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Cours Introduction à la Psychologie

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Présentation au sujet: "Cours Introduction à la Psychologie"— Transcription de la présentation:

1 Cours Introduction à la Psychologie
Les Approches Axées sur le Comportement Conditionnement et Intervention Pr BARAKAT Session d’été

2 Plan Introduction Concepts théoriques
Les sources : le modèle “stimulus-réponse” Le conditionnement opérant de Skinner La théorie sociale cognitive de Bandura Observations générales Discussion et Exercices Le traitement et les stratégies d’intervention Objectif de l’intervention Processus d’intervention La désensibilisation systématique de Wolpe Le comportement contractuel Les jeux de rôle La thérapie de l’aversion

3 Introduction Les approches béhavioristes tirent leurs sources dans les premières avancées de la psychologie expérimentale. Les grands noms de la psychologie expérimentale sont  Ivan Pavlov, John Watson, Frederic Skinner et Albert Bandura. Il fallut attendre une certaine période de temps avant que la psychologie expérimentale n’influence la pratique de la psychothérapie. Les béhavioristes radicaux n’accorderont aucune importance à la conscience et aux processus mentaux. Ils se concentreront sur ce qui peut être observé objectivement: le comportement humain dans son environnement.

4 Ivan Pavlov John Watson

5 B. F. Skinner Albert Bandura

6 La Perspective Béhavioriste
Pour les tenants de cette approche, les comportements sont appris et se limitent seulement à ce qui est observable. Selon les béhavioristes, c’est principalement l’environnement qui influence et détermine le comportement humain. En conséquence, le comportement humain est essentiellement déterminé. C’est l’environnement et les expériences qui déterminent le comportement de la personne. Bien qu’il s’agisse d’une approche dite expérimentale, il est intéressant de noter que la génétique n’a pas encore été reconnue comme un déterminant du comportement. Toutefois, les approches comportementales modernes semblent de plus en plus intégrer les déterminants génétiques dans leurs théories de l’humain et leurs pratiques thérapeutiques.

7 Concepts Théoriques À cause de son caractère expérimental et de son association aux sciences de la nature, le béhaviorisme a vite conquis ses lettres de noblesse. Cette approche s’inscrit résolument dans le paradigme dominant du positivisme. Il s’agit donc d’une approche qui a influencé et influence toujours la pratique du counseling. Aux États-Unis, une figure domine toutes les autres dans le champ de recherche en psychologie béhavioriste, il s’agit de Burrhus Frederick Skinner, mort à l’âge de 86 ans en 1990.

8 Les sources : le modèle « stimulus – response » (S-R)
Ivan Pavlov avait remarqué le phénomène de la salivation chez les chiens au moment de la réception de la nourriture. Pavlov avait couplé la distribution de la nourriture aux chiens avec le son d’une cloche. Au fil des expériences, les chiens avaient associé la nourriture au son de la cloche. Avant la distribution de la nourriture, les chiens salivaient au son de la cloche. Au terme du processus, les chiens salivaient même sans nourriture. Le son de la cloche qui est un stimulus neutre, c’est-à-dire sans signification particulière, est devenu avec le temps un stimulus conditionné. Et ce, parce que le son de la cloche a été associé avec un conditionnement naturel qui est la nourriture. les chiens apprenaient leur comportement à partir d’événements provoqués (Conditionnement Classique).

9 Concepts Théoriques Les sources : le modèle « stimulus – response » (S-R)

10 Exemples Pratiques L’on peut établir une similarité avec les émotions ressenties par l’humain en présence d’un objet phobique: l’objet phobique étant associé avec un événement particulier. Comme le passager qui survit à l’écrasement d’un avion. Il peut associer l’avion avec des émotions négatives éprouvées lors de l’écrasement. En somme, le passager développe une peur phobique de l’avion. Il s’agit donc d’un comportement appris. Il s’agit d’un cas dramatique, mais dans la vie de tous les jours, l’on apprend à associer une odeur ou une couleur avec une expérience en particulier. Aux États-Unis, Watson a repris et poursuivi les travaux de Pavlov.

11 Le Conditionnement Opérant
Selon Skinner, c’est le renforcement qui influence le plus la construction de la personnalité. Le conditionnement fonctionne de la façon suivante: l’individu apprend à discriminer les comportements qui lui rapportent une forme de récompense de ceux qui le récompensent moins ou pas. En corollaire, les comportements qui rapportent une récompense augmentent et ceux qui en rapportent moins sont plus rares.

12 Le Conditionnement Opérant (Suite)
L’approche béhavioriste vise donc à renforcer les comportements ajustés et décourager ceux qui le sont moins. En conséquence, il faut renforcer les comportements recherchés. En d’autres termes, l’individu n’a pas tellement d’influence sur son environnement. Ce serait le contraire. Les stimuli de l’environnement influenceraient grandement les comportements des individus. Cela implique que la personnalité n’est pas coulée dans le béton, elle peut grandement évoluer selon le contexte ou l’environnement.

