La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

Communication Jean-Claude Abric Ce PowerPoint ne présente qu'un résumé

Présentations similaires


Présentation au sujet: "Communication Jean-Claude Abric Ce PowerPoint ne présente qu'un résumé"— Transcription de la présentation:

1 Communication Jean-Claude Abric Ce PowerPoint ne présente qu'un résumé
Psychologie de la communication Armand Colin 3ème édition Publié avec l’aimable autorisation des Editions Armand Colin © Armand Colin, 2008 pour la 3e édition, 2014 Armand Colin est une marque de Dunod Éditeur Ce PowerPoint ne présente qu'un résumé (la plupart du temps reprenant mot à mot une partie du texte original) d'une modeste partie de l'ouvrage de Jean-Claude Abric … et vise à encourager le lecteur à consulter l'original ! Merci de transmettre erreurs et bugs repérés à

2 Table des matières 1. Deux modèles d'analyse de la communication
1.1. Modèle techniciste (linéaire) 1.2. Modèle psychosociologique (circulaire, systémique) 2. Facteurs généraux de la communication 2.1. Facteurs déterminants de la communication 2.2. Communication bilatérale et feedback 3. Communication interindividuelle 3.1. Les 6 attitudes de Porter 3.2. L'orientation non directive de Rogers 3.3. La dimension non-verbale de la communication 4. Communication dans les groupes 4.1. Introduction 4.2. Courant dynamique (Kurt Lewin) 4.3. Courant interactionniste Psychologie de la communication Jean-Claude Abric Armand Colin 3ème édition 4.4. Courant psychanalytique 4.5. Recherches sur les phénomènes de groupe Table des matières Schéma

3 Guide Au bas de chaque écran des puces permettent d'accéder directement, par un clic, à chaque partie principale ou à des chapitres jugés très utiles Accès à l'écran de départ Dernière dia Accès à l'écran précédemment affiché Accès à une table des matières sous forme de schéma heuristique Schéma En cliquant sur un titre ou une puce on accède en principe - à l'écran correspondant - év. à un lien internet -> sur PC Alt+Tab pour rebasculer sur ppt Quitter Pour quitter le programme, cliquer sur la flèche en haut sur la droite Attention ! En cliquant n'importe où sur l'écran ou en pressant sur "enter" on accède à l'écran chronologique suivant du PowerPoint. En cas d'erreur, cliquer sur pour revenir à l'écran précédent. Dernière dia Guide

4 1. Deux modèles d'analyse de la communication
1.1. Modèle techniciste (linéaire) p. 3 Ce modèle a été élaboré par Shannon en 1952 présente la communication comme la transmission d'un message d'un endroit à un autre, traduit en un langage codé compréhensible par le destinataire (codage) et véhiculé grâce à un support matériel, le canal 1.2. Modèle psychosociologique (circulaire, systémique) p. 4 Ce modèle présente la communication comme l'ensemble des processus par lesquels s'effectuent les échanges d'informations et de significations entre les personnes dans une situation sociale donnée.

5 1.1. Modèle techniciste (linéaire)
Emetteur Codage CANAL Décodage Récepteur Feedback Ce modèle pour être pleinement efficace doit prévoir une modalité de contrôle, de régulation et de traitement des erreurs: c'est le feedback, c'est-à-dire la boucle de rétroaction du récepteur vers l'émetteur. Deux critiques majeures: Ignorance totale du fait que la communication est effectuées par des individus (ou des groupes), c-à-d des opérateurs sur lesquels vont intervenir des facteurs psychologiques, des contraintes sociales, des valeurs Communication vue comme un processus linéaire (même si le feedback boucle le système) et séquentiel p. 3 Modèle linéaire 1.1. 1.

6 1.2. Modèle psychosociologique (systémique)
ECHANGE d'informations et de significations: Les processus de communication sont donc fondamentalement sociaux; ils reposent et sont déterminés par des phénomènes d'interaction. Toute communication est une INTERACTION et donc se présente comme un phénomène dynamique produisant une TRANSFORMATION. Il n'y a donc pas un émetteur et un récepteur, mais bien deux locuteurs en interaction: deux INTERLOCUTEURS. Cf. schéma 1 La communication ne peut être conçue comme un simple processus de transmission; fondée sur l'interaction, elle est toujours une TRANSACTION entre les locuteurs: l'émission et la réception sont simultanées, l'émetteur est en même temps émetteur et récepteur, et non pas émetteur puis récepteur (et réciproquement). La communication est donc bien un acte social, cet acte pouvant être délibéré ou involontaire, conscient ou non. Elle repose sur un système à canaux multiples: les gestes, les mimiques, la position corporelle, le silence lui-même. p. 4 Cf. schéma 2 Les 2 schémas ont été créés à partir de plusieurs sources Modèle systémique 1. 1.2.

7 E N V I R O N N E M E N T E N V I R O N N E M E N T R E C E P T E U R
parasites pertes M E S S A G E G L O B A L TEXTE CO-TEXTE CON-TEXTE etc. etc. ENONCE silences E N V I R O N N E M E N T Canal Code accent E N V I R O N N E M E N T tempo rapide lent él. thermiquess intensité él. gustatifs hauteur timbre él. tactiles Référentiel Intonation Cinétique Statique él. olfactifs VERBALITE VOCALITE VISUALITE AUTRES humeur E M E T T E U R intention émotions But(s) santé temps formation croyances etc. "Être" ou mieux encore… "Devenir" (cf. Samuel Roller) Modèle systémique 1. 1.2.

8 INTERACTION E N V I R O N N E M E N T E N V I R O N N E M E N T
R E C E P T E U R <-> E M E T T E U R parasites pertes M E S S A G E G L O B A L E N V I R O N N E M E N T INTERACTION E N V I R O N N E M E N T parasites pertes M E S S A G E G L O B A L Léon Barbey parasites pertes E M E T T E U R <-> R E C E P T E U R Modèle systémique 1. 1.2.

9 Facteurs communication
2. Facteurs généraux de la communication 2.1. Facteurs déterminants de la communication p. 3 Rôle des acteurs de la communication p. 5 Variables psychologiques Variables cognitives Variables sociales Facteurs influençant le code et le canal p. 14 Variables physiques ou objectives Variables psychologiques et psycho-sémantiques Choix du canal de communication Rôle des acteurs Facteurs de contexte et d'environnement p. 18 Rôle du contexte spatial Rôle du contexte social Rôle du contexte culturel et idéologique 2.2. Communication bilatérale et feedback p. 19 Facteurs communication 2.

10 2.1. Facteurs déterminants de la communication
Rôle des acteurs de la communication p. 5 Variables psychologiques Variables cognitives Variables sociales Facteurs influençant le code et le canal * p. 14 Variables physiques et objectives Variables psychologiques et psycho-sémantiques Choix du canal de communication Rôle des acteurs Facteurs de contexte et d'environnement p. 18 Rôle du contexte spatial Rôle du contexte social Rôle du contexte culturel et idéologique * Abordés uniquement sous l'angle verbal -> ne pas oublier le non-verbal !

