAM [N 80] – PIC [N 15] ) - produits: Noradrénaline, Adrénaline, Ephedrine, Dopamine

36 Détresse circulatoire Transfusion préhospitalière: - intérêt limité si transport rapide vers hôpital mais +++ si prolongé - penser à prélever le bilan pré transfusionnel (groupe, rhésus, RAI. 2 déterminations) - test de compatibilité ultime au chevet du patient - autotransfusion possible pour hémothorax drainé

37 Détresse circulatoire Pantalon antichoc: - hémostase provisoire dun hématome rétropéritonéal sur fracture complexe du bassin - I°/V°/S° indispensables car compression abdominale ++ - mise en place difficile - risque de collapsus lors du retrait

38 Détresse circulatoire Arrêt cardiaque: - RCP +++ dautant plus que arrêt reflexe ou hypoxique - possible thoracotomie de sauvetage à larrivée à lhôpital si traumatisme pénétrant ayant repris une activité cardiaque spontanée

39 Détresse neurologique Diagnostic Prise en charge Lésion médullaire

40 Détresse neurologique Diagnostic: - état neurologique ne peut être évalué avec précision que si ventilation et circulation sont contrôlées. - signes trompeurs:. Agitation pouvant masquer un déficit. Lésions périphériques de membres pouvant simuler un déficit. Traumatisme du nerf optique pouvant entrainer une mydriase - évaluation par score de Glasgow +++

41 Score de Glasgow (évaluation du coma) rien décérébration décortication évitement Orientée à la douleur Sur ordre Réponse motrice 1RienJamais 2incompréhensibleÀ la douleur 3inappropriéeAu bruit, sur ordre 4confusespontanée 5orientée- 6-- CotationRéponse verbaleOuverture des yeux

42 Classification du coma Stade I: coma vigil (cs présente mais lointaine, réaction aux stimulations auditives fortes ou douloureuses légères avec qq mots +/- compréhensibles) Stade II: coma réactif (réaction nociception adaptée, pas de réaction aux stimulations auditives) Stade III: coma aréactif (réactions inadaptées ou absentes aux stimulations nociceptives) Stade IV: coma dépassé (silence EEG)

43 Etiologies des comas Comas d'origine traumatique: HSD, HED,saignement diffus, oedème... Comas d'origine métabolique ou carentielle: Hypoglycémie, tb ioniques, acidocétose diabétique, coma hyperosmolaire, insuffisance surrénale aiguë Comas d'origine toxique: Éthylisme aigu, intox médicamenteuses, opiacés Accidents vasculaires cérébraux: Hémorragie méningée, intraparenchymateuse, infarctus cérébral, encéphalopathie hypertensive, thrombophlébite cérébrale Méningoencéphalites: Virales, bactériennes, parasitaires (neuropaludisme) Comas d'origine comitiale: Coma post critique, Etat de mal convulsif

44 Détresse neurologique Prise en charge: - limitation des ACSOS ++ (hypoTA, hyperGlyc, hypoxémie, hyperthermie, hypo/hypercapnie, anémie) - si trouble de conscience avec Glasgow< 8, nécessité dI°/V° précédé dISR avec:. FiO2 = 1 initialement. Pression dinsufflation basse pour diminuer le risque de barotraumatisme. Ventilation minute permettant une normocapnie voire légère hypocapnie - Maintient PAS > 120 mmHg par remplissage +/- vasoconstricteur pour maintient PPC > 50 mmHg

45 Détresse neurologique Lésion médullaire: - recherchée de principe car constitue à elle seule une détresse neurologique - diagnostic facile si sujet conscient - suspectée systématiquement si victime inconsciente avec immobilisation matelas à dépression, collier cervical… - examen initial rapporté par écrit notant un déficit sensitif et/ou moteur (évolution +++) - priapisme ou béance sphincter anal = mauvais pronostic (lésion médullaire dapparence complète) - prise en charge selon les mêmes principes que TC grave

46 Détresse neurologique Niveau lésionnel: - C1 à C4: arrêt respiratoire - au delà de C4: insuffisance respiratoire de type restrictive avec respiration paradoxale, absence de toux, CV diminuée, VR augmenté - C5: flexion avant bras - C6: extension poignet - C7: extension avant bras - C8: écartement des doigts - T1: opposant pouce + abduction Vème doigt - T1 à T4: bradycardie

