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Naissance d’un stress Une situation ordinaire

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Présentation au sujet: "Naissance d’un stress Une situation ordinaire"— Transcription de la présentation:

1 Naissance d’un stress Une situation ordinaire
Ignatus se fait un poulet dans sa caverne. Il est détendu, dans son état normal. Il respire calmement, son cœur bat lentement. 2.58.0

2 Naissance d’un stress Un événement violent Soudain, un ours surgit !
Recevant cette information, l’hypothalamus, situé au niveau du cerveau d’Ignatus, met aussitôt son organisme en alerte. Il provoque la libération de deux hormones : L’adrénaline, le cortisol. 3.58.0

3 Naissance d’un stress Une forte injustice
L’adrénaline va augmenter le rythme de la respiration et le rythme cardiaque, tandis que le cortisol libère l’énergie stockée dans le foie sous forme de sucres. 4.58.0

4 Naissance d’un stress Réaction physique
Cet afflux massif O2 et de sucres charriés par le sang se concentre au niveau du cerveau, des muscles et du cœur qui sont ainsi prêts à fonctionner à plein régime, pour combattre ou pour fuir. Les autres organes sont mis en pause, pour la préservation de la ressource d’énergie. 5.58.0

5 Naissance d’un stress La panique gagne
Dépassement des capacités de traitement du cerveau d’Ignatus. Il envoie des ordres chaotiques au reste du corps dont le fonctionnement est chamboulé. Il faut plusieurs heures pour revenir à une situation dite normale, si l’ours lui en laisse le temps. 6.58.0

6 Naissance d’un stress Une histoire bien ordinaire qui dure depuis que l’homme se confronte à son quotidien pour satisfaire ses besoins primaires. Sans relation à l’autre, pas de situation stressante. Le stress c’est une des conséquences de la vie. La vie sur une île déserte, sans stress, n’existe que dans les rêves, car dans la réalité il faut lutter pour la satisfaction des besoins primaires, même sur une île déserte. Il faut donc gérer le stress. 7.58.0

7 LE STRESS Manifestation multifactorielle Cause unique
Mixte des deux options Une difficulté totale pour les options correctives 8.58.0

8 APPROCHE de DEFINITION
Selon la discipline qui l’étudie, le stress peut faire l’objet de définitions différentes, mais quelle que soit l’approche, les définitions font toutes référence à trois composantes. 1°) Une situation de contrainte, 2°) Une réaction avec le corps et le psychisme, 3°) Des effets observables sur le comportement, sur la santé de la personne ou du groupe. 9.58.0

9 Définition simple Stress : Les effets de l’impossibilité pour un système cellulaire et vivant1 de s’adapter aux changements de ses environnements2. (1) Un homme, un animal, une plante, un groupe, une culture… (2) Environnement physique, social, culturel

10 Définition simple Pour le sociologue c’est le « mal racine » de l’époque qui génère les maladies du mal de vivre. Les effets sont importants et durables sur la personne et la société.

11 Quatre principaux modèles : 4°) Le Transactionnel du stress
MODELISATION Quatre principaux modèles : 1°) Le Karasek °) Le  P-E ajust 3°) Le Siegrist 4°) Le  Transactionnel du stress

12 1°) Demande psychologique et latitude décisionnelle
Karasek Demande Psychologique Faible Élevée Latitude Passif Surcharge Décisionnelle Détendu Dynamique

13 2°) P-E ajustement Person-Environnement Fit
Ajustement entre la personne et son environnement. L’état de stress est expliqué comme le résultat d’une absence d’adéquation entre environnement (exigences et récompenses) et la personne (attente et aptitudes).

14 Apparition du stress P-E ajust
Le stress peut survenir en 2 circonstances, lorsqu’il n’y a pas ajustement entre : 1°) Les capacités d’une personne et les exigences de la tâche. (Dans les deux sens). 2°) Les besoins de la personne et ceux pouvant être satisfaits par les récompenses.

15 Efforts dans le « P-E ajust »
Les efforts extrinsèques : Exigences psychologiques : Contraintes de temps, interruptions, responsabilité, limite physique, augmentation de la demande, … Les efforts intrinsèques : Facettes de la personnalité : Besoin d’approbation, compétitivité et hostilité latente, impatience et irritabilité disproportionnées, incapacité à s’éloigné du problème ou de l’élément. (Dépendance, secte).