11 2.1.1. 1. Variables psychologiques -> modèle de Lewin (1959)
A. Principes du fonctionnement psychologique Forces internes Champ social Besoins Tensions Comportement Forces externes Forces positives Tensions positives Comportement d'APPROCHE p. 6 Forces négatives Tensions négatives Comportement d'EVITEMENT B. Mécanismes projectifs Assimiler la pensée d'autrui à la sienne, c-à-d prêter à l'autre ses propres sentiments p. 7 Attribuer aux autres des attitudes capables de justifier mes sentiments et mes comportements envers lui C. Mécanismes de défense Scotomisation -> éliminer une information gênante en ne la percevant même pas Mémorisation sélective -> sitôt l'information problématique reçue, l'oublier immédiatement Interprétation défensive -> donner à une information une signification différente de son sens réel Négation de l'autorité de la source -> dévaloriser l'info en mettant en cause l'autorité, la compétence ou la bonne foi de celui qui est à l'origine de l'info p. 8

12 Variables cognitives Si les acteurs de la communication sont largement déterminés par leur personnalité et leurs affects, ils le sont tout autant par leur mode de fonctionnement cognitif. A. Leur système cognitif C-à-d l'organisation de leur fonctionnement mental et intellectuel. Le type de formation reçue détermine un certain mode de réflexion, d'organisation et de traitement de l'information. Le fonctionnement cognitif est largement dépendant du contexte social dans lequel il se met en œuvre et il est nécessaire, pour qu'une communication soit efficace que son mode soit au maximum commun. p. 9 B. Leur système de représentation C'est l'ensemble organisé des informations, des croyances, des attitudes et des opinions qu'un individu (ou un groupe) élabore à propos d'un objet donné (il n'existe pas, dans les activités humaines, de réalité objective !) - La représentation de soi qui se fonde sur * le "Moi intime" , l'image que l'on se fait de soi-même (forces, faiblesses, compétences,…) * le "Moi public", l'image de soi que l'on donne aux autres - La représentation de l'autre, l'image que l'on se fait du partenaire (personnalité, compétence, statut social) - La représentation de la tâche ou du contexte, deux éléments qui vont déterminer le mode de raisonnement, le code et le canal de la communication, la nature des réactions et des échanges p. 9

13 2.1.1.3. Variables sociales A. Rôles et statut social
Le statut social est déterminé par la place qu'un individu occupe dans un système social donné et à un moment donné. C'est donc une position sociale objectivement repérable MAIS associé à UNE situation sociale donnée -> variations d'un moment à l'autre, d'une situation à l'autre. En fonction de son statut, l'individu est amené à développer un certain nombre de rôles sociaux , -c-à-d des comportements et attitudes qui lui semblent appropriés à son statut … et que les autres attendent ! -> conflit des rôles lorsque l'individu adopte un comportement différent de celui attendu p. 11 -> rigidité des rôles lorsque l'individu maintient dans une situation un rôle correspondant à une autre B. Préjugés et stéréotypes Tout individu fonctionne, consciemment ou non, avec un certain nombre de préjugés et stéréotypes sociaux qui facilitent ou perturbent la communication. Ces jugement préétablis sont liés à l'histoire du groupe d'appartenance du sujet, mais aussi à un certain nombre d'autres facteurs: c'est ainsi que les préjugés sociaux à l'égard d'une minorité ethnique apparaissent ou prennent une ampleur considérable dans des situation de crise sociale ou économique. S'ils jouent un rôle déterminant dans la communication, c'est qu'ils sont l'une des composantes de la représentation de l'autre et donc de la signification attribuée à la situation.. p. 13

14 2.1.2.1. Variables physiques ou objectives
La qualité de la communication va en grande partie dépendre de la qualité et de la pertinence du code utilisé. Le code sera d'autant plus efficace qu'il sera adapté à la nature de l'information échangée, à la finalité de la situation, aux caractéristiques des acteurs concernés On peut considérer que pour toute communication, il existe un code optimal qui permet la meilleure compréhension du message transmis. Il doit toujours être élaboré en fonction du récepteur. Dans une situation de communication visant la transmission ou l'échange d'informations, le code utilisé sera d'autant plus performant qu'il sera non ambigu. 1 L'adaptation du langage à l'interlocuteur est, semble-t-il, un comportement apparaissant dès le plus jeune âge. Masur a montré (1978) que des enfants de 4 ans modifient et adaptent leur mode d'expression usuel lorsqu'ils sont confrontés à des partenaires plus jeunes (2 ans). Siegel a montré (1963) que face à des handicapés mentaux aussi bien les parents que la plupart des adultes utilisent spontanément un système linguistique moins élaboré. Par ex. les phrases énoncées sont d'autant plus brèves et simples que le handicap de l'interlocuteur est important. 2 1. Une situation d'apprentissage peut avoir des visées différentes … p. 14 2. Feuerstein propose au contraire une "attitude active modifiante"

15 2.1.2.2. Variables psychologiques et psycho-sémantiques
A. L'effet de halo engendré par la résonance symbolique que peut éveiller tel ou tel mot chez les acteurs: * un mot, une idée, un message peut déclencher une chaîne d'associations individuelles qui peut, dans certains cas, bloquer toute communication ("mots chocs" liés à l'histoire pers. * d'un pt de vue social et collectif, l'utilisation de tel ou tel terme témoigne svt de positions idéologiques ("flics" ou "forces de l'ordre" ou "gardiens de la paix") B. Le poids des mots dont certains jouent un rôle central dans la compréhension ou l'interprétation: Ainsi, les adjectifs qui témoignent d'un écart à la norme sociale (ex.: "malhonnête") ont un poids plus important dans le jugement que des adjectifs plus neutres (ex.: "intelligent") C L'ordre des mots peut jouer un rôle décisif dans la signification attribuée: * les premiers mots étant survalorisés par rapport aux mots qui leur succèdent ("effet de primauté") … comme le sont les premiers instants d'une rencontre * les derniers les privilégient dans le processus de mémorisation ("effet de récence") p. 14

16 2.1.2.3. Choix du canal de communication
Pour la psychologie sociale, le canal de communication ne se limite pas aux supports utilisés ou aux moyens mis en œuvre pour acheminer le message (par ex. voix, écriture, geste). Il comprend également les conditions physiques dans lesquelles s'effectuent les échanges: la position dans l'espace, le lieu de la rencontre, etc. Ainsi, l'on sait que 2 types de disposition spatiale favorisent la communication: le face-à-face et le côte-à-côte … choix qui auront un effet direct sur la nature de l'expression : - langage oral plus proche du langage écrit - organisation du discours plus structurée etc. Le choix du canal a également une signification sociale. Ainsi, le choix du canal écrit manifeste une intentionnalité: - marquage de l'objectif (év. enregistrement du message) - vision de la tâche (écrit plus approprié que l'oral) - type de relation (év. marquage de distance, de hiérarchie, de volonté de rester ds un mode de relation formel) p. 16

17 Rôle des acteurs Dans la plupart des situations de communication, le locuteur dispose d'une marge de manœuvre, d'une liberté assez importante. C'est lui qui peut choisir les mots et le langage qu'il utilise, qui les agence dans un certain ordre, qui les transmet en utilisant un canal donné, etc. L'émetteur est donc "un créateur" qui fournit par son message tout un ensemble d'informations, de signes à propos de lui-même, de sa vision de l'objet de communication, de la situation sociale qu'il souhaite ou perçoit. Informations perçues, interprétées, jugées par son interlocuteur et qui vont déterminer les réactions, l'engagement, la réceptivité ou le blocage de ce dernier. La communication n'est donc pas seulement échange, elle est structurante socialement dans les limites des contraintes de la situation (code linguistique, tâche, normes sociales, statuts). C'est bien en ce sens qu'elle est échange de significations dans un ensemble de transactions (Bromberg, 1990). p. 17

18 2.1.3.1. Rôle du contexte spatial
La disposition spatiale des locuteurs joue un rôle essentiel dans la nature des échanges: - type de langage utilisé, - interprétation de la finalité de la situation. La simple disposition des tables dans une salle de conférence manifeste une intentionnalité: - dialogue et échange pour un espace ouvert et circulaire, - monologue et absence d'interaction pour un espace fermé, ordonné et hiérarchisé. Le lieu choisi pour communiquer, mais aussi - le moment, - l'utilisation ou non d'éléments matériels marqués socialement (fauteuils, bureaux, etc.) Interviennent directement sur la nature et la qualité de l'interaction entre acteurs. p. 18

19 2.1.3.2. Rôle du contexte social
Nous ne reviendrons pas sur l'importance de la nature et de la répartition des statuts et des rôles sociaux dans les communications. Autre facteur: Effet de la présence d'un public ou d'observateurs sur le comportement -> "co-action". La présence d'un public passif agit directement sur - la motivation - la démarche cognitive - la performance de sujets effectuant différents tapes de tâches (Zajonc, 1967), en augmentant ces paramètres MAIS - en gênant l'apprentissage ! La "co-action" entraîne également , pour les jugements émis - une plus grande modération , - une plus grande uniformité.. La "co-action" intervient donc positivement lorsque les sujets effectuent des tâches qu'ils maîtrisent bien. Par contre, elle a un rôle négatif dès qu'il s'agit d'aborder des problèmes complexes nécessitant un apprentissage. p. 18