47 Détresse neurologique Réflexes: C5 Bicipital C6 Styloradial C7 Tricipital D8-D12 Cutané abdominal L1-L2 Crémastérien L3-L4 Rotulien S1 Achilléen

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49 PEC Préhospitalière Bilan lésionnel initial Analgésie et sédation Mise en condition complémentaire pour le transport Monitorage Régulation médicale de lintervention - bilan au médecin régulateur - choix du vecteur - choix du service receveur

50 PEC Préhospitalière Bilan lésionnel initial: - examen clinique méthodique de la tête aux pieds après évaluation et début de traitement des détresses vitales - blessé allongé en décubitus dorsal, deshabillé, vêtements découpés - inventaire des lésions patentes ou suspectées - définir la priorité de traitement - recherche points dimpact, hématomes, plaies (caractère pénétrant, hémorragique soufflant [thorax], issue de matières ou de viscères [abdomen] )

51 Bilan lésionnel initial Crâne (extrémité céphalique): - voûte crânienne, plaie du scalp, fracture, embarrure, hématome, fuite de LCR ou sang signant fracture de la base du crâne - massif facial Rachis cervical: - palpation douce épineuses - douleur spontanée ou survenant à la mobilisation - déficit moteur ou sensitif périphérique associé - mobilisation minimale

52 Bilan lésionnel initial Thorax: - inspection, palpation, percussion, auscultation - points dimpact, fractures de côtes - anomalies pariétales - asymétrie de la ventilation - existence dune atteinte pleurale ou parenchymateuse sous jacente Abdomen: - palpation souvent décevante quand patient inconscient - recherche défense ou matité des flancs signant un épanchement abondant

53 Bilan lésionnel initial - palpation fosses lombaires recherchant un hématome ou une lésion rétropéritonéale rachidienne, vasculaire ou rénale Bassin - pression des ailes iliaques recherchant une fracture de la ceinture pelvienne hématome rétropéritonéal extensif de diagnostic difficile Membres - recherche dimpotence fonctionnelle, déformation, fracture ouverte, plaie, compression (crush syndrôme) - diminution ou disparition des pouls (ischémie) - examen des grosses articulations (sujets inconscients ++)

54 Crush syndrôme Compression musculaire entrainant une rhabdomyolyse traumatique L'écrasement et l'ischémie des muscles squelettiques provoquent une altération de la pérméabilité de la membrane myocytaire à l'origine des signes cliniques comprenant Sd musculaire, hémodynamique et rénal. Conséquences: hypovolémie (3ème secteur par séquestration liquidienne= myo-oedème), Sd de loges, hyperkaliémie et TDR cardiaques, myoglobinurie et Insuffisance rénale aiguë

55 Crush Sd: clinique Sd musculaire: tension douloureuses des masses musculaires, signes déficitaires sensitifs ou moteurs pouvant simuler une paraplégie +/- disparition des pouls distaux signant alors un Sd des loges (aponévrotomies de décharge en urgence) Sd hémodynamique: Hypovolémie entrainant collapsus puis état de choc, avec libération du potassium des myocytes entrainant TDR ou conduction jusqu'à Arrêt cardiaque Sd rénal: Rhabdomyolyse entraine Myoglobinurie (urines foncées), avec diminution DFG car hypovolémie, oligoanurie, obstruction tubulaire par myoglobine avec nécrose tubulaire aigue et IR aigue.

56 Crush Sd: biologie Hyperkaliémie Hyperphosphorémie et hypocalcémie Élévation des CPK Hypermyoglobinemie avec myoglobinurie (si sup à 15 mg/l) Acidose métabolique par libération d'ions H+ Insuffisance rénale organique (créat ++) Effondrement des facteurs de coagulation (libération de thromboplastines cellulaires = CIVD)

57 Bilan à faire devant suspicion de Crush Sd Diurèse horaire Myoglobinurie pH urinaire Clairance de la créatinine GDS artériels + déficit bases Ionogramme: kaliémie, phosphorémie, calcémie + fraction ionisée Acide lactique CPK, Myoglobine Urée, créatinine Coag NFS, plaquettes UrinesSang

58 Ttt du Crush Sd FC, TA, scope Diurèse horaire, pH urinaire Monitorage PAS sup à 90 mmHg Diurèse horaire sup à 200ml (sondage urinaire) pH urinaire sup à 6,5 Objectifs 1500ml/h en préhosp jusquau dégagement de la victime puis 500ml/h (12 L/24h) pendant 48h Volume à perfuser NaCl 0,9% + 1ml/kg de bicarbonate molaire /L (et ttt secondaire hyperK+) Remplissage par cristalloïdes