16 3°) SIEGRIST : Déséquilibre entre efforts et récompenses
L’état de stress survient lorsqu’il y a un petit déséquilibre entre les efforts qu’une personne consent à fournir dans son travail et les récompenses qu’elle en reçoit en retour. Sentiment d’injustice ressenti par une personne vis à vis d’un groupe social.

17 4°) Transactionnel du stress
Le stress implique nécessairement un sujet actif, qui réagit en fonction de sa subjectivité, face à son environnement et aux événements majeurs ou quotidiens de la vie. La personne ressent du stress quand elle perçoit un déséquilibre entre les contraintes imposées par son environnement et ses ressources pour y faire face.

18 Transactionnel du stress
Met l’accent sur les processus d’évaluation de la situation, c’est-à-dire sur l’activité mentale (cognitive) de la personne en situation de stress. Le schéma de résolution du stress suit toujours le même principe de raisonnement et d’action pour trouver une solution de sortie. (Rétablir l’équilibre).

19 Principe de raisonnement et d’action pour la solution
EVALUATION Primaire (A) (stress perçu) La situation comporte-t-elle un enjeu pour moi ? Si oui : Une perte ? Une menace ? Un défi ? Secondaire (B) (contrôle perçu) Que puis-je faire ? M’est-il possible d’intervenir, de changer quelque chose à la situation, compte tenu de mes ressources ? Elaboration Stratégie D’adaptation de Sortie Centrée sur le problème Centrée sur les émotions

20 Transactionnel du stress
Cette appréciation personnelle de l’enjeu et des ressources permet à la personne d’orienter ses réponses face à une situation de stress. On parle alors de stratégies d’adaptation ou d’ajustement du stress. (Coping, faire face). Chaque jour nous élaborons des stratégies.

21 Caractéristiques individuelles
Personnalité de « type A » plus active. (Primaire) Personnalité de « type B » plus neutre.(Secondaire) Parmi les facteurs de personnalité qui semblent effectivement jouer un rôle dans la survenue du stress, on peut citer un élément particulier commun aux A &B : L’instabilité émotionnelle. Perception de la réalité comme menaçante, problématique et pénible.

22 Mécanismes physiologiques
Stress : par Hans Selye, médecin endocrinologue autrichien. (1907 – 1982). Réponse non spécifique de l’organisme face à une demande. (Maladie physique). Création du concept de Syndrome Général d’Adaptation en (SGA). Mémorisation des situations stressantes et des réactions biologiques qu’elles ont engendrées.

23 Mécanismes physiologiques
Face à une situation que nous associons à une expérience passée, nous répondons, sur le plan biologique, par une stimulation hormonale d’une intensité et d’une durée influencées par celle précédemment mémorisée. (Apprentissage et SGA).

24 Syndrome Général d’Adaptation
Face à une stimulation stressante l’organisme réagit en trois phases, S.G.A. 1°) Phase d’alarme. 2°) Phase de résistance. 3°) Phase d’épuisement. En final : La mort physique.

25 Phase 1 : Réaction d’alarme.
Dés la confrontation à une situation évaluée comme stressante, des hormones sont libérées par l’organisme (système sympathique) via la glande médullosurrénale. Les catécholamines (adrénaline à 80% et noradrénaline à 20%). Ces hormones ont pour effet d’augmenter la fréquence cardiaque, la tension artérielle, les niveaux de vigilance, la température corporelle et de provoquer une vasodilatation des vaisseaux des muscles. Toutes ces modifications ont pour but de préparer l’organisme au « combat ou à la fuite ». Au combat : Rentrer dans le processus du stress. (Phase N°2). A la fuite : Ne pas rentrer dans le processus du stress ou plus exactement avoir une gestion adaptée de type transactionnel du stress.

26 Phase 2 : Résistance Si la situation de stress persiste, l’organisme entre en phase de résistance. Un second axe neurohormonal, l’axe corticotrope est activé préparant ainsi l’organisme aux dépenses énergétiques que nécessitera la réponse au stress. De nouvelles hormones, les glucocorticoïdes sont sécrétées. Elles augmentent le taux de sucre dans le sang pour apporter l’énergie nécessaire aux muscles, au cœur et au cerveau, en y maintenant un apport constant en glucose. Les glucocorticoïdes ont la particularité de pouvoir freiner leur propre sécrétion par rétroaction. La quantité libérée dans le sang est détectée par des récepteurs du système nerveux central qui adaptent la sécrétion. Il s’agit là d’un système autorégulé. (Danger : La réserve d’énergie se vide régulièrement sans signe important d’alarme pour la personne).