20 2.1.3.3. Rôle du contexte culturel et idéologique
La pratique de la communication, le décodage de la signification d'indicateurs verbaux ou non-verbaux sont directement déterminés par le contexte culturel, au sens étroit et au sens large. Au sens étroit, la micro-culture d'une organisation, d'une institution, d'un groupe social donné détermine des modes de communication, un système d'échanges qui peut être complètement spécifique - c'est-à-dire compréhensible et mis en œuvre que dans ce contexte limité-. Au sens large, nous savons tous par expérience, qu'il peut être extrêmement difficile de communiquer avec des interlocuteurs issus d'une autre culture, faute de moyens de codage et de décodage appropriés de l'information transmise. Par exemple, si dans notre culture le sourire manifeste une attitude d'écoute et de relation positive, Il en va très différemment dans d'autres cultures: chez les cafres de Bornéo il exprime le dédain, chez les Japonais, l'embarras (Stoetzel – 1963). p. 19

21 2

22 Facteurs communication
2.2. Communication bilatérale et feedback 1/2 Lorsqu'on consulte le schéma "Emetteur – Récepteur", la communication apparaît comme un système complexe, déterminé par un ensemble de facteurs matériels, psychologiques, cognitifs et sociaux. Les causes de difficulté ou de perturbation dans la communication sont nombreuses et puissantes. Il est donc indispensable qu'existent dans ce système des possibilités de régulation, d'adaptation et de transformation. Quelle que soit l'option théorique choisie, la conclusion est identique: pour être efficace, la communication doit fonctionner comme un système circulaire, elle doit s'auto-réguler. L'élément central de cette régulation est constitué par … LE FEEDBACK qui permet au récepteur d'émettre ses réactions. Une communication correcte repose sur une flexibilité des rôles, Un échange et non pas une transmission. Toute communication doit s'analyser, s'organiser et se réaliser comme une interaction, toute communication doit être bilatérale. 2/2 Facteurs communication 2. 2.2.

23 Facteurs communication
2.2. Communication bilatérale et feedback 2/2 Qu'il s'agisse de transmission d'ordres, de consignes ou d'informations, d'échanges socio-affectifs, c'est la rétroaction réciproque qui permet l'atteinte optimale des objectifs. Cette rétro-action, ce feedback, correspond à 4 fonctions : Fonction de contrôle de la compréhension, de la bonne réception des messages Fonction d'adaptation du message aux caractéristiques des acteurs, aux difficultés rencontrées ou à d'autres événements nécessitant une modification du contenu ou/et de la forme Fonction de régulation sociale par la flexibilité des rôles et des fonctions assurées par les différents acteurs facilitant la compréhension du point de vue de l'autre et favorisant l'apprentissage social Fonction socio-affective enfin: l'existence du feedback augmente la "sécurité interne" des acteurs. Il réduit l'appréhension et augmente la satisfaction. Reste un problème: celui de la nature du feedback, de ce retour de la communication vers l'autre. Quel est feedback optimum à une communication authentique ? -> Cf. "La communication interindividuelle" 1/2 Facteurs communication 2. 2.2.

24 Communication interindividuelle
3.1. Les 6 attitudes de Porter p. 25 Attitude d'interprétation Attitude d'évaluation Attitude de soutien Attitude de questionnement Attitude de soutien Attitude de compréhension Situation optimale de la communication Tableau récapitulatif 3.2. L'orientation non-directive de Rogers p. 37 Acceptation inconditionnelle de l'Autre Neutralité bienveillante Authenticité Empathie 3.3. La dimension non-verbale de la communication p. 59 Communication interindividuelle 3.

25 Communication interindividuelle
3.1. Les 6 attitudes de Porter Attitude d'interprétation Attitude d'évaluation Attitude de soutien Attitude de questionnement Attitude de conseil Attitude de compréhension -> Situation optimale de communication Tableau récapitulatif p. 25 L'entretien de face à face en situation professionnelle – C. Bousquet + G. Panisse - La lettre du CEDIP – fiche 46-1 3.1. PORTER Communication interindividuelle 3. 3.1.

26 3.1.1. Attitude d'interprétation (ou l'art de l'herméneutique)
1/2 Attitude d'interprétation (ou l'art de l'herméneutique) Définition C'est l'attitude qui consiste à formuler, à verbaliser à l'autre les raisons cachées qui sous-tendent ce qu'il vient de dire ou de faire. Type de relation -> interprétant et interprété -> création ou renforcement d'une relation hiérarchisée -> relation de dépendance de l'interprété Conséquences Refus / contre-dépendance agressivité Blocage de l'expression interprétation fausse ok ! juste ->déclenche svt blocage d'autant + important que l'interprétation est pertinente ! p. 25 2/2 3.1. PORTER Attitude d' interprétation 3.1.1 Communication interindividuelle 3. 3.1.

27 Attitude d' interprétation Communication interindividuelle
2/2 Attitude d'interprétation (ou l'art de l'herméneutique) Conclusion Comment se fait-il que l'on dise que l'interprétation est une attitude négative alors que l'on sait qu'un certain nombre de praticiens de la psychologie utilisent l'interprétation de manière quasi systématique ? On peut répondre à cela que l'interprétation dans les situations thérapeutiques est une formulation qui n'apparaît pertinente qu'à partir d'un certain moment de la communication de la cure. Cette attitude peut être ponctuellement mise en œuvre pour avancer une hypothèse différente, MAIS en précisant qu'il s'agit d'une interprétation et en la soumettant à l'avis de l'interlocuteur. Une interprétation peut jouer un rôle positif, à condition qu'elle soit formulée à un moment où l'autre peut l'entendre, l'accepter et l'assumer. C’est-à-dire se l'approprier. Et c'est parce qu'il peut se l'approprier qu'à ce moment-là elle va jouer un rôle positif. L'attitude d'interprétation ne peut, en aucun cas, être le fondement de la communication, elle ne peut en être que l'aboutissement. C'est la règle de la non-interprétation qui peut être formulée simplement: plus j'interprète, moins je permets à l'autre de s'exprimer réellement, personnellement, profondément. p. 26 1/2 3.1. PORTER Attitude d' interprétation 3.1.1 Communication interindividuelle 3. 3.1.

28 Communication interindividuelle
Attitude d'évaluation (ou de jugement) 1/2 Définition C'est l'attitude qui consiste à formuler un jugement positif ou négatif par rapport à ce que l'autre exprime ou à ce que l'autre fait. Type de relation -> évaluateur et évalué -> création ou renforcement d'une relation hiérarchisée -> relation de dépendance de l'évalué Conséquences Evaluation négative Evaluation positive Blocage de la communication Risque d'induction: sélection ds les opinions, informations ou sentiments des éléments qui permettent de continuer à recevoir des éva + Réaction de contre-dépendance: agressivité p. 28 2/2 3.1. PORTER Attitude d' évaluation 3.1.2 Communication interindividuelle 3. 3.1.

29 Communication interindividuelle
Attitude d'évaluation (ou de jugement) 2/2 Conclusion Pour favoriser la communication dans un entretien de face-à-face, l'attitude d'évaluation est donc à proscrire, du moins de façon permanente. Si nécessaire, son utilisation soit être très ponctuelle et toujours pédagogique: explication des motifs de l'évaluation et droit de réponse de l'interlocuteur jugé. La conclusion est le principe de la non-évaluation: plus j'évalue quelqu'un, que ce soit positivement ou négativement, moins je lui laisse la possibilité de s'exprimer de manière authentique. Plus je veux que l'autre s'exprime, moins je dois le juger. p. 29 1/2 3.1. PORTER Attitude d' évaluation 3.1.2 Communication interindividuelle 3. 3.1.

30 3.1.3. Attitude de soutien (ou de relation d'aide)
1/2 Cf. attitude de conseil Définition C'est l'attitude qui consiste à proposer à l'autre, compte tenu de ce qu'il a exprimé, des solutions ou des éléments de solutions. C'est donc une attitude qui, a priori, manifeste un intérêt pour l'autre. Type de relation -> aidant et aidé -> création ou renforcement d'une relation hiérarchisée -> relation de dépendance de l'aidé Conséquences Superficialité du discours: centration sur les solutions au détriment de l'analyse du problème lui-même Induction ds le sens des solutions proposées par le conseiller "Ne dramatisons pas" "Ce n'est pas si grave" "Tu t'en sortiras" Attitudes rassurantes qui manifestent une non-prise en compte du vécu de l'autre p. 29 agressivité blocage 2/2 3.1. PORTER Communication interindividuelle 3. Attitude de soutien 3.1.3 3.1.

