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DYSPHASIE DYSLEXIE DYSPRAXIE

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Présentation au sujet: "DYSPHASIE DYSLEXIE DYSPRAXIE"— Transcription de la présentation:

1 DYSPHASIE DYSLEXIE DYSPRAXIE
Docteur Sabine  Le-Guillou Médecin scolaire – Circonscription d’Arcachon Nord

2 LES TROUBLES DES APPRENTISSAGES
On considère qu’environ 20% de la population scolaire sont des élèves à Besoins Éducatifs Spéciaux car présentant des difficultés d’apprentissage. Origines multiples: - sociales - culturelles - psycho-affectives - déficience intellectuelle - maladies sensorielles (audition, vision) - pathologies neurologiques(congénitales ou acquises) - autres pathologies - déficits spécifiques ( famille des dys, TDA avec ou sans hyperactivité)

3 TROUBLES SPECIFIQUES DES APPRENTISSAGES
6 à 8% des enfants en âge d’être scolarisés Origine développementale, structurelle Spécifiques car non expliqués par une carence sociale, culturelle, affective, pédagogique,un déficit sensoriel ou intellectuel ou une pathologie. Contraste entre fonctions cognitives déficitaires entravant les apprentissages et fonctions cognitives préservées sur lesquelles s’appuieront les stratégies de compensation de l’enfant

4 TROUBLES SPECIFIQUES DES APPRENTISSAGES
Les troubles peuvent entraîner des dysfonctionnements du langage oral, du langage écrit,du calcul, de la coordination motrice, de l’attention, de la mémoire,des fonctions exécutives. Ces troubles peuvent s’associer à des degrés divers Leur sévérité est variable Établir un diagnostic différentiel est essentiel pour une prise en charge adaptée Ils sont durables Ils sont sensibles à la rééducation

5 TROUBLES DEFICITAIRES DE L’ATTENTION
ORTHOGRAPHE DYSorthographie ECRITURE DYSgraphie LANGAGEORAL DYSphasie ORGANISATION VISUO-SPATIALE DYSpraxie LECTURE DYSlexie RAISONNEMENT LOGIQUE ET MATHEMATIQUE DYScalculie TROUBLES DEFICITAIRES DE L’ATTENTION 5

6 RETENTISSEMENT Découragement Mauvaise estime de soi
Perte de confiance en soi ENTRAINANT Troubles du comportement: absences; isolement; bêtises; addictions Somatisations : vomissements, douleurs abdo, céphalées, spasmo Psychopathologie: inhibition, anxiété, dépression, conduites à risques, comportements délictueux, violence Harcèlement scolaire comme agressé ou agresseur Échec scolaire

7 La difficulté et l’enfant
Fatigue  Efforts de concentration Mauvais résultats Sidération de la mémoire de travail Stress Peur d’échouer Conflits à l’école et à la maison À l’école et à la maison Mauvaise estime de soi

8 Le cercle vicieux des troubles d’apprentissage
Échec scolaire Troubles du comportement démotivation Inhibition intellectuelle opposition désinvestissem Dépression instabilité anxiété agressivité Conflits milieu scolaire milieu social milieu familial Laboratoire Cogni-Sciences

9 DYSPHASIE (1%) DEFINITION: «  Anomalie du développement du langage en lien avec un dysfonctionnement des structures cérébrales spécifiquement mises en jeu lors du traitement de l’information langagière » Trouble spécifique du langage oral à différencier des fréquents troubles fonctionnels ou retards simples réversibles en des temps variables Trouble structurel et durable

10 DYSPHASIE Trouble spécifique car non lié à une déficience sensorielle ou intellectuelle,à une anomalie de l’appareil bucco phonatoire, à un trouble psycho-affectif ou psychiatrique,à une carence éducative,à une lésion cérébrale.

