La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

Travail social et récit de vie

Présentations similaires


Présentation au sujet: "Travail social et récit de vie"— Transcription de la présentation:

1 Travail social et récit de vie
Cours 1 – TONON Thérèse

2 Vos représentations de départ
Que vous évoque le mot récit de vie ? Quels mots vous viennent spontanément à l‘esprit ? Quelles images surgissent ? Vos premières « expériences » vécues et/ou connues ? Cours à l’Esas qui évoquent les récits de vie ? En quoi cela concerne-t-il le travail social ?

3 Vos motivations et attentes
Qu’est-ce qui vous a amené à vous inscrire à ce cours à choix ? Était-ce votre premier choix ? Vos attentes  pour ce cours ? De quoi avez-vous besoin pour participer à ce cours en toute sécurité ?

4 Les histoires et vous…(1)
Que vous évoque le mot histoire et histoire de vie ? Aimiez-vous les histoires quand vous étiez petits ? Qu’en pensez-vous, quel intérêt ? De quelle histoire vous souvenez-vous dans votre enfance ? Qui vous la racontait ?

5 Les histoires et vous… (2)
Ecoutez-vous les histoires d’autres personnes ? Qu’en pensez-vous ? quel intérêt ?

6 Les histoires et vous… (3)
Racontez-vous votre histoire ? Qu’en pensez- vous ? Quel intérêt ?

7 Les fonctions des histoires (1)
EDUCATIVE Histoires à grandir Développer l’imaginaire THERAPEUTIQUE Histoires à guérir : (ex : utilisation des contes en psychanalyse) FORMATIVE Histoire à réfléchir sur le vécu, l’expérience, la sienne, celle des autres ( accéder à un savoir sur le vécu)

8 Les fonctions des histoires (2)
CONSTRUIRE DU SENS IDENTITAIRE : Identifier ses appartenances, ses racines Construire ou reconstruire son identité

9 L’histoire de l’éléphant ATILA
Lire extrait p89 de : L’Intervention Narrative en Travail Social Essai méthodologique à partir des récits de vie Auteures : Isabelle Graitson avec la collaboration d’Elisabeth Neuforge

10 « Comment les histoires peuvent-elles contribuer à libérer les chaînes du passé? »
« Que portent-elles en elles qui puissent nous y aider ? » (Graitson et Neuforge 2008)

11 Les objectifs du cours (1)
Vous sensibiliser au processus d’intervention mis en œuvre dans la méthodologie des histoires de vie Sens de la démarche Conditions déontologiques de sa mise en œuvre Outils et supports utilisés Bénéfices pour les publics concernés Vous permettre d’ expérimenter quelques supports de cette méthodologie Initier une réflexion sur votre propre parcours de vie. (en quoi votre histoire personnelle s’inscrit-elle dans l’Histoire) ? Votre implication personnelle sera « facultative» et limitée. Le contexte ne nous permet pas un approfondissement.

12 Objectifs du cours (2) Vous faire découvrir la diversité
des publics (enfants, jeunes, adultes, personnes âgées) et des contextes d’intervention sociale dans lesquels les histoires de vie sont utilisées :   psychiatrie, immigration, formation, aide à la jeunesse, personnes âgées, etc…

13 Quelle pédagogie ? (1) Alternance entre apports théoriques et apprentissages expérientiels Apports théoriques : histoire de vie à l’articulation entre le social et le psychologique généalogie : transmission et construction de l’identité secrets de familles , traumatismes et résilience pratiques d’histoires de vie dans l’action sociale

14 Quelle pédagogie ? (2) Apprentissages expérientiels : Le prénom
Le projet parental L’arbre généalogique La ligne de vie (écriture) La « cueillette » d’un récit de vie

15 Les règles à respecter -contrat(1)
La présence au cours est requise Lors des moments d’apprentissages expérientiels : Chacun gère son implication : l’étudiant choisit ce qu’il est prêt à partager aux autres Confidentialité : pouvoir compter sur la parfaite discrétion des autres Ecoute respectueuse et bienveillante : non jugement et proposition d’hypothèses (plutôt que des interprétations) dont le narrateur éventuellement soutenu par l’enseignant, décidera de la recevabilité Formuler le questionnement en terme de « comment » plutôt que de « pourquoi »

16 Les règles à respecter-contrat(2)
La manifestation éventuelle d’émotions est le signe d’une mise en relation avec un vécu. Elles sont accueillies mais non travaillées en séance Exprimer les limites à ne pas dépasser