31 Communication interindividuelle
Attitude de soutien (ou de relation d'aide) 2/2 Cf. attitude de conseil Conclusion Plus je conseille quelqu'un, plus j'aide quelqu'un, moins je lui permets de s'exprimer réellement. Cette prise de position pose problème car d'une part l'une des fonctions des psychologues est la fonction de conseil et, d'autre part, il y a des gens dont la fonction c'est le métier de conseiller (conseil d'orientation professionnelle par ex.) En fait, quand nous disons que l'attitude de conseil est une attitude à exclure de la communication, il ne s'agit pas de dire qu'on ne va pas s'intéresser aux autres, que l'on ne va pas les aider ou les conseiller. Il s'agit de dire que même si l'objectif est d'aider ou de conseiller, cette aide ou ce conseil nécessite que le demandeur puisse exprimer et développer au maximum ses questions ou ses demandes. L'attitude d'aide ou de conseil ne peut pas fonder une communication authentique entre les personnes; elle en est l'aboutissement. Plus je conseille quelqu'un, plus j'aide quelqu'un, moins je lui permets de s'exprimer réellement. Aussi, faut-il suivre la règle de non-conseil ou de non-aide: plus je veux permettre à quelqu'un de s'exprimer réellement, moins je dois adopter par rapport à lui une attitude de conseil, une attitude d'aide, une attitude rassurante. p. 31 1/2 3.1. PORTER Communication interindividuelle 3. Attitude de soutien 3.1.3 3.1.

32 3.1.4. Attitude de questionnement (ou d'enquête)
1/2 Définition C'est l'attitude qui consiste, pour permettre à l'autre de s'exprimer, à lui poser des questions. Type de relation Objectif: expression de l'autre -> prééminence de celui qui s'exprime … mais… -> questionneur et questionné (Cf. enquêteur ? Inspecteur ? voire inquisiteur ?) -> création ou renforcement d'une relation hiérarchisée ("C'est moi qui pose les questions !") -> relation de dépendance du questionné Conséquences Superficialité de la personne enquêtée Canalisation et manipulation de l'expression de l'autre Info sur des faits, des comportements (non sur des sentiments, des motivations) sélection des questions: choix délibérés ou inconscients formulation des questions: termes "ne pas autoriser" ne donne pas la même adhésion que "interdire" ordre des questions: on tient compte de la réponse à la Q1 lorsqu'on répond à la Q2 p. 31 2/2 3.1. PORTER Communication interindividuelle 3. Attitude de questionnemt 3.1. 3.1.4

33 Communication interindividuelle Attitude de questionnemt
Attitude de questionnement (ou d'enquête) 2/2 Conclusion Même s'il s'énonce comme visant l'expression, force est de constater que le questionnement présente des dangers importants si l'on veut connaître le point de vue de l'autre: plus on pose de questions, moins il peut approfondir et plus il peut être canalisé. Une communication authentique nécessite donc une utilisation la plus limitée possible du questionnement. Non pas sa suppression, car dans l'interaction communicative, l'autre s'attend à ce que l'on pose des questions et le fait de ne lui en poser aucune risquerait d'induire chez lui surprise, méfiance et donc de détériorer le climat. Pour une communication optimale: non-questionnement systématique car plus je pose de questions, moins je permets à l'autre de s'exprimer librement et profondément. -> utilisation minimale de questions -> lorsque les questions s'avèrent indispensables, formulation la plus ouverte possible ("questions ouvertes") p. 34 1/2 3.1. PORTER Communication interindividuelle 3. Attitude de questionnemt 3.1. 3.1.4

34 Attitude de conseil 1/2 Cf. attitude de soutien Définition C'est l'attitude qui consiste à proposer à l'autre, compte tenu de ce qu'il a exprimé, des solutions ou des éléments de solutions. C'est donc une attitude qui, a priori, manifeste un intérêt pour l'autre. Type de relation -> conseilleur et conseillé -> création ou renforcement d'une relation hiérarchisée -> relation de dépendance du conseillé Conséquences Superficialité du discours: centration sur les solutions au détriment de l'analyse du problème lui-même Induction ds le sens des solutions proposées par le conseiller "Ne dramatisons pas" "Ce n'est pas si grave" "Tu t'en sortiras" Attitudes rassurantes qui manifestent une non-prise en compte du vécu de l'autre p. 29 agressivité blocage 2/2 3.1. PORTER Communication interindividuelle 3. 3.1. Attitude de conseil 3.1.5

35 Communication interindividuelle
Attitude de conseil 2/2 Cf. attitude de soutien Conclusion Plus je conseille quelqu'un, plus j'aide quelqu'un, moins je lui permets de s'exprimer réellement. Cette prise de position pose problème car d'une part l'une des fonctions des psychologues est la fonction de conseil et, d'autre part, il y a des gens dont la fonction c'est le métier de conseiller (conseil d'orientation professionnelle par ex.) En fait, quand nous disons que l'attitude de conseil est une attitude à exclure de la communication, il ne s'agit pas de dire qu'on ne va pas s'intéresser aux autres, que l'on ne va pas les aider ou les conseiller. Il s'agit de dire que même si l'objectif est d'aider ou de conseiller, cette aide ou ce conseil nécessite que le demandeur puisse exprimer et développer au maximum ses questions ou ses demandes., et que l'interlocuteur puisse progresser dans sa réflexion grâce à des éclairages nouveaux d'analyse, lui permettant de trouver lui-même les solutions adaptées. Plus je conseille quelqu'un, plus j'aide quelqu'un, moins je lui permets de s'exprimer réellement. Aussi, faut-il suivre la règle de non-conseil ou de non-aide: plus je veux permettre à quelqu'un de s'exprimer réellement, moins je dois adopter par rapport à lui une attitude de conseil, une attitude d'aide, une attitude rassurante. p. 31 1/2 3.1. PORTER Communication interindividuelle 3. 3.1. Attitude de conseil 3.1.5

36 Communication interindividuelle
Attitude de compréhension (ou empathique) 1/2 Définition C'est l'attitude qui consiste à manifester à l'Autre que l'on s'intéresse à ce qu'il dit et qu'on l'écoute pour essayer de le comprendre et non pas de le juger. Cette attitude se manifeste concrètement par la reformulation, intervention qui consiste à renvoyer à l'Autre ce qu'il vient d'exprimer dans un souci de contrôle de la compréhension et de stimulation de l'expression et de l'approfondissement. Type de relation Reformuler, c'est reprendre ce que l'Autre vient d'exprimer -> celui qui reformule est dépendant de celui qui s'exprime -> relation de dépendance inversée par rapport aux 5 autres attitudes ! Conséquences Création d'un climat relationnel facilitateur de l'expression Approfondissement de l'expression Attention aux interprétations -> seulement "entendre" -> ni sélection, ni prise de position p. 34 2/2 3.1. PORTER Communication interindividuelle 3. 3.1. Attitude de conseil 3.1.5

37 Communication interindividuelle
Attitude de compréhension (ou empathique) 2/2 Conclusion Mécanismes mis en œuvre pour l'attitude de compréhension: non-canalisation climat relationnel favorable invitation à l'approfondissement Leur analyse permet de conclure que c'est la compréhension qui va constituer la composante essentielle de la situation optimale de communication visant l'expression de l'autre. Toutefois, selon la situation, l'interlocuteur peut ressentir un refus d'engagement, une volonté de ne pas dire le fond de sa pensée, de ne pas vraiment s'intéresser au problème. Un sentiment d'insécurité peut naître de cette perception. p. 35 1/2 3.1. PORTER Communication interindividuelle 3. 3.1. Attitude de conseil 3.1.5

38 Conséquences sur l'Autre Communication interindividuelle
3.1.8 Types d'attitudes Conséquences sur l'Autre Pour l'apprentissage … EVALUATION Porter un jugement positif ou négatif Si négatif - agressivité / blocage Si positif - maintien feedback gratifiant recherché Favoriser les évaluations Formative et formatrice Cf. 4 formes de feedback * 2. INTERPRETATION Expliquer, donner les raisons cachées du discours, du comportement Int. fausse - blocage Int. juste - agressivité - canalisation, justification Susciter chez l'apprenant la recherche d'explications éventuelles par lui-même 3. AIDE Proposer une solution, dédramatiser, rassurer - Superficialité de l'expression - Canalisation - Démobilisation car décalage la recherche de solutions éventuelles 4. QUESTIONNEMENT Poser des questions pour obtenir plus d'informations - Réponses superficielles, non-approfondiss. - Canalisation, manipulation (in)consciente - Perception d'un harcèlement (inquisition) Questionnement non-systématique Questions ouvertes Questions axées sur le COMMENT 5. CONSEIL 6. COMPREHENSION Reformuler pour essayer de comprendre sans juger - Création d'un climat positif (réduction de menaces) - Incitation à poursuivre et approfondir Avec les 4 composantes de Rogers: Acceptation incond. / Neutralité bienv. Authenticité / Empathie p. 38 * Evaluations sociale, symbolique, critériée et normative 3.1. PORTER Communication interindividuelle 3. 3.1.