11 DYSPHASIE Les troubles atteignent: - soit versant expressif peu ou pas d’atteinte de la compréhension - moins sévères - amélioration possible - évolution vers un trouble du langage écrit fréquent - apprentissage lecture/écriture donne un support pour améliorer la production orale - soit le versant réceptif avec atteinte de tous les niveaux de la compréhension - soit les deux versants

12 DYSPHASIE Les manifestations peuvent être:
- troubles de l’élocution, paroles indistinctes - trouble de la syntaxe, difficulté de formulation - langage non informatif : difficulté à transmettre une information uniquement par la parole - langage spontanée réduit : expression par mots isolés, évite de prendre la parole. - trouble de l’évocation: manque du mot, périphrase - compréhension partielle du langage oral et donc des consignes verbales si absence de contexte, de support concret

13 DYSPHASIE Signes d’appel:
En maternelle: vocabulaire quasi-inexistant, difficilement compréhensible Utilise les gestes, les mimiques pour se faire comprendre Attention extrême sur le visage de l’interlocuteur (« surdité verbale ») Utilise les informations visuelles qui l’entourent et observe les autres avant d’agir et de reproduire Difficultés à entrer dans les apprentissages Comportements inexplicables Assez à l’aise pour les activités de graphisme et de calcul ( sauf si troubles associés praxiques, neurovisuels, attentionnels….)

14 DYSPHASIE Que peut faire l’enseignant?
Si un enfant présente un trouble sévère et persistant du langage oral il convient d’adresser la famille au psychologue scolaire et au médecin de PMI ou de l’éducation nationale. Dans le cas où une prise en charge orthophonique serait déjà en place mais s’avérerait insuffisante il convient également de contacter le psychologue scolaire et le médecin scolaire. Ainsi après évaluation, la famille sera orientée, si besoin, vers des professionnels pour bilans complémentaires (neuropédiatre, neuropsychologue ou psychologue, orthophoniste, orl..)

15 DYSLEXIE (5% ; forme sévère 1%)
DEFINITION: Trouble durable, significatif et spécifique d’apprentissage de la lecture chez un enfant normalement scolarisé, sans carences éducatives, sans déficience sensorielle ou mentale, sans pathologie neurologique ou psychiatrique. Dysorthographie associée Un retard de 18 mois à 2 ans doit être retrouvé aux tests standardisés;

16 DYSLEXIE Facteurs pouvant intervenir: - déficit phonologique
- trouble visuo-attentionnel / poursuite visuelle - facteurs génétiques - dysfonctionnement des 2/3 postérieurs de l’hémisphère gauche démontré par imagerie fonctionnelle

17 L = R x C Extraire de l’information de ce qui est écrit Identification
LA PERFORMANCE DE LECTURE Gough & Tunmer 1986 Compréhension orale sémantique syntaxique Connaissance du monde Extraire de l’information de ce qui est écrit L = R x C Pré-requis : Vocabulaire Morpho syntaxe Identification des mots isolés Pré-requis : conscience phono Laboratoire Cogni-Sciences 17

18 DYSLEXIE Reconnaissance des mots:
- conscience phonologique: capacité à reconnaître et manipuler des unités sonores constituant les mots - traitement visuel: le mot est un objet visuel particulier (analyse des traits des lettres, de l’orientation des lettres, coder la position des lettres dans le mot)

19 DYSLEXIE Identification du mot: Dyslexie phonologique: 70%
- analyse visuelle du mot PUIS 2 procédures de lecture parallèles - Voie phonologique: assemblage,analytique, indirecte (déficience canal auditivo verbal, problème de conversion graphème phonème, difficulté de déchiffrage des mots nouveaux) Dyslexie phonologique: 70% - Voie lexicale: adressage, directe ( déficience mémoire visuelle, pas de lexique interne, déchiffrage permanent) Dyslexie de surface: 12% - 2 voies atteintes: Dyslexie mixte

20 DYSLEXIE Lecteur débutant utilise la voie phonologique
Lecteur expert utilise principalement la voie lexicale La procédure analytique du lecteur expert pour la lecture des mots nouveaux ou pseudo mots est différente du décodage du débutant. : automatique –involontaire – faible coût attentionnel