17 Modalité d’évaluation certificative
Evaluation écrite et individuelle Travail coté sur 20pts (2 crédits) Il s’agira de l’approfondissement d’un aspect du cours, selon votre choix, en lien avec votre construction identitaire et la mise en pratique des interventions en histoires de vie dans votre propre pratique (avantages, inconvénients, conditions…) Travail de 4 à 5 pages à remettre le jour de l’examen en janvier Niveau de difficulté : approfondissement et articulation théorie-pratique  Si seconde session : idem

18 Le récit de vie, une construction subjective (1)
« La vie (dimension vécue) est la suite des événements tels qu’ils se déroulent en temps réel au cours de notre existence, depuis notre venue au monde jusqu’à aujourd’hui. Elle se termine avec notre mort. Les récits de vie (dimension narrative) existe dès le moment où nous racontons tout ou une partie de notre vie, par oral ou par écrit. Le récit de vie n’est pas la vie, en effet le rapport au temps est différent. On peut prendre deux heures pour relater un événement qui s’est déroulé durant quelques minutes ou résumer 10 ans de sa vie en deux minutes. Il y a donc toujours un choix, une sélection qui s’opère lorsque nous racontons. Il s’agit toujours d’une reconstruction parmi une multiplicité de lectures possibles .

19 Le récit de vie, une construction subjective (2)
L’ histoire de vie (dimension réflexive) suppose un travail réflexif sur les faits temporels relatés par le récit de vie; Dès que nous faisons des liens, formulons des hypothèses, nous entrons dans l’histoire de vie. L’histoire de vie suppose toujours une distanciation, une prise de recul. Il y a recours à un appareil conceptuel généralement conçu comme interdisciplinaire. » (Myriam de Halleux, 2010)

20 Les domaines d’application du récit de vie
La vie quotidienne: journal intime, la quête généalogique, les blogs, la publicité La littérature : biographies et autobiographies, romans L’histoire : biographies de grands hommes La psychothérapie La recherche sociologique La formation des adultes L’action sociale

21 Autobiographie : Le sujet projette en solitaire un regard rétrospectif sur sa vie passée et la considère dans sa totalité

22 Bref historique de l’émergence du récit de vie
Le récit de vie en tant que mode d’appréhension des faits humains (sociologie et anthropologie)naît au début du 20ème siècle à Chicago.(Contexte de forte immigration polonaise) S’est d’abord expérimenté dans les sciences humaines qui avaient pour mission de connaître en profondeur, ou de manière qualitative, des processus sociaux inaccessibles par l’approche quantitative Dans les années 70-80, développement du courant de la sociologie clinique en France (De Gaulejac, Pineau) en lien avec le modernisme et le développement de l’individualisme

23 Récit de vie et recherche ethnosociologique(1)
Le chercheur a comme objectif d’étudier un morceau ou un segment particulier de réalité sociale qu’il a lui-même définit. Par exemple : les chômeurs en voie d’exclusion, les rapports des pères divorcés avec leurs enfants, etc…. Il applique la technique de l’entretien narratif avec des personnes vivant dans cette situation et qui acceptent de raconter leur expérience de vie en lien avec l’objet d’étude. (La personne est objet de recherche) Le chercheur garde les traces de l’entretien : enregistrements audios, films, etc. Le chercheur analyse les différents entretiens afin d’en dégager une connaissance sociologique.

24 Récit de vie et recherche ethnosociologique(2)
Il ne s’agit pas pour le chercheur de comprendre le fonctionnement interne de telle ou telle personne, Mais de dégager des informations sur des processus sociaux en œuvre dans l’expérience de vie de ces personnes en lien avec le segment de la réalité sociale que le chercheur étudiait De comprendre un aspect, segment de la réalité sociale en profondeur

25 Récit de vie et recherche ethnosociologique(3)
Chaque témoignage recueilli a été orienté par l’intention de connaissance du chercheur qui le recueille.

26 Qu’est-ce que la sociologie clinique ?
Courant de la sociologie selon lequel : « les phénomènes sociaux ne peuvent être appréhendés que si on y intègre la façon dont les individus les vivent, se les représentent, et contribuent à les reproduire. »

27 Qu’est ce que la sociologie clinique ?
Elle se veut à l'écoute du sujet, proche du réel dans ses registres affectif et existentiel, attentive aux enjeux inconscients individuels et collectifs. Elle s'intéresse aux phénomènes sociaux et institutionnels dans leur dimension rationnelle, mais aussi imaginaire, pulsionnelle et symbolique.