39 Communication interindividuelle
3.2. L'orientation non-directive de Rogers Acceptation inconditionnelle de l'Autre Neutralité bienveillante Authenticité Empathie p. 37 L'entretien de face à face en situation professionnelle – C. Bousquet + G. Panisse - La lettre du CEDIP – fiche 46-1 Communication interindividuelle 3.2. 3.2. ROGERS

40 Communication interindividuelle
Acceptation inconditionnelle de l'Autre C'est le refus de tout jugement sur ce que l'autre exprime, Mais aussi l'acceptation du silence éventuel de l'autre. Acceptation inconditionnelle de ce qui est dit, de la manière dont cela est exprimé et du fait que l'autre ne souhaite pas exprimer tel ou tel sentiment. p. 38 Communication interindividuelle 3.2. 3.2. ROGERS Acceptation 3.2.1

41 Communication interindividuelle
Neutralité bienveillante La condition indispensable pour que le climat souhaité s'installe, c'est que le thérapeute ou l'interviewer s'intéresse réellement à ce qu'exprime l'autre. Seule l'authenticité de l'intérêt pour l'autre permet d'être disponible pour lui, par rapport à ce qu'il dit. Elle est une condition absolue d'une écoute compréhensive. Cette authenticité peut aller jusqu'à devoir exprimer ses propres sentiments dans la situation de l'interaction. p. 38 Communication interindividuelle 3.2. 3.2. ROGERS Neutralité 3.2.2

42 Communication interindividuelle
Authenticité La condition indispensable pour que le climat souhaité s'installe, c'est que le thérapeute ou l'interviewer s'intéresse réellement à ce qu'exprime l'autre. Seule l'authenticité de l'intérêt pour l'autre permet d'être disponible pour lui, par rapport à ce qu'il dit. Elle est une condition absolue d'une écoute compréhensive. Cette authenticité peut aller jusqu'à devoir exprimer ses propres sentiments dans la situation de l'interaction. p. 39 Communication interindividuelle 3.2. 3.2. ROGERS Authenticité 3.2.3

43 Communication interindividuelle
1/2 Empathie C'est une qualité, une aptitude et une volonté, probablement la composante la plu difficile à mettre en œuvre. Elle nécessite la volonté et la capacité de contrôler ses propres réactions socio-affectives afin de se rendre disponible à l'autre. Elle consiste à s'immerger dans le monde subjectif de l'autre, pour essayer de le comprendre de l'intérieur, à voir la situation avec les yeux de l'autre. Non pour se mettre à sa place *, mais d'une certaine manière ressentir ce qu'il ressent, essayer de savoir, dit Rogers, "comment on se sent si on est l'autre, afin de ressentir non seulement les choses superficiellement, mais aussi accéder à des significations plus profondes". p. 39 * "Si l'on se met à la place de l'autre, l'autre, où est-ce qu'il se mettra ?" Lacan 2/2 Communication interindividuelle 3.2. 3.2. ROGERS Empathie 3.2.4

44 Communication interindividuelle
2/2 Empathie On oublie trop souvent que l'empathie est définie par 2 composantes: - la réceptivité aux sentiments vécus de l'autre, - la capacité verbale de communiquer cette compréhension. L'empathie doit donc être active et transmise à l'autre. Une empathie qui ne s'exprime pas n'est qu'une attitude interne sans grand effet sur la qualité de la communication. Si le climat positif est créé, alors, nous dit Rogers, pourra se mettre en œuvre "la capacité qu'a tout individu de se comprendre lui-même et de résoudre ses propres problèmes à suffisance pour la satisfaction et l'efficacité nécessaires au fonctionnement adéquat". L'exercice de cette capacité requiert une très importante activité intérieure et extériorisée, verbale et non-verbale, de la part du thérapeute. Aussi, à la place qu'approche non-directive, Rogers préfère approche, relation centrée sur le client. p. 40 1/2 Communication interindividuelle 3.2. 3.2. ROGERS Empathie 3.2.4

45 Communication interindividuelle
3.3. La dimension non-verbale de la communication Fonctions de la communication non-verbale Spécificités du langage non-verbal Rôle du visage et des mimiques Postures et gestes dans la communication Rôle de l'espace et des distances Importance du non-verbal dans la communication p. 59 Communication interindividuelle 3. 3.3.

46 Communication interindividuelle
Fonctions de la communication non-verbale Fonction d'information sur l'émetteur C'est la principale fonction du comportement non-verbal qui permet d'appréhender directement - l'état émotionnel de l'émetteur, son vécu affectif, - l'image de lui-même que veut donner l'émetteur, - le type de relation qu'il est prêt à engager avec l'autre. Dans la mesure où le comportement non-verbal peut résulter soit de phénomènes inconscients ou incontrôlés, soit d'une volonté délibérée, il informe tout aussi bien sur l'être que sur le paraître. Fonction d'étaiement du langage Les comportements non-verbaux qui accompagnent le lange (mvts des yeux, gestes, mimiques) jouent 2 rôles: - ils ponctuent, renforcent, confirment l'émission orale; - ils permettent à un certain nombre d'informations utiles ou nécessaires à la communication de passer directement: direction du regard ou mvts des yeux indiquent immédiatement à qui le message s'adresse. Ils sont svt les éléments essentiels du feedback nécessaire à l'efficacité de la communication. p. 60 Communication interindividuelle 3. 3.3.

47 Communication interindividuelle
1/2 Spécificités du langage non-verbal Sauf dans la communication sonore ou olfactive, la communication non-verbale suppose une unité de lieu et une unité de temps entre émetteur et récepteur. Unité de lieu Présence simultanée de l'émetteur et du récepteur Unité de temps La communication non-verbale est immédiate, elle meurt dans l'instant (l'avantage des mots c'est précisément d'être indépendant du lieu et du temps). Support privilégié pour l'expression des émotions et des sentiments, elle joue sur un registre plus spontané, moins codifié, plus complexe que le langage. Losqu'apparaît des discordances entre ce qui est dit (indice verbal) et les gestes ou les expressions qui accompagnent (indice visuel), ce sont ces derniers qui provoquent les impressions dominantes. p. 61 2/2 Communication interindividuelle 3. 3.3.

48 Communication interindividuelle
2/2 Spécificité du langage non-verbal Et c'est ainsi que le jugement global sur l'autre dépend: - pour 7% de la manière dont ils sont exprimés (appréciation verbale positive) - Pour 38% de la manière dont ils sont exprimés (appréciation vocale positive) - pour 58% de l'expression kinésique et des mimiques (appréciation kinésique positive) On comprend le rôle essentiel de l'observation dans le contrôle des interactions. Ecouter l'autre et le comprendre c'est à la fois - entendre ce qu'il dit et - observer et décoder les signes non-verbaux qui accompagnent cette expression. Ici ne seront présentés que les composantes essentielles de la dimension non-verbale: visage et mimiques (3.3.3.), postures et gestes (3.3.4.), type d'espace et distances dans lequel se déroule l'interaction (3.3.5.). p. 61 1/2 Communication interindividuelle 3. 3.3.