21 REPARTITION DE LA CHARGE ATTENTIONNELLE
NORMO LECTEUR DYSLEXIQUE IDENTIFICATION DES MOTS IDENTIFICATION DES MOTS COMPREHENSION COMPREHENSION

22 DYSLEXIE Quels sont les signes d’appel?
Difficultés à l’écrit dans toutes les matières - lecture lente et difficile demandant bcq d’énergie, élève n’aimant pas lire à voie haute,confusion des lettres et des sons; erreurs visuelles; substitution des mots proches par le sens, la forme phonique ou graphique; suppression des lettres, syllabes, mots. - ne comprend pas tout ce qu’il lit; déséquilibre entre la compréhension orale et les résultats à l’écrit. - se perd dans les lignes , les paragraphes - écriture lente, erreurs de codage, segmentation, phonéme-graphéme

23 DYSLEXIE - difficultés à orthographier, connaît les règles mais ne peut pas les appliquer - difficultés à copier et prendre des notes - écriture phonétique - ne mémorise pas l’orthographe des mots Difficultés d’organisation - classement , oublis, gestion du cahier de texte - orientation dans le temps et l’espace

24 DYSLEXIE Difficultés de comportement: - fatigable
- facilement dispersé, distrait par les bruits - inhibition ou agitation excessive - mauvaise estime de lui-même - souvent qualifié de paresseux et peu soigneux Ces signes ne sont pas forcément tous présents pour un même enfant. C’est la persistance de ces signes et leur association qui doivent alerter.

25 DYSLEXIE Face à ces constatations que peut faire l’enseignant?
- Rester en lien étroit avec la famille pour croiser les informations et mieux apprécier l’enfant dans sa globalité - Ne pas évoquer de diagnostic - Ne pas attendre que l’enfant soit en échec scolaire pour faire appel aux partenaires que sont psychologues scolaires , infirmiers et médecins de l’éducation nationale. Ceux-ci pourront évaluer la situation de l’enfant et si besoin orienter la famille vers divers intervenants notamment: médecin traitant, neuropédiatre, neuropsychologue, orthophoniste, orthoptiste.

26 DYSPRAXIE DEFINITION: Les dyspraxies sont des anomalies de la planification et de l’automatisation des gestes volontaires Dyspraxie développementale , trouble spécifique des apprentissages car chez des enfants sans antécédent pathologique (lésions cérébrales) ; dysfonctionnement cérébral focalisé Praxie : Geste appris, résultat d’une coordination motrice volontaire, non spontanée. Ex : écriture, conduite… Aspects temporels et spatiaux: régulation posturale, modulation des contractions, contrôle de la direction, amplitude, force….. Une fois le processus acquis, geste et tâche semblent définitivement spontanés. Ils sont devenus automatiques

27 DYSPRAXIE Dyspraxie idéomotrice: Difficultés à planifier et exécuter les mouvements coordonnés nécessaires aux activités de la vie quotidienne. Enfant anormalement maladroit, ne pouvant organiser ses gestes: -Motricité globale: marcher, courir, sauter, faire du vélo.. -Motricité fine: retard graphique;habillage, boutonner, lacer; découper sa viande, se verser à boire - peu d’intérêt pour les jeux de construction - fait tomber, casse, déchire, chiffonne, abime

28 DYSPRAXIE Dyspraxie visuo- constructive et spatiale:
Déficit de l’intégration visuo motrice, de la structuration visuo-spatiale et visuo-constructive. Difficulté à fixer de manière stable un objet avec le regard, exploration peu efficace du champ visuel, poursuite oculaire discontinue(sauts, saccades irrégulières) Conséquences: -Difficultés pour interpréter les relations dans l’espace: vitesse relative, trajectoire et localisation d’une cible dans l’espace -Diagonales et obliques mal interprétées -Problème d’orientation spatiale Aucun trouble visuel perceptif n’est significatif