13 Illustration

14 Albert Bandura La Théorie Sociale Cognitive
Selon sa théorie de l’apprentissage social, les individus apprennent de nouveaux comportements ou de nouvelles connaissances en observant les pairs. Ainsi, l’apprentissage serait conditionné par trois facteurs qui sont : Un stimulus extérieur Un renforcement externe Une médiation cognitive En fait, selon cette approche, l’individu apprendrait en observant autrui : comme, par exemple, l’observation de quelqu’un qui conduit une voiture.

15 La Théorie Sociale Cognitive

16 Observations Générales
Il n’y a pas une théorie de la personnalité qui recouvre ou reprend les éléments importants ou significatifs de l’approche. En d’autres termes, il n’y a pas une théorie intégrée de l’approche béhavioriste. Mais on peut retenir les concepts qui suivent : Le libre-arbitre n’existe pas (free will). Le comportement est la conséquence directe de la présence de différentes variables environnementales. Par conséquent, le comportement ne trouve jamais sa source chez la personne ou dans sa volonté, mais dans son environnement. Tout est externe à la personne.

17 La Personnalité La personnalité se développe selon les renforcements. Il y a des renforcements positifs comme l’argent ou l’approbation. Un changement de personnalité s’opère en fonction de l’affaiblissement d’un renforcement. Il s’agit tout simplement de changer les variables en présence selon le principe d’extinction où une variable est progressivement retirée. La personne peut généraliser les stimuli ou les discriminer. Ainsi, un certain type de stimulus va procurer ou causer un certain type de réponse. On peut aussi discriminer les stimuli, c’est-à-dire les associer à différents types de comportements. Au début d’un apprentissage, il y a un taux de variabilité qui peut être assez important. Mais il a tendance à s’affaiblir avec le temps. Cependant, il y aura toujours un certain taux de variabilité (comment expliquer cela ?).

18 L’Apprentissage par Modeling
joue un rôle très important. Les personnes signifiantes jouent ainsi un rôle décisif dans notre processus d’apprentissage. Mais aussi il peut y avoir des stimuli qui provoquent l’angoisse, la fuite, l’évitement. La personnalité se maintient par la présence continuelle de certains renforcements qui conditionnement le comportement. Si ces renforcements ne sont pas couplés à des renforcements primaires, dans le sens où ils ne sont plus associés à la satisfaction de besoins vitaux, ils risquent de disparaître.

19 L’Apprentissage par Modeling (Suite)
En fait, ce qu’il faut retenir de cette approche, c’est que l’humain est un réceptacle ouvert à l’apprentissage. Cet apprentissage se fait en fonction de l’environnement et de stimuli qui y sont produits. La personne se développe ou apprend en fonction de ces stimuli. En intervenant directement sur l’environnement, on peut donc modifier le comportement de la personne.

20 Fin de la Première Partie

21 Discussion & Excercices
L’approche béhavioriste a fait l’objet d’études qui lui accordent une légitimité scientifique. Cette approche fonctionne bien avec les clients qui aiment travailler en fonction d’objectifs à atteindre et qui sont très ancrés dans le réel.

22 Le Traitement et les Stratégies d’Intervention

23 Objectif de l’intervention
La qualité d’écoute demeure malgré tout très importante. Il importe aussi de créer une alliance thérapeutique. Une fois cette alliance créée, l’intervenant vise à inclure le patient ou le client dans le processus de traitement. Il s’agit de remplacer les comportements négatifs par des comportements plus positifs.

24 Le but est de supprimer les comportements qui ne sont pas appropriés et d’apprendre de nouveaux comportements qui sont plus ajustés. Le conseiller joue un rôle relativement actif durant le processus thérapeutique. Il est un consultant, un enseignant, un facilitateur; il renforce les bons comportements. Le client joue un rôle très actif dans le processus, et ce, afin d’assurer l’assimilation des nouveaux apprentissages et leur mise en pratique.

25 Processus de traitement
Le processus thérapeutique peut se diviser en plusieurs étapes : Identifier et qualifier le problème de manière très précise. Établir comment le comportement problématique a été appris et vécu par le client. Fixer les buts à atteindre. Ces buts peuvent être découpés afin de les rendre plus réalistes. Élaborer les stratégies qui permettront le changement.

26 La Désensibilisation Systématique
Joseph Wolpe a développé cette approche pour ceux qui souffrent de comportements phobiques ou qui souffrent de peurs irrationnelles. L’important est de remplacer le sentiment d’anxiété par la relaxation. La stratégie thérapeutique consiste à associer la relaxation avec une situation anxiogène (mobilisant l’angoisse). Mais, il s’agit d’une relaxation qui appelle et sollicite toute la physiologie, c’est-à-dire les muscles, par exemple, ou encore la respiration. Bien entendu, il y a tout un processus à suivre (la relaxation, les hiérarchies de l’anxiété, la désensibilisation).