59 Analgésie et sédation Systématique chez un blessé qui souffre, mais adaptée à la détresse respiratoire ou circulatoire quelle risque de majorer Patient conscient: - Morphine titrée IV pour analgésie avec effets hémodynamiques et ventilatoires mineurs Patient inconscient ou sédation: - Midazolam (Hypnovel®), bien adaptée à lurgence car demi-vie brève, relation dose-effets permettant de moduler la sédation (risque dhypoTA à fortes doses)

60 Analgésie et sédation Nécessité danalgésie puissante I°/V° Analgésie des patients intubés: - Fentanyl / Sufentanyl en entretien Analgésie locorégionale pour lésion de membre: - Bloc ilio-fascial+++ Naropéine/Xylocaïne - Blocs radial/cubital…

61 Mise en condition complémentaire pour le transport Immobilisation dans matelas à dépression Immobilisation des fractures de membres par attelles, voire réalignement (attelle de Donway® pour fémur ++) Réchauffement par couverture isolante (Remplissage important = hypothermie) Prévention des infections: - nettoyage/désinfection des plaies, mise en place de pansements protecteurs - antibioprophylaxie IV si fracture ouverte

62 Monitorage Surveillance de lefficacité des traitements débutés et depister une aggravation brutale ou lapparition de lésions non diagnostiquées lors de lévaluation par lexamen clinique Nécessité de surveillance en plus des données cliniques, respiratoires, hémodynamiques et neurologiques, par: - Scope-ECG, PA non invasive, oxymétrie de pouls - Capnométrie et capnographie si intubation

63 Régulation médicale de lintervention Bilan au médecin régulateur - bilan concis permettant de préciser gravité et évolutivité des lésions (bilan dambiance si victimes++) - éléments transmis (radio, téléphone):. Age, sexe. Circonstances. Fonctions vitales: respi, circul, neuro. Ppales lésions suspectées des + graves aux – graves. Traitements, gestes et évolution. Priorités pour lorientation et la PEC

64 Régulation médicale de lintervention Choix du vecteur - dépend de la distance à parcourir, stabilité du patient, environnement - VSAV, UMH, Hélico, Ambulance Choix du service receveur - décidé par le médecin régulateur en accord avec le médecin du SMUR selon:. Stabilité du patient. Nécessité geste chirurgical et plateau technique. Distance entre lieu de PEC et structure daccueil. Moyen dévacuation disponible

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66 PEC Préhospitalière Scores de gravité - le triage:. Utilisation de scores en préhospitalier permettant de déterminer sommairement la gravité de la victime et lorienter vers létablissement de soins adapté à son état. Différence entre pays anglo-saxons et France où présence de médecins en préhospitalier saccomode mieux dune stratégie que dun score. Utilisation en France préférentiellement dans un but de recherche et dévaluation

67 PEC Préhospitalière - le RTS « Revised Trauma Score »:. Spécifique à lévaluation préhospitalière des polytraumatisés. Appréciation de létat respiratoire, circulatoire et neurologique du blessé. Paramètres mesurés cotés et multipliés par facteur de pondération, calculé à partir de la banque de données, traduisant leur influence sur le pronostic. RTS permet ainsi une évaluation de la probabilité de survie (RTS < 4 transéat Trauma center). Associé à lISS, permet une analyse de la qualité de prise en charge et des facteurs pronostics

68 RTS 0003 11-51-494-5 26-950-756-8 3>2976-899-12 410-29>8913-15 CotationFréquence respiratoire PAS mmHg Score de Glasgow

69 PEC Préhospitalière -lISS « Injury Seventies Score » -Le TRISS Résumé : méthode ABCDEF

70 ISS 1-6 Peau, tissu sous cutané 1-6 Membres, bassin 1-6 Abdomen, pelvis 1-6 Thorax 1-6 Face 1-6 Tête et cou PointsGravitéVariables

71 1ère évaluation ABC+/-D Mise en sécurité Dégrafage col-cravate-ceinture Pose collier cervical 3 points avec respect rectitude tête-cou-tronc LVAS-guédel-O2-RCP Message dalerte 2ème évaluation ABCDE Mise en condition VVP-Monitoring-ISR-Remplissage, etc... Communication 15 Transport primaire 3ème évaluation ABCDEF Alerter, Protéger, Secourir ACCIDENT


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