49 Communication interindividuelle
1/2 Rôle du visage et des mimiques Dans toute interaction directe, la perception du visage de l'autre est immédiate et svt essentielle dans le décodage de sa motivation à communiquer. Deux indicateurs sont particulièrement importants: le regard et le sourire. Le regard Regarder l'Autre, c'est montrer que l'on s'intéresse à lui, c'est aussi une façon de s'impliquer et de personnaliser la relation. Il y a des regards facilitateurs et des regards perturbateurs… affectés par 3 types de variables: culturelles, sociales et situationnelles. - Selon les cultures, le regard est plus ou moins accepté. - Selon le statut social, l'un regarde l'autre plus lorsqu'il parle (dominant), ou lorsqu'il écoute (dominé). - Selon la situation, le regard facilite la relation (situation claire) ou provoque gêne ou fuite (situation ambiguë) p. 63 2/2 Communication interindividuelle 3. 3.3.

50 Communication interindividuelle
2/2 Rôle du visage et des mimiques Le sourire Dans une interaction, le sourire est un élément clé, voire le plus important, de la qualité du climat relationnel. Il témoigne d'une volonté d'échange et d'une acceptation de l'Autre. Il a par ailleurs une caractéristique intéressante: il est svt contagieux. Si le rire est expression, le sourire, lui, est communication. Nous parlons ici, bien entendu, du "vrai" sourire, et non des rictus ou des multitudes de sourires "négatifs". p. 63 1/2 Communication interindividuelle 3. 3.3.

51 Communication interindividuelle
1/3 Postures et gestes dans la communication Les postures Nous appelons "posture" la position et l'orientation du corps durant l'interaction. C'est une modalité de l'expression kinésique, c'est-à-dire le langage du corps. Depuis W. James, la plupart des auteurs s'accordent pour définir 4 postures fondamentales, liées chacune à une attitude spécifique. - Posture en expansion : tête, tronc et épaules sont en extension -> Attitude de domination ou de mépris de l'Autre - Posture de rejet : corps (surtout tête/buste) se détourne d'autrui. -> Attitude de refus de l'Autre ou de crainte de la relation - Posture de contraction : tête fléchie sur le tronc, épaules tombantes -> Attitude de soumission, d'abattement, de renoncement à la relation p. 64 Chacune de ces 3 postures est donc un obstacle à une communication authentique et génère des mécanismes de défense, de blocage ou de démotivation à l'expression. 2/3 Communication interindividuelle 3. 3.3.

52 Communication interindividuelle
2/3 Postures et gestes dans la communication - Posture d'approche : buste et tête inclinés vers l'autre, bras et mains ouverts -> Attitude d'accueil, d'écoute, de centration sur l'autre. Cette posture est un élément déterminant pour un climat relationnel positif. C'est la posture dominante de l'écoute active. Les gestes Ils sont déterminés par 5 grands facteurs (Martin, 1999): - nos racines, notre histoire personnelle - notre culture - notre statut social - notre état psychique - le contexte dans lequel ils apparaissent On distingue les gestes "négatifs" et les gestes "positifs" 3/3 p. 64 1/3 3/3 Communication interindividuelle 3. 3.3.

53 Communication interindividuelle
3/3 Postures et gestes dans la communication - Gestes "négatifs" * gestes bas * gestes centrés sur soi * gestes "barrières" (mains devant soi, paumes tournées vers l'autre) * gestes parasites (sans rapport ou en décalage avec le message - Gestes "positifs" * gestes ouverts (par ex. gestes ronds, en douceur) * gestes extravertis (vont vers l'autre) * gestes de ponctuation (mvts de tête de haut en bas) * gestes révélateurs (incontrôlés, ils "révèlent" leur auteur) : - les auto-contacts (grattage de tête, contacts mains/visage) - gestes de dérivation (prendre/tourner stylo, lunettes…) p. 64 1/3 2/3 Communication interindividuelle 3. 3.3.

54 Communication interindividuelle
1/2 Rôle de l'espace et des distances L'organisation concrète de l'espace dans lequel se déroule l'interaction, comme la distance séparant les différents locuteurs joue un rôle essentiel dans la communication. On transmet des messages non seulement par des mots, mais aussi par le biais de l'espace et des distances qui véhiculent une signification sociale et indique le type de relation recherchée. - Position sociale: les gens se tiennent plus près les uns des autres lorsqu'ils sont d'un même rang. Celle du rang plus élevé peut s'approcher davantage… - Culture: par rapèort aux gens du sud de l'Europe et du Moyen-Orient, les Canadiens se tiennent relativement loin les uns des autres lorsqu'ils conversent. - Contexte: plus l'endroit où l'on se trouve est vaste, plus la distance interpersonnelle diminue. p. 67 2/2 Communication interindividuelle 3. 3.3.

55 Communication interindividuelle
2/2 Rôle de l'espace et des distances - Sujet traité: on se tient près d'une personne avec laquelle on parle de choses intimes, et on s'éloigne lorsque les questions sont impersonnelles, générales. - Sexe et âge: les femmes se rapprochent davantage les unes des autres que les hommes. Ce sont les interlocuteurs de sexe opposé qui maintiennent le plus de distance entre eux. Les enfants se tiennent plus près les uns des autres que les adultes. - Evaluation positive et négative: on se tient plus loin de ses ennemis que de ses amis, des individus en position d'autorité que de ses pairs. E. T. Hall a créé le terme de "proxémique" pour qualifier ce qui concerne espace et interaction. Dans notre culture, la proxémie se développe en 4 zones: - zone intime -> distance de l'avant-bras , env. 50 cm - zone personnelle -> bras tendu, de 70cm à 1.20m - zone sociale -> de 1.20m à 2.40 - zone publique -> au-delà de 2.40m p. 68 1/2 Communication interindividuelle 3. 3.3.

56 Communication interindividuelle
Importance du non-verbal dans la communication La prise en compte de la dimension non-verbale de la communication permet de souligner un point essentiel: la qualité d'une communication dépend à la fois de ce que je dis et de la manière dont je le dis. La préparation d'une communication et la qualité de l'interaction nécessitent un travail à la fois sur le fond et sur la forme du message. Tous les spécialistes de la communication s'accordent sur un constat malheureusement peu attractif: 70% du message passe par le relationnel c-à-d la forme et les indicateurs non-verbaux 30% seulement par le contenu du message. p. 69 Communication interindividuelle 3. 3.3.

57 Communication ds les groupes
4. Communication dans les groupes 4.1. Introduction 4.2. Courant dynamique (Kurt Lewin) Fonctions exercées dans le groupe Leadership dans les groupes 4.3. Courant interactionniste 4.4. Courant psychanalytique 4.5. Recherches sur les phénomènes de groupe Styles de leadership et processus de groupe Déviation, rejet et communication dans les groupes Cohésion dans les groupes Changement social dans les groupes p. 73 Communication ds les groupes 4.

58 Communication ds les groupes
4.1. Introduction On pourrait définir simplement le groupe comme un ensemble de personnes interdépendantes et ce critère semble bien en effet l'élément fondateur de toute réalité groupale. Il nous semble cependant trop large pour définir l'objet sur lequel travaille la psychologie sociale: le groupe restreint. Car le groupe qui va nous intéresser est celui où les individus peuvent effectivement interagir, communiquer, se percevoir directement et dont la taille sera nécessaire réduite. La plupart des auteurs s'entendent pour considérer qu'un groupe restreint comprend de 3 à 4 personnes jusqu'à 25. De Visscher définit 7 caractéristiques "inévitables" pour qualifier un "groupe restreint": 1. Une unité de temps et de lieu (relative proximité et distance interindividuelle minimale) 2. Une raison d'être de rester ensemble 3. Un sort relativement commun 4. La possibilité d'une perception et d'une représentation de chacun des membres l'un par l'autre 5. La perception d'une certaine "groupalité" perçue par les membres et/ou des personnes extérieures 6. La possibilité de communication met d'interactions effectives, verbales et non-verbales 7. Une durée suffisante pour qu'il soit possible qu'un éventuel processus d'institutionnalisation s'engage p. 73 Communication ds les groupes 4. 4.1.