28 Qu’est-ce que la sociologie clinique ?
Elle s'inscrit au cœur des contradictions entre objectivité et subjectivité, entre rationalité et irrationalité, entre structure et acteur, entre le poids des contextes socio-historiques et la capacité des individus d'être créateur d'histoire. Elle cherche à démêler les nœuds complexes entre les déterminismes sociaux et les déterminismes psychiques, dans les conduites des individus ou des groupes.

29 Récit de vie et sociologie clinique(1)
De Gaulejac : « l’individu est le produit d’une histoire dont il cherche à devenir le sujet »

30 Récit de vie et sociologie clinique (2)
« Le sujet advient dans une tentative constante pour donner sens à ce qu’il est, à ce qu’il fait, à son expérience, à ses relations aux autres » (Barus-Michel , 2004)

31 Pertinence du récit de vie pour l’action sociale (1)
Travailler avec la personne à : la réappropriation du cours de sa propre existence c-à-de se construire en tant que sujet sa construction identitaire , et au (r)établissement des liens sociaux Le récit de vie permet un travail sur soi-même, une recherche du sens tant au niveau du bénéficiaire (narrateur), que de l’intervenant » (narrataire)

32 Pertinence du récit de vie pour l’action sociale (2)
Le récit de vie peut être un outil de changement pour Une personne Un groupe Une collectivité

33 Qui suis-je en tant qu’intervenant ?
L’assistant social réagit et agit en fonction de ce qu’il est, son principal outil, c’est sa personne Comment devenir d’avantage sujet, acteur conscient de ses déterminismes en tant qu’intervenant afin de contribuer à ce que le bénéficiaire devienne également sujet et non plus objet de son histoire et de sa trajectoire ?

34 Une thématique pour notre cours
A la recherche des racines de notre identité professionnelle : « mes racines et mes ailes : d’où je viens et vers où je souhaite aller ? » En quoi mes racines m’ont-elles orientées vers le choix de faire des études d’As ? En quoi me donnent-elles (ou pas) des ailes pour le métier d’As et bien au-delà de celui-ci?

35 A la recherche de votre identité
«l’identité recouvre la définition de soi et l’estime de soi. Entrent dans la définition de soi à la fois les référents identitaires objectifs et la représentation que le sujet s’en fait. Cette représentation vise à produire l’image de soi comme dotée de caractéristiques de continuité, d’unité et d’intégration personnelles à travers les changements temporels L’estime de soi procède du regard des autres et de son propre regard sur soi-même .» (A. Lainé, 2007)

36 Le choix de mon prénom (1)
« Nous naissons dans des histoires, nous y débarquons et essayons de nous y arrimer, tout en creusant notre propre rôle, celui de Sujet » « Le prénom est sans doute ce qui identifie le plus; son choix par les parents ou d’autres est rarement le fruit du hasard. Coup de cœur ou mûre réflexion, la démarche est signifiante et est sans doute un des prémices du projet parental » (Graitson et Neuforge, 2008)

37 Le choix de mon prénom (2)
« Il s’agit de notre préhistoire(nous précède) , Le prénom nous est attribué personnellement Sert à nous désigner notre vie durant » (M. De Halleux)

38 Ce que je sais de l’histoire de mon (mes) prénom(s)
Qui l’a(les a) choisi(s)? Comment , en fonction de quoi ? Dans quel(s) contexte(s) ? Qu’en est-il de mon surnom ? Comment je vis ce(s)façons de me désigner ?

39 Lecture d’exemples de sens donnés à des prénoms

40 Une démarche en 5 temps(1)
Vous réfléchissez personnellement et inscrivez quelques mots et phrases – clés Vous échangez « spontanément » en sous-groupes de 4 (20min) Vous dégagez une analyse de ces échanges : (20 min) A quelles appartenances votre prénom renvoie-t-il ? Culturelles Religieuses Sociales Sexuelles Quels éléments de contexte(s)ont influencé le choix de votre prénom? Quelles sont les caractéristiques de l’époque qui émergent ? Quels désirs et projets sous-jacents ? quels vécus et sentiments éprouvés ?

41 Une démarche en 7 temps (2)
Transmission de l’analyse au grand groupe, de manière anonyme Synthèse et échange Vous réinterrogerez vos proches en dehors du cours. Vous consignerez par écrit les informations recueillies.

42 « Parler de soi ne va pas de soi »
N’oublions pas… « Parler de soi ne va pas de soi » Jacques Berton (2005)


Télécharger ppt "Travail social et récit de vie"

Présentations similaires


Annonces Google