27 Phase 3 : Épuisement. Si la situation stressante se prolonge encore ou s’intensifie, les capacités de l’organisme peuvent être débordées. L’organisme entre dans une phase d’épuisement caractérisée par une hyper stimulation de l’axe corticotrope. La boucle rétroactive évoquée précédemment devient inefficiente, les récepteurs du système nerveux central deviennent moins sensibles aux glucocorticoïdes lesquels augmentent constamment dans la circulation. L’organisme est alors submergé d’hormones activatrices pouvant nuire à la santé.

28 Alarme Résistance Epuisement.

29 Conséquences sur la santé
Quatre principaux domaines d’effets : Symptômes physiques. Symptômes émotionnels. Symptômes intellectuels. Symptômes comportementaux.

30 Symptômes physiques Douleurs, coliques, maux de tête, douleurs musculaires, articulaires, troubles du sommeil, de l’appétit et de la digestion, sensation d’essoufflement ou d’oppression, sueurs inhabituelles, etc…

31 Symptômes émotionnels
Sensibilité et nervosité accrues, crises de larmes ou de nerfs, angoisse, excitation, tristesse, sensation de mal-être, etc …

32 Symptômes intellectuels
Perturbation de la concentration nécessaire à la tâche entraînant des erreurs et des oublis, difficultés à prendre des initiatives ou des décisions, etc …

33 Symptômes comportementaux
Modification des conduites alimentaires, comportements violents et agressifs, isolement social, repli sur soi, difficultés à coopérer, etc .. Ces symptômes ont des répercutions gênantes qui amènent les personnes à recourir à des produits calmants ou excitants, café, tabac, alcool, somnifères, anxiolytiques, etc …

34 Dans le temps Si la situation stressante se prolonge dans le temps ou si elle est très intense l’organisme s’épuise. La persistance des symptômes entraîne des altérations de la santé qui peuvent devenir irréversibles. L’état de stress devient alors permanent et peut se traduire par un « syndrome métabolique ».

35 Syndrome métabolique Obésité abdominale,
Résistance à l’insuline (vers diabète), Hypertension artérielle, Métabolisme des lipides, Atteinte du système cardiovasculaire.

36 Relation entre facteurs
Maladies coronariennes & cardiovasculaires avec des activités sans marge de manœuvre. Forte demande psychologique avec un faible contrôle donne un risque de mortalité cardio-vasculaire. (le normatif).

37 Dépression et anxiété Une forte demande psychologique avec faible latitude décisionnelle et faible soutien social, donne très souvent un terrain favorable à la dépression ou à l’anxiété. Les hommes et les femmes ne sont pas à égalité de fragilité en résistance au stress. Type masculin moins fragile que féminin.

38 Faible résistance aux infections
La diminution de la résistance aux infections ou l’apparition de maladies immuno-allergiques telles que l’asthme, la polyarthrite rhumatoïde, le lupus érythémateux et la colite ulcérative ont également été rapportés à des situations stressantes prolongées. Les mécanismes en jeux ne sont pas clairement identifiés et connus. (Terrain de recherche nouveau ).

39 Constat & Orientation Le STRESS est une maladie sournoise et difficilement acceptable dans notre monde de compétition permanente. Maladie ayant des atteintes physiques. Résister au stress c’est possible si nous en prenons conscience, voyons comment.

40 RESISTER au STRESS Parler de résistance c’est déjà reconnaître notre état de stress (2° phase). Il faut mieux parler d’utilisation et de modération de l’effet de stress puisque le stress c’est la vie. Pour vivre avec le stress il faut prendre en compte de simples réalités humaines, et appliquer le bon sens dans nos actions.

41 MODERATION du STRESS Planifier son temps. Savoir dire « non ».
Décider en prenant en compte sa décision. Ne pas croire que tout est possible. Analyser les non-réussites. Réserver du temps pour ne rien faire. (Temps libre). (Différence entre loisirs et temps libre). Faire attention aux dramatisations idiotes. Et demain sera un autre jour. A chaque jour ……

42 Evolution du temps libre
Hypothèse : 10 sujets maximum, par jour, pour une personne standard. 1950 : Offre de 5 sujets, il reste du temps libre. 1980 : Offre de 10 sujets, temps libre réduit. 2000 : Offre de 50 sujets, temps libre nul. Nota : Sans temps libre disponible le stress apparaît. (Les limites sont franchies).