27 La Désensibilisation Systématique Imaginal Flooding Therapies
Le client est exposé à une image mentale qui est productrice d’anxiété. Le but est de tenter de désensibiliser la personne à ce qui lui arrive ou à ce qu’elle ressent. Une exposition systématique devrait diminuer peu à peu le sentiment d’anxiété. In vivo Le client n’est pas extirpé de son milieu de vie habituel. Il est plutôt confronté directement, mais d’une manière graduelle, à la source de son sentiment d’anxiété. Il peut pratiquer des désensibilisations graduelles. On peut aussi mettre des images plaisantes (exemple de l’ascenseur).

28 Le Comportement Contractuel
Il s’agit pour la personne d’établir un lien contractuel avec une ou plusieurs personnes afin d’obtenir un changement déterminé ou d’atteindre un but précis. Bien entendu, la performance est très bien encadrée. Les comportements visés sont souvent la perte de poids ou la cessation de comportements compulsifs. Il faut que l’entente soit claire. Il faut qu’il y ait un système de punitions et de récompenses. Il peut y avoir un support qui soit prévu. Cela peut bien fonctionner avec les enfants.

29 Les jeux de rôle Consiste à mettre les patients, souvent en groupe, dans une situation signifiante pour leur pathologie. L'observation des comportements du patient, les efforts d'identification, de défoulement ou de maîtrise de soi qu'il entreprend permettent en principe de comprendre, voire d'améliorer son état. C’est un bon moyen pour enseigner aux clients d’autres formes de comportement. En jouant le rôle, on peut mettre en pratique différents comportements avant de les essayer dans la vie de tous les jours.

30 La Thérapie de l’Aversion
Il peut s’agir de chocs électriques ou des expériences non plaisantes dont l’administration requiert des gens compétents. L’aversion conditionnée est utilisée dans les cures de dégoût, du traitement de l'énurésie (émission involontaire et inconsciente de l'urine), par exemple, par des techniques inspirées des recherches sur les conditionnements intéroceptifs qui ont fait suite aux travaux de Pavlov. Les techniques utilisées en thérapie comportementale sont nombreuses. De nos jours, l'apport des multiples courants psychologiques et des pratiques variées se tournent vers des événements internes que seul le sujet peut observer à travers ses interprétations, son discours, tout en gardant le but de modifier des comportements néfastes. 

31 Discussion Cette approche ne vise pas à identifier les causes profondes des difficultés du client. Cela peut être efficace pour les personnes qui veulent changer un comportement bien précis. Comme les troubles de l’alimentation, les troubles phobiques, les troubles de l’anxiété.

32 Il est donc relativement aisé d’en évaluer l’efficacité.
Discussion Il est donc relativement aisé d’en évaluer l’efficacité. Parce que l’accent est mis sur le présent, cette approche est relativement brève et donc limitée dans ses coûts.

33 Glossaire  Conditionnement Intéroceptif: sensibilité à un stimulus provenant d’une modification physiologique, "provenant de l’organisme même") induit par l’usage répété de cocaïne

34 Bibliographie Bandura, A. (1969). Principles of Behavioral Modification. New York: Holt, Rinehart & Winston. Bandura, A. (1977). Psychological Modeling: Conflicting Theories. Chicago: Aldine Atherton. Bandura, A. (2000). Social cognitive theory: An agentic perspective. Annual Review of Psychology.

35 Exercice: Le Cas de Linda
Conceptualisation Selon l’approche comportementale, Linda a été renforcée à être passive, dépendante, dépressive et soumise dans son environnement familial et conjugal. Elle était souvent punie quand elle réagissait contre les propos de son père, de son mari ou de son patron. Les comportements appris dans son environnement l’empêchent d’utiliser beaucoup de ses talents inhibés et la poussent à s’isoler et à se donner aux choses qu’elle peut facilement manipuler telles que les romans et la commande de sa télévision.

36 Exercice: Le Cas de Linda (Suite)
De plus, Linda manque de modèles des femmes fortes et compétentes dans sa vie. Sa mère est soumise aveuglément à son père et sa soeur n’est pas allée loin dans ses études et sa vie. Linda n’a jamais eu l’occasion de travailler sous la supervision d’une femme.

37 Traitement 1. Quels sont les objectifs de la psychothérapie comportementale dans le traitement de ce cas ? 2. Quelles sont les stratégies et les techniques comportementales qui sont à la disposition de l’intervenant pour aider Linda à changer de comportement ?

38 MERCI POUR VOTRE ATTENTION


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