29 DYSPRAXIE SIGNES D APPEL A L ECOLE:
Travail bâclé, brouillon, sale, illisible Outils scolaires mal utilisés(règle, ciseaux, gomme, équerre, compas…) stylo mal tenu. Production écrite mal organisée, cours inexploitables par l’élève Difficultés en mathématiques(position chiffres, tableau, géométrie) Ne peut se concentrer sur sens du texte, l’orthographe,ou de nouvelles notions (double tache impossible) Résultats médiocres pour des efforts exorbitants et insoupçonnés Découragement, troubles comportement (Inhibition ou explosion)

30 DYSPRAXIE Que peut faire l’enseignant?
Croiser ses constatations avec celles des parents reste fondamental . Ne pas banaliser les signes. Ne pas évoquer de diagnostic Orienter la famille vers les membres du RASED et le médecin de PMI ou de l’éducation nationale Ceux-ci pourront orienter la famille vers le médecin traitant ou pédiatre, psychologue, neuropsychologue, psychomotricien, orthoptiste.

31 PREVENTION-DEPISTAGE
BILAN DE 3 – 4 ANS PAR LE MEDECIN DE PMI: - dépistage sensoriel - examen psychomoteur - examen du langage BILAN DE 5 – 6 ANS PAR LE MEDECIN EN : - échanges avec PMI, infirmier, enseignant, famille, rased,partenaires extérieurs - atcd persos et familiaux, mode de vie - dépistage sensoriel (av, reliefs, oculomotricité, v.couleurs,auditi) - examen somatique - évaluation des fonctions cognitives langagière et non langagière

32 PRISE EN CHARGE En fonction: - du TSA
- de l’importance des manifestations - de son retentissement une ou plusieurs prises en charges peuvent s’avérer nécessaires : orthophonie, orthoptie notamment neuro visuelle, psychomotricité, psychothérapie, ergothérapie.

33 PRISE EN CHARGE AU NIVEAU SCOLAIRE:
Des adaptations pédagogiques sont indispensables pour permettre: - d’éviter l’échec scolaire - de limiter le retentissement psychologique - de compenser les troubles pour que l’élève puisse apprendre sans souffrance

34 PRISE EN CHARGE Projets personnalisés: - PPRE:
qu’un diagnostic de TSA ait pu être posé ou non , tout élève présentant de telles difficultés ou troubles doit pouvoir bénéficier d’aménagements. Les différents partenaires, extérieurs et institutionnels, connaissant l’enfant, doivent être consultés afin qu’ils puissent aider l’équipe pédagogique et les parents à mettre en place des adaptations utiles et nécessaires à une évolution la meilleure possible de l’enfant, qui, en fonction de son âge, doit être partie prenante.

35 PRISE EN CHARGE - PAI (projet d’accueil individualisé):
il sera proposé dans le cas où des aménagements autres que purement pédagogiques s’avéreraient nécessaires - PPS (projets personnalisé de scolarisation) Les TSA peuvent faire l’objet d’une reconnaissance d’handicap; c’est dans ce cadre que les parents peuvent faire une demande de PPS. Il sera rédigé par l’enseignant référent en étroite collaboration avec les parents, l’équipe pédagogique et les partenaires extérieurs. Il est nécessaire lorsque les aménagements requièrent des moyens financiers supplémentaires (certaines rééducations ne sont pas prises en charge par la sécu, matériel pédagogique adapté, ordinateur….) , des moyens humains (AVS), des aménagements du parcours scolaire….

36 CONCLUSION Il reste très difficile de parler de trouble du langage oral avant l’âge de 5 ans et de trouble du langage écrit avant l’âge de 8 ans Il n’est pas utile de poser un diagnostic trop précocement afin d’ éviter toute stigmatisation dont souffrirait l’enfant dans son intégration scolaire, sociale et familiale Une prise en charge adaptée ne peut se concevoir qu’à condition d’une bonne coordination des intervenants extérieurs et une étroite collaboration avec l’équipe pédagogique et les parents.


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