59 Communication ds les groupes
4.2. Courant dynamique (Kurt Lewin) 1/3 Le système théorique élaboré par Kurt Lewin à propos du fonctionnement psychologique individuel allait s'avérer d'une richesse exceptionnelle pour comprendre les processus de groupe. Ils constituent un progrès décisif, un renversement fondamental par rapport à l'approche traditionnelle des groupes telle qu'elle existait dans les années trente. Deux idées de base fondent l'approche lewinienne: 1. le comportement d'un individu ou d'un groupe est tjs déterminé par les éléments constituant son environnement psychologique et social. L'objet doit tjs être référé à la situation, au champ. 2. Le groupe doit être considéré comme un ensemble de personnes interdépendantes. Le groupe constitue un tout, une organisation et non pas une juxtaposition ou une collection d'individus. Fonctions exercées dans le groupe p. 74 Leadership dans les groupes 2/3 3/3 Communication ds les groupes 4. 4.2.

60 Communication ds les groupes
Fonctions exercées dans le groupe 2/3 Comme dans le schéma du fonctionnement individuel, le groupe est soumis à des forces externes (l'environnement) et internes (liées aux membres du groupe et à la nature de leurs interactions). Ces forces exercent des tensions. A. Tensions positives résultant de la volonté d'atteindre certains objectifs -> comportements d'approche -> fonction de PRODUCTION centrée sur la tâche B. Tensions négatives par rapport aux problèmes relationnels perturbateurs -> comportements d'évitement -> fonction ENTRETIEN centrée sur la survie du groupe * fonction facilitation centrée sur les échanges * fonction régulation visant le règlement des conflits Le groupe est donc une totalité dynamique qui détermine le comportement de ceux qui en font partie. Autrement dit, c'est le groupe, la situation de groupe qui détermine les individus… et non pas les individus qui déterminent le groupe ! p. 75 1/3 3/3 Communication ds les groupes 4. 4.2.

61 Communication ds les groupes
Leadership dans les groupes 3/3 L'approche lewinienne débouche sur une analyse nouvelle des phénomènes de leadership dans les groupes: le leader est une production du groupe et le processus qui amène son émergence est fort simple: 1. le groupe est un système sous tension 2. ces tensions créent des besoins dans le groupe 3. ces besoins déterminent l'apparition d'un leader Le leader est donc la personne qui permet au groupe, à un moment donné, de résoudre son ou ses besoins dominants. Ces phénomènes doivent être analysés comme une fonction et non comme un statut, car ils s'inscrivent dans la dynamique du groupe. Il faut bien distinguer les positions institutionnelles et statutaires (les chefs), des positions informelles et fonctionnelles occupées par le leader. La non-concordance entre ces 2 positions explique nombre de blocages, ce conflits ou d'échecs des groupes naturels (divergences entre personnes -compétition- ou sur la répartition des fonctions -production -> tâche / entretien -> groupe-) p. 77 1/3 2/3 Communication ds les groupes 4. 4.2.

62 Communication ds les groupes
4.3. Courant interactionniste Si Lewin définit le groupe comme un organisme spécifique, les tenants de l'interactionnisme rendent compte de son fonctionnement à partir de la prise en compte des échanges individuels. C'est la somme des interactions qui se développent en son sein qui définit le groupe. C'est donc l'observation du groupe qui sera l'outil essentiel (Bales) car c'est l'échange, la communication qui est génératrice du groupe. Sont ainsi laissés de côté des éléments essentiels: le rôle de l'environnement social et idéologique, la répartition des statuts et des rôles institutionnels, l'existence d'enjeux supra-individuels, réels ou imaginaires, etc. A côté de ce courant "comportementaliste, un autre courant, d'origine sociologique, a connu un grand succès: "l'interactionnisme symbolique". Pour Goffmann, Thomas et Znanicecki, le type d'interaction qui fonde la relation sociale est l'interaction sujet-situation, la signification que les sujets attribuent à la situation étant déterminantes. p. 78 Communication ds les groupes 4. 4.3.

63 Communication ds les groupes
1/3 4.4. Courant psychanalytique L'application de la théorie psychanalytique aux processus de groupe est présentée pour la première fois par Freud pour qui les processus inconscients sont les éléments fondateurs puis les moteurs de la dynamique des groupes, ceux-ci fonctionnant sur le même mode que l'appareil psychique individuel -> groupes du conscient, du préconscient, de l'inconscient. Selon Freud, le phénomène fondamental qui permet au groupe de se constituer puis de se maintenir résulte d'un comportement archaïque: l'attachement au chef. C'est donc l'identification qui est le processus fondamental à l'œuvre dans les groupes. Identification double: d'une part une identification de tous les membres au chef qui permet, d'autre part, une identification mutuelle entre less membres du groupe qui partagent le même idéal du moi, c--d un même modèle auquel ils cherchent à ressembler: le chef. Redl parlera de "la personne centrale" dont il a recensé 10 types correspondant à 10 modalités de formation de groupe. 2/3 p. 79 3/3 Communication ds les groupes 4. 4.4.

64 Communication ds les groupes
2/3 4.4. Courant psychanalytique Mais c'est surtout aux psychanalystes de l'école anglaise, fortement influencés par Mélanie Klein, que l'on doit les élaborations théoriques les plus complètes et les plus convaincantes, et parmi eux à W. Bion. Si Lewin est arrivé au groupe presque par hasard, Bion au contraire y a consacré toute sa vie en passant de sa méthode de "groupe sans leader" à ses "groupes thérapeutiques", tentatives de faire participer les malades à la prise en charge de leurs problèmes. Trois idées en constituent le fondement: A. Il y a tjs ds un groupe une double activité -> une activité consciente liée à la tâche: le groupe de travail - une activité inconsciente liée aux relations affectives: le groupe de base B. La notion de "mentalité de groupe" ou de "schèmes mentaux collectifs C. L'importance des fantasmes dans le groupe -> à la suite de M. Klein , D. Anzieu définit l'apport de cette dernière. 1/3 p. 81 3/3 Communication ds les groupes 4. 4.4.

65 Communication ds les groupes
3/3 4.4. Courant psychanalytique M. Klein, dit Anzieu, "a mis en évidence la double dimension fantasmatique et symbolique dans les groupes. Par exemple, la situation de groupe directif développe chez les sujets l'ambivalence envers l'autorité, tandis que la situation non-directive provoque une réaction plus archaïque avec une accentuation des angoisses de morcellement, de persécution et de dépression." Nous voici fort loin du modèle lewinien: il n'y aurait pas que des forces réelles dans le champ, mais également des déterminants imaginaires ou fantasmatiques. Trois types de notions semblent essentielles pour éclairer l'imaginaire groupal: 1. Le groupe fonctionne comme un rêve, c'est le lieu de réalisation des désirs interdits ou qui ont été réprimés aussi bien dans la vie privée, dans la vie sociale que dans l'enfance 2. L'illusion groupale directement inspirée des travaux sur l'angoisse de morcellement du nourrisson par rapport au corps de sa mère; dans les groupes, c'est l'angoisse de la perte de l'identité personnelle, le danger d'être fondu dans la masse; aussi, s'élabore en groupe un mécanisme de défense permettant de réduire cette angoisse, tout en conservant le désir de sécurité et d'unité (état fusionnel collectif) 3. L'appareil psychique groupal, construction qui permet la création d'un Moi groupal, formation d'une figure unique (à partir des traits empruntés à plusieurs) qui confère à toutes les personnes une sorte d'équivalence 1/3 p. 83 2/3 Communication ds les groupes 4. 4.4.

66 Communication ds les groupes
4.5. Recherches sur les phénomènes de groupe Voici quelques-unes des recherches les plus importantes sur les groupes. Il s'agit des travaux que l'on peut considérer comme les références incontournables sur ce thème. Styles de leadership et processus de groupe -> Lippitt et White p. 84 p. 87 Déviation, rejet et communication dans les groupes -> Schachter Cohésion dans les groupes -> Mayo (Western Electric) / Jenkins (équipages de bombardiers) p. 88 Changement social dans les groupes -> Lewin p. 90 Communication ds les groupes 4. 4.5.