43 « toujours plus » est la règle.
MODERATION du STRESS Garder toujours à l’esprit que le temps n’est pas un élément d’opposition mais d’ordre des événements. Que chaque événement en suit un autre et que cela dure depuis la nuit des temps. Il faut donc prendre le temps de vivre très correctement, dans un rythme normal, sans ce sentiment actuel qui tend à faire croire que « toujours plus » est la règle.

44 DEFINITIONS Pour traiter le stress il faut bien faire la différence entre la manifestation visible ou celle non perceptible pour ne pas se tromper sur les actions à mettre en place. Ces quelques définitions font prendre conscience de la difficulté de l’action pour agir face d’une personne stressée.

45 La PEUR Phénomène psychologique à caractère affectif marqué, qui accompagne la prise de conscience d’un danger réel ou imaginé, d’une menace. C’est donc une réaction émotionnelle face à un danger réel ou imaginaire. La peur ne se contrôle pas.

46 La PHOBIE Peur anormale ou démesurée d’une situation ou d’un objet.
Remonte à la petite enfance, expériences vécues sur le plan affectif. A pour origine une mise en opposition des valeurs apprises et des faits constatés.

47 L’ANGOISSE Malaise psychique et physique, né du sentiment de l’imminence d’un danger, caractérisé par une crainte diffuse pouvant aller de l’inquiétude à la panique et par des sensations pénibles de constrictions épigastriques ou laryngées. Ce terme est souvent employé, pour les manifestations physiques. (par crises).

48 L’ANXIETE État d’angoisse (considéré surtout dans son aspect psychique). Ce serait donc une disposition d’esprit permanente et cela concernerait plutôt des symptômes psychiques plus que physiques. L’anxiété est souvent une peur sans objet et toujours une peur sans issue.

49 Deux niveaux différents
L’anxiété et le stress se situent à deux niveaux différents. L’anxiété est une émotion. Le stress fait toujours référence à une situation dans laquelle on se trouve et qui nous oblige à nous adapter, il ne peut pas être réduit à une émotion. En revanche, le stress produit presque toujours des émotions parmi lesquelles se trouve l’anxiété, au même titre que la joie ou la tristesse. (Compliqué car imbriqué).

50 STRESS ou ANXIETE Un pilote de ligne qui atterrit est stressé à cause de la responsabilité vis-à-vis des passagers de l’avion, mais il n’est pas anxieux car il maîtrise la technique. Quand la cause du stress cesse, la réaction de stress disparaît. Une personne anxieuse, même de retour chez elle ou en week-end, continue de ressentir des manifestations d’inquiétude ou de tension.

51 L’assurance du « bon stress » c’est :
CONCLUSION Un fonctionnement en « transactionnel » permet d’éviter de rentrer en phase de « résistance » qui est le début du « mauvais » dans le « stress ». L’assurance du « bon stress » c’est : Se réserver du temps libre chaque jour. Chercher la qualité dans le quotidien. Equilibrer ses environnements.

52 Naissance d’un stress

53 Solution de sortie du stress
La Relaxation (la lutte) Le ralentissement de la respiration, et donc du débit sanguin vers les muscles et le cerveau, va à l’encontre des effets du stress (palpitations, tension musculaire). Ces exercices respiratoires permettent à Ignatus de rester sous le seuil fatidique de la panique (encore faut-il avoir le temps de les faire).

54 Solution de sortie du stress
L’imagerie mentale (la lutte) Avant d’agir, Ignatus répète la prise de karaté préhistorique grâce à laquelle il va mettre les deux ours à terre. Un entraînement virtuel qui va lui permettre de réaliser un mouvement impeccable.

55 Solution de sortie du stress
La Focalisation (la fuite) Technique qui consiste à se concentrer sur l’action. Ignatus ne se laisse pas distraire par les dents pointues, les griffes tranchantes et les yeux fous des deux ours. Il analyse la situation d’un point purement technique : « Les ours sont de ce côté, et moi je cours de l’autre côté le plus vite possible pour leur échapper ».

56 Solution de sortie du stress
La pensée positive (la fuite) Il s’agit de relativiser la situation. Au cours de sa vie, Ignatus a déjà fui devant des renards, des loups, et même des mammouths. Il a beaucoup progressé, question débandade. Alors, se dit-il, il va faire son maximum et puis on verra. Après tout, il a déjà échappé à bien des dangers !


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