67 Communication ds les groupes
1/2 Styles de leadership et processus de groupe Lippitt et White ont réalisé leurs recherches en sur des groupes d'enfants américains d'une dizaine d'années fréquentant des clubs de loisirs. pour étudier les relations entre type de commandement et phénomènes de groupe. Trois types de leadership sont définis (-> adulte responsable du groupe). A. Leadership autoritaire Les décisions concernant le travail et l'organisation du groupe sont prises par le responsable seul, au fur et à mesure de l'évolution des activités. Les décisions ne sont ni justifiées, ni explicitées par rapport à une progression. Les critères d'évaluation du chef ne sont pas connus. Le chef reste à l'écart de la vie du groupe, n'intervenant que pour canaliser le travail ou faire des démonstrations en cas de difficulté. B. Leadership démocratique Les décisions résultent des discussions provoquées par le leader et tiennent donc compte de l'avis du groupe. Il y a une progression, chaque étape étant clairement située et finalisée. Le leader explicite les jugements qu'il porte et les justifie. Quand un problème se pose, il suggère tjs plusieurs alternatives entre lesquelles le groupe a le choix. Sans trop participer lui-même aux activités, il s'efforce d'être intégré à la vie du groupe. p. 88 2/2 Communication ds les groupes 4. 4.5.

68 Communication ds les groupes
2/2 Styles de leadership et processus de groupe C. Leadership laissez-faire Après avoir précisé les moyens et le matériel dont dispose le groupe, le chef adopte un comportement passif., le groupe jouissant donc d'une totale liberté en sachant qu'il peut néanmoins faire appel au responsable. Ce dernier ne juge ni n'évalue. Sa présence est amicale mais il n'intervient qu'à la demande, prenant un minimum d'initiatives. Résultats Dans les groupes à commandement autoritaire dominent des comportements soit d'apathie, soit d'agressivité. Le climat socio-affectif de ces groupes est mauvais, la cohésion faible, les tensions internes fortes, favorisant la création de sous-groupes. Dans les groupes à commandement démocratique la performance est élevée et reste stable, y compris lorsque le leader quitte le groupe. Il y a une très grande expression des différences individuelles, les produits sont donc de qualité mais également moins uniformes que dans la situation autoritaire. Dans les groupes à commandement "laissez-faire" la performance est la plus mauvaise, sans que la présence ou l'absence du chef ne joue un rôle particulier. Qualifiés "d'inactifs improductifs", ces groupes ont une cohésion et un climat socio-affectif très mauvais. p. 85 1/2 Communication ds les groupes 4. 4.5.

69 Communication ds les groupes
Déviation, rejet et communication dans les groupes La communication est, dit Schachter, le mécanisme au moyen duquel s'exerce le pouvoir; elle va donc être le support qu'utilise un groupe pour faire pression sur ceux qui s'écartent de ses normes. Les principaux résultats obtenus par ce chercheur sont les suivants: dans un groupe, les communications sont dirigées beaucoup plus vers le déviant que vers les autres membres du groupe, … et ceci de plus en plus au fur et à mesure qu'il refuse de changer de position ! Dès que le déviant change d'opinion, on s'adresse bien moins svt à lui. Il y a donc bien une pression à l'uniformité qui s'exerce sur le déviant p. 87 Communication ds les groupes 4. 4.5.

70 4.5.3. Cohésion dans les groupes
On appelle cohésion "la totalité du champ des forces ayant pour effet de maintenir ensemble les membres d'un groupe et de résister aux forces de désintégration" (Festinger). Facteurs favorables à la cohésion Facteurs défavorables à la cohésion Homogénéité du groupe Hétérogénéité du groupe Accord sur les buts Désaccord sur les buts Attrait de l'appartenance au groupe Absence d'intérêt pour le groupe Fréquence des interactions bonne Rareté des interactions Existence d'une menace extérieure Absence de menaces extérieures Proximité physique Distance physique Leadership "démocratique" Leadership "autocratique" Bonne communication Mauvaise communication Compétition inter-groupe Compétition intra-groupe Répartition claire des rôles Ambiguïté des rôles Selon J. Maisonneuve - Psychologie des affinités - PUF p. 88 Communication ds les groupes 4. 4.5.

71 Communication ds les groupes
1/2 Changement social dans les groupes L'une des recherche les plus célèbres de la psychologie sociale a été menée par Lewin durant la guerre (1943). Il s'agissait de transformer les habitudes alimentaires des Américains et de les amener à consommer plus d'abats et de bas morceaux de viande. Lewin eut l'idée de comparer 2 moyens d'intervention: - des conférences portant sur les mérites nutritifs des abats et sur les moyens culinaires pour améliorer leur préparation et leur présentation - des exposés-discussions où, après une information plus brève, les femmes étaient invitées à poser des questions et à discuter entre elles des essais possibles sous la conduite d'un animateur On a constaté que les effets sur l'augmentation de la consommation étaient 10 x supérieurs avec la seconde méthode : - niveau d'engagement des ménagères beaucoup plus important (implication) - l'animateur peut beaucoup mieux adapter ses arguments en prenant en compte les résistances émises - la situation de groupe permet de réduire la crainte de s'écarter des normes du groupe, ce dernier étant présent, témoin et acteur du changement p. 90 Il est plus facile de modifier les habitudes d'un groupe que celles d'un individu pris isolément. 2/2 Communication ds les groupes 4. 4.5.

72 Communication ds les groupes
2/2 Changement social dans les groupes Lewin arrive à la conclusion qu' Il est plus facile de modifier les habitudes d'un groupe que celles d'un individu pris isolément. Ce résultat sera confirmé par les recherches effectuées en milieu industriel par Bavelas, Levine et Butler ,et surtout par Coch et French. Ces derniers intervinrent dans une usine de confection de pyjamas utilisant exclusivement de la main-d'œuvre féminine et où les divers changements technologiques introduits par la direction suscitaient de fortes résistances. 3 conditions expérimentales furent mises en place: - situation contrôle: maintien des procédures antérieures (changements introduits par la direction) - situation 1: les délégués élus discutent avec la direction des modalités de mise en œuvre du changement - situation 2: tous les employés participent en groupe à l'élaboration des décisions de changement Résultats: - situation contrôle: impossibilité d'atteindre le niveau précédent, conflits et crises internes, départs - situation 1: niveau antérieur atteint rapidement + stabilité, pas d'incidents ni de départs - situation 2: niveau antérieur atteint presqu'immédiatement, performance augmente significativement, aucun incident ni départ p. 91 1/2 Communication ds les groupes 4. 4.5.

73 COMMUNICATION Psychologie de la communication Jean-Claude Abric
Modèle techniciste 1.1. Rôle des acteurs Biographie de J.-C. Abric psychosociologique Modèle 1.2. COMMUNICATION Facteurs des 2.1.2 code et canal 1. Deux modèles de la communication 2.1. Facteurs déterminants 4.1. Introduction 4.2. Courant dynamique 2.1.3. Facteurs des contexte et environnement 2. Facteurs généraux de la communication 4.3. Courant interactionniste 4.4. Courant psychanalytique Leadership 4. Communication dans les groupes 2.2. Communication bilatérale et feedback Rejet 4.5. Recherches Cohésion 3. Communication interindividuelle Changement social Interprétation Fonctions 3.1. Attitudes de Porter Spécificités Evaluation 3.3. Dimensions non-verbales Visage - Mimiques Soutien - Aide 3.2. Approche de Rogers Postures - Gestes Questionnement Acceptation Espace - distances Conseil Importance Psychologie de la communication Jean-Claude Abric Armand Colin - 3ème édition Neutralité Compréhension Authenticité Empathie Schéma

74 Jean-Claude Abric (décédé en 2012) était un professeur en psychologie sociale et de l'ancien chef du Laboratoire de psychologie sociale à l'Université d'Aix-Marseille, en France Il a eu une contribution majeure à la théorie de la représentation sociale identifier les éléments structurels d'une représentation sociale et de distinguer les éléments essentiels de celles périphériques. Sa première étude sur les représentations sociales a été basée sur des artisans et de l'artisanat. Dans son livre publié en 1994 (Pratiques Sociales et représentations, Paris: PUF), il donne une vision plus large de sa "théorie de la centralité" (noyau central). Il a également publié des manuels sur la psychologie de la communication, dont l'ouvrage ici présenté. Pour poursuivre, cliquez sur l'une des puces ci-dessous

75 Vous vous trouvez à la dernière diapositive du PowerPoint
Si vous pressez sur ENTER, vous quittez cette présentation Si vous désirez y rester, cliquez sur l'une des puces ci-dessous


Télécharger ppt "Communication Jean-Claude Abric Ce PowerPoint ne présente qu'un résumé"

Présentations similaires


Annonces Google